José Acosta Alemán
1880-1937
Né le 27 mai 1880 à Cartagena (Murcia), José fit d’excellentes études et, à vingt-deux ans, était déjà ingénieur aux Mines.
C’est alors qu’il annonça à son père son désir d’entrer chez les Pères de la Congrégation de S.Vincent de Paul (Vincentiens). Il fit le noviciat à Paris et fut ordonné prêtre.
Il avait un très fort attrait pour suivre les pas des missionnaires comme Jean-Gabriel Perboyre ou François-Régis Clet, martyrisés en Chine (v. 11 septembre et 18 février) : aussi fut-il envoyé pendant dix-huit ans dans cette Chine mystérieuse, où il put exercer un ministère très fécond au Tché-Ly et Chengtingfu.
En 1926, épuisé par ce labeur incessant, il revint en Espagne.
Il appartenait à la communauté de Madrid et son ultime poste fut à Totana (Murcia) ; il était professeur et aumônier du collège et de l’hôpital tenu par les Filles de la Charité.
Le 25 juillet, il fut expulsé par les révolutionnaires, mais ne pouvant retourner à Madrid, il trouva refuge chez un ami fidèle, un certain Evaristo, qui le défendit jusqu’au bout.
Début août, le Père fut expulsé de cette maison à coups de poings et de pieds, mis en prison quelque temps. En septembre, on le fit sortir de là pour continuer de la battre et de l’insulter dans la rue ; on lui cassa les lunettes, pour l’empêcher d’y voir, il tomba dans l’escalier de la prison, on lui donna des coups de crosse de fusils, on le fit rouler par-terre à coups de pieds.
Remis en prison, il se retrouva avec deux autres prêtres de ses amis, Juan José Martínez Romero et Pedro José Rodríguez Cabrera. Tous trois se préparèrent à leur martyre.
Les trois prêtres furent fusillés le 31 janvier 1937 dans cette prison de Totana.
Ils furent béatifiés en 2017.
Le nom du bienheureux José Acosta Alemán sera mentionné dans le Martyrologe Romain au 31 janvier.