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13 novembre 2016 7 13 /11 /novembre /2016 23:18

Nunilo et Alodia de Huesca

† 851

 

Ce ne sont pas les seules victimes de la persécution musulmane de Cordoue au 9e siècle. Il y en eut quarante-huit, que le Martyrologe recense à leurs dates respectives.

Nunilo et Alodia (on trouve aussi Nunilón et Elodia) étaient les filles jumelles d’un couple mixte, qui vivait à Adhuesca (Huesca, Espagne) : le père, libéral, était musulman ; la mère, chrétienne, avait fait baptiser ses filles et les éduquait chrétiennement.

Les deux époux moururent. Un parent, qui voulait s’emparer de l’héritage des deux jeunes filles, les dénonça au juge ; ce dernier, comprenant la mauvaise intention de l’accusateur, et voyant ces jeunes filles sans défense, annula le procès. Mais le parent alla les dénoncer au gouverneur de Huesca : ou elles apostasiaient, ou elles seraient décapitées.

Nunilo et Alodia n’hésitèrent pas : leur foi passait avant tout. Elles furent condamnées à mort et décapitées à Huesca en 851.

On ajoute que, précipités du haut des remparts, les corps furent abandonnés aux oiseaux prédateurs, qui ne les touchèrent pas ; la nuit suivante, on vit des rayons lumineux qui éclairaient l’endroit où se trouvaient les corps.

Les saintes Nunilo et Alodia de Huesca sont commémorées le 22 octobre dans le Martyrologe Romain.

 

 

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13 novembre 2016 7 13 /11 /novembre /2016 23:17

Donato de Fiesole

790-876

 

Originaire d’Irlande, Donato ne portait certainement pas ce nom, mais on ne lui en connaît pas d’autre.

En 816, troublé par de récentes incursions qu’on suppose danoises, il quitta la famille et le pays, et arriva à Rome.

Au retour, il s’arrêta à Fiesole (Toscane), récemment ravagée par les Normands. Le peuple s’était rassemblé avec le clergé dans la cathédrale. Notre Irlandais montra sans doute des signes de grande piété, car on le remarqua et, d’un seul cœur, tous proclamèrent cet étranger donné par Dieu pour être leur évêque.

On imagine la surprise de l’Elu, ses protestations. Rien à faire, il dut s’incliner et obéir à la volonté divine.

Donat fut ainsi le dixième évêque de Fiesole, et le resta pendant près de cinquante ans, de 829 à 876.

Sa tâche principale fut d’encourager la population à se relever des précédents conflits.

En 850, Donato assista au couronnement de Louis II ; en 866, ce dernier accorda des mesures en faveur du diocèse de Fiesole.

En 861, ce fut le concile de Rome, qui devait juger l’archevêque de Ravenne.

Donato nous a laissé des écrits, une vie de sainte Brigide de Kildare (v. 1er février), des poèmes et sa propre épitaphe.

Il mourut en ou vers 876.

Saint Donato de Fiesole est commémoré le 22 octobre dans le Martyrologe Romain.

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13 novembre 2016 7 13 /11 /novembre /2016 10:58

Dalmas de Rodez

495-580

 

Dalmas était de Rodez, où il put naître vers 495.

On a vu comment l’évêque Quintien de Rodez passa au siège de Clermont en 515, ayant favorisé les Francs (catholiques) contre les Wisigoths (ariens) prédominants encore dans la région de Rodez.

Le siège de Rodez étant vacant, mais comme la situation restait délicate, et tendue, on attendit quelques années avant de nommer le nouvel évêque. En 525, on élut Dalmas.

On raconte que Dalmas, fort jeune encore, fut sacré à Narbonne (524) et que, sur son passage, des prisonniers se trouvèrent libérés miraculeusement ; mieux, il aurait rencontré le roi Amalaric, arien, qui cependant le reçut avec les plus grands honneurs.

En 531, la situation se retourna, car les Wisigoths furent écrasés par les Francs. En se rendant en visite auprès de son nouveau roi, Theudebert, Dalmas guérit une possédée.

Il assista aux conciles de Clermont (531) et d’Orléans (541).

Mais il ne se contentait pas d’aller à ces saintes réunions ; il profitait du déplacement pour exorciser un possédé à Bourges, pour s’arrêter au tombeau de s.Martin (v. 11 novembre) à Tours. A Brioude, on s’apprêtait à exécuter un condamné à mort ; Dalmas intercéda pour sa grâce, mais le juge était inflexible ; qu’à cela ne tienne : une fois pendu, le condamné resta suspendu en l’air et, quand on voulut l’enterrer, il vivait encore !

Dalmas construisit une église, qu’il démolit souvent pour l’embellir, de sorte qu’elle resta inachevée.

S.Grégoire de Tours écrivit de Dalmas que c’était un homme éminent en toute sainteté, abstinent tant de nourriture que des concupiscences de la chair. Il laissa un testament, suppliant de ne lui trouver comme successeur non pas un étranger, un avare ou un homme engagé dans les liens du mariage, mais qui n’eût d’autre désir que la louange du Seigneur. C’est l’Archiprêtre Théodose qui fut choisi.

Dalmas eut un épiscopat de cinquante-six ans et mourut vers 580.

Saint Dalmas de Rodez est commémoré le 13 novembre dans le Martyrologe Romain, le même jour que son prédécesseur Quintien.

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13 novembre 2016 7 13 /11 /novembre /2016 00:01

Quintien de Rodez

440-525

 

Quintianus était d’origine africaine, de la région de Carthage et a pu naître vers 440.

Il vint en Gaule pour fuir la persécution des Vandales et fut élu évêque de Rodez ; il succédait à Amans (v. 4 novembre), qui fut le premier évêque de cette ville.

On ne connaît pas la date du début de cet épiscopat. Ce fut au moins en 505, puisque Quintien assista au concile d’Agde de 506. Mais il a pu être consacré évêque plus tôt, puisqu’il fit agrandir une église et y fit transférer le saint corps d’Amans, mort en 487. L’épisode doit être raconté.

S.Amans apparut à Quintien et lui reprocha d’avoir osé toucher à son corps, ajoutant : Je t’éloignerai de cette ville… mais tu ne seras pas privé de l’honneur dont tu jouis. On va voir comment cette prédiction se réalisa.

Après le concile d’Orléans (511), Quintien fut menacé par les Wisigoths et dut s’enfuir à Clermont, où l’évêque Eufrasius (v. 14 janvier) l’accueillit très fraternellement. Après la mort d’Eufrasius en 515, Quintien fut une première fois appelé à la succession, qu’il refusa, mais dut ensuite l’accepter sur la volonté du roi Thierry (Théodoric) : il devenait ainsi le quatorzième évêque de Clermont.

L’évêché de Rodez se trouvait alors vacant : Dalmas fut élu, dont on va parler ce même jour.

Mais Quintien n’eut pas la paix dans son nouveau diocèse. Un prêtre, nommé Proculus, réussit à faire retirer à l’évêque tout subside, le réduisant à la dernière pauvreté ; puis la guerre ravagea la contrée ; le seigneur Hortensius fit arrêter un parent de Quintien, pour lequel ce dernier ne put avoir aucun recours : finalement il se vit obligé de maudire la maison d’Hortensius, où plusieurs personnes moururent de fièvre ; terrorisé, Hortensius implora son pardon, que Quintien lui accorda volontiers.

Quintien chassa des démons par sa prière, lorsque ses prêtres n’y avaient pas réussi. 

Lors d’une grande sécheresse, il pria à genoux sur la route et fit venir un grand orage de pluie bienfaisante.

Quintien vécut fort vieux et s’affaiblit au point qu’il n’avait plus la force de cracher, mais il demeurait «bon pied bon œil» et restait fidèle à sa compassion pour les pauvres.

Après sa mort, en 525, beaucoup de miracles se produisirent à son tombeau.  

Saint Quintien de Rodez (ou de Clermont) est commémoré le 13 novembre dans le Martyrologe Romain.

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12 novembre 2016 6 12 /11 /novembre /2016 00:31

Cunibert de Cologne

590-660

 

Cunibert (Kunibert, Chunebert, Clunibert, Hunibert) naquit vers 590-600, de Crallo et Regina, membres de l’aristocratie franque dans la région de la Moselle.

Il reçut sa formation à la cour de Clotaire II. Son «professeur» le traita d’abord fort durement, jusqu’au jour où, dans le dortoir, il observa une lumière merveilleuse au-dessus de la couche de Cunibert ; sa méthode changea alors totalement.

En 614, Cunibert devint l’archidiacre de l’évêque de Trèves.

En 623, il devint le troisième évêque (connu) de Cologne, peut-être le neuvième d’après les suppositions concernant les évêques (inconnus) du sixième siècle.

En 626, il participa au concile de Clichy. 

Il succéda à s.Arnoul (v. 18 juillet) au Conseil royal, et fut chargé de la formation du petit Sigebert III. Ce dernier, puis Childéric II, ainsi que Pépin de Landen et Grimoald, s’entendirent très bien avec lui.

Cunibert fut envoyé par le roi Dagobert pour évangéliser les Frisons, mais cette mission ne semble pas avoir porté de fruits, puisque s.Boniface (v. 5 juin) écrivit vers 720 que rien n’avait été fait.

Pendant que Cunibert célébrait la sainte Messe, on vit un jour une colombe blanche se poser sur sa tête, signe qui fut interprété par tous les assistants comme une preuve de sa sainteté. La même colombe aurait ensuite voltigé autour d’un autel sous lequel Cunibert aurait identifié les reliques de sainte Ursule (v. 21 octobre).

La date de 660-663 nous indique approximativement la mort de Cunibert, dont l’épiscopat aurait duré près de quarante ans.

Saint Cunibert de Cologne est commémoré le 12 novembre dans le Martyrologe Romain.

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11 novembre 2016 5 11 /11 /novembre /2016 22:24

Céline de Meaux

5e siècle

 

On vénère le même jour deux Céline, l’une vierge, l’autre veuve (voir par ailleurs).

Céline de Meaux était d’une famille noble de cette ville.

Y ayant rencontré ste Geneviève (v. 3 janvier), elle fut conquise par l’amour du Christ et demanda à la Sainte parisienne de lui donner le voile des vierges.

Quelqu’un fut assez mécontent : le fiancé de Céline. Pour échapper à sa fureur, les deux vierges allèrent s’enfermer dans le baptistère de l’église, qui se referma sur elles et les protégea.

Geneviève guérit en passant une des servantes de Céline, paralytique depuis deux ans.

Cette rencontre se situe assez approximativement, c’est-à-dire entre 465 et 480.

Céline put par la suite conserver sa virginité et se dévouer aux bonnes œuvres.

Sainte Céline de Meaux était commémorée le 21 octobre dans le Martyrologe Romain, mais en a été retirée.

 

 

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11 novembre 2016 5 11 /11 /novembre /2016 22:24

Céline de Laon

† 460

 

On vénère le même jour deux Céline, l’une vierge (voir par ailleurs), l’autre veuve. On a nommé cette dernière de Laon, pour bien la distinguer.

Son nom connaît des variantes : Chilinia, Cilinia, Cylinia, Cælinia, Celina.

Céline de Laon était d’une famille noble, ainsi que son mari, Emilius. Ils eurent trois garçons : Principius, Agricola et Remi. Agricola eut un fils nommé Lupus.

Principius devint évêque de Soissons (v. 25 septembre) ; Agricola devint prêtre ; Remi fut le célèbre évêque de Reims (v. 13 janvier) ; quant à Lupus, il succéda à Principius.

La naissance de Remi fut annoncée par plusieurs avertissements célestes, dont Céline s’étonnait un peu en raison de son âge déjà avancé, puis par un saint moine nommé Montanus, aveugle, qui lui précisa que le futur bébé lui frotterait ses yeux aveugles avec le lait maternel, ce que fit le petit Remi, redonnant la vue à Montanus. 

Céline, la mère de s.Remi, serait morte à Labrinacum (Lavergny), près de Laon, où était né Remi, et à une date postérieure à 458.

Sainte Céline de Laon  est commémorée le 21 octobre dans le Martyrologe Romain.

 

 

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11 novembre 2016 5 11 /11 /novembre /2016 22:23

Viateur de Lyon

† 490

 

Viateur était un lecteur dans la ville de Lyon, au moment de l’épiscopat de s.Iustus (v. 2 septembre).

Quand ce dernier se retira en Egypte, il ne voulut prendre pour compagnon que Viateur.

Après plusieurs années de vie parmi les moines d’Egypte, il sentit sa mort approcher et en avertit Viateur, qui s’en affligeait.

Iustus cependant rassura Viateur, lui promettant qu’il allait bientôt après le rejoindre. Ce bientôt devait effectivement se vérifier, puisque Viateur mourut quarante jours ou huit jours plus tard, selon les sources. On notera qu’en effet, s.Iustus, mentionné autrefois le 14 octobre, l’est actuellement le 2 septembre.

On situe leur mort après 481, parce qu’on sait que Iustus participa cette année-là au concile d’Aquilea. Mais Iustus rentra d’abord dans son diocèse, et ne se retira en Egypte que quelques années (au moins) plus tard, et y demeura aussi plusieurs années. On pourrait donc facilement avancer la date de 490 pour la mort de nos deux héros. 

Au 19e siècle, fut fondée à Lyon une congrégation de prêtres missionnaires et éducateurs, placée sous le patronage de s.Viateur.

Saint Viateur de Lyon est commémoré le 21 octobre dans le Martyrologe Romain.

 

 

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11 novembre 2016 5 11 /11 /novembre /2016 22:22

Wendel de Trèves

554-617

 

On disait que Wendel (ou Wendelin) était d’origine écossaise, mais son nom ne le semble pas.

Il serait né ainsi vers 554, du roi Forchado et d’Irelina.

Après un pèlerinage à Rome, il se serait installé dans la région de Trèves pour y mener une vie érémitique tout en gardant les porcs.

On a aussi prétendu, mais sans preuves suffisantes, que Wendel aurait été moine, puis abbé à Tholey, vers 597.

Autour de la cellule (puis de la tombe) de Wendel, se développa la ville de Sankt Wendel (Sarre). L’abbaye de Tholey se trouve à quelques kilomètres de Sankt Wendel.

On a fait de s.Wendel le patron des animaux domestiques, chiens, chats, poules, bœufs…

Saint Wendel de Trèves est commémoré le 21 octobre dans le Martyrologe Romain.

 

 

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11 novembre 2016 5 11 /11 /novembre /2016 22:21

Mauront de Marseille

780-782

 

Mauront fut le 17e évêque connu de Marseille, de 780 à 782 environ. Il fait suite à une longue période de près d’un siècle, pour laquelle on ne connaît pas de nom d’évêques.

Il se peut que son épiscopat n’ait pas même duré deux années.

Une charte datée 780, concernant l’abbaye Saint-Victor de Marseille, le nomme abbé, ce qui permet de conclure qu’il cumulait les deux charges. Peut-être fut-il d’abord moine à Saint-Victor, puis abbé, et choisi pour être évêque.

En 782, il obtint de Charlemagne la restitution des biens dont le diocèse de Marseille avait été spolié.

Saint Mauront de Marseille est commémoré le 21 octobre dans le Martyrologe Romain.

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