Véran de Cavaillon
515-589
Véran (Wrain, latin Veranus) vit le jour à Barjac ou Lanuéjols (Gévaudan), dans le début du 6e siècle, vers 515.
Vers 540 il fut ordonné prêtre et se retira dans un ermitage.
Il entreprit le pèlerinage à Rome et, en chemin, accomplit des miracles, ressuscitant une jeune fille, rendant la vue à un aveugle.
En 568, il fut préconisé par le roi Sigebert 1er, pour être évêque de Cavaillon ; c’était le sixième sur ce siège.
En 585, il participa au 2e concile de Mâcon.
En 586, après l’assassinat de s.Prétextat (v. 24 février) sur l’ordre de Frédégonde, il fait partie de la commission royale d’enquête.
En 587, il est le parrain de Thierry II, fils de Childebert II, baptisé à Orléans.
En 589, il fait partie de la commission épiscopale chargée de reporter la paix dans le monastère Sainte-Croix de Poitiers.
C’est en Arles qu’il mourut de la peste, le 19 octobre 589.
On signale deux «miracles» éclatants attribués à la prière ou à l’intercession de s.Véran.
L’un aurait été l’éloignement et la mort d’une horrible bête qui infestait la région. L’autre miracle, au 12e siècle, aurait concerné le comte Raymond IV de Toulouse qui, s’étant emporté contre l’évêque de Cavaillon, osa le frapper indécemment d’un coup de pied ; ce membre s’étant aussitôt desséché, le comte alla implorer sa guérison sur la tombe de s.Véran et l’obtint après avoir promis plusieurs privilèges en faveur de l’évêque.
Après Véran, le siège de Cavaillon semble avoir été vacant pendant deux siècles. Il fut supprimé à la Révolution.
Saint Véran de Cavaillon est commémoré le 19 octobre dans le Martyrologe Romain.