Liberianus de Rome
† 165
Se reporter à la notice Chariton, Charitus, Evelpistus, Ierax, Pœon et Liberianus de Rome
Liberianus de Rome
† 165
Se reporter à la notice Chariton, Charitus, Evelpistus, Ierax, Pœon et Liberianus de Rome
Pœon de Rome
† 165
Se reporter à la notice Chariton, Charitus, Evelpistus, Ierax, Pœon et Liberianus de Rome
Ierax de Rome
† 165
Se reporter à la notice Chariton, Charitus, Evelpistus, Ierax, Pœon et Liberianus de Rome
Elvepistus de Rome
† 165
Se reporter à la notice Chariton, Charitus, Evelpistus, Ierax, Pœon et Liberianus de Rom
Charitus de Rome
† 165
Se reporter à la notice Chariton, Charitus, Evelpistus, Ierax, Pœon et Liberianus de Rom
Chariton, Charitus, Evelpistus, Ierax, Pœon et Liberianus de Rome
† 165
On a vu en ce même 1er juin les circonstances de la vie et de la mort de s.Justin (Iustinus).
Dans un second article, le Martyrologe nomme ensuite les noms des six disciples de Iustinus qui furent aussi ses compagnons d’interrogatoire, de condamnation et de martyre.
Voici les réponses qu’il donnèrent au préfet de Rome, Rusticus :
Chariton, l’unique femme du groupe : Par la grâce de Dieu, moi aussi je suis chrétienne.
Evelpistus : De César, je suis esclave ; du Christ, j’ai reçu la liberté comme chrétien… J’écoutais avec grand plaisir les leçons de Iustinus, mais j’avais appris de mes parents {qui sont} en Cappadoce, la religion chrétienne.
Ierax : Assurément je suis chrétien : j’aime et adore le même Dieu que ceux-ci. J’ai toujours été chrétien et je le serai toujours… Notre vrai père, c’est le Christ, et notre mère, la foi par laquelle nous croyons en Lui : mes parents selon la chair sont morts. Du reste, je fus amené ici d’Iconium en Phrygie.
Pœon, spontanément, sans même être interrogé : Moi aussi, je suis chrétien. A la question «Qui t’a instruit» : Je tiens de mes parents cette bonne doctrine.
Liberianus : Je suis chrétien, j’aime et j’adore le vrai Dieu.
De Charitus, les Actes ne nous laissent pas de réponse.
A la menace de Rusticus d’être torturés sans merci, ils s’écrièrent tous : Fais vite ce que tu veux, nous sommes chrétiens et nous ne sacrifions pas aux idoles.
Emmenés au lieu des exécutions, ils furent d’abord flagellés avec ces terribles fouets romains aux lanières de cuir si coupantes, et garnies de plombs. Notre Seigneur Jésus-Christ subit lui-même ce supplice. Puis ils furent décapités, le 1er juin 165.
Saints Chariton, Charitus, Evelpistus, Ierax, Pœon, Liberianus de Rome sont commémorés le 1er juin dans le Martyrologe Romain.
Joseph Thạo Tiến
1918-1954
Ce martyr fait partie des 17 Martyrs du Laos, pour lesquels des notices sont en préparation.
Joseph naquit le 5 décembre 1918 à Ban Ten (Muang Xôi, Houaphan, Laos) ; son père et déjà son grand-père étaient des chrétiens exemplaires.
En 1929, Joseph entra à l’école des catéchistes à Hữu Lễ, au Vietnam, car sa province d’origine était alors rattachée à celle du Vietnam.
En 1937, il fut admis au Petit séminaire. Intelligent, bon élève, il sera le seul à passer ensuite au Grand séminaire. Il fut apprécié de tous, supérieurs et fidèles.
En 1942, il fut au Grand séminaire de Hanoï mais, à cause de l’agitation politique, il dut rentrer (à pied) au Laos en 1946, où sévissait aussi la guerre. Il ne put achever ses études qu’à Saïgon.
En 1949, il fut ordonné prêtre à Hanoï, pour le diocèse de Thanh Hóa. Son poste sera à Sam Neua. Pendant la brève accalmie de ces années-là, il réorganisa la mission, et fut un prêtre zélé au milieu de ses fidèles.
Malheureusement, en 1952, la guerilla reprit ; la mission fut évacuée, mais Joseph resta sur place prêt à donner (sa) vie pour (ses) frères laotiens.
A Pâques, il fut arrêté, jugé, mis en prison et conduit en camp de «rééducation». Il refusa constamment d’apostasier et de se marier.
Le 2 juin 1954, toujours ligoté, encadré par quatre gardiens, il fut abattu de cinq balles. il reçut la palme du martyre à Ban Talang (Houaphan, Laos).
Il a été béatifié le 11 décembre 2016.
Son dies natalis sera le 2 juin dans le Martyrologe Romain.
Caprasius de Lérins
† 5e siècle
Caprasius (Caprais en français) vivaiten solitaire dans la Provence.
Vinrent le trouver Honoratus (futur abbé de Lérins) et son frère Venantius, qui cherchaient un maître pour les initier à la vie ascétique. Ils partirent pour l’Orient, mais s’arrêtèrent en Grèce, où mourut Venantius. Honoratus et Caprasius s’en revinrent et s’installèrent sur l’île de Lérins.Une grande abbaye s’éleva bientôt à cet endroit.
Caprasius n’en fut jamais abbé, mais il fut présent et continua de suggérer ses conseils à tous les moines et fut, très discrètement, une des gloires de l’Eglise de cette période, mentionné par s.Eucher de Lyon (v. 16 novembre), par Sidoine Apollinaire (v. 21 août).
Il mourut au 5e siècle, après 434.
Saint Caprasius de Lérins est commémoré le 1er juin dans le Martyrologe Romain.
Fortunatus de Montefalco
† 5e siècle
Fortunatus était prêtre à Turrita (Montefalco, Pérouse, Ombrie, Italie C).
Pasteur zélé pour ses ouailles, il travaillait aussi de ses mains et, un jour qu’il passait la charrue, il trouva deux deniers, qu’il voulut donner aux pauvres : à ce moment-là, les deniers apparurent brillants comme l’or. Fortunatus les donna.
On vit un jour une colombe se poser sur sa tête, ce qu’on interpréta comme un signe de Dieu.
Fortunatus fit des miracles de son vivant, mais plus encore après sa mort, qui advint dans les débuts du 5e siècle.
Un chef militaire injustement condamné se trouva libéré de ses liens en passant près de son tombeau.
A cela s’ajoute que le bâton dont Fortunatus se servait pour diriger ses bœufs, fut mis en terre et donna un arbre magnifique, dont les branches avaient des vertus particulières contre les démons.
Saint Fortunatus de Montefalco est commémoré le 1er juin dans le Martyrologe Romain.
Florus de Lodève
† 389
Précédemment, Florus passait pour un illustre inconnu. On en avait même fait un des premiers disciples du Christ, envoyé par s.Pierre de Rome évangéliser la Narbonnaise.
On l’a récemment «réhabilité» en lui accordant la primeur du siège épiscopal de Lodève, où il aurait été martyrisé en 389.
Sur son tombeau s’éleva un prieuré bénédictin, puis un évêché, et la ville de Saint-Flour (Hérault).
En 1573, cette ville fut mise à feu et à sang par les Huguenots ; la cathédrale est devenue église paroissiale, le palais épiscopal la mairie.
Saint Florus de Lodève est commémoré le 1er juin dans le Martyrologe Romain.