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6 juillet 2014 7 06 /07 /juillet /2014 23:00

Benoît XI, pape

1303-1304

 

Nicolò Boccasino était né à Trévise en 1240, et perdit son père à l’âge de six ans.

Sa mère devint blanchisseuse chez les Dominicains voisins.

Nicolò entra à quatorze ans chez les Dominicains, y étudia quatorze ans (à Venise et à Milan) et y enseigna quatorze ans (à Milan, Venise, Trévise et Gênes) !

Provincial de la Lombardie, neuvième maître général de l’Ordre, c’était un homme de paix. 

Le pape Boniface VIII le chargea de promouvoir la paix entre Philippe IV le Bel et Edouard Ier d’Angleterre. Y ayant réussi, il fut nommé cardinal en 1298.

En 1300 il devenait Doyen du Sacré Collège et évêque d’Ostie. Les Dominicains le trouvaient trop lié au pape et pas assez influent pour leurs intérêts…

En 1301, il était légat papal en Hongrie, Pologne, Dalmatie et Serbie, mais la mission n’eut pas de succès.

Lors de l’attentat ignoble d’Agnani, où le représentant de Philippe le Bel souffleta le Pape, le cardinal Boccasini resta fidèle au Pape, témoin de l’inconduite de Nogaret envers Boniface VIII.

A la mort de ce dernier, Nicolò fut élu à l’unanimité pour être le cent quatre-vingt quatorzième pape et prit le nom de Benoît XI.

On a retrouvé au siècle dernier une lettre de l’Eglise de Perse qui reconnaissait le nouveau pape comme chef universel.

Son amour de la réconciliation le porta à plusieurs démarches heureuses : 

Il tint compte des conseils du Sacré Collège et ne nomma que deux nouveaux cardinaux, d’ailleurs dominicains : Nicolò de Prato et William Marlesfield.

Il essaya de maintenir une politique conciliante dans les différents conflits de l’époque, concernant Charles d’Anjou roi de Sicile, le roi de Danemark, les Templiers, le médecin Arnaud de Villeneuve (exilé comme hérétique et qu’il prit comme médecin personnel), le roi de France ; en Toscane, en Aragon…

Il annula les sanctions portées par Boniface VIII contre les deux cardinaux Colonna et leur famille. Malgré cela, Sciarra le força à quitter Rome : Benoît XI se retira à Pérouse, où il mourut en 1304 : les papes suivant ne reviendraient à Rome qu’en 1367.

Benoît XI resta un homme modeste et simple. On raconte que, lors de la visite de sa vieille mère, il obligea celle-ci à quitter ses vêtements trop endimanchés et à reprendre ceux de sa condition modeste.

Ce bon pape aurait pu avoir un pontificat beaucoup plus important. Mais il mourut prématurément huit mois après son élection. On a parfois dit qu’il avait été empoisonné, mais il semble qu’il ait été victime d’une dysenterie causée par des figues.

Benoît XI mourut le 7 juillet 1304 et fut inhumé à Pérouse. 

Il fut béatifié en 1736.

Son successeur fut Clément V.

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6 juillet 2014 7 06 /07 /juillet /2014 23:00

Boisil

? - 664

 

C'est surtout par saint Bede le Vénérable (v. 25 mai) que l'on connaît cet abbé anglais. Bede fut informé par un certain Sigfrid, moine de Jarrow, qui fut d'abord sous la tutelle de Boisil en l'abbaye de Melrose.

On ne dit rien sur l'origine et l'enfance de Boisil. 

Boisil était prieur de l'abbaye de Melrose, sur les bords de la Tweed, au milieu d'une grande forêt qui faisait alors partie du Northumberland. L'abbé était Eata. Il semble que tous deux, Eata et Boisil, aient été formés d'abord par saint Aidan, abbé et évêque à Lindisfarne (v. 31 août). 

La grande popularité de Boisil lui vient d'abord pour avoir reçu et formé Cuthbert, plus tard saint aussi (v. 20 mars). Quand il le vit pour la première fois, Boisil s'exclama Voici un serviteur du Seigneur, répétant pour ainsi dire l'exclamation de Jean-Baptiste en voyant le Christ : Voici l'Agneau de Dieu (Jn 1:29). Et il obtint de l'abbé Eata de l'accueillir immédiatement dans le monastère. Il lui annonça dès lors les principaux événements de sa vie : sa maladie et sa guérison durant une épidémie de peste, son élection à l'épiscopat, et ses grands services pour l'Eglise.

Boisil prédit trois ans à l'avance la grande peste de 664, durant laquelle Cuthbert tomberait malade, mais guérirait, tandis que lui-même devait en mourir. Ce qui arriva précisément.

Ses plus fréquentes instructions aux religieux étaient les suivantes : Ne cesse jamais de rendre grâces à Dieu pour le don de la vocation religieuse ; veille toujours sur toi-même pour combattre tout sentiment d'amour-propre, toute attache à ta volonté et à ton propre jugement, entretiens-toi sans relâche avec Dieu par la prière intérieure, demande une grande pureté de cœur, car c'est le seul vrai et le plus court chemin qui conduit à la perfection.

Il faisait chaque jour une lecture dans l'évangile de saint Jean, qu'il avait distribué en sept parties, pour le lire intégralement chaque semaine. Cuthbert en hérita la pratique. 

Non content d'instruire ses frères en religion par la parole et par l'exemple, Boisil allait souvent dans les villages environnants pour évangéliser les pauvres. 

Quand Cuthbert fut guéri de la peste, se sachant lui-même proche de la mort, il exhorta ainsi son disciple : Tu vois que Dieu t'a délivré du fléau ; tu ne retomberas pas et ne mourras pas cette fois. Quant à moi, ma mort est proche ; ne néglige pas de recevoir mes leçons tant que je puis te les donner, cela ne durera pas plus de sept jours.

Cuthbert lui demanda alors : Et que dois-je choisir de préférence comme lecture pour que cela ne dépasse pas ce laps de temps ? Boisil lui répondit : L'évangile de saint Jean ; nous pouvons le lire dans cet intervalle et faire toutes les réflexions nécessaires.

Les sept jours écoulés, Boisil tomba malade et vit arriver sa dernière heure avec une jubilation extraordinaire, car il avait le plus grand désir d'être uni à Jésus-Christ. A ses derniers moments, il répétait souvent le mot de saint Etienne : Seigneur Jésus, reçois mon âme (Ac 7:59). C'était en 664.

Après sa mort, Boisil montra encore son intérêt pour son pays et l'abbaye. Par deux fois, il apparut à l'un de ses disciples pour l'envoyer dire à saint Egbert (v. 24 avril) : Ta mission est d'aller dans les monastères de saint Colomba pour leur apprendre la vraie manière de célébrer la fête de Pâques. Il y eut en effet maintes discussions en Angleterre au sujet de la date de Pâques, certains préférant la tradition celte, d'autres l'obéissance à Rome.

En 1030, les reliques de Boisil ainsi que celles de Bede, furent transférées à Durham, auprès de celles de Cuthbert.

Différentes dates ont été retenues pour la fête de saint Boisil. Des calendriers d'Ecosse l'ont placé au 23 février ; les Bollandistes au 23 janvier, ou aussi au 9 septembre, sans raison apparente ; aujourd'hui on s'accorde plutôt pour le 7 juillet, mais le Martyrologe Romain ne l'a pas retenu, probablement à cause de cette incertitude encore pas résolue.

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5 juillet 2014 6 05 /07 /juillet /2014 23:00

Baiduo Wang Zuolung

1842-1900

 

Baiduo (Petrus) était né vers 1842 à Shuanzhong (Jizhou, Hebei, Chine).

C'était un laïc.

Lors de la révolte des Boxers, il fut conduit dans un temple païen et sommé de renier sa foi.

Sur son refus persévérant, il fut pendu à un balcon de l'édifice.

Ce fidèle Chrétien reçut la couronne du martyre à Shuanzhong, le 6 juillet 1900, fut béatifié en 1946 et canonisé en 2000.

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5 juillet 2014 6 05 /07 /juillet /2014 23:00

Augustin-Joseph Desgardin

1750-1794

 

Né à Hénin-Liétard (Pas-de-Calais) le 21 décembre 1750, Augustin-Joseph entra à l'abbaye cistercienne de Sept-Fons, avec le nom de Elie.

Il fut condamné à la déportation en Guyane, mais resta sur le Deux-Associés qui ne partit jamais des pontons de Rochefort et dans lequel moururent presque tous les prêtres et religieux qui s'y trouvaient.

S'étant porté au secours de ses compagnons malades, Augustin-Joseph fut gagné par la contagion et mourut le 6 juillet 1794.

Il fut béatifié avec eux en 1995.

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5 juillet 2014 6 05 /07 /juillet /2014 23:00

Romulus de Fiesole

† 90

 

Il y a plusieurs légendes concernant ce Saint, martyr à Fiesole (Toscane, Italie). En essayant de trouver entre elles un dénominateur commun et un lien possible entre les divers éléments de ces textes, on pourrait arriver à l'histoire suivante.

Romulus, né évidemment à Rome, se serait converti après avoir entendu la prédication de saint Pierre.

S'étant mis à son tour à prêcher avec succès l'Evangile à Rome même, puis dans les environs, Romulus fut bientôt nommé évêque par l'apôtre saint Pierre, qui l'envoya à Fiesole avec deux compagnons.

De passage à Volterra, ils croisèrent deux autres disciples de saint Pierre qui, eux, s'en revenaient de Fiesole, découragés par leurs travaux infructueux.

Romulus n'eut pas plus de succès, de sorte qu'il bifurqua vers la Lombardie, avec ses compagnons.

Mais voilà que bientôt après, un ange vint tirer l'oreille de nos missionnaires et les invita à revenir à la mission confiée par saint Pierre.

Cette fois-ci, ils pénètrent dans Fiesole, mais en secret, et Romulus commença à convertir un à un des habitants de cette ville toute païenne.

Les miracles furent aussi au rendez-vous : l'eau qu'une femme se refusait à donner à boire à nos héros, se transforma en sang. Par ailleurs, un jeune homme possédé du démon fut délivré par Romulus.

Ces épisodes, avec les nombreuses conversions opérées par Romulus, provoquèrent la colère du gouverneur, qui fit arrêter Romulus et ses compagnons, les invita à sacrifier aux dieux romains et, sur leur refus catégorique, les fit décapiter sans autre forme de procès.

Les quatre compagnons de Romulus auraient eu nom : Carissimus, Marchitianus, Crescentius, Dolcissimus, et le possédé guéri, Celsus.

C'était l'été 90, le 6 juillet, sous l'empereur Domitien.

Légendaire ou non, ce récit fait que saint Romulus est le patron de Fiesole et que la cathédrale lui est dédiée. Elle abrite l'urne des restes de son glorieux premier évêque martyr.

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5 juillet 2014 6 05 /07 /juillet /2014 23:00

Thomas More

1478-1535

 

Thomas, né le 7 février 1478, était le fils d’un juge de Londres, John More, et de Agnes More. Tout jeune, il est page en la maison de l’archevêque de Cantorbury.

Adolescent, il étudie à Oxford, où il cultive avec passion la langue grecque. Son professeur, Erasme, deviendra son ami et écrira pour lui l’Eloge de la Folie. 

Il pense un moment devenir chartreux, mais finalement il accepte le conseil de s’engager dans le mariage (1505) ; il épouse Jane Colt ; déjà veuf en 1511, il a trois filles et un fils et se remarie avec une veuve, Alice Middleton, qui lui apporte ses deux enfants  ; sur la demande de son cher mari, elle apprend la harpe, le luth, le monocorde et la flûte. Ses filles apprennent le latin, le grec, l’astronomie.

Ayant étudié le droit à Londres, il est avocat en 1510, et nommé juge par les habitants de Londres. Chargé d’un cours de droit, il fera aussi des conférences sur la Cité de Dieu, de saint Augustin.

 Thomas est connu comme historien, philosophe, humaniste, théologien et homme politique ; il est au Parlement dès 1504, mais s’oppose aux taxes demandées par le roi (Henri VII) pour la guerre d’Ecosse. John More ayant été emprisonné, Thomas se retire en France en 1508.

Quand Henri VIII accède au trône, il choisit Thomas More comme maître des requêtes, le nomme à son Conseil privé, l’envoie en missions diplomatiques, le nomme trésorier de la Couronne (1521), puis chancelier de Lancastre (1525).

Thomas More était donc un bourgeois aisé, mais qui resta profondément chrétien. Il s’aménagea un manoir à Chelsea, près de la Tamise et y vivait avec autant de plaisirs honnêtes que de pratiques religieuses : il porte le cilice, fait lire à table quelque passage de l’Ecriture, préside le soir une prière en famille. Erasme et Holbein sont les hôtes de la famille, on reçoit des infirmes et des vieillards.

Il y a dans le manoir une petite ménagerie fort originale : un singe, un renard, un furet, une belette.

Un jour que les granges ont brûlé, More écrit : S’il a plu a Dieu de nous envoyer une telle épreuve, nous devons, nous sommes obligés d’être contents.

Thomas est arrivé au faîte des honneurs après s’être acquitté de fonctions importantes, juridiques, parlementaires ou diplomatiques. En 1529, sa mission auprès de Charles-Quint et François Ier aboutit à la paix de Cambrai. C’est à cette date qu’il est choisi comme chancelier du roi Henri VIII.

La crise arrive avec la situation adultérine d’Henri VIII. Tandis que, peu à peu, toute l’Eglise d’Angleterre cède aux prétentions du roi, seul l’évêque de Rochester, John Fisher, résiste au roi, et le paiera de sa vie, le 22 juin 1535.

Thomas fait de son mieux, tant qu’on ne lui propose pas de se prononcer clairement et qu’il peut éviter de le faire. Mais il finit par démissionner de sa charge en 1532, signant ainsi sa déchéance.

Il est peu à peu abandonné de tous, mais il conserve tout son humour.

Quand le duc de Norfolk lui annonce que la colère du prince, c’est la mort, il répond calmement : Donc, la seule différence entre vous et moi, est que je mourrai aujourd’hui, et vous demain !

En mars 1534, More refuse de jurer fidélité à l’édit du roi : il est incarcéré à la Tour de Londres le 17 avril, et mène une sorte de vie de chartreux. Quand sa fille vient le visiter, elle le supplie de céder, mais il reste ferme. Bientôt privé aussi de ces visites, il apprend le martyre de John Fisher et se prépare au sien : le 1er juillet, il est à nouveau convoqué devant un jury ; il est vieilli, fatigué, mais lucide ; il se défend, prouve la légitimité de sa position. Accusé de trahison, il est condamné à être pendu, traîné et éviscéré, mais le roi ordonne de le faire décapiter.

Le jour du martyre arrive, 6 juillet 1535. More reste calme, sérieux et plaisant à la fois. Il prie son gendre de donner une pièce d’or au bourreau.

Il demande qu’on l’aide à monter sur l’échafaud, ajoutant que… pour la descente, (il s’en tirera) bien tout seul. Il prie le psaume 50 (Miserere), embrasse son bourreau en lui recommandant :  Courage, mon brave, n’aie pas peur ! Mais comme j’ai le cou très court, attention ! Il y va de ton honneur ! Il se bande lui-même les yeux, se couche sur l’échafaud, dégage sa barbe qui n’a pas commis de trahison !

De la prison, il avait envoyé un billet à son épouse : More is no more,  More n’est plus !

Le corps de Thomas More est enterré dans une tombe anonyme de la Tour de Londres ; sa tête est exposée sur le pont, mais sa fille Margaret Roper réussit à la récupérer. Depuis, on ignore où elle se trouve exactement, soit dans le tombeau de famille des Roper à Cantorbury, soit à Chelsea.

Thomas More a été béatifié en 1886, et canonisé en 1935, quatre siècles après sa mort. En 2000, il a été proclamé patron des responsables de gouvernement et des personnalités politiques.

 

Le Martyrologe le commémore le 6 juillet, mais il est fêté avec John Fisher le 22 juin.

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5 juillet 2014 6 05 /07 /juillet /2014 23:00

Marietta Goretti

1890-1902

 

Maria Teresa, qu’on a communément appelée Marietta, était née à Corinaldo (province d’Ancône) le 16 octobre 1890, de Louis Goretti et Assunta Carlini, qui étaient aussi pauvres que profondément chrétiens.

Cette fille aînée eut cinq petits frères et sœurs, dont elle s’occupa angéliquement, lorsque son père mourut prématurément en 1900, de la malaria, obligeant la pauvre maman à aller travailler dans les champs.

La famille Goretti avait déjà dû se déplacer, en quête de travail. De Corinaldo, ils gagnèrent Colle Gianturco, puis Ferriere di Conca, près d’Albano, dans une ferme du comte Mazzoleni.

Marietta reçut la Confirmation à six ans, et la première Communion à douze, en mai 1902. C’était ainsi la coutume à l’époque. En cette occasion, tous les gens du village se cotisèrent pour lui offrir une belle robe blanche.

Marietta était douce et obéissante, elle savait diriger la maison sans utiliser le fouet, secondant sa maman en toutes choses. Elle priait chaque jour le chapelet.

Les voisins avaient un fils de dix-huit ans, Alessandro, dont le cœur était déjà perverti. Il profitait des absences de la maman de Marietta, pour aller tenir à la petite fille des propos obscènes. La pauvre petite fille sentit le mal et demanda à sa mère quoi faire : cette dernière exhorta sa fille à ne jamais céder au péché.

Mais Alessandro insistait, revenait à la charge, et finit par perdre patience devant une telle résistance : le 5 juillet, il se présente avec un poinçon de vingt centimètres de long et menace la pure Marietta. Celle-ci se débat : Non, Dieu ne veut pas, c’est un péché, tu irais en enfer. Le garçon porte quatorze coups de son poinçon, perforant un poumon, atteignant la région du cœur et déchirant les organes.

Marietta crie, Alessandro s’enfuit, on la transporte à l’hôpital mourante.

A l’hôpital, Marietta peut raconter à sa mère : Alessandro voulait me faire commettre un vilain péché et moi je n’ai pas voulu.

Le bon curé était près d’elle et lui parlait de Jésus en croix. Il lui demande : Et toi, Marietta, pardonnes-tu à ton bourreau ? - Oui, pour l’amour de Jésus, je lui pardonne et je veux qu’il vienne avec moi en Paradis.

Marietta expira le lendemain, 6 juillet 1902, en invoquant la Sainte Vierge, sa sainte Patronne. 

De nombreux miracles eurent lieu sur la tombe de Marietta, mais le plus remarqué fut la conversion de l’assassin. Condamné à trente ans de travaux forcés, il se faisait remarquer dans sa prison par son cynisme et sa brutalité, quand, en 1910, il vit en songe sa victime dans un jardin au milieu des lys et lui offrant une fleur. Bouleversé, il écrivit à l’évêque une lettre où il exprimait ses regrets et sa conduite fut dès lors si exemplaire qu’il fut relâché en 1929, décidé à travailler à la béatification de Marietta.

En 1934, humblement, il alla trouver sa mère : Assunta, me pardonnez-vous ? Et cette chrétienne héroïque, oubliant sa souffrance, de lui répondre : Elle vous a pardonné en mourant, pourquoi ne vous pardonnerais-je pas ? Le lendemain, c’était Noël, ils communiaient l’un à côté de l’autre.

Alessandro travailla comme laïc au couvent des Pères Capucins d’Ascoli Piceno. Il mourut en 1970, ayant rédigé un testament édifiant.

La béatification eut lieu en 1947, et la canonisation en 1950. Lors de cette dernière cérémonie, on put assister à ce spectacle vraiment inouï : l’assassin était aux côtés de la maman, remerciant ensemble Dieu et l’Eglise d’avoir élevé à la gloire des autels cette petite fille de douze ans, que le pape appela l’Agnès du 20e siècle (v. 21 janvier).

Sainte Marietta Goretti est fêtée le 6 juillet.

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5 juillet 2014 6 05 /07 /juillet /2014 23:00

Nazaria Ignacia March Mesa

1889-1943

 

Nazaria Ignacia naquit le 10 janvier 1889 à Madrid en Espagne, quatrième de onze enfants. Elle fut ondoyée le jour-même, avec sa sœur jumelle. Elle recevra le baptême le 11 avril.

A cinq ans, elle reçut le scapulaire du Carmel. En 1896 elle entra au collège des Filles Nobles de Séville.

A neuf ans elle fit sa Première Communion ; c’est ce jour-là qu’elle s’entendit appeler pour la première fois : Quelqu’un lui dit : Nazaria, suis-moi, à quoi elle répondit de tout son cœur : Je te suivrai, Jésus, le mieux que puisse le faire une créature humaine. Elle promit intérieurement de garder la virginité.

Le 15 août 1900, à onze ans, elle fit le vœu de virginité, vœu qu’elle renouvela avec trois compagnes le 8 décembre suivant.

Elle reçut la Confirmation en 1902 et, en 1905, demanda son admission dans la Compagnie de la Croix de Séville. La Mère Fondatrice lui prédit qu’elle irait en Amérique et en reviendrait avec des Compagnes. Avec les années, l’appel vers une vie plus apostolique se fit plus insistant, en même temps que la petite fille s’épanouissait et semblait vouloir jouir de la vie. Mais elle resta généreuse et répondit toujours “oui”.

Des difficultés économiques s’abattirent sur la famille, et Nazaria s’employa à aider les siens, même au prix de quelques humiliations. On dut émigrer au Mexique (1906). Il se trouva que sur le même bateau voyageaient des Religieuses, les “Sœurs des Vieillards abandonnés”, ce qui fut sans doute le prélude à son entrée au postulat de México en 1908.

En 1909, elle quitta Cuba et rentra en Espagne pour faire son noviciat à Palencia, où elle émettra ses premiers vœux en 1911 et prendra le nom de Nazaria Ignacia de Sainte-Thérèse de Jésus.

En 1912, elle partit avec neuf compagnes en Bolivie, pour y fonder une maison à Oruro. Pendant plus de douze années elle forma une partie de la communauté des Sœurs, toute donnée aux œuvres de charité propres à l’Institut, en contact direct avec les vieillards, qu’elle regardait comme les membres souffrants du Corps du Christ. Elle parcourut bien d’autres villes, d’autres milieux, quêtant des aumônes pour ses petits vieux. C’est là qu’elle perçut de façon spéciale que “la moisson est abondante et les ouvriers peu nombreux” (Lc 10:2) et que le cri des pauvres arrivait au ciel et en attendait une réponse adéquate.

Des expériences mystiques intérieures se multiplièrent dès 1914. Nazaria entra à “l’école de Jésus”, l’école de la sainteté. Notre Seigneur lui révéla qu’il avait de grands desseins sur elle.

En 1915 elle émit les vœux perpétuels. Il lui fut donné de comprendre de plus en plus clairement qu’elle devait être, comme Marie, vierge et mère des âmes ; elle s’offrit complètement à accomplir les desseins de la Providence ; elle offrit sa vie pour l’Eglise de Oruro.

1920 : le 2 février, elle fit le vœu d’être l’esclave de Marie. A la veille de la Pentecôte, tandis qu’elle accompagnait les Religieuses du Bon Pasteur à la recherche d’une maison pour s’installer à Oruro, elle arriva au Beaterio de las Nazarenas (ancienne propriété des Jésuites, expulsés en 1767), qui lui inspira un sentiment intérieur de dégoût et l’envie d’en sortir promptement, à cause de l’aspect d’abandon misérable qu’elle y voyait. Mais là, dans l’église, elle entendit Jésus qui lui dit : “Nazaria, c’est toi qui fonderas, et cette maison sera ton premier couvent.” Pendant plusieurs années, elle se battit contre ses angoisses pour donner vie à la prédication de l’Evangile ; et par sa particulière intuition du mystère de l’Eglise, elle en arrivera à fonder une nouvelle famille religieuse.

Toujours en 1920, en octobre, durant les Exercices Spirituels de Saint Ignace de Loyola, il y eut une méditation sur le Règne du Christ, et Nazaria y vit tout tracés ses idéaux de travailler de toutes ses forces à l’unité et à l’extension du Règne du Christ ; et comprenant que, seule, elle ne pouvait pas faire grand-chose, elle ressentit un immense désir de regrouper d’autres personnes “sous l’étendard de la Croix”, concevant la Congrégation religieuse comme “une croisade d’amour à travers l’Eglise”.

La situation de la Bolivie était bien particulière à cette époque. Beaucoup d’églises locales naissaient, mais on manquait de prêtres ; pas de Congrégations religieuses locales non plus ; sectes laïques qui luttaient contre l’Eglise catholique ; et par-dessus tout cela une pénible réalité économique, politique et sociale. En 1923, Dieu demanda à Nazaria d’offrir sa vie pour la Bolivie. Nazaria demanda à la Mère Générale et obtint l’autorisation de s’offrir comme victime.

Le 14 août 1924, Nazaria sembla à l’article de la mort, mais se releva.

Le 18 janvier 1925, Nazaria fit un vœu spécial d’obéissance au pape, qu’elle renouvellera à la Pentecôte, en y ajoutant aussi le vœu de travailler à l’union et à l’extension de l’Eglise Catholique.

Désormais, elle sera aidée dans son projet par le premier évêque de Oruro, Mgr Antezana, par l’évêque de La Paz, Mgr Sieffert, et même par le Nonce apostolique en Bolivie, Mgr Cortesi : c’était le signe qu’elle demandait à Dieu pour lui confirmer sa vocation. Tous trois virent en elle l’action de l’Esprit Saint et épaulèrent fortement ce nouveau bourgeon de la vie de l’Eglise.

Le 16 juin 1925, suite à un décret de l’évêque, Nazaria quitta les Sœurs, pour commencer au Beaterio la fondation de la nouvelle Congrégation, avec pour tout capital 40 centimes que lui remit l’ancienne abbesse des Nazarenas. Elle avait pour compagnes neuf jeunes Boliviennes, avec lesquelles elle commença les premières activités missionnaires dans les mines, entre autres Uncía, puis Toledo, Condo, Challapata et Poopó. Ces vaillantes compagnes s’appelaient : Rebeca, Simona, Isabel, Sofía, Avelina, Isabel, Elsa, Dolores, Daría.

Le 12 février 1927 la Congrégation fut érigée canoniquement, de droit diocésain, sous le nom de Sœurs Missionnaires de la Croisade Pontificale, “première fille légitime de l’Eglise Bolivienne”, comme le dit Mgr Antezana.

D’après les Constitutions, écrites par la Mère Nazaria Ignacia, “l’Institut doit réaliser l’action sociale de la femme, avec la plus grande perfection possible, ayant pour fin principale la diffusion du catéchisme parmi les enfants et les adultes et retient pour sa caractéristique principale d’être reconnu pour sa particulière union avec le Saint Père”.

C’est ainsi que, en esprit de fidélité à leur église, à leur peuple, à leur époque, les filles “pontificales”, sous l’impulsion et l’exemple de la Mère Nazaria Ignacia, se dévouèrent aux petites filles abandonnées, aux prisonniers, à la catéchèse en paroisse et dans les casernes, préparant les visites pastorales dans les mines et les campagnes. Elles recherchaient la promotion de la femme, par la professionnalisation et la défense de leurs droits, en fondant en Bolivie le premier “Syndicat des ouvrières” de l’Amérique Latine. Ce fut la “Ligue catholique des Dames Boliviennes”, dont la fin était l’amélioration religieuse, morale, culturelle et économique de la société bolivienne, spécialement des classes pauvres et ouvrières. Et pour accompagner ce programme, elles firent des publications qui aidaient à comprendre la place qu’elles occupaient dans la société et l'Eglise.

En avril 1934, Nazaria était aux pieds du pape Pie XI et lui manifestait son désir de mourir pour l’Eglise. Le pape lui répondit : Non pas mourir, mais vivre et travailler pour l’Eglise.

Le 8 juin 1935, la Congrégation reçut le Décret de Louange, devenant de droit pontifical.

En 1936, Nazaria fut en Espagne pour ouvrir des maisons. C’était la Guerre civile. On l’arrêta avec ses filles et on les mit en face d’un piquet de soldats pour les fusiller. Le consul d’Uruguay intervint à temps pour les sauver de la mort. L’ambassade de Bolivie les accueillit comme réfugiées. Nazaria pourra regagner l’Amérique en 1937.

Le 10 décembre 1938 se fonda à Buenos Aires (Argentine) une Association de Demoiselles sous le nom de Pierres Précieuses Pontificales du Pilier, dont le but était de les former à travailler ensuite dans l’Action Catholique. Puis vinrent beaucoup d’autres œuvres, trop longues à décrire ici : Ateliers et Ecoles pour les petites filles pauvres du peuple, toujours avec ce même but de la promotion de la femme. Pour aider les ouvriers et les chômeurs, elles se privèrent de leur propre pain, elles mendièrent pour eux, organisèrent des Associations : “Tables populaires”, “Marmites du Pauvre”… Là,  outre la nourriture, on cherchait avec eux une solution à leurs problèmes. Ce fut aussi la création d’un “Foyer des Pauvres”, pour y recevoir les plus pauvres et les délaissés, qui y terminèrent leurs jours, ou les petites filles paralysées, démentes et aveugles, démunies de tout secours, ou aussi les vieilles dames devenues inhabiles, handicapées et aveugles, qui avaient besoin de toutes sortes d’aides pour vivre les derniers jours de leur vie sur terre.

Une autre préoccupation de la Mère et de ses Sœurs fut leur soin extrême pour les jeunes et l’union des familles. Enfin, elles recherchèrent l’unité des chrétiens, s’employant de toutes leurs forces à ce qu’il n’y eût qu’un seul troupeau et qu’un seul Pasteur.

Dès les dix premières années, la Congrégation fut présente en Bolivie, Argentine, Espagne et Uruguay. En Bolivie, elles furent à Cochabamba, La Paz, Potosí et Santa Cruz, répondant aux appels des situations locales. Au temps de la guerre entre Bolivie et Paraguay (1933), elles laissèrent leurs couvents pour soigner les blessés dans les “hôpitaux de sang” ; puis elles s’occupèrent des orphelins de guerre, qu’elles considéraient comme les membres de leur propre famille.

Au milieu de tant de signes providentiels et malgré cette rapide expansion de l’Institut, il faut signaler ici les attaques injustes que subirent les Religieuses. Dès 1932 furent publiés des articles contre Nazaria, dans la presse sectaire et anticléricale ; il y eut un procès ecclésiastique contre Nazaria fomenté par une de ses filles : soudoyée par des prêtres, Rebeca accusait Nazaria de lui avoir ravi la charge de Fondatrice. On demanda même la tête de Nazaria : la maison de Orura fut prise d’assaut, on traîna Nazaria devant le juge. Mais sur le témoignage fidèle des autres religieuses, le jugement tomba en faveur de Nazaria. Après un court séjour au Pérou, elle revint à Oruro, où la population lui demanda pardon, sur invitation de l’évêque.

En 1939, Mère Nazaria revint en Espagne, pour continuer et compléter l’installation de maisons.

En 1942, malgré la guerre et malgré sa santé qui déclinait, elle alla à Buenos Aires pour le troisième Chapitre général. Ce fut son dernier grand voyage.

Elle entra à l’hôpital de Buenos Aires en mai 1943, où elle reçut le sacrement des malades en juin, et s’éteignit à ce monde le 6 juillet 1943, laissant grande réputation de sainteté. Ses restes furent transportés à la Maison Mère de Oruro (Bolivie), selon son désir, le 18 juin 1972.

Le 9 juin 1947 ce sera l’approbation définitive, avec l’appellation de Missionnaires Croisées de l’Eglise, quand Nazaria était déjà décédée depuis quelques années.

Elle a été béatifiée en 1992, canonisée en 2018, et on la fête le 6 juillet.

Lors de l’annonce de la béatification, le Nonce Apostolique disait : Je ne doute pas que ce premier fruit de sainteté en terre bolivienne n’ouvre la route à beaucoup d’autres âmes qui suivront l’exemple de Mère Nazaria, véritable prophète de la nouvelle évangélisation.

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4 juillet 2014 5 04 /07 /juillet /2014 23:00

Delan Chen Qingjieh

1875-1900

Luosa Chen Aijieh

1878-1900

 

Delan (Thérèse) et Luosa (Rose) étaient deux sœurs chinoises, nées vers 1875 et 1878 à Feng (Jizhou, Hebei).

On trouvera leurs noms orthographiés aussi Tch’enn-Kinn-Tsie ou Chen Jinxie et Tch’en-Kai-Tsie ou Chen Aijie.

Elles furent martyrisées à Cao (Ningjing, Hebei), le 5 juillet 1900, furent béatifiées en 1955 et canonisées en 2000.

 

La fête commune des Martyrs chinois est au 9 juillet.

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4 juillet 2014 5 04 /07 /juillet /2014 23:00

George Nichols

1550-1589

Richard Yaxley

1560-1589

Humphrey Prichard

1564-1589

Thomas Belson

1564-1589

 

 

George Nichols (ou Nicolls) naquit en 1550 à Oxford.

Il entra au Brasenose College en 1564 ou 1565 et reçut son diplôme de bachelier à l’université en 1571. 

Huissier et professeur à l’école Saint-Paul de Londres, il fut reçu dans l’Eglise catholique et, en 1581, rejoignit avec Thomas Pichard le Collège de Reims, où l’on préparait les candidats au sacerdoce pour l’Angleterre. Il fit un voyage à Rome et revint à Reims en 1582.

Après avoir reçu le sous-diaconat et le diaconat, il fut ordonné prêtre en 1583.

Renvoyé en mission à Oxford, il y faisait un excellent travail pastoral et convertissait beaucoup de gens, entre autres un voleur de grand chemin très connu.

En 1589, il fut arrêté à Oxford, en même temps qu’un autre prêtre, Richard Yaxley, et deux laïcs, Humphrey Prichard et Thomas Belson.

 

Richard Yaxley était né vers 1560 à Boston (Lincolnshire), troisième fils de William et Rose. Venu lui aussi à Reims en 1582, et reçut le sacerdoce en 1585 (ou 1586).

 

Humphrey Pritchard était un laïc, né vers 1564 à Brill (Buckinghamshire).

 

Thomas Belson était né dans le Pays de Galles (à une date inconnue) ; c’était un candidat au sacerdoce. 

 

On les accusait tous les quatre de trahison, en vertu de l’arrêt du Parlement à la suite de la bulle papale de Pie V.

Ils furent transférés à la prison Bridewell de Londres. Là les deux prêtres George et Richard furent pendus par les mains pendant cinq heures, pour les forcer à renier leur foi, mais on n’y parvint pas.

George fut alors enfermé dans un cachot infect, plein de vermine, toujours à Bridewell ; Hymphrey y fut aussi enfermé. 

Richard, lui, fut enfermé à la Tour de Londres, où l’on croit qu’il fut mis plusieurs fois à la torture. Thomas fut envoyé à Gatehouse.

Le 30 juin, ils furent réexpédiés à Oxford pour y être jugés. Là on leur appliqua la loi selon laquelle était passible de mort tout prêtre pénétrant sur le sol anglais et toute personne qui les aiderait. Tous quatre furent donc condamnés à mort, les deux prêtres pour trahison, les deux laïcs pour complicité.

C’est George qui fut exécuté le premier, puis Richard, Thomas et Humphrey.

George Nichols et Richard Yaxley furent pendus, éviscérés et écartelés, tandis que Humphrey Prichard et Thomas Belson furent “seulement” pendus.

George n’eut pas la permission de parler à la foule, ce qui montrait bien, indirectement, qu’il n’était exécuté que pour le seul fait d’être prêtre.

Après l’exécution, les têtes des prêtres furent envoyées au château, et leurs restes accrochés aux quatre portes de la ville.

Ce martyre eut lieu le 5 juillet 1589.

La barbarie de cette exécution semble avoir produit un effet convainquant sur la population, en ce sens que pendant vingt ans aucun autre dissident catholique ne fut exécuté à Oxford.

George, Richard, Humphrey et Thomas furent béatifiés en 1987, parmi les quatre-vingt cinq Martyrs d’Angleterre et du Pays de Galles.

 

Ils sont mentionnés le 5 juillet au Martyrologe.

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