Giovanni Cini
1270-1335
Giovanni était de Pise (Italie CO), où il naquit en 1270.
Il était «haut, grand et robuste», et faisait une vie de «vilain soldat» (soldataccio), dit une chronique. Mais comme cela arrive aussi par la permission de Dieu, il faisait partie du Tiers-Ordre franciscain.
Sa «vilaine» vie le conduisit jusqu’à la responsabilité d’un attentat contre l’archevêque local en 1296 ; il aurait pu écoper de la pendaison, mais il subit «seulement» la prison.
La peine fut bénéfique. Au terme de cette pénitence, Giovanni était converti et demanda à être admis dans le Tiers-Ordre Régulier franciscain.
A partir de 1305, il dirigea la «Pieuse Maison de la Miséricorde», destinée aux plus pauvres. Il eut aussi la délicate attention de porter de nuit l’aumône et des effets, auprès de gens pauvres qui étaient gênés de les recevoir de jour.
Il s’installa comme ermite à la Porte de la Paix, de Pise, et c’est de cette situation qu’il hérita du surnom habituel de Giovanni de la Paix. A l’intention de jeunes gens qui se mettaient sous sa direction, il refonda une confraternité de Petits Frères de la Pénitence, qui s’était éteinte peu auparavant.
Giovanni redonna vie aussi (ou fonda) la confraternité des Fidèles de Saint-Jean Evangéliste.
Les dernières années, il se mura dans sa petite cellule de la Porte de la Paix, recevant par une fenêtre l’Eucharistie et un peu de nourriture qu’on lui donnait.
Il mourut un 12 novembre vers 1335, toujours à Pise.
En 1857, son culte fut reconnu, le rendant Bienheureux.