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6 décembre 2014 6 06 /12 /décembre /2014 00:00

Heliodoro Ramos García

1915-1936

 

Heliodoro était né le 29 octobre 1915 à Monleras (Salamanque, Espagne).

Il étudia quatre ans chez les Dominicains, puis entra chez les Salésiens, dans le séminaire desquels il fut admis à Carabanchel Alto. Mais ses difficultés dans l’étude poussèrent ses Supérieurs à l’orienter vers l’état de Coadjuteur, c’est-à-dire qu’il resterait dans la Congrégation salésienne comme frère consacré, mais sans l’ordination sacerdotale.

Dans une lettre à sa sœur datée du 27 janvier de la même année, il montrait déjà non seulement le sérieux de sa vocation, mais aussi les sentiments profonds qui l’animaient en face d’un possible martyre. 

Heliodoro fit sa consécration le 23 juillet 1936, le jour même où toute la communauté fut expulsée. 

Successivement, il fut arrêté avec cinq autres Confrères et leur directeur, don Miguel Lasaga : Esteban Vázquez Alonso, Florencio Rodríguez Guemes, Juan Lorenzo Larragueta Garay, Luis Martínez Alvarellos, Pascual Castro Herrera, tous nés en 1915.

Ces sept Salésiens furent fusillés dans la soirée du 6 décembre 1936, leur dies natalis, et furent béatifiés en 2007.

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6 décembre 2014 6 06 /12 /décembre /2014 00:00

Nicolas de Myre

270-343

 

Tous les épisodes de ce Saint mondialement vénéré doivent être donnés au conditionnel, car aucun document ancien solide n’est là pour attester les miracles éclatants qu’on lui attribue.

Nicolas fut un thaumaturge dès la naissance, qui aurait eut lieu en 270, à Patara en Lycie (sud-ouest de l’actuelle Turquie d’Asie), sur la Mer Méditerranée. Le jour de sa naissance, il se tenait debout dans son bain. Le mercredi et le vendredi, il ne prenait qu’une fois le sein.

Plus tard, il apprit qu’un voisin très pauvre prostituait ses trois filles : Nicolas envoya trois fois de suite, de nuit, une bourse d’or, qui permit d’établir honorablement les trois personnes.

Une indication expresse d’En-haut le fit évêque de Myre, tout près de Patara, et il aurait assisté au concile de Nicée (325).

Des matelots en péril l’invoquèrent avec succès. En période de famine, son recours apportait des vivres. L’idolâtrie s’effondrait à son appel. Saint Nicolas serait apparu en songe à l’empereur Constantin, lui demandant la grâce de trois officiers condamnés à mort injustement.

Les anges vinrent accueillir son âme à son décès (343).

A son tombeau, jaillit une source d’huile qui guérit les maladies.

Les miracles continuèrent après la mort du saint évêque, des conversions de Juifs, une libération d’otage aux mains d’Arabes…

La fameuse résurrection de deux (ou trois) écoliers égorgés et mis en morceaux au saloir, comme de la viande de porc, pourrait être une pieuse chanson populaire tardive. Les Français chantent traditionnellement Ils étaient trois petits enfants qui s’en allaient glaner aux champs.

Saint Nicolas, par référence à divers miracles, est le patron des matelots, et de conséquence des bâteliers, des commerçants de blé et de vin, des détaillants, débardeurs, tonneliers, pêcheurs au filet ; des jeunes filles en quête de mari, de la nation de Russie, des juristes (dont le président portant un bâton surmonté d’un saint Nicolas, prit le nom de bâtonnier), des élèves, des enfants sages… 

Notre Saint est très invoqué en Lorraine, en Allemagne et dans les pays scandinaves, en Angleterre, en Amérique.

Les fêtes populaires de saint Nicolas en ont fait une Santa Claus, d’où finalement est sorti notre malheureux Père Noël.

Saint Nicolas de Myre est aussi appelé «de Bari», depuis que des reliques en ont été apportées dans cette ville du sud de l’Italie, en 1087 : Myre avait été attaquée par les Turcs, et les habitants s’enfuyaient précipitamment ; aussi les corsaires italiens qui étaient là s’emparèrent des reliques de saint Nicolas pour les rapporter à Bari.

On fête saint Nicolas le 6 décembre.

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6 décembre 2014 6 06 /12 /décembre /2014 00:00

Esteban Vázquez Alonso

1915-1936

 

Esteban (Etienne) était né à Carriso de la Ribera (León) le 27 juin 1915, et fut très tôt orphelin. Il avait (au moins) un frère.

Un oncle prêtre s’occupa de lui et lui fit faire des études au collège des Jésuites de La Coruña. Esteban se fit remarquer par sa douceur, sa piété tout intérieure et la fraîcheur toute pure de son jeune âge.

Il fut pendant quatre ans au séminaire des pères Capucins de El Pardo, puis, à la suite de son frère Vicente qui était aspirant chez les Salésiens, il se sentit appelé dans cette direction.

Il entra donc comme aspirant coadjuteur au collège salésien de La Coruña, où il resta jusqu’au moment d’entrer au noviciat de Mohernando (Guadalajara) en 1935.

Ceux qui l’ont connu ont pu témoigner de la pureté et de la bonté de son âme, de la sérénité de son visage, de la noblesse de son courage. Cette unique année de noviciat aboutit à sa profession généreuse et joyeuse, le 23 juillet 1936.

La révolution venait de commencer. Esteban restait calme et serein, et disait à son frère Vicente : Tu ne vas pas me laisser, hein ? Si nous devons mourir, on sera ensemble.

En réalité, ils furent effectivement séparés, Esteban restant à Guadalajara, Vicente étant envoyé à Madrid, car il n’y avait pas assez de place à Guadalajara ; finalement Vicente ne fut pas fusillé et vit encore actuellement (2013).

Toute la communauté vécut le chemin vers le martyre à partir de ce 23 juillet, le jour-même où Esteban fit, le matin, sa profession religieuse. 

Esteban se retrouva donc avec le supérieur (don Miguel Lasaga) et cinq autres jeunes profès dans la prison de Guadalajara, où ils furent tous fusillés le 6 décembre suivant (1936). Ces profès étaient Florencio Rodríguez Guemes, Heliodoro Ramos García, Juan Lorenzo Larragueta Garay, Luis Martínez Alvarellos, Pascual Castro Herrera, dont on pourra lire une petite notice à part pour chacun

Ces sept Martyrs ont été béatifiés en 2007, pour être inscrits au Martyrologe du 6 décembre.

 

 

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6 décembre 2014 6 06 /12 /décembre /2014 00:00

Pascual De Castro Herrera

1915-1936

 

Pascual était né le 2 septembre 1915 à Topas (Salamanque, Espagne).

Parmi les siens, il fut un garçon franc, spontané, studieux. Il faisait fréquemment la confession et la communion.

Dès 1931, il fut dans des collèges salésiens, dont Carabanchel Alto, studieux, obéissant, mais aussi doué d’une joie communicative.

On a de lui une lettre aux siens, de 1933, où il se montrait disposé à partir à l’étranger, si c’était la volonté de ses supérieurs, car les lois laïques avaient interdit aux communautés l’enseignement.

Il entra au noviciat de Mohernando (Guadalajara) au printemps de 1935.

Sa maman était présente pour sa vêture, et lui faisait part de son inquiétude pour l’avenir. Et lui : Voyons, Maman, le pire qui puisse m’arriver, c’est de mourir, mais c’est ça qui me fait plaisir !

Pascual se trouvait donc dans cette maison de Mohernando au moment de la révolution espagnole de 1936.

Il y fit la profession le 23 juillet. Ce même jour, il fut arrêté avec ses Confrères et, le 2 août, conduit à la prison de Guadalajara, 

Il fut avec eux fusillé le 6 décembre 1936.

Ses compagnons étaient tou.s du même âge que lui (vingt-et-un ans), avec leur Directeur, don Miguel Lasaga : Esteban Vázquez Alonso, Florencio Rodríguez Guemes, Heliodoro Ramos García, Juan Lorenzo Larragueta Garay, Luis Martínez Alvarellos.

 

Ils furent béatifiés ensemble en 2007, et leur dies natalis commun est le 6 décembre. 

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6 décembre 2014 6 06 /12 /décembre /2014 00:00

Luisa María Frías Cañizares

1896-1936

 

Née le 20 juin 1896 à Valencia (Espagne), Luisa reçut le Baptême le 25, la Confirmation en 1902 et la Première communion en 1908.

Elle grandit dans la foi vécue, fidèle à la prière et aux sacrements, et déjà engagée dans le service fraternel auprès des nécessiteux.

Elle étudia la philosophie et les lettres à l’université de Valence, fut reçue docteur, et enseigna dans cette même université.

C’était une pieuse demoiselle, fidèle à Dieu, à l’Eglise, à sa paroisse. 

Elle assistait chaque jour à la sainte Messe et communiait. Elle était très active dans l’Action Catholique, tout en travaillant quotidiennement dans l’enseignement à l’Université de Valencia, où elle s’efforçait de faire passer le message chrétien à ses élèves et aux collègues. Elle fomenta ainsi le Mouvement de l’Université Catholique de Valencia.

Ce christianisme ne passait pas inaperçu. Il gêna. Luisa fut arrêtée au matin du 5 décembre 1936, lors de la persécution religieuse de cette guerre civile.

On lui proposa d’apostasier, elle refusa. On la tortura, elle resta immuable, et continuait de crier : Vive le Christ Roi !

On la tortura encore, on lui enleva les yeux, on lui coupa la langue : elle refusa de renier Dieu.

On la fusilla, le 6 décembre 1936, toujours à Valencia au lieu-dit Picadero de Paterna.

Luisa a été béatifiée en 2001.

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6 décembre 2014 6 06 /12 /décembre /2014 00:00

Giuse Nguyễn Duy Khang

1832-1861

 

Giuse (Joseph) était né en 1832 à Trà Vinh (Nam-Định, Vietnam), de parents déjà chrétiens et attachés à la foi qu’ils enseignèrent à leur fils.

Tôt orphelin de son père, Giuse fut envoyé par sa mère pour se former auprès d’un prêtre, le père Matthieu, dominicain. Après dix années, Giuse, qui voulait devenir prêtre, fut envoyé au séminaire pour étudier le latin.

Il adhéra au Tiers-Ordre dominicain.

Son zèle pour aider l’Eglise fit qu’on lui confia beaucoup de responsabilités dans sa paroisse. De plus, Mgr Hermosilla le prit comme secrétaire.

En août 1861, parut un nouvel édit de persécution, en vertu duquel les Chrétiens devaient être marqués à la joue, et dispersés dans des villages païens, de sorte que les familles chrétiennes étaient disloquées et que les biens du clergé étaient confisqués ou détruits.

Mgr Hermosilla dut fermer le séminaire. 

Giuse resta avec son évêque pour le protéger ; ils se cachèrent d’abord dans une grotte, puis s’enfuirent avec une barque pour éviter de rencontrer les soldats, rejoignant ainsi Hải Dương.

Un chrétien, dans un accès de colère, en vint à accuser Giuse de cacher un prêtre ; aussitôt des soldats vinrent l’arrêter ; Giuse voulait s’interposer pour protéger l’évêque, mais ce dernier lui mit la main sur l’épaule et lui demanda doucement de laisser faire la volonté de Dieu.

Giuse fut arrêté, avec l’évêque, et tous deux furent conduits en prison.

Giuse reçut cent-vingt coups de fouets, mais ne céda pas. Trois fois soumis à la torture, sommé d’apostasier, il résista, ne révéla aucun nom ni aucune cachette, et fut condamné à mort.

Il fut à la fin décapité à Hải Dương pour sa fidélité au Christ et à l’Eglise, le 6 décembre 1861.

Giuse a été béatifié en 1906, et canonisé en 1988.

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6 décembre 2014 6 06 /12 /décembre /2014 00:00

Miguel Lasaga Carazo

1892-1936

 

Miguel naquit à Murguía (Álava, Espagne) le 6 septembre 1892.

Il fit le noviciat chez les Salésiens à Carabanchel, et fit la profession en 1912. Il fut ordonné prêtre en 1921.

Pour sa première année de sacerdoce, il fut envoyé à Turin (Italie), où il était chargé du bulletin salésien en espagnol.

Puis il fut envoyé au Pérou, et revint en Espagne en 1928, à la maison de Atocha, avant d’être nommé directeur dans celle de Mohernando (Guadalajara).

Au moment de la révolution en 1936, don Miguel fut mis en prison à Guadalajara, avec six autres jeunes séminaristes : Esteban Vázquez Alonso, Florencio Rodríguez Guemes, Heliodoro Ramos García, Juan Lorenzo Larragueta Garay, Luis Martínez Alvarellos, Pascual Castro Herrera (1).

Dans cette prison où ils restèrent jusqu’en décembre, ils s’ingénièrent à s’organiser en petite communauté, quoique enfermés dans des couloirs différents.

Comme dans toutes les autres prisons espagnoles, il y eut là des exécutions, individuelles ou groupées ; le 1er septembre il y eut une chaude alerte, au moment d’une attaque aérienne des franquistes.

Le 6 décembre il y eut un nouveau bombardement, qui fut le prétexte avancé par les Miliciens pour déclencher la tragédie. En plus, le gouverneur local donna explicitement son accord, et l’armée républicaine collabora directement au massacre. Aussi, à peine toute cette bande armée se répandit dans toutes les dépendances de la prison, commencèrent des fusillades un peu partout, qui se prolongèrent jusque dans la nuit.

D’après le témoignage d’un prisonnier qui réussit à échapper à la fusillade, don Miguel Lasaga s’était assis dans une cellule dès les premiers coups de feu. Quand les autres prisonniers commencèrent à se disperser avec une certaine précipitation, il se leva pour les retenir d’un geste et leur dit ces quelques mots : Dites, les amis, attendez une minute, que je vous donne l’absolution.

Puis il se remit là où il était avant, avec un jeune salésien qui était dans le même couloir. 

Les miliciens montaient et descendaient dans toutes les chambres et les couloirs. Ils tiraient à bout-portant, criblant de balles les prisonniers, ou bien les poussaient jusque dans la cour pour les exécuter. Ce massacre général dura jusqu’à trois heures du matin. La prison était vaste ; outre nos sept Salésiens, il s’y trouvait plusieurs centaines d’autres Religieux.

Après cela, il fallait se débarrasser des cadavres. On les chargea sur des camions, quelques-uns furent mis dans une fosse creusée dans une oliveraie non loin de Chiloeches, d’autres dans des fosses communes du cimetière de Guadalajara : parmi ceux-ci se trouvaient notre père Miguel Lasaga, qui avait quarante-quatre ans, avec ses six séminaristes, tous âgés de vingt-et-un ans.

Plus tard on leur fit une tombe à part, ainsi que pour les autres membres de la communauté de Mohernando.

 

Miguel Lasaga Carazo et ses six jeunes Compagnons, ont été béatifiés en 2007, et leur dies natalis est le 6 décembre.

 

 

 (1) On pourra consulter leur notice séparée.

 
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6 décembre 2014 6 06 /12 /décembre /2014 00:00

Juan Lorenzo Larragueta Garay

1915-1936

 

Juan était né le 27 mai 1915 à Arrieta (Navarre, Espagne). Sa mère put dire qu’il était un enfant comme les autres, avec ses travers, sa bonne humeur, jouant avec ses camarades, avec aussi une note particulière : il était le bras droit du curé, comme servant de messe, comme chantre, etc.

Aspirant à la vie des Salésiens, il entra dans le collège tenu par ceux-ci à Madrid (San Michel Arcángel de Extremadura), puis au noviciat de Mohernando (Guadalajara), où il fit sa profession en 1934, ainsi que ses études de philosophie qui s’achevèrent justement en juillet 1936.

Ceux qui l’ont connu durant sa courte vie salésienne, ont retenu de lui son infatigable ardeur au travail, son grand esprit de sacrifice et, surtout, son admirable charité pour les infirmes : en effet, il fut un certain temps chargé de l’infirmerie. De sa correspondance avec la famille ressort sa solide vocation salésienne, son esprit apostolique et missionnaire.

Le 23 juillet 1936, toute la communauté de Mohernando dut quitter la maison. Les Frères se cachèrent pendant trois jours sur les bords du fleuve Henares : c’est là que Juan montra toute sa capacité à penser aux autres, à toutes les nécessités, allant chercher de l’eau, trouvant de quoi manger, toujours prêt à donner un coup de main partout où il pouvait.

Le 2 août, avec don Miguel Lasaga et cinq autres séminaristes, Juan fut arrêté et conduit à la prison de Guadalajara, où ils restèrent jusqu’au 6 décembre.

Ces cinq autres séminaristes étaient : Esteban Vázquez Alonso, Florencio Rodríguez Guemes, Heliodoro Ramos García, Luis Martínez Alvarellos, Pascual Castro Herrera, pour lesquels on trouvera aussi une notice.

Don Miguel, Juan et ses cinq Compagnons ont été béatifiés en 2007 et seront commémorés au Martyrologe le 6 décembre.

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6 décembre 2014 6 06 /12 /décembre /2014 00:00

Narciso Pascual y Pascual

1917-1936

 

Il vint au monde le 11 août 1917 à Sarreaus de Tioira (Orense, Espagne), de Juan Antonio et Pilar, qui le firent baptiser dès le lendemain. Narciso eut cinq frères, dont Pedro et Antonio, de douze et dix-sept ans plus jeunes, et trois sœurs, dont Dolores qui avait neuf ans de moins que Narciso.

A quatorze ans, il entra à l’Ecole Apostolique vincentienne du sanctuaire de Notre-Dame des Miracles. Après deux années d’humanités, il se décida pour la maison de Guadalajara, comme frère convers, avec le nom de Frère Paúl.

Là il s’occupa de la cuisine, du réfectoire, de la porterie, qui lui donnèrent l’occasion de démontrer toute la gentillesse et la patience dont il était capable.

Souvent il priait le chapelet devant le Saint-Sacrement.

Après ce temps de postulat, il fut envoyé au séminaire de Hortaleza (Madrid), en 1933, puis à celui de Cuenca, où il émit les vœux perpétuels le 27 novembre 1935, jour anniversaire de la Manifestation de la Médaille Miraculeuse à la Rue du Bac de Paris (v. Catherine Labouré, 31 décembre).

Début 1936, les événements inquiétants se faisaient menaçants. Frère Paúl se réfugia chez une famille d’amis, puis au palais épiscopal, d’où il écrivit à ses parents son entière disposition à mourir pour le Christ.

Il partira ensuite pour la maison de Madrid, puis à Valdemoro, enfin Guadalajara.

(On pourra relire ici la notice Ireneo Rodríguez González, dont le Frère Paúl partagea pleinement le sort).

Le Frère Paúl, de dix-neuf ans, fusillé le 6 décembre 1936 avec ses trois autres Compagnons, fut béatifié avec eux en 2013.

Cette année-là, assistèrent à la cérémonie de béatification ses frères Pedro (prêtre lazariste) et Antonio et sa sœur Dolores.

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6 décembre 2014 6 06 /12 /décembre /2014 00:00

Luis Martínez Alvarellos

1915-1936

 

Né le 30 juin 1915 à La Coruña (Espagne), Luis était, dit-on, de famille aisée. Une de ses grandes victoires fut de vaincre la forte difficulté de s’arracher à l’affection de sa mère et de s’adapter à l’austérité de la vie religieuse. Il ne se plaignit jamais de rien, obéissant toujours aux conseils de ses supérieurs. D’ailleurs il laissa derrière lui le souvenir d’une grande bonté, d’un profond enthousiasme pour les célébrations liturgiques et aussi pour les activités artistiques auxquelles il participait activement.

Après le collège salésien, il fut aspirant à Madrid, au collège San Miguel Arcángel del Paseo de Extremadura, puis novice à Mohernando (Guadalajara), où il fit sa profession en 1934.

A cette occasion, il écrivit à sa famille une petite lettre qui est un véritable chant d’action de grâces à Dieu pour l’inestimable grâce de la consécration, mais aussi de félicitation à sa chère Maman, pour le sort que Dieu lui faisait de donner un fils à la congrégation salésienne.

Dans cette famille salésienne donc, Luis fit ses deux années de philosophie et aurait dû faire ensuite les années de théologie, que la révolution l’empêcha de faire. Luis se montra en tout obéissant, respectueux des autres, plein de manières distinguées en même temps que d’esprit d’abnégation.

Dès le 23 juillet 1936, toute la communauté fut expulsée, puis, le 2 août, enfermée dans la grande prison de Guadalajara, où se retrouvèrent le directeur de la maison de Mohernando (don Miguel Lasaga) et six jeunes séminaristes de vingt-et-un ans, outre notre Luis : Esteban Vázquez Alonso, Florencio Rodríguez Guemes, Heliodoro Ramos García, Juan Lorenzo Larragueta Garay et Pascual Castro Herrera (voir leur notice séparée).

Le 6 décembre, jour du massacre général de tous ces prisonniers (ils étaient plusieurs centaines), nos six jeunes Salésiens reçurent de leur Directeur l’absolution, puis se recueillirent en prière, jusqu’au moment de leur exécution.

Luis et ses cinq Compagnons, avec don Miguel, furent béatifiés en 2007 et leur dies natalis commun est au 6 décembre.

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