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8 août 2015 6 08 /08 /août /2015 23:00

Richard Bere

? -1537

 

Richard naquit à Glastonbury (Somerset, Angleterre) et y serait devenu abbé entre 1493 et 1525.

Il entra en 1523 à la Chartreuse de Londres, où les moines furent invités à signer l’Acte de Suprématie, reconnaissant l’autorité du roi sur celle du Pape. Les moines refusèrent.

Le 29 mai, on envoya les moines chartreux à la prison de Newgate, où ils furent enchaînés debout, les mains liées derrière le dos à des pitons. On voulait les laisser mourir de faim dans cette position.

Une sainte femme, Margaret Clement (ou Giggs), se faisant passer pour une crémière, réussit à toucher le gardien et à pénétrer dans la prison avec un grand bidon à lait, plein de nourriture, qu’elle distribua aux moines chartreux.

Là-dessus, le roi voulut savoir s’ils étaient déjà morts : le geôlier prit peur et n’osa plus laisser entrer Margaret, mais lui permit de passer sur le toit, de retirer des tuiles et de faire descendre la nourriture dans un panier aussi près que possible de la bouche des prisonniers. Mais ils ne purent pratiquement rien attrapper et le geôlier fit interrompre le stratagème.

William Greenwood mourut le premier, le 6 juin ; John Davy le 8 juin, Robert Salt le 9 juin, Walter Pierson et Thomas Green, le 10 juin, Thomas Scryven le 15 juin, Thomas Redyng le 16 juin, toujours en 1537. 

D’autres moururent plus tard : on suppose qu’on fit exprès de maintenir en vie ceux qui restaient encore, pour leur faire subir la potence, suivie de l’éviscération et de la décapitation ; ainsi, notre Richard Bere mourut le 9 août, Thomas Johnson le 20 septembre, toujours en 1537 ; William Horne fut exécuté le 4 août 1540.

Ce martyre eut lieu à Newgate (Londres).

En 1886, la confirmation du culte qu’on leur rendait, équivalait à la béatification.

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8 août 2015 6 08 /08 /août /2015 23:00

Giovanni Quarna de Salerno

1190-1242

 

Il ne s’agit pas de l’un des princes lombards du 10e siècle.

Giovanni Quarna naquit en 1190 à Salerno, dans une noble famille normande.

De saint Domingo lui-même (v. 6 août), il reçut à Bologne non seulement l’habit de l’Ordre des Prêcheurs (Dominicains), mais aussi sa formation. Il fut tellement fidèle à saint Domingo, qu’on disait qu’il en avait totalement reçu l’esprit.

Ordonné prêtre, il fut envoyé en Toscane, à la tête de douze compagnons, malgré son jeune âge. Parvenus à Florence, ils commencèrent à prêcher et Giovanni sut conquérir l’estime de la population, qui accourut à sa prédication. Beaucoup de gens se convertirent.

Les douze Prêcheurs purent s’établir sur place et Giovanni fut chargé de réformer le monastère bénédictin de Sant’Antimo.

En 1221, Giovanni apprit que Domingo était à la mort et se hâta de le rejoindre à Bologne, où il put encore recevoir sa bénédiction.

Revenu à Florence, il continua sa prédication, combattant énergiquement l’hérésie patarine.

Il fonda en 1230 le monastère de San Jacopo à Ripoli pour les moniales, première communauté féminine dominicaine en Toscane.

Le 9 août 1242, il s’endormit dans le Seigneur.

Son culte fut confirmé en 1783.

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7 août 2015 5 07 /08 /août /2015 23:02

Famiano de Gallese

1090-1150

 

Famiano aurait d’abord reçu le nom de Quardo (Wardo, Suardus), dérivé de Gerhard. Il serait né vers 1090 à Cologne (Allemagne) de Gottschalk et Guimara, détail qui pourrait faire supposer que cette dernière était d’origine espagnole.

A dix-huit ans, donc en 1108, Famiano entreprit des pèlerinages qui le conduisirent à Rome (1114), à Compostelle (1118).

La date de son arrivée à Rome, 1114, laisse supposer qu’il s’arrêta beaucoup en chemin, en quelque monastère ou sanctuaire, où il s’offrit à d’humbles travaux pour mériter son pain.

Après Compostelle, Famiano s’arrêta pendant un quart de siècle dans le nord de l’Espagne, près de la rivière Minon. Il y vécut en ermite puis, en 1144, finit par entrer dans le tout nouveau monastère cistercien d’Oseira, où l’abbé, vu la situation, fit faire à Famiano un noviciat spécial, dans une petite cellule peu distante du monastère, pour préserver la solitude de Famiano 

En 1146, Famiano émit les vœux de religion et fut ordonné prêtre.

Et le revoilà parti en pèlerinage, pour la Terre sainte cette fois-ci, dont il revint trois ans plus tard. 

D’après la «tradition», Famiano s’arrêta à Rome, où il eut une vision des Apôtres Pierre et Paul ; ils l’invitaient à s’arrêter à Gallese : cette localité se trouve dans la région de Viterbe (Latium) et y vit naître le futur pape Marinus Ier, qui régna deux ans de 882 à 884.

La même tradition rapporte que Famiano fit naître une source en frappant la roche de son bâton, comme le fit Moïse (Ex 17:1-7).

C’est finalement à Gallese qu’il mourut, en ou vers 1150.

Dès 1154, le pape le canonisa : c’était le premier Cistercien canonisé.

Des miracles retentissants eurent lieu sur son tombeau, comme la guérison de deux sourds, et c’est ce qui aurait généré le surnom de Famiano, c’est-à-dire celui qui a une grande renommée.

En 1285, une basilique fut élevée à l’endroit de son tombeau.

Saint Famiano de Gallese est commémoré le 8 août dans le Martyrologe Romain.

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6 août 2015 4 06 /08 /août /2015 23:00

Gaetano de Thiene

1480-1547

 

Gaetano de Thiene tenait son prénom d’un oncle originaire de Gaeta. Il naquit en octobre 1480 à Vicenza (Vénétie, Italie NE).

En 1504, il était docteur en droit de l’Université de Padoue et voulut entrer dans les ordres, mais sans être ordonné prêtre, car il s’en trouvait indigne. Il fonda dans la propriété de famille une église dédiée à sainte Marie Magdeleine, qui est l’actuelle paroisse locale.

En 1505, il vint à Rome, où le pape Jules II le prit comme secrétaire (protonotaire apostolique). Loin de se laisser prendre au piège de la Rome décadente et mondaine, il chercha la voie de la conversion intérieure et de l’élévation. Il s’associa à la Confrérie du Divin Amour et prit du temps auprès des malades dans les hôpitaux romains. Humblement, il demandait les conseils d’une sainte âme mystique, Laura Mignani, religieuse agostinienne morte en odeur de sainteté en 1525.

Finalement, Gaetano fut ordonné prêtre en 1516. Ordonné en septembre, il ne célébra la première Messe qu’à Noël. Durant la célébration, il eut une vision de la Sainte Vierge qui lui déposa dans les bras l’Enfant-Jésus.

De retour en Vénétie, il fonda un hôpital.

En 1523, il revenait à Rome et, avec quelques amis, fonda la Congrégation des Clercs Réguliers, tout de suite approuvée par le pape. Un de ces amis était Giampiero Carafa, évêque de Chieti et futur pape (Paul IV). Le nom latin de Chieti est Theate, ce qui fit appeler les nouveaux Religieux les Théatins

Les membres devaient vivre de la seule aumône, mais sans même tendre la main. Ces clercs voulaient vivre en communauté, prêcher et donner les Sacrements. Leur action fut remarquablement efficace contre l’expansion en Italie des idées de Luther.

Le sac de Rome en 1527 fut pénible pour eux, car les soldats impériaux ne se gênèrent pas pour les molester. Ils se réfugièrent à Venise et ne purent regagner Rome qu’en 1531.

En 1533, fondation à Naples. Gaetano y fut supérieur, et se montra implacable sur la pauvreté.

Il prêcha avec succès contra des hérétiques et fonda les monts-de-piété, à l’origine de la Banque de Naples.

En 1540, il fut supérieur à Venise.

En 1543, il revint à Naples et, en 1547, fut réélu supérieur.

Les autorités napolitaines voulurent instaurer un tribunal de l’Inquisition, mais le peuple se révolta ; il y eut des morts dans les affrontements. Gaetano chercha par tous les moyens à s’interposer, mais devant son insuccès, s’offrit à Dieu pour obtenir la paix.

Durant l’été, il dut garder le lit et mourut le dimanche 7 août 1547.

Proclamé bienheureux en 1629, il fut canonisé en 1671. Sa fête liturgique demeure au 7 août.

Italien du nord, Gaetano fut littéralement adopté par les Napolitains, qui donnent souvent le prénom de Gaetano.

Saint Gaetano est patron des Théatins, co-patron de Naples, mais aussi céleste patron des demandeurs d’emploi.

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6 août 2015 4 06 /08 /août /2015 23:00

Giordano Forzatè

1158-1248

 

Giordano Forzatè naquit vers 1158 à Padoue (Italie NE), dans la famille des Forzatè Transelgardi.

En 1174, un grave incendie détruisit les trois-quarts de la ville, et Giordano se réfugia dans le monastère San Benedetto, hors ville.

Des vingt années suivantes, on ne sait de lui à peu près rien : il fut prieur et reconstruisit un double monastère pour les moines et les moniales, avec une église entre les deux.

Un détail charmant vient ici illuminer cette brève notice : 

On raconte qu’une fois les travaux achevés, Giordano planta en terre, du côté des moniales, la baguette de coudrier dont il s’était servi. La baguette reverdit, devint un bel arbre, dont les feuilles avaient des vertus miraculeuses. Par la suite, à chaque décès d’un membre de la famille Forzatè, une branche de l’arbre séchait. Quand toutes les branches eurent ainsi disparu, apparurent sur la vieille souche de nouveaux bourgeons. En 1811, le monastère fut supprimé, et le nouvel arbre fut transplanté dans le jardin d’une branche collatérale des Forzaté, les Capodilista.

Revenons-en donc à Giordano. Il refusa la charge épiscopale à Ferrare en 1211. Juriste et d’esprit influent, il eut à s’occuper du gouvernement de Padoue ; en 1208, il réalisa une coalition de villes lombardes contre Othon IV, une autre en 1226 contre Frédéric II. Giordano fut plusieurs fois artisan de paix entre Padoue et d’autres villes lombardes ; il fut en outre chargé de missions diverses par les papes.

En 1231, il participa au procès de béatification d’Antoine de Padoue (v. 13 juin). 

Il fut aussi conseiller spirituel de la bienheureuse Beatrice d’Este (v. 10 mai).

En 1236, les habitants confièrent encore une fois leur cause à Giordano, mais il fut enfermé par le comte Ezzelino, qui le croyait responsable de sa déchéance. Cette fois-ci, ce fut l’empereur lui-même qui le libéra deux ans plus tard et le confia au patriarche d’Aquileia, mais Giordano se réfugia à Venise, dans le couvent des cisterciens.

Il y mourut nonagénaire, le 7 août 1248.

On le vénéra bientôt comme Bienheureux. En 1769, son culte fut confirmé.

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6 août 2015 4 06 /08 /août /2015 23:00

Vincenzo de L’Aquila

1435-1504

 

Vincenzo naquit vers 1435 à L’Aquila (Italie C) et entra à quatorze ans chez les Frères Mineurs.

Après sa formation et la profession religieuse, il se retira dans une cabane, dans la forêt proche, d’où il ne revenait au monastère que pour accomplir les travaux qu’on lui confiait ; il fut notamment cordonnier, métier qu’il avait peut-être appris avant d’entrer au couvent.

Il passait tout son temps libre en prière, en contemplation ; on le vit transporté en extase (lévitation). Sa sainteté poussa les Supérieurs à le charger de la quête.

La population le connut et son influence fut notable dans le pays. 

On envoya ensuite Vincenzo à Penne, pendant dix ans à Sulmona, avant de le rappeler à L’Aquila. 

Vincenzo était connu pour son silence. Mais il savait répondre et prophétiser. Il eut l’occasion de conseiller le prince de Capoue, la reine Juana, sœur du roi espagnol Fernando le Catholique. Quand le roi de Naples lui demanda s’il vaincrait le pape Innocent VIII, Vincenzo lui répondit que non et lui conseilla de négocier ; Fernando attaqua et fut battu. Vincenzo lui prédit aussi la venue du roi de France Charles VIII et qu’elle lui serait funeste.

A sa mort, la bienheureuse Mattia Ciccarelli (v. 18 janvier) eut la vision de son âme, portée au ciel par les anges, tandis que toute la forêt alentour se trouvait couverte d’une lueur céleste.

Vincenzo mourut le 7 août 1504. Son corps est resté incorrompu et son culte fut confirmé en 1787.

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6 août 2015 4 06 /08 /août /2015 23:00

Alberto Degli Abati

1250-1307

 

Alberto naquit en 1250 près de Trapani (Sicile), dans la noble famille Degli Abati, d’origine florentine.

Sa pieuse mère l’envoya à huit ans au couvent des Carmes, où il reçut le sacerdoce, malgré les répugnances de son humilité.

On l’envoya au couvent de Messine, d’où il rayonna dans toute l’île. Sa parole, ses miracles opérèrent de nombreuses conversions, notamment dans le milieu juif.

En 1280, il fut nommé provincial de Sicile : il résidait à Trapani, puis en 1287 à Messine.

Lors de son séjour dans cette dernière ville, assiégée par le duc de Calabre, il ravitailla miraculeusement les habitants.

Il fut ensuite nommé supérieur des Carmes pour toute la Sicile.

Quand il mourut, le 7 août 1307, à Messine, son culte se répandit très vite et fut confirmé en 1476.

Il aurait ainsi été le premier Saint du Carmel à être vénéré, et donc choisi comme patron de l’Ordre. Saint Alberto est patron de Trapani et d’Erice, et co-patron de Messine. 

En 1624, les habitants de Trapani furent délivrés de la peste en recourant à son intercession. En outre, en maints endroits, on bénit de l’eau et du coton avec des reliques de Saint Alberto, pour des onctions à propriété curative.

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6 août 2015 4 06 /08 /août /2015 23:00

Gonzalo Vaz López-Netto

1607-1638

 

Gonzalo, fils d’un couple portugais installé à Nantes, était né le 14 janvier 1607 et fut baptisé le lendemain à Saint-Sambin (actuelle Saint-Similien).

Ses camarades, arrangeant à leur façon son nom, le surnommèrent Vasenet.

Gonzalo demanda à neuf ans à entrer chez les Capucins ; il entra à quinze ou seize ans au noviciat d’Angers et prit le nom de Cassien.

Il étudia la théologie à Rennes, et fut ordonné prêtre comme Agathange, qu’on va retrouver après.

Lors d’une épidémie de peste en 1631-1632, Cassien se dévoua auprès des malades et des moribonds.

Il rejoignit le père Agathange en Egypte, pour une mission de rapprochement des Chrétiens coptes avec Rome. Tous deux apprirent l’arabe et le dialecte amhara, pour entrer en Ethiopie. Cassien écrivait : Il faut savoir la langue arabesque. Sans icelle on ne peut rien faire.

En Abyssinie, Agathange contribua à la création du nouvel archevêque d’Ethiopie, Marcos. Le prélat fut mallheureusement circonvenu par un faux moine, protestant déguisé, et fit arrêter les deux Religieux, Agathange et Cassien.

Enchaînés, ils furent aux arrêts pendant un mois (pendant lequel une brave Religieuse copte les soigna avec bonté), puis furent conduits à Condar, où résidait le souverain. Le trajet qui nécessitait une semaine, dura un mois, tant ils étaient las et maltraités, attachés à la queue d’une mule.

Après un semblant d’interrogatoire, on les condamna à mort par pendaison.

Au lieu de l’exécution, on s’aperçut que les cordes manquaient : Agathange retira son cordon de Capucin et les deux Religieux furent ainsi martyrisés. Moribonds, ils furent lapidés sur ordre de Marcos ; une des pierres fit sortir l’œil droit d’Agathange. Des lumières parurent, dit-on, sur les cadavres. C’était le 7 août 1638.

Le faux moine, en revanche, fut bientôt démasqué et banni.

Les deux Capucins furent béatifiés en 1905.

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6 août 2015 4 06 /08 /août /2015 23:00

François Noury

1598-1638

 

François Noury (ou Nourry) naquit le 31 juillet 1598 à Vendôme (Loir-et-Cher), troisième des sept enfants de François et Marguerite Bégon.

A Vendôme, Monsieur Noury était un personnage, lieutenant du royaume ; Madame descendait d’une famille noble.

François (le fils) entra chez les Capucins de Vendôme en 1618. Il fit en 1619 le noviciat au Mans, prenant le nom d’Agathange. Puis il passa à Poitiers et, pour la théologie, à Rennes en 1623.

Il fut ordonné prêtre en 1625 et participa à des missions en Poitou pour la conversion des protestants. Cette même année il prêcha le Carême à Vendôme.

En 1628, il remplaça au pied levé un Confrère malade et partit au Moyen-Orient.

Dès 1629, il se trouva dans une petite équipe de cinq Religieux à Alep, et commença son apostolat, avec l’étude de l’arabe. A noter qu’il connaissait déjà l’italien, outre évidemment le grec et le latin.

Etonnamment, le Supérieur de Terre sainte lui enjoignit de quitter Alep et de passer au Liban.

Il catéchisait durant la nuit ; il racheta dix esclaves, français ou maltais.

En 1633, il se trouvait au Caire, où le rejoignit le père Cassiano. La colonie française n’y avait pas bonne réputation pour ses mœurs, mais aussi il s’y trouvait une foule hétéroclite de jacobites, de coptes, de musulmans, de juifs : Agathange accosta volontiers les jacobites et les coptes pour les ramener à la foi catholique, même si parfois ils fréquentaient encore les offices de leur rite solennel (et malgré un blâme romain, car on n’a pas toujours raison en haut lieu).

En 1635, un grand érudit français invita le père Agathange à se rendre observer une éclipse de lune à une pyramide, le 28 août, occasion de corriger les cartes marines.

Puis on se dirigea vers l’Abyssinie, où Agathange contribua à la création du nouvel archevêque d’Ethiopie, Marcos. Le prélat fut mallheureusement circonvenu par un faux moine, protestant déguisé, et quand les deux Religieux, au retour d’un nouveau pèlerinage à Jérusalem, accostèrent en Egypte, il les fit arrêter à leur entrée en Ethiopie.

Enchaînés, ils furent aux arrêts pendant un mois (pendant lequel une brave Religieuse copte les soigna avec bonté), puis furent conduits à Condar, où résidait le souverain. Le trajet qui nécessitait une semaine, dura un mois, tant ils étaient las et maltraités, attachés à la queue d’une mule.

Après un semblant d’interrogatoire, on les condamna à mort par pendaison.

Au lieu de l’exécution, on s’aperçut que les cordes manquaient : Agathange retira son cordon de Capucin et les deux Religieux furent martyrisés l’un après l’autre. Moribonds, ils furent lapidés sur ordre de Marcos ; une des pierres fit sortir l’œil droit d’Agathange. Des lumières parurent, dit-on, sur les cadavres. C’était le 7 aout 1638.

Le faux moine, en revanche, fut bientôt démasqué et banni.

Les deux Capucins furent béatifiés en 1905.

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6 août 2015 4 06 /08 /août /2015 23:00

Alberto de Sassoferrato

† 1350

 

Alberto de Sassoferrato nous est connu par une tradition constante, mais qui ne nous a donné aucune indication précise sur le personnage.

Il fut moine à Sainte-Croix (Santa Croce), près de Sassoferrato (Marches, Italie CE), peut-être dans l’Ordre bénédictin. Si on le retient camaldule, c’est parce que cet Ordre occupa les lieux à partir de 1353 et le Martyrologe le dit appartenant à l’Ordre camaldule.

Son culte fut très vivant dans la région : on l’invoque particulièrement pour les maux de tête et d’estomac, sans qu’on sache l’origine de cette dévotion.

Ce culte fut approuvé en 1837, ce qui fit d’Alberto un Bienheureux.

On lui adjoignait autrefois, le 25 octobre, un certain Gherardo († 1367), vénéré lui aussi par les Camaldules, mais qui n’est plus au Martyrologe. 

Le Martyrologe mentionne actuellement le Bienheureux Alberto au 7 août.

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