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12 août 2014 2 12 /08 /août /2014 23:00

Ramón Novich Rabionet

1913-1936

 

Ramón (Raymond) vit le jour le 18 avril 1913 à La Cellera de Ter (Gerona, Espagne).

Il entra au collège des Clarétains de Cervera et fut ensuite envoyé à Barbastro, Vic, Solsona, de nouveau à Cervera, et Barbastro.

 

Voir ici la notice Clarétains martyrs à Barbastro

 

Peu avant de mourir, il signa une lettre commune écrite par les Martyrs clarétains à la Congrégation, ajoutant ces mots : Je voudrais passer mon ciel à faire du bien aux ouvriers.

Il reçut la palme du martyre à Barbastro le 13 août 1936, parmi les plus jeunes de la communauté : il avait vingt-trois ans.

Il fut béatifié en 1992.

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12 août 2014 2 12 /08 /août /2014 23:00

Inocencio García Díez

1875-1936

 

Il était né à Alar del Rey (Palencia, Espagne) le 28 décembre 1875, en la fête des Saints Innocents, dont il reçut le prénom au Baptême, le 30 suivant.

Il eut une sœur carmélite, morte en odeur de sainteté.

Après l’école apostolique de Ocaña, il entra au noviciat des Dominicains et fit la profession en 1892.

Une fois ordonné diacre, il fut envoyé au Vietnam (1899), où il reçut l’ordination sacerdotale.

Six mois après, il partait pour les Philippines, au couvent dominicain de Manille, puis à celui de Tuguegarao, de 1903 à 1910, où il fut professeur et vicaire de paroisse.

En 1911, il revint en Espagne, fut à Ségovie jusqu’en 1917, directeur à Ocaña jusqu’en 1922, puis recteur à Ségovie. Enfin à Madrid en 1925.

D’ordinaire, on ne parle que des qualités éminentes des Religieux, qui sont toujours parfaits. Pour une fois, concernant le père Inocencio, on relève qu’il avait un caractère un peu fougueux, peut-être un peu brusque ; mais il était bon, travailleur, assidu au confessionnal et directeur spirituel avisé.

Le 19 juillet 1936, il se trouvait devant le couvent de Madrid que les révolutionnaires étaient en train de prendre d’assaut. Dans la précipitation, il se cogna fortement (ou on le frappa) et en fut bien endolori.

Apprenant qu’un Confrère était blessé, il vint le prendre pour le porter au sanatorium, où il resta près de lui trois jours. Dans cette clandestinité, il alla aussi secourir d’autres Religieux, calmement, disposé à offrir sa vie pour le Christ. 

Le 13 août, on le démasqua, on le conduisit à la tchéka Bellas Artes. On le fusilla dans le sous-sol.

 

Le père Inocencio fut béatifié en 2007.

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12 août 2014 2 12 /08 /août /2014 23:00

Luciano Reginaldo Hernández Ramírez

1909-1936

 

Luciano naquit le 7 janvier 1909, fut baptisé le lendemain et confirmé la même année, à San Miguel el Alto (Jalisco, Mexique).

Il fréquenta l’école paroissiale de son pays, l’école publique puis le collège apostolique San Juan de los Lagos (Jalisco). Il passa au séminaire de Guadalajara, mais la maison fut confisquée à la suite des lois laïques du gouvernement mexicain.

Un père dominicain le mit sur la voie de l’Ordre dominicain et l’aida à rejoindre l’Espagne pour y être formé.

Luciano fit la profession à Corias (Asturies) en 1927 ; c’est probablement à cette occasion qu’il prit le nom de Reginaldo.

Après les études de philosophie, il fit celles de théologie à Salamanque et fut ordonné prêtre en 1933.

Il collabora avec enthousiasme aux revues et aux cercles d’étudiants, il étudia les langues avec avidité. En outre, on lui connut des dons extraordinaires pour le dessin et la peinture. C’était un excellent religieux, très affable, joyeux, sachant aussi se mortifier, respectueux et obéissant, humble et serviable, avec une âme d’apôtre. Autant de qualités qui le mettaient hors du commun.

A Madrid, il commença l’étude du droit. Il écrivit un Enchiridion sur la famille, à la demande de l’Action Catholique, et en préparait un autre sur La guerre et la paix.

En juillet 1936, la communauté dut se dissoudre. Lui, il resta dans le couvent et tenta de se rapprocher de l’ambassade mexicaine, mais on lui ferma la porte au nez dès qu’on sut qu’il était prêtre. Aussi se réfugia-t-il chez une famille de sa connaissance, où il vécut ces jours d’angoisse dans la prière et la disponibilité à mourir pour la foi : il avait de bons exemples dans son pays, suite à la persécution des années 20, et il enviait ces glorieux martyrs (voir Cristóforo Magallanes au 21 mai).

On l’arrêta le 13 août 1936. Il déclara sans ambages : C’est moi le religieux mexicain que vous cherchez.

On l’emmena à la tchéka de Lista et il fut exécuté le jour-même.

 

Le père Hernández Ramírez fut béatifié en 2007.


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12 août 2014 2 12 /08 /août /2014 23:00

Pere Rofes Llauradó

1909-1936

 

Pere (Pierre) naquit le 31 mai 1909 à Tarragona (Catalogne, Espagne), de Pere et Antònia, qui le firent baptiser le 6 juin suivant. C’est en 1914 qu’il fut ensuite confirmé.

Il fut ordonné prêtre en 1932.

Il fut vicaire à Mont-roig (Baix Camp). Son activité préférée était d’être avec les humbles et les pauvres. Il s’occupa avec enthousiasme de la catéchèse des enfants et du patronage paroissial avec les jeunes.

Lors de la révolution de 1936, une de ses préoccupations fut de mettre en sécurité les archives paroissiales (les registres de baptême, de mariage et de funérailles).

Il intensifia beaucoup sa vie intérieure, dans la prière et la méditation.

Il fut convoqué à Reus pour être enregistré, avec son curé. Pendant qu’on interrogeait le curé, il manifesta son intérêt pour la machine à écrire de l’employé et lui dit : Comme ce serait bien si j’avais une machine comme celle-ci ! Et l’employé de lui répondre : Si tu en veux une, il faut être des nôtres. - Ça, jamais, répondit le jeune prêtre, certain que de toutes façons on allait le tuer.

La famille qui l’hébergeait chercha à obtenir un non-lieu pour l’abbé Pere, mais la réponse fut plutôt décourageante : Les choses se présentent très mal ; ce serait différent si au moins il épousait une nonne ou Marie Untel. Telle était la détermination des miliciens, de faire abandonner aux prêtres leur célibat ou de les tuer ; de toutes façons, de les supprimer.

Quand le prêtre fut informé de la réponse, il rétorqua : Vous voyez, ils ont déjà tout arrangé, eux !

Le 13 août au soir, on vint le chercher. Il répondit simplement : Eh bien, me voilà ! Il prit un petit moment, pour consommer les Saintes Hosties qu’il conservait puis, tout content et tranquille, rejoignit les miliciens. On lui lia les mains, on le fouilla. On lui trouva son chapelet, qu’on lui rendit.

Pendant qu’ils allaient chercher quelque autre victime, le prêtre prit congé de la famille et leur dit : Si vous ne me revoyez pas, adieu au Ciel !

En chemin, don Pere saluait gentiment les paroissiens qu’il voyait, et redonnait du courage à ses compagnons de sacrifice.

On arrêta un certain Joachim González, bon chrétien et père de famille, qui les salua en disant : Mes chères filles, nous ne nous verrons plus ! Et Pere, lui tapant sur l’épaule, lui dit : N’ayez pas peur, González, je suis là moi aussi ! Puis, avec un signe de tête bien compréhensible, il leur fit comprendre à tous qu’il les entraînait derrière lui pour aller tous se retrouver au Ciel.

Au Comité, on retrouva un autre laïc, Josep Pomés, pour lequel don Pere obtint la liberté. On lia les mains de don Pere avec celles de don Ramon Artiga Aragonès, et on les emmena, avec d’autres victimes. Don Pere leur donnait courage : Courage, nous allons vers la Lumière Eternelle, et eux, ils restent dans les ténèbres.

Près de Borges del Camp, ils abattirent les victimes par balles, sur la voie de chemin de fer. On les retrouva au cimetière de Reus : don Pere avait la tête complètement détruite.

C’était le 13 août 1936.

Don Pere fut béatifié en 2013.

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12 août 2014 2 12 /08 /août /2014 23:00

Ramón Artiga Aragonés

1880-1936

 

Il naquit le 10 octobre 1880 à Mont-roig del Camp (Baix Camp, Espagne), de Joan et María, qui le firent baptiser le jour même.

Ordonné prêtre en 1905, il exerça le saint ministère à Falset, Pla de Cabra, Figuerola del Camp, La Secuita, Puigdelfí et Puigpelat.

En 1936, il était curé à Vilaplana. Il voyait venir la révolte, et il s’offrit en victime.

Le 22 juillet au matin, il célébra pour la dernière fois à la paroisse. L’après-midi, il prit congé de la présidente de l’Action Catholique : C’est Dieu qui permet ces choses. Adieu ! Si nous ne nous revoyons pas : au Ciel !

Il mit en sûreté le Saint Sacrement et les objets sacrés du culte.

Il chercha à rejoindre Barcelone, mais on le lui refusa. Il se cacha, jusqu’au 5 août, jour où un neveu vint le prendre pour le conduire chez lui à Mont-roig. Là il vécut dans la prière, sans montrer aucun ressentiment contre les ennemis.

Le 13 août, des miliciens vinrent l’arrêter, avec le vicaire de Mont-roig, Pere Rofes. Le soir à vingt-et-une heures, avec cinq autres victimes, mains liées, on les mit dans un camion qui partit vers la route de Reus à Falset, à un kilomètre de Borges del Camp. Là, ils les fusillèrent.

Au moment de mourir, don Artiga cria encore : Vive le Christ Roi !

C’était le 13 août 1936.

 

Don Ramón Artiga Arragonés fut béatifié en 2013.

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12 août 2014 2 12 /08 /août /2014 23:00

 

Antoni Dalmau Rosich

1912-1936

 

 

(voir aussi la notice : Clarétains martyrs à Barbastro).

 

Antoni était né le 4 octobre 1912 à Miralcamp (Lleida).

 

Il fut martyrisé le 13 août 1936 à Barbastro et béatifié en 1992.

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12 août 2014 2 12 /08 /août /2014 23:00

Pontianus, pape

230-235

 

Pontianus (Pontien), était le fils du romain Calpurnius. Il fut appelé à succéder à saint Urbain Ier.

Ce dix-huitième pape eut le bonheur de voir la réconciliation du premier antipape de l’histoire, Hippolytus, qui mourut martyr avec lui.

Hippolytus s’était rebellé contre un précédent pape, Callixte Ier. Son agitation lui valut de se faire déporter lui aussi, en compagnie de Pontianus, sur l’ordre de l’empereur, sur l’îlot de Buccina, près de Tavolato en Sardaigne.

Considérant sa situation comme définitive et irrémédiable, Pontianus se désista lui-même, le 28 septembre 235, geste qui poussa Hippolytus à rentrer dans le rang.

Tous deux moururent d’épuisement, réconciliés, et tous deux furent reconnus comme martyrs. D’après le Liber Pontificalis, Pontianus serait mort le 30 octobre 235, mais le Martyrologe réunit les deux ennemis réconciliés le 13 août, anniversaire probable de leur depositio, leur inhumation à Rome, lorsque le pape Fabianus les fit revenir et enterrer, Pontianus au cimetière de Callixte, Hippolytus sur la Voie Ardéatine.

Pontianus avait eu le temps d’ordonner à Rome six évêques, six prêtres et cinq diacres.

Après ce pontificat de cinq ans, c’est Anterus qui lui succéda (quatre mois seulement), suivi par saint Fabianus.

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11 août 2014 1 11 /08 /août /2014 23:32

Melchora Adoración Cortés Bueno

1894-1936

 

Elle vit le jour le 4 janvier 1894 à Sos del Rey Católico (Saragosse) et reçut au baptême le nom d’un des trois Rois mages. C’était la cinquième fille du pasteur Jerónimo et de Eusebia.

Après ses études chez les Filles de la Charité (de Saint-Vincent-de-Paul), elle-même membre des Filles de Marie, elle entra au noviciat de Sangüesa (Navarre), en 1914.

Elle fut envoyée à Grenade, Aleixar, et fit la consécration en 1919. 

Puis elle fut à Corella, à Vitoria (1933), où elle dut elle-même être opérée d’un rein : elle profita de sa convalescence pour préparer le diplôme officiel d’infirmière à Salamanque ; mais avant de le passer, elle fut appelée au collège de Leganés (Madrid), en septembre 1934 ou 1935.

Elle se montra capable d’organiser et de diriger, entièrement dévouée aux élèves, et remplie d’espérance. Elle organisa une chorale, une troupe de théâtre, des colonies d’été, des pèlerinages, des groupes de catéchèse, des cours de peinture. 

Quand le gouvernement interdit les crucifix dans les salles, elle en demanda quelques centaines de petite taille, pour les distribuer à chacun des malades.

On trouvera des détails sur les derniers moments de cette communauté dans la notice de María Asunción Mayoral Peña.

Melchora fut martyrisée le 12 août 1936 et béatifiée en 2013.

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11 août 2014 1 11 /08 /août /2014 23:32

Estefanía Saldaña Mayoral

1873-1936

 

Elle vit le jour le 1er septembre 1873 à Rabé de las Calzadas (Burgos, Espagne) de Venancio et María.

A quatorze ans, elle fut orpheline de son père et dut suspendre ses études. Malgré son courage, elle demeura toujours un peu dépressive à la suite de cette épreuve.

Sœur María Asunción Mayoral Peña, martyrisée avec elle, était sa cousine germaine.

Entrée chez les Filles de la Charité à Madrid en 1890, elle fut une excellente maîtresse pour les enfants. Elle fut ainsi envoyée à Corella, puis Bilbao (1894), Briviesca (Burgos, 1895).

Après la profession (1896) elle se montra toujours très obéissante et très fidèle à la Règle.

Elle fut successivement à Saragosse (1905) et Sigüenza (1906). Après une maladie (1908), elle fut à Sestao, Valdemoro, Cuencia (1912) et Barbastro (1914). Son dernier poste fut le collège de Leganés (Madrid, 1916).

Elle avait dans cette localité une sœur, chez laquelle se réfugièrent les cinq Filles de la Charité lorsqu’elles furent expulsées de leur maison en 1936.

On trouvera des détails sur les derniers moments de cette communauté dans la notice de María Asunción Mayoral Peña.

Estefanía fut martyrisée le 12 août 1936 et béatifiée en 2013.

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11 août 2014 1 11 /08 /août /2014 23:31

María Severina Días Pardo Gauna

1895-1936

 

Elle vit le jour le 23 octobre 1895 à Vitoria (Espagne), de Luis et Peregrina.

D’abord élève des Carmélites, elle étudia la musique et connut les Filles de la Charité (de Saint-Vincent-de-Paul) par son père, qui était membre d’une Conférence de Saint-Vincent-de-Paul.

Avant d’être Religieuse, elle s’occupa de sa mère gravement malade. Elle acheva ses études de piano et de magistère, fit un pèlerinage à Lourdes, et en revint encore plus convaincue de se consacrer.

Entrée chez les Filles de la Charité à Madrid, en 1917, elle fut professeur de musique. Elle travailla à Pamplona, Mendigorria.

Après sa profession (1922), elle fut envoyée à Valsameda, Ségovie.

Dès le début, elle voulait être sainte, et le fut vraiment par sa vie intérieure, sa douceur, sa confiance en Dieu, et par le martyre.

Son dernier poste fut le collège de Leganés (Madrid), où se trouvait aussi la Sœur Melchora Adoración, avec laquelle elle fut très amie.

Comme toutes les autres, elle refusa de rentrer chez ses parents en 1936, pour demeurer dans sa communauté et près des malades.

On trouvera des détails sur les derniers moments de cette communauté dans la notice de María Asunción Mayoral Peña.

María Severina fut martyrisée le 12 août 1936 et béatifiée en 2013.

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