Césaire de Nazianze
† 369
Césaire avait pour père un magistrat de Nazianze (Cappadoce, auj. Nenezi, Aksaray, Turquie C), Grégoire, bientôt élevé à la dignité épiscopale, et pour mère sainte Nonna (v. 5 août).
Sa sœur aînée fut Gorgonia (v. 9 décembre) ; son frère aîné, lui aussi nommé Grégoire, fut évêque à Constantinople et Docteur de l’Eglise (v. 25 janvier).
Ayant reçu de sa sainte mère les enseignements de la foi chrétienne, il alla ensuite en Alexandrie pour ses études, puis rejoignit son frère Grégoire à Constantinople.
Il avait acquis de grandes connaissances en médecine et pouvait occuper une situation brillante à la cour, mais déclara franchement à Julien l’Apostat qu’il préférait avant tout demeurer chrétien. C’était courageux, quand on connaissait les sentiments de l’empereur, mais il ne semble pas que Césaire eût été inquiété pour sa foi.
Il devint ensuite intendant en Bithynie, où eurent lieu deux forts tremblements de terre à Nicée (363 et 369). Le tremblement de terre de 363 fit beaucoup réfléchir Césaire : encore catéchumène, il demanda le baptême.
Ayant voulu demeurer célibataire et n’ayant pas d’enfants, il fit des pauvres ses héritiers.
Il mourut saintemant le 25 février 369, longtemps pleuré par son grand frère. A cette date, ses parents n’étaient pas encore morts : il fut donc le premier à être enseveli dans le tombeau préparé pour eux à Nazianze.
Saint Césaire de Nazianze est commémoré le 25 février dans le Martyrologe Romain.