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18 août 2015 2 18 /08 /août /2015 23:00

Iacobus Matsuo Denji

?-1622

 

Marin japonais.

 

Voir la notice Ioachim Díaz Hirayama

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18 août 2015 2 18 /08 /août /2015 23:00

Ioachim Díaz Hirayama et Compagnons

† 1622

 

Ioachim était un Japonais, chrétien et membre de la Confraternité du Rosaire.

Propriétaire d’une embarcation, il accompagnait de Manille au Japon les pères Ludovic Frarijn et Pedro de Zúñiga, lorsque le bateau fut attaqué par des pirates protestants, qui les remirent aux autorités japonaises du port de Firando.

Les prêtres et tout l’équipage furent alors faits prisonniers, le père Frarijn fut une première fois torturé ; puis on les garda en prison pendant deux années.

Le 19 août 1622, ils furent tous mis à mort à Nagasaki : les deux prêtres et le capitaine Ioachim furent brûlés vifs, tous les autres furent décapités.

Ces quinze Martyrs furent béatifiés en 1867.

Voici leurs noms : 

  • Les deux prêtres : 
  1. Ludovic Frarijn (*1563), dominicain né à Anvers (Belgique)
  2. Pedro de Zúñiga (*1579), augustin né à Séville (Espagne)
  • Les treize marins, tous membres de la Confraternité du Rosaire ; tous japonais, sauf un : 
  1. Antonius Yamada
  2. Bartholomaeus Mohyōe
  3. Iacobus Matsuo Denji
  4. Ioachim Díaz Hirayama
  5. Ioannes Miyazaki Soemon
  6. Ioannes Nagata Matashichi
  7. Ioannes Yagō, coréen
  8. Laurentius Ikegami Rokusuke
  9. Leo Sukeemon
  10. Marcus Takenoshita Shin’emon
  11. Michaël Díaz Hori
  12. Paulus Sankichi
  13. Thomas Koyanagi
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18 août 2015 2 18 /08 /août /2015 23:00

Marcus Takenoshita Shin’emon

?-1622

 

Marin japonais.

 

Voir la notice Ioachim Díaz Hirayama

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18 août 2015 2 18 /08 /août /2015 23:00

Basilio Bartolomeo de Simeri

1050-1130

 

Basilio naquit vers 1050 à Simeri (Calabre, Italie S), de Giorgio et Elena.

«Très jeune», dit-on sans préciser davantage, il se fit ermite ; d’abord auprès d’un ermite plus expérimenté, nommé Cirillo (ou Kyrillos), qui lui remit un habit, et le nom de Bartolomeo. Puis dans la solitude sur le Trigono, une des montagnes de la chaîne Sila ; de là lui vint le surnom de Trigono, qu’on lui attribua.

Bien qu’isolé, il fut découvert par des chasseurs, qui parlèrent de lui ; on vint le visiter, l’écouter, enfin lui demander de fonder un monastère. Il obéit à une encourageante apparition mariale et fit construire vers 1090 un monastère (le Patirion) avec une église dédiée à Notre-Dame Odrigita, entre Rossano et Corigliano. Il reçut le soutien du roi Ruggero II et de sa mère, ainsi que du dignitaire Cristodulo.

Cédant aux instances des moines, il accepta l’ordination sacerdotale et, successivement, devint leur abbé. 

La communauté suivait le rite catholico-byzantin. Mais surtout, sous l’impulsion du saint abbé, se développa un important scriptorium, d’où sortirent des centaines de codex, actuellement en possession de différentes bibliothèques dans toute l’Europe, ce qui permit de sauver de l’oubli beaucoup d’œuvres classiques grecques et latines.

En 1105, Bartolomeo dut implorer du pape l’autonomie du monastère, contre les prétentions de l’archevêque de Rossano qui, étant aussi de rite catholico-byzantin, voulait lui imposer son autorité.

Ensuite, Bartolomeo se rendit à Byzance, où l’empereur et sa femme le reçurent avec honneur ; ils lui remirent des dons précieux pour orner le monastère. Puis ils le prièrent de s’arrêter au Mont Athos pour le réformer, ce qu’il fit avec succès.

Le diable était aux aguêts : le succès et les honneurs reçus par Bartolomeo suscitèrent la jalousie et on l’accusa d’avoir détourné des dons au profit de ses parents. Le procès eut lieu à Messine ; les faux témoins firent leur travail, et Bartolomeo, qui n’ouvrit pas la bouche un seul instant, fut considéré coupable et condamné au bûcher. Il demanda une dernière grâce : célébrer la Messe. Au moment de la consécration, apparut une colonne de feu qui montait de l’autel et rejoignait le ciel. Tous reconnurent l’innocence de Bartolomeo et lui demandèrent pardon. 

Le roi le retint, le priant de construire un nouveau monastère à Messine même.

Celui qui avait si longtemps été retiré de son ermitage, put le regagner enfin en 1128 et vivre en paix quelque temps encore dans «son» monastère près de Rossano.

Il y mourut le 19 août 1130. Un culte immémorial lui est réservé, mais seulement dans l’église, l’abbaye étant devenue un lieu touristique. 

Récemment, le nom de saint Bartolomeo fut inséré dans le Martyrologe au 19 août.

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18 août 2015 2 18 /08 /août /2015 23:00

Ioannes Miyazaki Soemon

?-1622

 

Marin japonais.

 

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18 août 2015 2 18 /08 /août /2015 23:00

Antonius Yamada

?-1622

 

Marin japonais.

 

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18 août 2015 2 18 /08 /août /2015 23:00

Thomas Konyanagi

?-1622

 

Marin japonais.

 

Voir la notice Ioachim Díaz Hirayama

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18 août 2015 2 18 /08 /août /2015 23:00

Laurentius Ikegami Rokusuke

?-1622

 

Marin japonais.

 

Voir la notice Ioachim Díaz Hirayama

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18 août 2015 2 18 /08 /août /2015 23:00

Jean Eudes

1601-1680

 

Jean fut le fruit d’un vœu de ses parents qui n’avaient pas encore d’enfants. Après trois années de mariage, Jean vint au monde le 14 novembre 1601 à Ri (Sées, Orne), d’un père cultivateur et chirurgien et de Marthe Corbin. Six autres enfants suivirent, deux garçons et quatre filles.

Petit, Jean était particulièrement fougueux et emporté ; il se calma après qu’on l’eut consacré à la Sainte Vierge et resta toujours très dévot de la Mère de Dieu.

On rapporte qu’à neuf ans, ayant reçu une gifle d’un camarade, il lui tendit l’autre joue, ce qui confondit l’agresseur ; c’est ce dernier qui raconta plus tard l’incident.

Jean apprit un peu de latin et de grec avec le curé du village, puis fut envoyé chez les Jésuites à Caen en 1615.

C’est à ce moment-là que Jean se consacra à Marie par le vœu de chasteté et, se considérant ainsi fiancé à la Sainte Vierge, passa un anneau au doigt d’une de ses statues.

Au terme de ses études, il s’arrangea pour éviter le mariage que ses parents organisaient pour lui, et s’orienta vers le sacerdoce.

Il entra à l’Oratoire de Caen, puis fut reçu à la maison de Paris par le père de Bérulle, futur cardinal. Il fut ordonné prêtre en 1625.

On l’envoya d’abord au sanctuaire marial d’Aubervilliers, mais il se hâta de regagner son pays natal, à la nouvelle de l’épidémie de peste qui sévissait ; le fléau cessa dès que les habitants se mirent sous la protection de Marie. Quand la peste éclata à nouveau à Caen, Jean la contracta et n’en réchappa que miraculeusement.

Il fut ensuite chargé de la prédication en Normandie. Ses missions eurent un très grand succès.

En 1639, il fut nommé supérieur de l’Oratoire de Caen. Il propagea la dévotion aux Sacrés Cœurs de Jésus et de Marie.

Il fonda un institut pour la conversion et le salut des filles tombées, qui deviendra l’Institut du Bon Pasteur.

En 1643, se séparant de l’Oratoire, il fonda la Congrégation de Jésus et de Marie, plus tard appelée Eudistes, qui devait entreprendre l’œuvre des Séminaires. Malgré les oppositions, les rivalités, les intrigues, les déboires, qui ne manquent jamais dans l’œuvre de Dieu, la congrégation aura bientôt en charge plusieurs séminaires en Normandie. Actuellement les Eudistes sont présents dans toute l’Amérique et en Afrique.

En 1662, il fonda l’œuvre de Notre-Dame du Refuge.

Il s’attaqua fermement au jansénisme, en répandant la doctrine et la dévotion du Sacré-Cœur.

Il mourut le 19 août 1680 à Caen, et fut canonisé en 1925.

On le fête liturgiquement le 19 août.

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18 août 2015 2 18 /08 /août /2015 23:00

Sebald de Nuremberg

8e siècle

 

Ce personnage très mystérieux a fait l’objet de récits tardifs qu’on n’a pas pu vérifier par des documents historiques certains.

Sebald aurait été d’origine danoise, ou anglo-saxonne. Il aurait été fiancé à une princesse française, dont il se sépara pour partir en pèlerinage avec un certain Dionysius, son disciple.

Le pape l’aurait chargé de prêcher à Vicenza. Il aurait accompagné s.Willibald (v. 7 juillet) en Germanie.

Eut-il un rôle important dans cette mission d’évangélisation ? Ou s’établit-il à nouveau comme ermite à Nuremberg ? 

Ce qu’on sait, est qu’il fut honoré dans cette ville comme céleste Patron à partir du onzième siècle, en même temps que s.Laurent (v. 8 août) et s. Deocar (v. 7 juin ?).

En 1425, il fut canonisé sur la base d’un dossier présenté par une délégation : Sebald était honoré depuis plus de cinq cents ans et avait accompli des miracles. Voyons-en quelques-uns.

Il aurait aidé un paysan à retrouver ses bœufs en se servant de ses doigts comme de torches éclairantes.

Pour aider s.Willibald, il aurait fait apporter du pain par un ange, tandis que le tonneau dont il tirait le vin, se remplissait au fut et à mesure.

Un hérétique, englouti dans un précipice, fut sauvé (et converti) par Sebald.

Sebald guérit un homme auquel des païens avaient crevé les yeux pour avoir offert un poisson au saint homme.

Une autre fois encore, Sebald, n’ayant rien pour allumer un feu, prit les glaçons qui tombaient de la chaumière, y mit le feu et put chauffer la pièce et le repas.

Autre prodige : les bœufs qui tiraient le cercueil de Sebald, se dirigèrent spontanément vers l’église Saint-Pierre, où l’Ermite fut enterré.

L’église Saint-Sebald, construite à Nuremberg au 14e siècle, est très connue pour son architecture et son mobilier intérieur. Depuis la Réforme, elle est propriété de l’Eglise Luthérienne de Bavière.

Saint Sebald de Nuremberg est commémoré le 19 août dans le Martyrologe Romain.

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