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30 novembre 2014 7 30 /11 /novembre /2014 00:00

 Amado Cubeñas Diego-Madrazo

1880-1936

 

Amado naquit le 12 septembre 1880 à Egea de los Caballeros (Saragosse, Espagne), et fut baptisé le même jour.

Son père était avocat et eut deux fils Dominicains.

Il étudia à Logroño, apprit la musique et, à dix-huit ans, entra au noviciat dominicain de Ocaña.

Après la profession à Ocaña en 1898, il fut ordonné prêtre à Ávila en 1906.

Son activité, outre le ministère sacerdotal, fut d’administrer les biens temporels de sa communauté.

Il fut envoyé à Hong-Kong, à la Procure de son Ordre (1907-1913), mais sa santé le fit revenir en Espagne.

Convalescent, il fut à La Mejorada (Valladolid) pendant quinze ans (1914-1929), comme économe, professeur et organiste. Ses élèves l’appréciaient beaucoup.

De 1929 à 1936, il fut nommé à la maison de la Pasión (Madrid), comme supérieur et, en même temps, comme procurateur pour l’Espagne.

Quand le couvent du Rosaire de Madrid fut pris d’assaut, il trouva hospitalité chez des amis et chercha à aider économiquement les Confrères qui vivaient dans la clandestinité. Il dut changer d’abri plusieurs fois pour éviter les fouilles.

Il fut tout de même arrêté le 16 septembre 1936 et enfermé à la prison Modelo, où il continua pendant deux mois à montrer le calme et la sérénité de son âme, en compagnie d’autres Confrères, avec lesquels il priait le chapelet.

Le 16 novembre, il fut transféré à San Antón, où se trouvaient des dizaines de Religieux d’autres Ordres.

Finalement, il fut «appelé» le 30 novembre et fusillé le même jour à Paracuellos de Jarama (Madrid).

Il a été béatifié en 2007. 

Amado Cubeñas Diego-Madrazo

1880-1936

 

Amado naquit le 12 septembre 1880 à Egea de los Caballeros (Saragosse, Espagne), et fut baptisé le même jour.

Son père était avocat et eut deux fils Dominicains.

Il étudia à Logroño, apprit la musique et, à dix-huit ans, entra au noviciat dominicain de Ocaña.

Après la profession à Ocaña en 1898, il fut ordonné prêtre à Ávila en 1906.

Son activité, outre le ministère sacerdotal, fut d’administrer les biens temporels de sa communauté.

Il fut envoyé à Hong-Kong, à la Procure de son Ordre (1907-1913), mais sa santé le fit revenir en Espagne.

Convalescent, il fut à La Mejorada (Valladolid) pendant quinze ans (1914-1929), comme économe, professeur et organiste. Ses élèves l’appréciaient beaucoup.

De 1929 à 1936, il fut nommé à la maison de la Pasión (Madrir), comme supérieur et, en même temps, comme procurateur pour l’Espagne.

Quand le couvent du Rosaire de Madrid fut pris d’assaut, il trouva hospitalité chez des amis et chercha à aider économiquement les Confrères qui vivaient dans la clandestinité. Il dut changer d’abri plusieurs fois pour éviter les fouilles.

Il fut tout de même arrêté le 16 septembre 1936 et enfermé à la prison Modelo, où il continua pendant deux mois à montrer le calme et la sérénité de son âme, en compagnie d’autres Confrères, avec lesquels il priait le chapelet.

Le 16 novembre, il fut transféré à San Antón, où se trouvaient des dizaines de Religieux d’autres Ordres.

Finalement, il fut «appelé» le 30 novembre et fusillé le même jour à Paracuellos de Jarama (Madrid).

Il a été béatifié en 2007.

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30 novembre 2014 7 30 /11 /novembre /2014 00:00

 José Dalmau Regás

1886-1936

 

Né le 16 décembre 1886 à Calella (Barcelone, Espagne), il fut baptisé le 20. Il était fils de Joaquín et Narcisa.

Vers 1910, il entra chez les Religieux Augustins à l’Escorial (Madrid) et fit la profession comme Frère en 1914.

Quand l’imprimerie fut installée (1920), il en fut chargé, jusqu’à en être le directeur technique, jusqu’à la fin de sa vie.

En 1936, il était toujours à l’Escorial.

 

 

Voir la notice Augustins martyrs Paracuellos 30/11/1936

  

José Dalmau Regás

1886-1936

 

Né le 16 décembre 1886 à Calella (Barcelone, Espagne), il fut baptisé le 20. Il était fils de Joaquín et Narcisa.

Vers 1910, il entra chez les Religieux Augustins à l’Escorial (Madrid) et fit la profession comme Frère en 1914.

Quand l’imprimerie fut installée (1920), il en fut chargé, jusqu’à en être le directeur technique, jusqu’à la fin de sa vie.

En 1936, il était toujours à l’Escorial.

 

Voir la notice Augustins martyrs Paracuellos 30/11/1936

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30 novembre 2014 7 30 /11 /novembre /2014 00:00

Luis Palacios Lozano

1893-1936

 

Luis naquit le 25 août 1893 à Agés (Burgos, Espagne).

Il entra chez les Bénédictins de Montserrat.

Il fit la profession et fut ordonné prêtre. 

Quand éclata la révolution de 1936, la communauté dut se séparer, les uns trouvant refuge dans d’autres monastères, d’autres réussissant à passer la frontière, mais il y eut des martyrs.

Luis fut de ceux-là.

On pourra trouver les détails des événements de juillet 1936 dans la notice de Ángel María Rodamilans Canals.

 

Luis fut assassiné à Barcelone le 30 novembre 1936, et béatifié en 2013.

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30 novembre 2014 7 30 /11 /novembre /2014 00:00

León Alesanco Maestro

1882-1936

 

León naquit le 22 mai 1882 à San Millán de la Cogolla (La Rioja, Espagne).

Il entra chez les Bénédictins de Montserrat.

Lors de sa profession, León prit le nom de Luis Gonzaga et fut ordonné prêtre. 

Quand éclata la révolution de 1936, la communauté dut se séparer, les uns trouvant refuge dans d’autres monastères, d’autres réussissant à passer la frontière, mais il y eut des martyrs.

León fut de ceux-là.

On pourra trouver les détails des événements de juillet 1936 dans la notice de Ángel María Rodamilans Canals.

 

León fut assassiné à Barcelone le 30 novembre 1936, et béatifié en 2013.

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30 novembre 2014 7 30 /11 /novembre /2014 00:00

Constantino Malumbres Francés

1872-1936

 

Né le 10 mars 1872 à Frómista (Palencia, Espagne), il fut baptisé le 13. Il était fils de Matías e Florentina.

Il entra chez les Religieux Augustins et fit la profession en 1889 à Valladolid.

Ordonné prêtre à Palma de Mallorca en 1896, il enseigna pendant quarante ans, à Guernica, à l’Escorial, à Portugalete, à Ronda, Palma de Mallorca, de nouveau à Guernica.

En juillet 1936, il vint au monastère de rue de la Princesse (Madrid), pour le Chapitre Provincial.

 

 

Voir la notice Augustins martyrs Paracuellos 30/11/1936

 
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30 novembre 2014 7 30 /11 /novembre /2014 00:00

Mariano Revilla Rico

1887-1936

 

Il naquit le 12 décembre 1887 à Buenavista de Valdivia (Palencia, Espagne) de Segundo et Isabel, et fut baptisé le 14.

Il entra dans l’Ordre des Augustins, fit le noviciat à l’Escorial, et la profession en 1904.

Il fut ordonné prêtre en 1911.

De 1912 à 1931, il fut professeur au Monastère Royal, et reçut le titre de Maître en Théologie.

En 1927, il fut élu prieur de ce monastère, en 1930 prieur provincial et en 1931 assistant général de l’Ordre, ce qui le conduisit à résider à Rome.

Le 11 juillet 1936, il se trouvait à Madrid pour le Chapitre provincial ; le 18, il était au Monastère Royal, où le nouveau prieur devait prendre possession de sa charge.

 

 

Voir la notice Augustins martyrs Paracuellos 30/11/1936

 
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29 novembre 2014 6 29 /11 /novembre /2014 00:00

 William Gibson

1548-1596

 

Né en 1548 à Ripon (Yorkshire), William était le fils de Lord George Gibson II, un juge de la Haute Cour d’Ecosse. Il avait un grand-oncle évêque, qui eut une grande influence sur la vie catholique en Ecosse et mérita le titre de Custos Ecclesiæ Scotiæ (Gardien de l’Eglise d’Ecosse).

William fut arrêté pour son catholicisme et accusé de trahison. On le remit à un gardien qui le traita sans ménagement.

En août 1593, il fut envoyé au château de York, où le rejoignirent bientôt William Knight et George Errington.

On trouva un autre chef d’accusation contre les trois hommes. Voici ce qui arriva.

Un membre du clergé anglican fut introduit auprès d’eux. Il joua le double jeu : simulant le désir d’entrer dans l’Eglise catholique, il gagna la confiance des trois Compagnons catholiques, qui le persuadèrent cordialement de se convertir. Or, la loi pénale punissait de mort le fait d’amener un protestant anglais au catholicisme. Notre bonhomme dénonça les trois apôtres, qui furent ainsi trouvés coupables, incriminés et condamnés, tandis que l’autre était libéré.

Le 29 novembre 1596, à York, les deux William et George furent pendus, éviscérés et écartelés.

Ils ont été béatifiés en 1987. 

William Gibson

1548-1596

 

Né en 1548 à Ripon (Yorkshire), William était le fils de Lord George Gibson II, un juge de la Haute Cour d’Ecosse. Il avait un grand-oncle évêque, qui eut une grande influence sur la vie catholique en Ecosse et mérita le titre de Custos Ecclesiæ Scotiæ (Gardien de l’Eglise d’Ecosse).

William fut arrêté pour son catholicisme et accusé de trahison. On le remit à un gardien qui le traita sans ménagement.

En août 1593, il fut envoyé au château de York, où le rejoignirent bientôt William Knight et George Errington.

On trouva un autre chef d’accusation contre les trois hommes. Voici ce qui arriva.

Un membre du clergé anglican fut introduit auprès d’eux. Il joua le double jeu : simulant le désir d’entrer dans l’Eglise catholique, il gagna la confiance des trois Compagnons catholiques, qui le persuadèrent cordialement de se convertir. Or, la loi pénale punissait de mort le fait d’amener un protestant anglais au catholicisme. Notre bonhomme dénonça les trois apôtres, qui furent ainsi trouvés coupables, incriminés et condamnés, tandis que l’autre était libéré.

Le 29 novembre 1596, à York, les deux William et George furent pendus, éviscérés et écartelés.

Ils ont été béatifiés en 1987.

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29 novembre 2014 6 29 /11 /novembre /2014 00:00

 Giovanniello Francesco Antonio Fasani

(1681-1742)

 

Giovanniello (= Jeannot) Fasani était né à Lucera (Foggia, Pouilles, Italie) le 6 août 1681, de bons parents qui s’appelaient Giuseppe (Joseph) Fasani et Isabella Della Monaca. 

L’enfant acheva ses études en fréquentant le Couvent franciscain des Frères Mineurs Conventuels de la même ville. Sa vocation s’y dessina alors plus clairement et il entra chez les Religieux avec les noms de François et Antoine, pour bien montrer son aspiration à suivre l’exemple de la vie évangélique et apostolique de s. François d’Assise et de s. Antoine de Padoue.

Francesco Antonio fit la profession en 1696, compléta ses études à Agnone puis Assise, où il fut ordonné prêtre en 1705. Un de ses condisciples, devenu évêque à Bovino, dira qu’il était profond en philosophie et savant en théologie

Depuis 1707 jusqu’à sa mort, il passa trente-cinq années à Lucera, donnant un exemple de vie évangélique et pastorale qui le rendit célèbre dans toute la région.

Professeur de philosophie, maître des novices, docteur en théologie, supérieur local et provincial, il devint pour tous le “Père Maître”. Grâce à lui, la formation spirituelle et doctrinale des jeunes novices reçut une forte impulsion.

On disait qu’il était la fidèle imitation de s. François d’Assise. Dans sa prière, il invoquait le Père éternel par ces expressions : Amour souverain, Amour immense, Amour éternel, Amour infini. Très dévôt de Marie, il en montrait le rôle maternel dans l’histoire du Salut.

Comme prêtre, il ne s’épargna aucune fatigue pour sauver les âmes, dit un témoin. Il fut un prédicateur de la Parole de Dieu : missions, exercices spirituels, carêmes, neuvaines, à Lucera ou ailleurs. Il s’efforçait, en s’appuyant sur la Sainte Ecriture, d’extirper les vices et les péchés, de planter le bien et de faire pratiquer les vertus, dit un autre témoin. 

Confesseur toujours disponible et accueillant, il espérait pouvoir dire un jour au Seigneur : J’ai été indulgent, c’est vrai, mais c’est Toi qui me l’as appris. Fervent dans la célébration de l’Eucharistie, il s’efforçait d’en inculquer l’amour chez les fidèles, leur conseillant même de la recevoir quotidiennement.

Il aimait rencontrer les pauvres, les malades, les prisonniers, prier avec eux, leur faire passer quelques dons. Par la prière, il obtint de la Providence des secours miraculeux à leur égard. C’est l’évêque qui lui confia la charge de visiter les prisonniers, qu’il allait voir chaque jour, les exhortant à se confier à la miséricorde de Dieu, et assistant aussi jusqu’à la fin les condamnés à mort.

Comme à chaque étape de sa vie, il accepta son ultime maladie comme expression de la volonté de Dieu : La volonté de Dieu, c’est mon paradis

Il mourut le 29 novembre 1742, pleuré par toute la ville qui répétait : Le saint Père Maître est mort.

Dès 1746 l’évêque pouvait en instruire le Procès sur la vie, les vertus et les miracles ; l’héroïcité des vertus fut reconnue en 1891. Francesco Antonio fut béatifié en 1951, et canonisé en 1986.

 

Giovanniello Francesco Antonio Fasani

1681-1742

 

Giovanniello (= Jeannot) Fasani était né à Lucera (Foggia, Pouilles, Italie) le 6 août 1681, de bons parents qui s’appelaient Giuseppe (Joseph) Fasani et Isabella Della Monaca. 

L’enfant acheva ses études en fréquentant le Couvent franciscain des Frères Mineurs Conventuels de la même ville. Sa vocation s’y dessina alors plus clairement et il entra chez les Religieux avec les noms de François et Antoine, pour bien montrer son aspiration à suivre l’exemple de la vie évangélique et apostolique de s. François d’Assise et de s. Antoine de Padoue.

Francesco Antonio fit la profession en 1696, compléta ses études à Agnone puis Assise, où il fut ordonné prêtre en 1705. Un de ses condisciples, devenu évêque à Bovino, dira qu’il était profond en philosophie et savant en théologie

Depuis 1707 jusqu’à sa mort, il passa trente-cinq années à Lucera, donnant un exemple de vie évangélique et pastorale qui le rendit célèbre dans toute la région.

Professeur de philosophie, maître des novices, docteur en théologie, supérieur local et provincial, il devint pour tous le “Père Maître”. Grâce à lui, la formation spirituelle et doctrinale des jeunes novices reçut une forte impulsion.

On disait qu’il était la fidèle imitation de s. François d’Assise. Dans sa prière, il invoquait le Père éternel par ces expressions : Amour souverain, Amour immense, Amour éternel, Amour infini. Très dévôt de Marie, il en montrait le rôle maternel dans l’histoire du Salut.

Comme prêtre, il ne s’épargna aucune fatigue pour sauver les âmes, dit un témoin. Il fut un prédicateur de la Parole de Dieu : missions, exercices spirituels, carêmes, neuvaines, à Lucera ou ailleurs. Il s’efforçait, en s’appuyant sur la Sainte Ecriture, d’extirper les vices et les péchés, de planter le bien et de faire pratiquer les vertus, dit un autre témoin. 

Confesseur toujours disponible et accueillant, il espérait pouvoir dire un jour au Seigneur : J’ai été indulgent, c’est vrai, mais c’est Toi qui me l’as appris. Fervent dans la célébration de l’Eucharistie, il s’efforçait d’en inculquer l’amour chez les fidèles, leur conseillant même de la recevoir quotidiennement.

Il aimait rencontrer les pauvres, les malades, les prisonniers, prier avec eux, leur faire passer quelques dons. Par la prière, il obtint de la Providence des secours miraculeux à leur égard. C’est l’évêque qui lui confia la charge de visiter les prisonniers, qu’il allait voir chaque jour, les exhortant à se confier à la miséricorde de Dieu, et assistant aussi jusqu’à la fin les condamnés à mort.

Comme à chaque étape de sa vie, il accepta son ultime maladie comme expression de la volonté de Dieu : La volonté de Dieu, c’est mon paradis

Il mourut le 29 novembre 1742, pleuré par toute la ville qui répétait : Le saint Père Maître est mort.

Dès 1746 l’évêque pouvait en instruire le Procès sur la vie, les vertus et les miracles ; l’héroïcité des vertus fut reconnue en 1891. Francesco Antonio fut béatifié en 1951, et canonisé en 1986.

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29 novembre 2014 6 29 /11 /novembre /2014 00:00

George Errington

1540-1596

 

Né vers 1540 à Hurst Castle, George appartenait à une branche des Bingfield, dans le Northumberland.

En 1594, c’est lui qui accompagna le père John Boste, lors du dernier voyage de ce dernier de York à Durham (v. 24 juin).

Il fut reconnu «traître» pour s’être converti au catholicisme et comme tel, condamné à mort. On trouva aussi qu’il avait soi-disant participé à un soulèvement.

Le 29 novembre 1596, à York, George fut pendu, éviscéré et écartelé, ainsi que deux autres Compagnons : William Knight et William Gibson.

Il est sans doute erroné, cependant, d’ajouter à ce trio bienheureux, le nom de Henry Abbot, qui fut martyrisé le 4 juillet 1597 et béatifié en 1929.

George et les deux William ont été béatifiés en 1987.

Il y eut un prélat anglais catholique homonyme, au XIXe siècle.

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29 novembre 2014 6 29 /11 /novembre /2014 00:00

 William Knight

1572-1596

 

Né vers 1572 à South Duffield (Yorkshire), William était le fils de Leonard Knight.

Quand il fut adulte, il se convertit de façon privée au catholicisme. Mais pour une histoire d’héritage, son oncle le dénonça.

Il fut aussitôt arrêté.

En octobre 1593, il fut envoyé au château de York, où il rencontra William Gibson et George Errington (voir leurs notices).

On trouva aussi un autre chef d’accusation contre lui et ses Compagnons. Voici ce qui arriva.

Un membre du clergé anglican fut introduit auprès d’eux. Il joua le double jeu : simulant le désir d’entrer dans l’Eglise catholique, il gagna la confiance des trois Compagnons catholiques, qui le persuadèrent cordialement de se convertir. Or, la loi pénale punissait de mort le fait d’amener un protestant anglais au catholicisme. Notre bonhomme dénonça les trois apôtres, qui furent ainsi trouvés coupables, incriminés et condamnés.

Le menteur, lui, fut remis en liberté. Il alla trouver Henry Abbot avec lequel il joua la même comédie et le fit arrêter. Henry fut exécuté le 4 juillet 1597.

Le 29 novembre 1596, à York, les deux William et George furent pendus, éviscérés et écartelés.

 

Ils ont été béatifiés en 1987. 

William Knight

1572-1596

 

Né vers 1572 à South Duffield (Yorkshire), William était le fils de Leonard Knight.

Quand il fut adulte, il se convertit de façon privée au catholicisme. Mais pour une histoire d’héritage, son oncle le dénonça.

Il fut aussitôt arrêté.

En octobre 1593, il fut envoyé au château de York, où il rencontra William Gibson et George Errington (voir leurs notices).

On trouva aussi un autre chef d’accusation contre lui et ses Compagnons. Voici ce qui arriva.

Un membre du clergé anglican fut introduit auprès d’eux. Il joua le double jeu : simulant le désir d’entrer dans l’Eglise catholique, il gagna la confiance des trois Compagnons catholiques, qui le persuadèrent cordialement de se convertir. Or, la loi pénale punissait de mort le fait d’amener un protestant anglais au catholicisme. Notre bonhomme dénonça les trois apôtres, qui furent ainsi trouvés coupables, incriminés et condamnés.

Le menteur, lui, fut remis en liberté. Il alla trouver Henry Abbot avec lequel il joua la même comédie et le fit arrêter. Henry fut exécuté le 4 juillet 1597.

Le 29 novembre 1596, à York, les deux William et George furent pendus, éviscérés et écartelés.

Ils ont été béatifiés en 1987.

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  • : Le blog de samuelephrem
  • : Près de 9600 notices de Bienheureux et Saints. Ont été successivement illustrés : - Les personnages bibliques de l'ancien et du nouveau Testaments. - Tous les Saints et Bienheureux reconnus, depuis les débuts de l'Eglise jusqu'aux derniers récemment proclamés. En outre, des commentaires pour tous les dimanches et grandes fêtes (certains devant être très améliorés). Sur demande, nous pourrons vous faire parvenir en plusieurs fichiers pdf l'intégralité du Bréviaire romain latin, "LITURGIA HORARUM", qui vous permettront d'éviter beaucoup de renvois fastidieux, notamment pour les périodes de Noël et Pâques. Les textes sont maintenant mis à jour selon le nouveau texte de la Nova Vulgata (ed. 2005). Nous avons aussi le Lectionnaire latin pour toutes les fêtes du Sanctoral, sans renvois, également mis à jour selon le texte de la Nova Vulgata. Bienvenue à nos Lecteurs, à nos abonnés, avec lesquels nous entamerons volontiers des échanges. Bonne visite !
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