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28 avril 2017 5 28 /04 /avril /2017 19:46

Valeria de Milan

 

Se reporter à la notice Vitalis et Valeria de Milan

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28 avril 2017 5 28 /04 /avril /2017 19:42

Vitalis et Valeria de Milan

Ursicinus, Gervasius et Protasius

† 1er siècle

 

Commençons par la Tradition.

Vitalis vivait à Milan. Personnage consulaire et brillant militaire, il se trouva à Ravenne aux côtés du juge Paulinus, quand un Chrétien nommé Ursicinus fut condamné à mort. Or, ce dernier montrait des signes de faiblesse, et Vitalis l’encouragea à tenir bon jusqu’à la fin, car il allait recevoir la couronne de l’immortalité. Ursicinus se reprit et confessa sa foi avant d’être décapité.

Mais Vitalis s’était en même temps condamné lui-même. Le juge lui réserva un traitement de choix : il le fit étendre sur le chevalet et déchirer de coups de fouet ; ayant consulté un prêtre païen, il fit descendre Vitalis dans une fosse profonde, qu’il fit remplir de pierres et de sable. Vitalis recevait à son tour la couronne de gloire, tandis que le malheureux prêtre païen, perdant la raison, ne cessait de crier sa souffrance et sa propre damnation.

Là-dessus, l’épouse de Vitalis, Valeria, retourna à Milan. On la reconnut et on l’invita à offrir de l’encens aux dieux païens. Sur son refus, elle fut battue et laissée mourante ; ses serviteurs la portèrent à Milan, où elle expira.

Vitalis et Valeria seraient les parents de Gervasius et Protasius, martyrisés eux aussi à Milan, mais dont on ne connaît rien sur la date précise et le martyre qu’ils subirent. Leur fête se célébrait le 19 juin, mais cette date était celle de leur invention (re-découverte) à Milan, après une période de complet oubli.

Ces épisodes se seraient produits à la fin du 1er siècle, sous Néron ; d’autres historiens avancent plutôt Marc-Aurèle, vers 171.

Saints Vitalis et Valérie, Ursicinus, Gervasius et Protasius sont commémorés le 28 avril dans le Martyrologe Romain.

 

 

Gervais et Protais

† 1er siècle

 

Se reporter à Vitale et Valeria de Milan

 

 

Charalampus et Eusebius de Nicomédie

† ?

 

Il s’agit ici de deux Martyrs (parfois accompagnés d’Agapius et Aphrodisius), dont on ne connaît que les noms, d’après des listes anciennes.

Ils auraient été martyrisés à Nicomédie (auj. Izmit, Turquie NW).

Saints Charalampus et Eusebius de Nicomédie sont commémorés le 28 avril dans le Martyrologe Romain.

 

 

Aphrodisius de Béziers

† 250

 

Aphrodisius est censé avoir été le premier évêque de Béziers, au 3e siècle, et ne semble pas avoir été inquiété par les édits de persécution.

Mais une ancienne légende court encore, et qui n’est pas totalement invraisemblable.

Aphrodisius aurait vécu au 1er siècle, en Egypte. 

Prêtre du dieu Hermès à Héliopolis, il aurait rencontré la Sainte Famille durant la fuite en Egypte (cf. Mt 2:13-23), et aurait abandonné le culte païen.

Après la mort de Jésus-Christ, il serait parti avec son chameau en Gaule, pour annoncer à son tour la Bonne Nouvelle. Ayant trouvé à Biterræ (auj. Béziers) un terrain favorable à l’évangélisation, il y développa une intense activité.

C’est alors qu’il fut dénoncé au gouverneur, qui le condamna à mort.

Décapité, Aphrodisius se releva, ramassa sa tête et se dirigea vers la ville : en marchant sur des escargots, il ne les écrasait pas ; des maçons qui se moquaient de lui, furent pétrifiés sur place.

Cette histoire comporte tout de même quelques exagérations : les escargots et les maçons pétrifiés ne présentent pas le caractère de signes de Dieu.

Martyr ou pas, Aphrodisius reste vénéré comme évêque.

Des fêtes locales s’appuient sur les détails de cette histoire : le camel, empaillé, est toujours promené par les rues, les coques de Béziers rappellent les escargots…

Saint Aphrodisius de Béziers est commémoré le 28 avril dans le Martyrologe Romain.

 

 

Maximus, Quintilianus et Dadas

† 303

 

Au temps de la persécution de Dioclétien, ces trois hommes furent dénoncés au proconsul de Dorostore (Mésie, auj. Bulgarie).

Maximos, qui était lecteur, fut interrogé le premier. Interrogé sur son nom, il répondit : Je suis chrétien ; les hommes m’appellent Maximos.  Les deux autres eurent la même attitude.

Le gouverneur leur proposa, s’ils acceptaient de renier le Christ, d’être nommés prêtres du culte païen, en remplacement du prêtre récemment décédé. Sur leur refus et devant leur persévérance dans la Foi, il les fit remettre en prison jusqu’au lendemain.

Durant la nuit, les trois Confesseurs furent tentés par le Diable, mais aussi réconfortés par un Ange. Le matin, ils comparurent à nouveau devant le gouverneur, subirent plusieurs tortures et furent finalement décapités.

Ce devait être le 28 avril 303.

Saints Maximus, Quintilianus et Dadas sont commémorés le 28 avril dans le Martyrologe Romain.

 

 

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28 avril 2017 5 28 /04 /avril /2017 19:39

Prudentius de Tarazona

6e siècle

 

Au sujet de cet évêque, d’anciennes éditions hésitaient entre le 5e ou le 9e siècles. La liste récente du diocèse de Tarazona a opté pour le 6e siècle, car on aurait retrouvé un document attestant la présence de Prudentius en 572.

Prudentius serait né vers le milieu du 6e siècle à Armentia (Vitoria, Álava, Espagne).

Vers l’âge de quinze ans, il se plaça sous la direction d’un saint ermite, Saturius, dans les environs de l’actuelle Soria, où il resta sept années.

Il serait ensuite allé prêcher la Bonne Nouvelle à Calahorra (La Rioja), d’où il s’enfuit pour éviter la renommée que lui apportaient ses miracles.

Venu à Tarazona, il fut admis dans le clergé, ordonné prêtre et nommé archidiacre.

A la mort de l’évêque, sans doute Dídimo, c’est Prudentius qui fut choisi pour lui succéder, devenant ainsi le  cinquième évêque de ce diocèse.

Le seul événement important qu’on a retenu de son épiscopat, est qu’il chercha à calmer un dissentiment entre l’évêché et le clergé d’Osma. Au terme des discussions qui aboutirent à une solution équitable, Prudentius fut pris de malaise et mourut. Cet épisode rappelle les derniers jours de la vie de s.Martin (v. 11 novembre).

Comme on hésitait sur l’endroit de sa sépulture, Tarazona ou Osma, à cause des nombreux miracles qu’il y avait opérés, on le plaça sur la charrette tirée par son propre cheval, pour voir où il se dirigerait. La bonne bête s’arrêta non loin de Logroño, sur le mont Laturce. Un monastère y fut construit par la suite.

Saint Prudentius de Tarazona est commémoré le 28 avril dans le Martyrologe Romain.

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27 avril 2017 4 27 /04 /avril /2017 22:25

Pollio de Cybales

† 304

 

L’ancienne ville de Cybales (Pannonie) se trouverait non loin de l’actuelle Sremska Mitrovica (Serbie).

Des lecteurs de l’Eglise de Cybales, Pollio était le premier. Sa charge était donc de proclamer la parole de Dieu dans l’Ecriture.

Les édits de persécution de l’empereur Dioclétien ayant été promulgués, le préfet de Sirmium chercha à les appliquer sans attendre.

Un prêtre, Montanus, fut mis à mort (v. 26 mars), puis l’évêque Irenæus (v. 6 avril). Il s’attaqua ensuite aux villes voisines, dont Cybales, où avait déjà été martyrisé autrefois l’évêque Eusebios (non recensé dans le Martyrologe).

Pollio fut alors arrêté et longuement interrogé. Il affirma haut et fort sa qualité de chrétien, de premier des lecteurs, et sa ferme conviction d’être sauvé par le Christ et d’avoir part à la résurrection.

Pollio fut condamné à mort, et brûlé vif en dehors de la ville, le 27 avril 304.

Saint Pollio de Cybales est commémoré le 27 avril dans le Martyrologe Romain.

 

 

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27 avril 2017 4 27 /04 /avril /2017 22:25

Théodore de Tabenne

314-368

 

Théodore naquit vers 314 en Haute-Egypte.

A onze ou douze ans, il résolut de se consacrer entièrement à Dieu : tout son temps passait en prière, en jeûne, en étude aussi auprès d’un maître de grammaire.

A quatorze ans, il se retira dans un monastère proche de Latopolis, puis rejoignit l’illustrissime Pacôme (v. 9 mai) à Tabenne.

Son attachement à Dieu et sa soumission à Pacôme étaient tels, qu’il n’accepta pas même de voir sa mère venue le voir, de peur d’être tenté de rentrer dans le monde.

Pacôme eut une telle confiance en la fidélité, en la discrétion, en la sainteté de son disciple, qu’il le prit comme compagnon pour aller visiter les sept monastères qui dépendaient de sa juridiction : il devait bien y avoir des centaines de moines qui vivaient sous la Règle de Pacôme.

Cinq ans plus tard, vers 344, Pacôme annonça à Théodore de se préparer à recevoir le sacerdoce. Puis il lui confia le monastère de Tabenne. Tous les soirs, Théodore se rendait auprès de Pacôme, à Pabau, pour en recevoir les instructions à transmettre aux moines de Tabenne.

Deux ans avant la mort de Pacôme, les moines, unanimement, arrachèrent à Théodore la promesse qu’il succéderait à Pacôme. Ce dernier n’apprécia pas : il lui retira la direction de Tabenne et lui donna l’ordre de se mettre au dernier rang, après les novices. Théodore accepta en silence cette humiliation pendant deux années. Il y gagna beaucoup en sainteté.

A la mort de Pacôme (346), son successeur fut Pétrone, puis Orsice. Celui-ci fit savoir à Théodore que c’était la volonté de Pacôme qu’il reprît alors la direction du monastère. Théodore gouverna les moines, en conservant près de lui Orsice comme conseiller ; il dirigea les moines avec sagesse, prudence, rencontrant chacun en particulier, reprenant les fautes avec douceur et, le cas échéant, préférait intensifier la prière et le jeûne pour obtenir l’amendement de quelque récalcitrant.

Théodore reçut le don des miracles et de prophétie.

Un dimanche de 368, il quitta l’office pour aller assister un moine mourant, qui fut enterré le jour de Pâques. Théodore annonça alors aux moines la mort prochaine d’un autre moine, à laquelle on s’attendait peu. Après l’octave de Pâques, il réunit tous les moines, leur tint un discours touchant et plein d’amour fraternel. Il tomba malade et rendit son âme à Dieu le 27 avril 368.

Il fut inhumé dans le même tombeau que Pacôme. Saint Athanase (v. 2 mai) assura les moines qu’Alexandre était déjà entré dans la gloire céleste.

Saint Théodore de Tabenne est commémoré le 27 avril dans le Martyrologe Romain.

 

 

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27 avril 2017 4 27 /04 /avril /2017 22:24

Liberale d’Altino

400-437

 

Le premier évêque d’Altino (Venise, Italie NE) fut Eliodorus, mort vers 409. Il fut de ceux qui, en 381, se prononça contre les Ariens durant le synode d’Aquilée. Il ne semble pas qu’il ait participé au concile de Constantinople de la même année.

Il eut pour disciple Liberale, un jeune homme issu d’une noble famille d’Altino. Certains spécialistes disent aujourd’hui que Liberale serait romain, ou même nord-africain…

Liberale imita Eliodorus dans son ascèse, accordant une large place à la méditation, à la prière, mais aussi aux œuvres de miséricorde, auprès des malades et des pauvres.

Il soutint fidèlement Eliodorus dans la lutte contre l’hérésie. Mais il eut aussi à souffrir des vexations que lui imposèrent les ariens.

Quand Elidorus renonça à l’épiscopat et se retira dans la lagune de Venise, Liberale chercha à le rejoindre : parvenu à l’île de Caltrazio, où se trouvait Eliodorus, il ne put le retrouver et mourut alors sur cette petite île, le 27 avril 437.

Inhumé à Altino, son corps fut ensuite transféré à Trévise, dont les habitants le choisirent comme Patron céleste.

Saint Liberale d’Altino est commémoré le 27 avril dans le Martyrologe Romain.

 

 

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27 avril 2017 4 27 /04 /avril /2017 22:23

Maugan de Mona

6e siècle

 

Le nom de ce grand Saint du Pays de Galles serait à l’origine Malcan ou Malcant, et comporte un nombre de variantes rarement égalé : Maugan, Mawgan, Mauchan, Mawan, Maugand, Malgand, Magaldus, Meugan, Meugant, Meygan, Moygan, Morgan, Migan, et d’autres encore… Parmi ceux-ci, le Martyrologe opte pour Mauganus ou Magaldus.

L’incertitude divise les spécialistes : Maugan aurait été évêque et aurait soutenu un grand mouvement monastique et missionnaire dans tout le Pays de Galles, les Cornouailles et la Bretagne. Ou bien il aurait été simplement un barde gallois, disciple de s.Iltut et s.Dubricius (v. 6 et 14 novembre).

Il serait mort dans l’île de Bardsey, tandis que le Martyrologe le fait mourir plus au sud, dans l’île de Mona (act. Angelsey), ce qui a déterminé le choix du titre de cette notice.

En Ille-et-Vilaine se trouve la ville de Saint-Maugan.

Saint Maugan de Mona est commémoré le 27 avril dans le Martyrologe Romain.

 
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27 avril 2017 4 27 /04 /avril /2017 22:22

Noël Tenaud

1904-1961

 

Noël Alexandre Elie Tenaud naquit le 11 novembre 1904 à Rocheservière (Vendée).

Il fréquenta le Petit séminaire de Chavagnes-en-Paillers, de 1924 à 1928 le Grand séminaire de Luçon, puis entra aux Missions Etrangères de Paris ; il fut ordonné prêtre en 1931.

Envoyé au Siam (partie du Laos, act. Thaïlande), il étudia la langue locale puis, de 1932 à 1934 il fut en poste à Tharae, avant d’être curé à Kham Koem, pendant six ans. C’est là qu’il connut Joseph-Outhay, qu’il s’adjoignit comme catéchiste et qui le suivra fidèlement jusqu’à la mort. Pendant ces années, le père Tenaud fit construire un grand mur de briques autour des terrains de l’église, dont les paroissiens seront très fiers pendant longtemps encore.

En 1940, tandis que le Laos était coupé de l’Indochine à cause de la guerre, Noël fut nommé curé à Nam Tok ; en 1943, il fut professeur à Hué ; en 1944 il fut curé à Pong Kiou.

Connu pour son caractère baroudeur (et son abondante barbe noire), Noël fit sauter des ponts pour empêcher l’invasion japonaise en 1945 ; pour cette attitude, il sera décoré en 1946 de la Légion d’Honneur, de la Croix de Guerre avec palmes, et aussi de l’Ordre du Million d’Eléphants par les autorités laotiennes. Puis il prendra ouvertement position contre les troupes communistes.

Devant l’évolution politico-militaire de la situation, il prit un long congé en France de 1946 à 1948.

De 1948 à 1951, il fut vicaire délégué pour le Laos, puis pro-préfet pour la préfecture apostolique de Thakheh, jusqu’en 1958.

En 1953, l’année de l’indépendance du Laos, un attentat faillit coûter la vie au Père Tenaud. Puis après l’enlèvement de plusieurs missionnaires (dont le p. Malo, v. 19 décembre), il fut procureur de toute la mission.

En 1958-1959, nouveau séjour en France. De retour au Laos, notre missionnaire rejoignit la difficile région de Savannakhet, basé à Tchépone, à deux pas de la frontière vietnamienne.

En avril 1961, le Père et son fidèle catéchiste, Joseph Outhay, partirent en tournée, malgré les menaces Vit Minh. Au retour, ils furent pris dans un guet-apens, arrêtés, interrogés et fusillés, le 27 avril 1961 à Muang Phalane (Savannakhet). On ne les retrouva jamais.

Noël Tenaud a été béatifié, avec son catéchiste, le 11 décembre 2016.

Son dies natalis sera le 27 avril dans le Martyrologe Romain.

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27 avril 2017 4 27 /04 /avril /2017 22:22

Joseph-Outhay Phongphumi

1933-1961

 

Joseph-Outhay Phongphumi naquit en 1933 à Kham Koem (Nakhon Phanom, Thaïlande), dixième des vingt-deux enfants de cette famille très catholique, dont cependant beaucoup moururent en bas-âge.

Le papa de Joseph-Outhay, Paul Khrua, fut catéchiste.

Joseph reçut le baptême le jour de Noël : ce détail lui valut le surnom de No-en, qu’il retrouvera en la personne du père Noël Tenaud.

De 1940 à 1945, il y eut une persécution qui priva le village de la présence du prêtre ; Paul Khrua se dépensa énergiquement pour maintenir la foi, tandis qu’une sœur des Amantes de la Croix complétait l’action religieuse dans le village : ainsi Joseph reçut une très forte influence, décisive pour son avenir.

En 1945, en raison de ses grandes qualités et de ses dons intellectuels, Joseph fut envoyé au Petit séminaire de Bang Nok Khuek.

Au terme des six années de ce Petit séminaire, Joseph revint dans son village, probablement - car il ne s’en est jamais ouvert - pour s’occuper fraternellement des survivants de sa famille : la maman était morte, lui qui était le dixième, se trouvait maintenant l’aîné de quatre petits frères et sœurs.

Joseph était alors un beau jeune homme, très droit, très zélé pour l’apostolat ; après son père, il dirigeait la prière et les chants, faisait les lectures, enseignait même le catéchisme aux plus petits.

On «imposa» presque à Joseph de se marier, en 1953 ; son épouse mourut en couches et la petite fille la suivit trois mois plus tard.

C’est à ce moment que le père Tenaud visita le village et proposa à Joseph de l’aider dans la catéchèse ; Joseph quitta sa famille, un peu à regret, mais revint chaque année revoir son vieux père et ses sœurs.

C’est ainsi que Joseph fut catéchiste à Pongkiou (Thakhek), de 1955 à 1958. Désormais, il ne devait jamais se séparer du père Tenaud.

En 1958 cependant, pendant le séjour du père Tenaud en France, Joseph fut appelé quelques mois à collaborer avec Mgr Kien, qui voulait fonder une congrégation d’enseignants, mais cette expérience prit vite fin avec le retour du père Tenaud : nommé dans la difficile région de Savannakhet (Laos), il supplia qu’on lui rendît son Joseph.

Tous deux savaient le danger qu’ils couraient, dans ces endroits minés par la guerilla. C’est au retour d’une tournée que le père Tenaud et Joseph furent victime d’une embuscade.

A vingt-huit ans, le 27 avril 1961, Joseph reçut la palme du martyre à Muang Phalane (Savannakhet).

Il se peut que le père Tenaud ait été tué immédiatement, et rapidement enterré le long de la route, tandis que Joseph, gravement blessé, expira ensuite à l’hôpital de Phalane.

Il a été béatifié le 11 décembre 2016.

Son dies natalis sera le 27 avril dans le Martyrologe Romain.

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26 avril 2017 3 26 /04 /avril /2017 13:25

Primitivus de Gabies

† ?

 

Saint Primitivus fut martyrisé à Gabies, ancienne localité à une vingtaine de kilomètres à l’Est de Rome.

On n’a aucune autre indication sur lui.

Saint Primitivus de Gabies est commémoré le 26 avril dans le Martyrologe Romain.

 

 

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