Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
12 novembre 2014 3 12 /11 /novembre /2014 00:00

Krystian de Kazimierz

† 1003

 

Voir la notice : Kazimierz (Martyrs de)

 

 

Partager cet article
Repost0
12 novembre 2014 3 12 /11 /novembre /2014 00:00

Martyrs de Kazimierz

Benedetto, Giovanni, Mateusz, Itzhak, Krystian

† 1003

 

Le duc Boleslas Chrobry arriva au pouvoir en Pologne en 992, animé de sentiments favorables au christianisme.

Il obtint de l’empereur Otton III la création de l’archevêché de Gniezno avec plusieurs autres évêchés suffragants (997).

Otton III connaissait bien Bruno de Querfurt (v. 9 mars), et en obtint de décider l’italien saint Romuald à envoyer deux religieux camaldules en Pologne. Saint Romuald venait de fonder l’Ordre des Camaldules (v. 19 juin).

Le premier de ceux-ci, Benedetto (Benoît), était né à Benevento (près de Naples, Italie) et «reçut» le sacerdoce encore enfant avec l’argent de ses parents. Cette faute simoniaque dont il n’était pas responsable ne l’empêcha pas de chercher la perfection : d’abord chanoine, il devint moine à San Salvatore en Calabre, puis ermite au Mont Sorratte, enfin non loin du Mont Cassin. C’est là qu’il fut présenté à saint Romuald lors d’un voyage du Saint. Benedetto suivit le Fondateur à Rome, puis dans son monastère près de Ravenne. Et c’est de là qu’il partit pour la Pologne.

Il était accompagné d’un frère, Giovanni, qui était borgne et de condition physique délicate.

Ces deux religieux furent bien accueillis par Boleslas, qui les installa à Casimiria, non loin de Gniezno sur la Warta dans la forêt de Grande Pologne. Il leur fit bâtir un petit monastère avec un oratoire dédié à saint Martin.

Quelques Polonais vinrent compléter le groupe : on a retenu les noms de Mathieu, Itzhak et Krystian. Les sœurs de ces derniers prenaient également le voile.

Benedetto et Giovanni s’efforçaient d’apprendre la langue polonaise, en même temps qu’ils se laissaient pousser la barbe, pour ne pas choquer les habitants païens. 

Il est dit aussi qu’ils s’administraient mutuellement de copieuses flagellations, selon les usages des premiers camaldules.

Après une rencontre de Benedetto avec Boleslas, certains crurent que Boleslas avait remis une très forte somme d’argent au moine, ce qui donna à des brigands l’idée d’assaillir le petit monastère.

Dans la nuit du 10 au 11 novembre 1003, ils pénétrèrent dans l’enceinte, rejoignirent les moines qui s’étaient à peine mis au lit, et massacrèrent immédiatement Benedetto et Giovanni, ainsi que Mathieu et Itzhak. Le frère Krystian, le cuisinier, s’empara d’un bâton pour mettre en fuite les brigands, qui l’abattirent aussi. Il semble que les quatre premiers aient été étranglés, dans leur dortoir, et le dernier pendu, dans la chapelle.

Les brigands mirent le feu au monastère et s’enfuirent, mais par un phénomène inexplicable, ils se perdirent, furent vite arrêtés et condamnés à mort. Boleslas commua leur peine : ils seraient attachés aux tombeaux des Martyrs jusqu’à la fin de leurs jours. Autre merveille : à peine enchaînés, ils virent leurs liens se défaire, comme si les Martyrs voulaient leur montrer qu’ils leur avaient pardonné. Ils furent alors confiés à l’ermitage, qui fut restauré et agrandi.

L’évêque de Poznan vint procéder à l’inhumation des cinq Martyrs : les corps des quatre premiers furent mis dans l’église, mais celui de Krystian dans le cloître, car ce dernier semblait avoir tenté de se défendre avant de subir le martyre. Toutefois cette cérémonie qui suivait les rites réservés aux martyrs, fut considérée comme une canonisation.

Les reliques des cinq Camaldules martyrs furent plus tard rapportées à Olmütz.

L’ermitage reçut plus tard le nom de saint Casimir (voir au 4 mars), tandis que les cinq Martyrs furent déclarés patrons de Bohême et Moravie.

Le Martyrologe les commémore le 12 novembre.

Partager cet article
Repost0
12 novembre 2014 3 12 /11 /novembre /2014 00:00

José Medes Ferrís

1885-1936

 

José était né le 13 janvier 1885 à Algemesí (Valencia, Espagne), de parents profondément chrétiens et fut baptisé le même jour.

Il avait épousé Purificación Esteve Martínez, mais n’eurent pas d’enfants. Ces époux chrétiens étaient des agriculteurs.

Dès la jeunesse, José avait pris et conservé l’habitude d’assister chaque jour à la Messe et de communier, avant d’aller à son travail.

Sa vie, personnelle et publique, était exemplaire ; charitable, toujours prêt à défendre les intérêts de l’Eglise catholique, il n’avait aucun ennemi, cherchant toujours à aider les autres, dans de multiples œuvres sociales. Il fit partie du Syndicat Catholique Agricole, de l’Association des Adorateurs nocturnes, du Sacré-Cœur, du Tiers-Ordre du Carmel, de Saint-Dominique, du Saint-Rosaire (qu’il récitait chaque jour avec son épouse).

Il avait une sœur plus âgée : Ursula Medes Ferrís, née en 1880, était entrée au monastère cistercien de Zayda (Valencia) en 1915 et fait la profession en 1916 avec le nom de Natividad. Quand fut fondé le monastère cistercien Fons Salutis à Algemesí, elle en fit partie, revenant ainsi dans son pays natal.

Les deux frères de José étaient plus jeunes : Vicente (né le 27 février 1888) et Julián (né le 7 janvier 1890), tous deux carmes ; le premier prit le nom de Domingo de la Sainte-Famille, l’autre celui de Ernesto de Notre-Dame du Salut, et fut ordonné prêtre.

Expulsés de leurs monastères respectifs, les trois frères et sœur vinrent chez leur frère José, où s’organisa une intense vie de prière, ponctuée par le travail aux champs. 

On suppose qu’ils furent trahis par une voisine de José, qui appartenait à la cellule communiste d’Algemesí.

Au soir du 11 novembre, des miliciens se présentèrent à la maison de José, et demandèrent sous la menace qu’on leur amenât les trois religieux, qui se présentèrent d’eux-mêmes. Sœur Natividad fut conduite dans son propre monastère, transformé en prison, les deux Carmes au monastère des Bernardines, lui aussi transformé en prison.

Pendant ce temps, les deux époux José et Purificación priaient le chapelet avec ferveur. Un peu plus tard, on vint enlever aussi José.

Natividad fut jugée, condamnée à mort et conduite sur un camion avec son frère Julián ; Vicente et José étaient chacun sur un autre camion. 

Ils avaient tous les mains liées derrière le dos et on les faisait avancer à coups de crosses de fusils.

Les trois véhicules se dirigèrent vers une carrière près de Alcudia, à huit kilomètres de Algemesí, où on fusilla les quatre frères et sœur, à l’aube du 12 novembre.

D’après ce qu’on a pu observer ensuite, on leur tira plusieurs coups dans la nuque.

Un témoin oculaire a affirmé que peu avant de mourir, Julián dit bien fort aux miliciens : Nous savons bien que vous allez nous tuer, mais nous mourrons avec plaisir pour la religion et pour l’Espagne. Vive le Christ Roi !

José ar été béatifié, en 2001. Le Martyrologe le mentionne au 12 novembre.

Dans la localité de Algemesí, se trouvait une très ancienne statue de Notre-Dame du Salut, qui fut trouvée en 1247, objet de la vénération de la population. En 1936, bien que le curé l’ait cachée, les miliciens la retrouvèrent, l’emportèrent et la détruisirent à coups de hache, avant de la réduire en cendres par le feu. 

Que Dieu leur pardonne ce sacrilège.

Partager cet article
Repost0
12 novembre 2014 3 12 /11 /novembre /2014 00:00

Ioann Kuntsevych

1580-1623

 

Ioann naquit vers 1580 à Volodymyr (Volhynian, Volvodeship, Pologne, actuelle Ukraine). A la suite des nombreux conflits qui eurent lieu dans cette région de Ruthénie, le nom de famille de Ioann sera orthographié tantôt en bélarus (Kuncevič), tantôt en polonais (Kuncewicz), tantôt en ukrainien (Kuntsevych).

Ses parents étaient de modestes commerçants, qui le firent baptiser dans le rite gréco-catholique local, dit uniate (voir plus bas).

Pour comprendre la vie et l’action de Ioann, il faut faire une petite description de la situation religieuse des Ruthènes au 16e siècle.

Les Ruthènes avaient été évangélisés par des Grecs, et après le schisme de Photius (10e s.) et de Michel Cérulaire (11e s.), s’étaient insensiblement éloignés de Rome pour se rapprocher de Byzance. Au 14e siècle, la Pologne annexa les Ruthènes. On créa des évêchés «latins» à côté des évêchés «grecs» (schismatiques), puis un synode ruthène tenu à Brest-Litovsk en 1595 décida la réunion de l’Eglise ruthène à Rome, mettant à égalité les deux rites latin et grec. Le gouvernement appuyait d’ailleurs cette réforme, qui permettait d’apaiser les esprit dans cette région «difficile».

Mais tous les orientaux ne se rangèrent pas dans les rangs catholiques, et une partie du clergé et de la population préférait rester dans le giron de Constantinople-Moscou.

Or nombre de Polonais voyaient mal cette fraction schismatique aux longs offices, aux prêtres ignorants, mariés. Du côté ruthène, on voyait mal le rapprochement avec Rome et l’éventualité du moindre changement liturgique dans le rite oriental.

Finalement, au lieu de deux, on eut trois Eglises en Ruthénie : la latine, la grecque-romaine, et la grecque orthodoxe. 

Ioann alla étudier à Vilnius (actuellement capitale de la Lituanie), où il rencontra les pères Jésuites. Pieux, ascète, Ioann prit franchement parti pour l’union avec l’Eglise romaine.

Il entra chez les pères basiliens au monastère de la Trinité de Vilnius, où il prit le nom de Jazafat (biélorus) ou Jozafat (polonais) ou Josafat (ukrainien).

Même cette vie monastique ne le satisfaisait pas. Il cherchait par lui-même la perfection, par la lecture assidue des livres liturgiques traditionnels, des textes sacrés, mais aussi dans la prière et la pénitence. Un groupe se forma autour de lui.

Ordonné prêtre en 1609, Josafat (ce sera le nom couramment utilisé) chercha à prêcher, à controverser, pour ramener les âmes à l’unité romaine. Il s’appliqua au ministère sacerdotal avec zèle, prêchant, confessant, tout en appliquant exactement la règle monastique. Il avait un talent particulier pour assister les condamnés à mort ; il visitait les malades pauvres, leur lavait les pieds, s’efforçait de venir en aide aux miséreux. Son succès fut tel qu’on le surnomma Duszochwat, ravisseur des âmes. Une de ses interventions fut de dénoncer l’archimandrite lui-même (ou supérieur) du monastère, qui était passé secrètement au schisme.

Il fut nommé higoumène, ou prieur, de la fondation basilienne à Byten (Novogrodek), en 1613, puis fut rappelé à Vilnius pour être lui-même archimandrite.

En 1617, Josafat fut nommé archevêque de Polock ; il en profita pour étendre son activité missionnaire. Il constatait que le clergé était très ignare, très loin de l’idéal sacerdotal. Il supplia ses prêtres de revenir à une condition digne du Christ. 

Il fit reconstruire la cathédrale Sainte-Sophie de Polock.

Malgré de gros progrès, il restait dans la société d’importants foyers d’opposition à l’archevêque uniate ou philo-romain, et comme le démon sait toujours diviser pour régner, on accusa l’archevêque de vouloir latiniser l’ensemble du rite uniate.

Or, du temps de Josafat, le patriarche (orthodoxe) de Constantinople décida d’ordonner des évêques orthodoxes pour la Ruthénie. Ce fut le départ d’une sourde agitation, puis d’une opposition ouverte contre l’évêque de Polock. La Pologne hésita, puis abandonna les Ruthènes. Josafat fut dans la ligne de mire des schismatiques.

Des partisans de ces derniers, entraînant derrière eux toute une foule de manifestants, vinrent envahir la demeure de l’évêque. Il se présenta de lui-même à la porte de sa chambre. On le frappa, on le foula aux pieds, on le tira dans la cour, tandis qu’il criait Oh, mon Dieu ! et on l’acheva d’un coup de mousquet ; et pour l’outrager, on dépeça un chien sur son corps. Puis on le jeta, nu, dans le fleuve, son cilice attaché au cou et rempli de pierres.

Il mourut en martyr de la foi le 12 novembre 1623.

Peu après, le gouvernement polonais se ravisa et protégea les Ruthènes ; un procès condamna à mort une centaine de participants à l’assassinat de l’Archevêque ; beaucoup d’orthodoxes passèrent au catholicisme.

Josafat Kuntsevych a été béatifié en 1643, et canonisé en 1867. Il est aussi inscrit au calendrier universel de l’Eglise.

On peut voir son corps, momifié, revêtu des ornements sacrés du rite oriental, en la basilique Saint-Pierre à Rome.

Partager cet article
Repost0
12 novembre 2014 3 12 /11 /novembre /2014 00:00

Mateusz de Kazimierz

† 1003

 

Voir la notice : Kazimierz (Martyrs de)

Partager cet article
Repost0
11 novembre 2014 2 11 /11 /novembre /2014 00:00

Lluís Domingo Oliva

1892-1936

 

Il vit le jour le 11 janvier 1892 à Reus (Tarragona, Espagne), de parents déjà assez âgés, qui le firent baptiser avec les noms de Lluis Salvador Antoni.

En 1906, il entra au noviciat des Frères Carmes de l’Enseignement à Tarragona et professa probablement avant 1910, ou très peu avant ses dix-huit ans, car il participait au chapitre en 1920 et que cette participation exigeait un minimum de dix années de profession.

Jusqu’en 1936, il exerça à Tarragona, comme professeur auxiliaire, sauf un court laps de temps à Vendrell.

Excellent professeur, austère, doux, il maintenait de bonnes relations avec les Carmes Déchaux.

Lorsque la révolution éclata en juillet 1936, il se réfugia avec trois autres Collègues chez les parents du Frère Buenaventura à Tarragona. C’est là que se présentèrent des hommes de la FAI à la recherche d’un prêtre. Buenaventura déclara que les quatre qui étaient là étaient tous quatre Religieux et ils furent arrêtés, le 25 juillet. 

Il fut incarcéré aux Pilatos, le siège des miliciens ; de là, on le fit passer avec les autres au bateau-prison Río Segre, où il resta jusqu’au 11 novembre, priant avec les Confrères et redonnant du courage aux autres prisonniers.

Ce jour-là, le commandant descendit à la recherche de tous les prêtres et, en général, de tous ceux qui portaient la tonsure (à cette époque, tous les clercs portaient ce signe très visible sur la tête, en signe de consécration à Dieu). Or, le Frère Isidre ne faisait pas partie de la liste, car un des miliciens, ami des Carmes, les avait rayés de la liste. Les Frères se confessèrent et se présentèrent au commandant, qui les fit immédiatement passer dans le groupe des appelés.

Ils priaient le psaume 50 (Miserere), tandis qu’on les conduisait au cimetière de Torredembarra. Au moment de leur exécution, ils proclamaient encore Vive le Christ Roi.

Ils furent béatifiés en 2013.

A noter qu’après ces quatres Martyrs, il ne resta qu’un seul Frère, Francisco Navarro Bonila, qui fut aussi mis en prison et torturé, mais qui survécut. Tous ses efforts pour remonter l’Institut furent vains, il intégra l’Ordre des Carmes Déchaux en 1954 et mourut en 1959.

Partager cet article
Repost0
11 novembre 2014 2 11 /11 /novembre /2014 00:00

Marina de Omura

† 1634

 

Les Chrétiens du Japon reçurent habituellement des noms latins lors de leur baptême.

Dans la première communauté chrétienne de Nagasaki, remontant à saint François Xavier (voir au 3 décembre), Marina était entrée en 1626 dans le tiers-ordre dominicain et prêtait une assistance active auprès des missionnaires.

On écrivit d’elle qu’elle avait ouvert sa maison aux missionnaires mais aussi à tous les Chrétiens qui étaient persécutés et qui venaient reprendre des forces auprès d’elle.

Omura est un quartier de Nagasaki.

Arrêtée en 1634 lors de la persécution anti-occidentale, Marina fut soumise à des tortures particulièrement humiliantes, puis brûlée vive, attachée à un poteau entre plusieurs feux.

Elle fait partie d’un groupe de seize Martyrs, qui furent béatifiés ensemble en 1981 et successivement canonisés en 1987.

Marina est mentionnée dans le Martyrologe, à son dies natalis, le 11 novembre. Mais le groupe des seize Martyrs est fêté le 28 septembre.

Le miracle reconnu pour la canonisation fut la guérison totale à Manille d’une petite fille de deux ans, frappée d’une paralysie cérébrale, qui guérit sans aucune thérapie, après l’invocation à tout ce groupe de Martyrs.

Partager cet article
Repost0
11 novembre 2014 2 11 /11 /novembre /2014 00:00

Maria Jadwiga Kotowska

1899-1939

 

Maria naquit le 20 novembre 1899 à Varsovie (Pologne), deuxième des huit enfants de Jan et Zofia Barskich.

Etudiante en médecine à l’Université de Varsovie, elle participa comme infirmière à la Première guerre mondiale. Reconnue pour son mérite, elle devait recevoir en 1932 la Médaille de la Pologne.

En 1922, elle entra chez les Sœurs de la Résurrection, avec le nom de Alicja. Son désir était de vivre et mourir pour le Christ, le plus grand Amour, le Seigneur, (son) Dieu et (son) Tout.

En 1929, elle soutint une thèse de chimie.

Enseignante et très compétente, elle fut directrice d’école à Wejherowo (Gdansk).

On lui annonça qu’elle pouvait être arrêtée d’un jour à l’autre. Elle aurait pu s’enfuir, mais ne voulut pas se mettre à l’abri et laisser exposées d’autres personnes à cause d’elle, les autres Religieuses ou les personnes qu’elle aidait. 

Elle fut arrêtée le 24 octobre 1939 et apprit alors qu’elle avait été dénoncée par le gardien de l’école. Elle dit alors les dernières paroles qu’on entendit de sa bouche : Je pardonne tout à François.

Elle fut mise en prison à Wejherowo.

Le jour où elle devait être fusillée, un témoin la vit courir vers un groupe d’enfants juifs qu’on allait aussi «éliminer». Ils étaient terrifiés, et elle les prit par la main, les réconforta du mieux qu’elle put et monta avec eux dans le camion.

Il y eut, peu après, la fusillade de plusieurs centaines de victimes dans un bois à proximité de Piasnica. On suppose qu’Alicja mourut au même moment, le 11 novembre 1939.

Quelques jours plus tard, elle devait fêter ses quarante ans.

Le corps lui-même d’Alicja n’a jamais été retrouvé, mais quand on fit des fouilles à Piasnica, on retrouva la ceinture de l’habit des Sœurs de la Résurrection avec son chapelet.

Maria Jadwiga a été béatifiée parmi les cent-huit Martyrs polonais de la Deuxième guerre mondiale, en 1999.

Partager cet article
Repost0
11 novembre 2014 2 11 /11 /novembre /2014 00:00

Isidre Tarsá Giribets

1866-1936

 

Il vit le jour le 3 février 1866 à Fontanet (Lleida, Espagne) et fut baptisé le 4.

Vingt ans après, il entra en 1886 chez les Frère Carmes de l’Enseignement, où il professa en 1888, avec le nom de Isidre José Miguel.

Il fut destiné au collège de Vendrell, dont il devint directeur en 1894. Il y avait dans cette localité des ouvriers désireux d’acquérir plus de connaissances, mais qui ne pouvaient pas assister aux cours pendant la journée : pour eux, le Frère Isidre obtint d’ouvrir un cours du soir gratuit.

En 1895, il devint directeur à Tarragona, et même Supérieur de la congrégation, sans délaisser son travail d’enseignant.

Lorsque la révolution éclata en juillet 1936, il fut arrêté le 25 avec d’autres Religieux et incarcéré aux Pilatos, le siège des miliciens ; de là, on le fit passer avec les autres au bateau-prison Río Segre, où il resta jusqu’au 11 novembre, priant avec les Confrères et redonnant du courage aux autres prisonniers.

Ce jour-là, le commandant descendit à la recherche de tous les prêtres et, en général, à tous ceux qui portaient la tonsure (à cette époque, tous les clercs portaient ce signe très visible sur la tête, en signe de consécration à Dieu). Or, le Frère Isidre ne faisait pas partie de la liste ; un ou deux jours de plus ou de moins ne changeaient pas beaucoup au sort des Religieux, aussi les Frères se confessèrent et se présentèrent au commandant, qui les fit immédiatement passer dans le groupe des appelés.

Ils priaient le psaume 50 (Miserere), tandis qu’on les conduisait au cimetière de Torredembarra. Au moment de leur exécution, ils proclamaient encore Vive le Christ Roi.

Ils furent béatifiés en 2013.

Partager cet article
Repost0
11 novembre 2014 2 11 /11 /novembre /2014 00:00

Julio Alameda Camarero

1911-1936

 

Il vit le jour le 28 mai 1911 à Castroceniza (Burgos, Espagne), fut baptisé deux jours plus tard, et confirmé en 1923.

En 1926, il entra au noviciat des Frères Carmes de l’Enseignement à Tarragona et professa en 1928.

De 1928 à 1936, il exerça à Tarragona.

Lorsque la révolution éclata en juillet 1936, il se réfugia avec trois autres Collègues chez les parents du Frère Buenaventura à Tarragona. C’est là que se présentèrent des hommes de la FAI à la recherche d’un prêtre. Buenaventura déclara que les quatre qui étaient là étaient tous quatre Religieux et ils furent arrêtés, le 25 juillet. 

Il fut incarcéré aux Pilatos, le siège des miliciens ; de là, on le fit passer avec les autres au bateau-prison Río Segre, où il resta jusqu’au 11 novembre, priant avec les Confrères et redonnant du courage aux autres prisonniers.

Ce jour-là, le commandant descendit à la recherche de tous les prêtres et, en général, à tous ceux qui portaient la tonsure (à cette époque, tous les clercs portaient ce signe très visible sur la tête, en signe de consécration à Dieu). Or, le Frère Isidre ne faisait pas partie de la liste, car un des miliciens, ami des Carmes, les avait rayés de la liste. Les Frères se confessèrent et se présentèrent au commandant, qui les fit immédiatement passer dans le groupe des appelés.

Ils priaient le psaume 50 (Miserere), tandis qu’on les conduisait au cimetière de Torredembarra. Au moment de leur exécution, ils proclamaient encore Vive le Christ Roi.

Ils furent béatifiés en 2013.

Partager cet article
Repost0

Présentation

  • : Le blog de samuelephrem
  • : Près de 9600 notices de Bienheureux et Saints. Ont été successivement illustrés : - Les personnages bibliques de l'ancien et du nouveau Testaments. - Tous les Saints et Bienheureux reconnus, depuis les débuts de l'Eglise jusqu'aux derniers récemment proclamés. En outre, des commentaires pour tous les dimanches et grandes fêtes (certains devant être très améliorés). Sur demande, nous pourrons vous faire parvenir en plusieurs fichiers pdf l'intégralité du Bréviaire romain latin, "LITURGIA HORARUM", qui vous permettront d'éviter beaucoup de renvois fastidieux, notamment pour les périodes de Noël et Pâques. Les textes sont maintenant mis à jour selon le nouveau texte de la Nova Vulgata (ed. 2005). Nous avons aussi le Lectionnaire latin pour toutes les fêtes du Sanctoral, sans renvois, également mis à jour selon le texte de la Nova Vulgata. Bienvenue à nos Lecteurs, à nos abonnés, avec lesquels nous entamerons volontiers des échanges. Bonne visite !
  • Contact

Recherche

Liens