Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
11 septembre 2016 7 11 /09 /septembre /2016 10:07

Salvius d’Albi

† 584

 

Natif d’Albi, Salvius (Salvy) étudia le droit et fut avocat dans sa ville.

Il entra assez tard dans le monastère de cette ville, dont il devint abbé.

Depuis longtemps, il vivait dans une sorte de réclusion, et soumettait son corps à une telle ascèse, qu’il en contracta une maladie qui lui fit changer de peau neuf fois. Une fois abbé, il s’enfonça encore plus dans l’étude et la prière, recevant avec simplicité ceux qui venaient lui demander un conseil, moines ou laïcs.

Salvy mourut et les moines préparèrent ses funérailles, quand le corps de l’Abbé s’agita et Salvy se réveilla comme d’un profond sommeil ; il passa trois jours sans manger ni boire, convoqua les moines et leur raconta la longue vision qu’il venait d’avoir : porté par les Anges, il avait entrevu le Paradis, mais Dieu voulut le rendre à son diocèse pour le bien de l’Eglise. 

Il comprit cependant que ce récit qu’il fit aux moines n’avait pas plu à Dieu, qui le «punit» : sa langue enfla, et la bonne odeur qu’il percevait disparut ; puis il reprit de la nourriture.

Le témoin de cette merveille, s.Grégoire de Tours (v. 17 novembre), se l’entendit raconter par Salvy lui-même, dont il était contemporain ; il ajoute ce mot de Salluste : Quand il s’agit de la vertu et de la gloire des grands hommes, chacun accepte avec indifférence ce qu’il se croit capable de faire lui-même, mais tout ce qui dépasse ce niveau, il le tient pour imaginaire et mensonger. On peut donc réellement croire ce que Grégoire a écrit.

Quelques années passèrent : Salvy fut nommé évêque d’Albi en 574. Il en était le septième titulaire.

Lors des guerres internes de la Gaule, Salvy obtint de Chilpéric la libération des nombreux otages qu’il avait emmenés - et aussi réussit à le persuader, sans le froisser, de ne plus écrire de considérations théologiques plus que douteuses : Chilpéric niait les trois Personnes divines ! Quelques jours plus tard, Salvy eut la vision au-dessus de la maison royale d’un glaive divin : deux fils de Chilpéric allaient mourir.

En 584, une épidémie de peste s’abattit sur Albi. Salvy organisa des secours, des prières publiques ; lui-même fut contagié et rendit son âme à Dieu, le 10 septembre.

Si les révolutionnaires s’emparèrent des reliquaires pour les faire fondre, les reliques de Salvy furent sauvées et restituées au lendemain des jours sombres.

Saint Salvy d’Albi est commémoré le 10 septembre dans le Martyrologe Romain.

 

 

Partager cet article
Repost0
11 septembre 2016 7 11 /09 /septembre /2016 10:06

Théodard de Tongres

620-670

 

Sur Théodard se concentrent un certain nombre d’hypothèses que les historiens n’ont pas réussi à transformer en certitudes.

Théodard était peut-être né en Gaule ou en Austrasie, en tout cas vers 620, sous Clotaire II.

On lui a attribué la paternité de sainte Irmina (v. 24 décembre), mais avec des arguments insuffisants.

Il a pu être disciple de s.Remacle (v. 3 septembre). S’il s’avérait que ce dernier fut le vingt-sixième évêque de Tongres, Théodard lui succéda comme vingt-septième titulaire de ce même siège, vers 669.

Il voyageait dans la région de Spire, peut-être pour aller présenter quelques doléances au prince de la région, Childéric II, lorsqu’il fut assassiné près de cette ville.

Théodard est considéré comme martyr.

Saint Théodard de Tongres est commémoré le 10 septembre dans le Martyrologe Romain.

 

 

Partager cet article
Repost0
11 septembre 2016 7 11 /09 /septembre /2016 10:05

Aubert d’Avranches

660-725

 

Aubert descendait d’une famille seigneuriale ; il naquit en 660, aux environs d’Avranches (Manche).

Héritier de grands biens, il distribua ses richesses aux pauvres et se consacra à Dieu.

En 704, il devint le douxième évêque d’Avranches.

On lui attribue un miracle retentissant, lorsqu’il intima l’ordre à un «dragon» de disparaître dans la mer, en faisant dans sa direction le signe de la Croix et en lui imposant son étole.

Par la suite, alors qu’Aubert se retirait volontiers sur une montagne assez sauvage, le Mont Tombe, pour y prier et méditer, il reçut en 708 de l’Archange s.Michel la mission de construire là un sanctuaire en son honneur. Aubert crut d’abord à une suggestion diabolique, mais quand il se réveilla avec à la tête la marque du doigt de s.Michel, qu’il avait vu en songe, il comprit que l’ordre venait du Ciel.

Aubert fut donc l’artisan de la construction de l’abbaye du Mont Saint Michel, bien connue des pèlerins et touristes du monde entier. L’édification de l’abbaye et du sanctuaire aurait été ponctuée par divers miracles, comme la forme ronde signalée par la rosée, l’emplacement de l’oratoire par la démarche d’un taureau, etc.

Aubert fit la dédicace de l’église en 709 et mourut vers 725.

Aux Chanoines qu’il y installa, succédèrent des Bénédictins. On conserve le crâne d’Aubert, qui porte une marque particulière sur le crâne ; un médecin, prétextant des «analyses», réussit en 1792 à le préserver de la fureur révolutionnaire et le restitua à l’Eglise.

Saint Aubert d’Avranches est commémoré le 10 septembre dans le Martyrologe Romain.

 

 

Partager cet article
Repost0
8 septembre 2016 4 08 /09 /septembre /2016 23:00

Ciarán de Clonmacnoise

516-544

 

Il naquit vers 516 près de Roscommon (Connacht, Irlande) ; son père émigra de Meath (à l’Est) à Connaught (Ouest), où il exerçait son métier de charron et possédait des troupeaux. On croit que Ciarán s’appelait Ciarán mac an tSaeir, c’est-à-dire fils du charpentier, ce qui laisse supposer que son père était charpentier au moment de sa naissance.

Ciarán reçut une première formation auprès de s.Enda (v. 21 mars), puis auprès d’un disciple de ce dernier, s.Finnian (v. 12 décembre) ; ou bien à l’inverse, d’abord sous Finnian puis sous Enda, et ce fut ce dernier qui l’ordonna prêtre.

En 544, Ciarán fonda à son tour un monastère à Clonmacnoise, au cœur de l’Irlande. Il ne devait pas y vivre une année.

De Ciarán, s.Columba d’Iona disait : C’était une lampe allumée, diffusant la lumière de la sagesse.

Il paraît que Ciarán se déplaçait avec une vache et, quand il arrivait au monastère de Clonard, il fournissait le lait pour toute la communauté.

Il entendit un jour la voix d’un jeune et demanda à connaître ce jeune homme ; c’était un garçon sans aucune instruction : inspiré divinement, Ciarán forma ce garçon, lui enseigna tout ce qu’il pouvait, car le garçon était fort intelligent, et il le fit tonsurer ; Ciarán savait qu’il lui succéderait, ce qui arriva.

Ciarán mourut vers 544, victime d’une épidémie, âgé de moins de trente ans. 

Il fut très vite connu et grandement honoré comme l’un des douze apôtres de l’Irlande. Son nom a subi quelques variantes : Ceran, Kieran, Queran ; parfois, on l’a appelé Ciarán le Jeune, pour le distinguer de Ciarán l’Ancien, évêque d’Osraige (v. 5 mars ?).

On rapporte qu’au moment de sa mort, des Anges vinrent accueillir son âme pour la porter au Ciel.

On a aussi attribué à Ciarán une Règle monastique ; le monastère de Clonmacnoise devint vite très célèbre. Il survécut aux invasions des Vikings et aux guerres anglo-normandes, mais fut détruit au moment de la «Réforme», en 1552.

Saint Ciarán de Clonmacnoise est commémoré le 9 septembre dans le Martyrologe Romain.

Partager cet article
Repost0
7 septembre 2016 3 07 /09 /septembre /2016 23:00

Pierre de Chavanon

1007-1080

 

Né vers 1007 à Langeac, Pierre fut dès son jeune âge orienté vers le sacerdoce.

Devenu archiprêtre de Langeac et chargé du soin de sa paroisse natale, il s’acquitta de son ministère sacré avec beaucoup d’assiduité.

En ce onzième siècle où sévissait malheureusement tant de vices parmi le clergé, il tranchait par l’austérité de sa vie, par sa vie toute chaste.

Une femme osa tout de même le provoquer ; la résignation du prêtre n’en fut que plus radicale : après avoir vu en songe s.Pierre qui lui demandait de réformer l’église de Pébrac, il y fonda un monastère de Chanoines réguliers, qui eut un important rayonnement. L’évêque lui remit l’habit des Chanoines réguliers en 1062.

Au milieu de la décadence, un retour à la sainte discipline est toujours apprécié et suscite de nombreuses vocations. Des nobles de la région de Pébrac se joignirent à Pierre. De Pébrac dépendirent jusqu’à vingt prieurés.

L’abbesse des Chazes lui confia aussi la réforme de son propre monastère.

En 1077, l’évêque de Clermont lui remit l’église de Saint-Amable (Riom) pour la réformer.

Pierre mourut le 8 septembre 1080.

D’après son biographe, Pierre rendit la vue à une aveugle par simple imposition d’eau bénite.

Le monastère de Pébrac devint abbaye en 1097 ; désertée au moment de la Révolution, elle a suscité récemment un engouement pour une restauration bien souhaitable.

Saint Pierre de Chavanon est commémoré le 8 septembre dans le Martyrologe Romain.

Partager cet article
Repost0
7 septembre 2016 3 07 /09 /septembre /2016 23:00

Corbinien de Freising 

670-730

 

Corbinien était bien un Franc de naissance et de famille. Il naquit vers 670, en une localité qu’on croit être Saint-Germain-de-Châtres, actuelle Saint-Germain-les-Arpajon (Essonne) ; ses parents étaient Waldkiso et Corbiniana.

Au baptême, il reçut d’abord le nom de son père ; ce dernier étant mort peu après la naissance de l’enfant, la veuve obtint de donner son nom à son fils, qui s’appela alors Corbinien.

Le jeune homme choisit l’idéal érémitique et, s’étant aménagé une cellule en sa ville natale, lisait l’Ecriture, chantant les psaumes, jeûnant, pratiquant l’hospitalité.

Se trouvant à proximité d’une église Saint-Germain, il y rencontrait des clercs qu’il préparait au saint ministère. Ce qu’il pouvait recevoir, il le distribuait en aumônes.

Cette sainte vie dura une quinzaine d’années ; Corbinien reçut alors l’onction épiscopale en vue d’un apostolat missionnaire non encore défini. Venu à Rome en 716 pour consulter le pape, il reçut de Grégoire II la mission d’évangéliser la région de l’actuelle Bavière. C’est peut-être le pape lui-même qui le consacra évêque.

C’est au cours de son voyage qu’aurait eu lieu le miracle de l’ours : la bête ayant dévoré l’âne de Corbinien, ce dernier lui intima l’ordre de porter ses bagages et de lui servir de monture, et l’ours obéit.

Le duc Grimoald reçut Corbinien avec tous les honneurs ; Corbinien s’établit près de Meran et fit édifier un monastère près de Mais.

Or Grimoald était dans la situation matrimoniale du roi Hérode (cf. Mt 14:3-4) ; Corbinien le convainquit de se mettre en ordre devant Dieu, mais l’épouse illégitime, pour se venger, chercha à faire périr l’évêque, qui s’éloigna de Freising ; après la mort de Grimoald et l’éloignement de l’épouse fautive, Corbinien fut rappelé à Freising par le successeur de Grimoald.

De cette ville, Corbinien rayonnait alentour, prêchant, baptisant, confirmant.

Le 8 septembre 725 (ou 730), Corbinien célébra la Messe pour la dernière fois au monastère de Saint-Etienne ; revenu dans son habitation, il prit un peu de vin, baisa le crucifix et s’endormit paisiblement dans le Seigneur.

Le vrai «premier évêque» de Freising fut consacré et installé en réalité en 739, par s.Boniface (v. 5 juin).

Saint Corbinien de Freising est commémoré le 8 septembre dans le Martyrologe Romain.

 

 

Partager cet article
Repost0
6 septembre 2016 2 06 /09 /septembre /2016 23:00

Gauzelin de Toul

† 962

 

Gauzelin appartenait à une noble famille franque et jouissait ainsi de larges possessions en Lorraine.

Après avoir été notaire à la chancellerie royale depuis 913, il fut nommé évêque de Toul en 922 : il en était le trente-deuxième titulaire.

Les  territoires de Lorraine furent dévastés par deux invasions hongroises déjà en 928 et à nouveau en 954 ; l’évêque sut venir en aide aux populations affligées.

Gauzelin appuya de toutes ses forces la réforme des monastères, en les soustrayant à la domination des seigneurs locaux ; il reprit ainsi les abbayes de Bonmoutier, de Moyenmoutier, de Montier-en-Der, de Varennes peut-être, de Saint-Epvre à Toul ; en cette dernière, il fit introduire les habitudes des bénédictins de Saint-Benoît-sur-Loire.

La «juridiction» de Gauzelin s’exerçait de façon très respectueuse : il ne prélevait que des taxes symboliques de ces monastères, mais pourvoyait largement à leurs dépenses, lors d’un passage de l’empereur par exemple. Par ailleurs, il laissait aux moines la totale liberté d’élire leur abbé.

Gauzelin commença l’édification d’une nouvelle abbaye à Toul, qui fut achevée par son successeur, s.Gérard (v. 23 avril).

Après une douloureuse maladie qui dura quatre ans, Gauzelin rendit son âme à Dieu le 7 septembre 962, après quarante ans d’épiscopat.

Lors de la Révolution, une sage abbesse réussit à mettre en sûreté ses reliques.

Saint Gauzelin de Toul est commémoré le 7 septembre dans le Martyrologe Romain.

Partager cet article
Repost0
5 septembre 2016 1 05 /09 /septembre /2016 23:00

Bega de St Bees

9e siècle

 

Un vieux manuscrit de l’abbaye cistercienne de Holmcultram (Cumbria, Angleterre NO, détruite en 1538) parle de sainte Bega.

Princesse irlandaise, promise au fils du roi de Norvège, elle s’enfuit, traversa la mer et vint vivre sur la côte de Cumbria, où se développa la localité de St Bees.

Trouvant la forêt de l’endroit bien adaptée pour une vie de solitaire, Bega s’aménagea là une petite cellule dans la roche, et y vécut plusieurs années.

A l’approche de dangereux pirates, sa frayeur n’était pas de mourir, d’être maltraitée ou de perdre ses affaires, mais de perdre sa virginité, son plus précieux trésor. Elle pria, et fut informée dans sa prière qu’elle devait partir. Elle laissa seulement sur place un bracelet qui, par les miracles qu’on en obtiendrait, resterait le témoin de la sainte vie de Bega.

Le même récit ajoute qu’après cette période de vie solitaire, Bega rejoignit la Northumbrie, où elle émit les vœux, probablement dans quelque communauté locale.

Par la suite, elle aurait même fondé le monastère de Hartlepool (ce que les modernes contestent, l’attribuant plutôt à une autre moniale, nommée Heui, du 7e siècle, alors que les incursions des Vikings ne datent que du 9siècle).

Un des miracles attribués à sainte Bega fut le miracle de la neige : des moines craignaient d’être expulsés par un comte, mais le jour du jugement du tribunal, toute la région était couverte de neige, sauf leur monastère, et ce jour-là était le jour de la fête de sainte Bega.

Un autre «miracle» concerna un jeune homme de la région, qui voulait voler un cheval ; sa mère l’avertit sévèrement de ne pas commettre une telle injustice dans la région de sainte Bega, mais il persista dans son intention - et fit une chute mortelle peu après.

Un autre encore fut la conversion de trois assassins qui, ayant confessé leur péché à sainte Bega, furent délivrés par elle et fondèrent ensuite un sanctuaire. 

Ou encore la guérison de deux frères malades qui, venus prier jusqu’à St Bees, recouvrirent la santé et repartirent en laissant sur place la petite charrette avec laquelle on les avait amenés.

Cette sainte Bega, commémorée traditionnellement le 7 novembre, est peut-être celle dont parle le Martyrologe Romain actuel au 6 septembre, qui cependant la situe au 7e siècle.

Partager cet article
Repost0
5 septembre 2016 1 05 /09 /septembre /2016 23:00

Cagnoaldus de Laon

† 639

 

Cagnoaldus (aussi Chainoaldus, ou Gainaldus) - en français Cagnoald ou Cagnou - était fils de Angnéric et Leodegonde, saints parents également de sainte Fare et de saint Faron (v. 7 décembre et 28 octobre).

Ces gens-là avaient des propriétés dans la région de Meaux et Cagnoaldus naquit au château de Champigny.

A partir de 594, il étudia et fut moine à Luxeuil sous la direction de s.Colomban (v. 23 novembre), qu’il suivit fidèlement jusqu’à Bregenz, lorsque son maître fut contraint de quitter la Gaule (vers 612).

Peu après, Cagnoaldus fut abbé du monastère Saint-Vincent de Laon.

Vers 623, il fut appelé à occuper le siège épiscopal de Laon, dont il fut le sixième titulaire.

En 625, il participa au concile de Reims ; en 627, au concile de Clichy et, en 632, il figure parmi les signataires de la charte de s.Eloi (v. 1er décembre) pour l’abbaye de Solignac.

C’est la dernière fois qu’on a un témoignage concernant Cagnoaldus. Il mourut en (ou vers) 639, un 6 septembre.

Neuf siècles plus tard, sa tombe fut saccagée par des Anglais en 1539.

Saint Cagnoaldus de Laon est commémoré le 6 septembre dans le Martyrologe Romain.

 

 

Partager cet article
Repost0
5 septembre 2016 1 05 /09 /septembre /2016 23:00

Magnus de Füßen

7e siècle

 

Il est difficile de situer exactement ce Personnage.

D’après une Vie à propos de laquelle les historiens expriment quelques doutes, les deux saints Colomban et Gall (v. 23 novembre et 16 octobre) s’arrêtèrent à Arbon (Suisse NE), où ils rencontrèrent Magnus, un clerc. Gall, malade, fut soigné par Magnus et fut abbé de la petite communaué qui se formait à Füßen (Bavière, Allemagne S).

Peu après la mort de Colomban à Bobbio, Magnus alla vénérer le tombeau du Fondateur et, de retour à Füßen, succéda à Gall.

C’est alors que Magnus fut chargé, par l’évêque d’Augsburg, Wichbert, d’évangéliser la région de l’Allgau. C’est là que les historiens achoppent, car cet évêque vivait plus d’un siècle après la mort de Colomban et Gall : Magnus aurait dû vivre au moins cent cinquante ans pour le rencontrer.

Le texte de la Vie, fut apparemment repris, corrigé et complété ; il y eut peut-être une erreur sur le nom de cet évêque. Ou alors, il y eut une confusion avec un certain Magnoald, qui vivait aussi au 7e siècle. 

Magnus aurait fait beaucoup de miracles, notamment avec son célèbre bâton, grâce auquel on luttait efficacement contre les insectes nuisibles aux cultures.

Magnus a été nommé Apôtre de l’Allgau.

Son culte est très ancien et remonte déjà au 9e siècle.

Saint Magnus de Füßen est commémoré le 6 septembre dans le Martyrologe Romain.

 

 

Partager cet article
Repost0

Présentation

  • : Le blog de samuelephrem
  • : Près de 9600 notices de Bienheureux et Saints. Ont été successivement illustrés : - Les personnages bibliques de l'ancien et du nouveau Testaments. - Tous les Saints et Bienheureux reconnus, depuis les débuts de l'Eglise jusqu'aux derniers récemment proclamés. En outre, des commentaires pour tous les dimanches et grandes fêtes (certains devant être très améliorés). Sur demande, nous pourrons vous faire parvenir en plusieurs fichiers pdf l'intégralité du Bréviaire romain latin, "LITURGIA HORARUM", qui vous permettront d'éviter beaucoup de renvois fastidieux, notamment pour les périodes de Noël et Pâques. Les textes sont maintenant mis à jour selon le nouveau texte de la Nova Vulgata (ed. 2005). Nous avons aussi le Lectionnaire latin pour toutes les fêtes du Sanctoral, sans renvois, également mis à jour selon le texte de la Nova Vulgata. Bienvenue à nos Lecteurs, à nos abonnés, avec lesquels nous entamerons volontiers des échanges. Bonne visite !
  • Contact

Recherche

Liens