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6 février 2014 4 06 /02 /février /2014 00:00

Bucole de Smyrne

1er siècle

 

En essayant de recouper plusieurs informations, on a du mal de situer cet évêque.

Il aurait été le premier évêque à Smyrne, et aurait conféré le sacerdoce et l’épiscopat à saint Polycarpe (v. 23 février).

Mais on dit ailleurs que Polycarpe reçut l’épiscopat de l’apôtre Jean.

Quant au «premier» évêque de Smyrne, une autre source parle d’un certain Stratée, avant Bucole, et même encore d’un certain Ariston avant ce dernier. Il sera sans doute impossible de trancher. 

On pourra supposer que le prédécesseur de Polycarpe ait reçu un surnom : Ariston étant le superlatif de «bon», et Bucole signifiant «pastoral», deux épithètes qui peuvent très bien s’appliquer à un saint évêque. C’est là une hypothèse tout-à-fait gratuite, mais qui en vaudra bien d’autres.

 

Les Grecs mentionnent saint Bucole le 6 février, mais pas le Martyrologe Romain.

 
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1 février 2014 6 01 /02 /février /2014 00:00

Brigit de Kildare

453-525

Le nom de cette abbesse irlandaise comporte bien des variantes : Brigid, Bridget, Bridgit, Brid, Bride, en irlandais : Naomh Bríd, en breton : Brec’hed ou Berhet. Différents récits permettent, malgré des différences, d’avoir quelques certitudes.

Le père de Brigit, Dubhthach, devait être un roi de Leinster, et sa mère, Brocca, une chrétienne picte baptisée par saint Patrick. Certains avancent que Dubhthach était originaire du Portugal et avait été kidnappé comme esclave par des pirates irlandais ; d’autres, que Brocca était d’abord elle-même esclave à la cour de Dubhthach.

Née vers 451, Brigit serait née au lieu-dit Faughart, près de Dundalk (County Louth, Irlande). En grandissant elle faisait déjà des miracles, venant en aide aux pauvres et aux malades, qu’elle nourrissait et guérissait. Un jour qu’elle donna toute la réserve de beurre de sa mère, l’entière réserve fut renouvelée sur la prière de Brigit.

Elle forma avec quelques compagnes la première communauté féminine en Irlande, près de Dublin.

Un des évêques de l’époque (Mel ou Mac-Caille) lui donna le voile, puis des terres pour fonder son abbaye, probablement Mág Tulach (actuelle Fartullagh, Westmeath). Comme abbesse, elle eut le même rang qu’un évêque, ainsi que les abbesses qui lui succédèrent.

La petite cellule de Brigit à Cill-Dara (Kildare) devint un foyer de vie religieuse et culturelle. Brigit fonda un monastère pour les hommes et un pour les femmes, une école d’arts, comprenant le travail des métaux et les enluminures. Le scriptorium de Kildare est à l’origine du Livre de Kildare, qui fut conservé longtemps, mais disparut lors de la Réforme : on n’avait jamais vu de livre aussi finement décoré, et l’on disait que seuls des anges avaient pu faire ce travail magnifique.

Une sainte amitié lia Brigit et saint Patrice.

Beaucoup de miracles furent attribués à sainte Brigit, dont l’un est que, accusée calomnieusement, Brigit prouva sa virginité en faisant reverdir l’autel qu’elle toucha de sa main ; ou aussi que, demandée si souvent en mariage par des prétendants, elle obtint par la prière de perdre sa beauté juvénile, qu’elle ne retrouva qu’une fois revêtue du voile des moniales.

Une autre fois, elle vint avec trois compagnes demander au roi un terrain assez vaste pour y construire une abbaye. Sur le refus du roi, elle l’assura qu’elle ne demandait pas plus de terrain que la largeur de son manteau. Là, le roi consentit en souriant. Alors les quatre religieuses tirèrent chacune une partie du manteau dans les quatre directions, jusqu’à couvrir une large superficie de terrain, que le roi alors concéda, plein d’admiration pour la Sainte, en y ajoutant aussi de l’argent, de la nourriture et d’autres fournitures. Puis il se convertit au christianisme. Une légende ajoute gentiment que ce terrain produisit suffisamment de myrtilles pour toute l’Irlande, et qu’encore aujourd’hui, les amis de saint Brigit mangent de la confiture de myrtilles le 1er février, en souvenir de ce miracle.

Brigit mourut le 1er février 523 «à soixante-douze ans». Enterrée d’abord dans la cathédrale de Kildare, elle en fut retirée en 878 devant la menace des envahisseurs danois, et son corps fut transporté à Downpatrick, dans la tombe des deux grands Saints irlandais, Patrice et Columba (v. 17 mars et 9 juin).

En 1185, les reliques furent retrouvées et reportées dans la cathédrale de Down, mais disparurent sous Henri VIII.

Sainte Brigit de Kildare est céleste patronne de l’Irlande, avec saint Patrice et saint Columba, mais beaucoup la vénèrent particulièrement à plus d’un titre : les religieuses, les enfants, les enfants de parents non mariés, les enfants naturels, les sages-femmes, les crémières, les fugitifs, les marins, les pauvres, les poètes, les éleveurs de volailles, les imprimeurs…

La fête de sainte Brigit est au 1er février.

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31 janvier 2014 5 31 /01 /janvier /2014 00:00

Baolo Hŏ Hyŏb

1795-1840

 

Ce soldat du Christ fut d’abord un soldat coréen. C’est tout ce qu’on peut savoir de sa vie personnelle.

Fervent chrétien, il fut capturé et torturé pour renier sa foi : il eut les jambes tordues, le corps piqué et écorché avec des pointes, et reçut soixante-dix coups de «club».

Il persévérait à répéter qu’il ne voulait pas renier Dieu. Mais quelques semaines plus tard, il fléchit et apostasia. 

Il s’en repentit sur le champ, alla trouver le juge et déclara haut et fort qu’il n’avait apostasié que par ses lèvres, mais par dans son cœur, et qu’il restait Catholique.

Pour «valider» cette déclaration, les gardiens lui demandèrent de consommer des déchets humains, ce qu’il fit humblement. Puis on lui demanda de s’incliner devant le Crucifix, ce qu’il fit en se prosternant jusqu’à terre, et en louant Celui qu’il avait précédemment renié un moment.

Baolo (Paul) fut battu à mort, à Séoul ; il reçut cent trente coups de «club».

C’était le 31 janvier (le 30 au Martyrologe) ou le 1er février 1840.

 

Baolo fut béatifié en 1925 et canonisé en 1984.

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29 janvier 2014 3 29 /01 /janvier /2014 00:00

Bronisław Markiewicz

1842-1912

 

Bronisław Bonaventura était le sixième des onze enfants de Jan Markiewicz et de Marianna Gryziecka. Jan était le maire de Pruchnik (Pologne), où Bronisław naquit le 13 juillet 1842.

La famille était croyante, mais Bronisław perdit un moment la foi dans l’atmosphère anticléricale de son école. Envahi de tristesse, il chercha et pria ; il retrouva la foi avec joie, combattit encore généreusement et sentit bientôt l’appel au sacerdoce.

Après cette crise, il entra au séminaire de Przemyśl (1863) et fut ordonné prêtre en 1867, en la fête de Notre Dame des Douleurs (15 septembre). Ce même jour fut aussi ordonné Józef Sebastian Pelczar, qui sera bientôt son propre évêque, v. 28 mars).

Il fut en exercice à Harta et à la cathédrale de Przemyśl pendant six ans : un de ses soucis était la présence au confessionnal, ainsi qu’auprès des prisonniers, qu’il évangélisa avec amour. Il allait dans les hôpitaux, dans les casernes… Il luttait contre l’alcoolisme, s’intéressait aux paysans et à leurs techniques de culture, et fonda pour eux une coopérative agricole ainsi qu’une Mutuelle d’épargne et de crédit.

Il compléta sa formation aux universités de Lviv et de Cracovie puis retrouva l’activité paroissiale à Gać, et Błażowa (1875-1882).

Nommé professeur de théologie en 1882, il enseigna au séminaire pendant trois ans.

Conquis par l’idéal de saint Giovanni Bosco (v. 31 janvier), il le rejoignit en 1885, entra dans l’Institut salésien et y fit les vœux en 1887. C’est là qu’il fit la connaissance du successeur de saint Giovanni Bosco, Michele Rua et d’un autre Polonais salésien, August Czartoryski (v. 6 et 8 avril).

En 1889, la tuberculeuse le conduit aux portes de la mort, mais il guérit.

En 1892 il revint en Pologne où il desservit la paroisse de Miejsce Piastowe et commença une intense activité en faveur des jeunes, en même temps qu’il donna à l’imprimerie de nombreuses publications et des pièces de théâtre. Dans un de ses écrits, il prédit l’avènement d’un pape polonais.

En 1897, il fonda la Congrégation de l’Archange saint Michel, les Micaëlites, maintenant incorporés à la famille salésienne, pour l’éducation des plus pauvres. Après les difficultés des débuts, l’institut, masculin et féminin, sera approuvé après sa mort dans les années 20.

Il mit sur pied une école pour les enfants pauvres et orphelins, où il accueillit bien vite des centaines de garçons. Il fonda en 1898 une société de formation et de travail pour les jeunes, Tempérance et Travail, avec pour base la spiritualité de saint Giovanni Bosco et la publication d’un journal ; puis il ouvrit en 1903 un orphelinat à Pawlikowice où se retrouvèrent bientôt quelque quatre-cents enfants.

Bronisław dut se démarquer des Salésiens de Turin et donner une assise indépendante à l’œuvre de Tempérance et Travail. Il envoya des jeunes à l’Université Grégorienne de Rome. 

Il y eut des frottements avec l’évêque : Bronisƚaw voulait faire entrer certains de ses jeunes au séminaire diocésain, mais l’évêque s’y opposait, car les garçons n’avaient pas leur baccalauréat ; en outre, il prétendait que ces jeunes clercs quittassent leur habit et entrassent dans quelque autre congrégation. On vit alors les bienfaits d’une humble obéissance : devant l’obéissance unanime des jeunes, tous en civil, poursuivre leurs études à Cracovie, l’évêque fut ébranlé et fit lui-même parvenir des subsides financiers à l’œuvre. 

Une nouvelle alarme se déclencha quand un vice-recteur, nommé par l’évêque, tenta d’imposer «son» règlement aux jeunes : certains s’exilèrent aux Etats-Unis pour accéder au sacerdoce, d’autres restèrent pour épauler leur Fondateur. Mais parallèlement à ces épreuves, des demandes de fondations affluaient, car on voyait bien que tous les jeunes qui sortaient des mains de Bronisław, étaient des hommes d’une honnêteté et d’un professionnalisme au-dessus de tout.

Restant détaché des Salésiens, Bronisław resta en bons termes avec eux : il leur envoya les fils de familles riches, et garda les pauvres chez lui.

Il voulait recueillir des millions d’enfants abandonnés, de tous les peuples, les nourrir gratuitement et les vêtir de corps et d’âme.

En décembre 1911, il fut victime d’une attaque cérébrale. On dut l’opérer de la prostate, mais sans anesthésiant, car son cœur ne pouvait supporter le choc. Mais l’abbé Bronisław, épuisé et consommé par les suites de sa tuberculose, mourut le 29 janvier 1912.

 

Bronisław Markiewicz a été béatifié en 2005. Sa fête est donc au 29 janvier, deux jours avant celle de saint Giovanni Bosco.

 
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29 janvier 2014 3 29 /01 /janvier /2014 00:00

Bolesława Maria Lament

1862-1946

 

Bolesława Maria Lament nacquit à Łowicz (Pologne) le 3 juillet 1862, première de huit enfants. Son père était Marcin Lament, sa mère Łucji Cyganowska. Encore petite, elle eut la douleur d'assister à la mort de deux petites sœurs, Elena et Leocodia, ainsi que du petit frère Marcin. Après avoir fréquenté l'école primaire et le collège, elle alla à Varsovie dans une école d'arts et métiers, où elle obtint le diplôme de tailleur. De retour à Łowicz elle ouvrit un atelier de couture avec sa sœur Stanisława. Pendant tout ce temps, elle vivait une vie intérieure intense, profondément marquée de spiritualité.

En 1884, elle décida d'entrer dans la Congrégation de la Famille de Marie, qui était en train de s'organiser à Varsovie, clandestinement à cause des persécutions tsaristes. C'était une sœur pleine de zèle ; elle se distinguait particulièrement dans la prière, le recueillement, le sérieux et la fidélité avec laquelle elle remplissait toutes ses tâches. Après le noviciat et les vœux simples, elle travailla comme maîtresse de couture, enseignante et éducatrice en différentes maisons de la Congrégation, disséminées dans l'empire russe : Saint-Pétersbourg, Odessa, Iłukszcie, Simferopol (Crimée).

Mais après neuf années, juste avant de prononcer les vœux solennels, elle eut un crise profonde : elle n'avait plus la certitude de sa vocation dans cette Congrégation, au point qu'elle la quitta pour rentrer chez elle à Łowicz, dans l'intention de rejoindre un monastère cloîtré, dès que possible ; mais sur le conseil de son confesseur, elle choisit plutôt les œuvres d'assistance auprès des sans-logis, activité qu'elle poursuivit à Varsovie, quand sa famille s'y transféra ; là, pour vivre, elle ouvrit avec sa petite sœur Marie un atelier de couture.

En 1894, une ennième épidémie de choléra lui enleva son père, en lui ajoutant de nouvelles charges et responsabilités familiales ; elle prit chez elle sa mère et son frère Stéphane, de treize ans, qui fréquentait le collège à Varsovie et désirait être prêtre. Mais en 1900, le jeune Stefan mourait à son tour ; devant son cercueil, Bolesława promit de revenir à la vie religieuse.

En 1903, elle se rendit à Mogilev (Biélorussie). C’est là que, en octobre 1905, avec Leocidia Gorczynska et Łucia Czechowska, avec l'aide du père jésuite Félix Wiercinski, Bolesława donna naissance à la Congrégation appelée "Société de la Sainte Famille", qui ensuite prit le nom de Sœurs Missionnaires de la Sainte Famille, dont la première supérieure fut Bolesƚawa.

A l'automne de 1907, en compagnie des six sœurs de la communauté d'alors, Bolesława se déplaça à Saint-Pétersbourg, où elle déploya une large activité d'instruction et d'éducation, dédiée surtout aux jeunes, et dès 1913 elle pouvait étendre cette activité en Finlande, en ouvrant à Wyborg un collège pour jeunes filles.

Mère Bolesława, comme supérieure, résida à Ratowie (Radzanów) de 1925 à 1935.

Il y eut encore d'autres maisons dans l'archidiocèse de Vilnius et le diocèse de Pinsk ; en 1935, il y avait jusqu'à 33 maisons un peu partout en Pologne, et même une à Rome.

Dans l'homélie de béatification, le Serviteur de Dieu Jean-Paul II souligna qu'elle faisait avancer l'œuvre au milieu de constantes contrariétés ; par deux fois elle vit disparaître l'entier patrimoine de la congrégation qu'elle avait fondée ; il lui arriva souvent, ainsi qu'à ses consœurs, de travailler en souffrant la faim, et sans même avoir une maison à elles ; dans ces moments, son réconfort était la devise ignacienne bien connue : Tout pour la plus grande gloire de Dieu.

Bolesława vécut avec profonde douleur les lacérations portées à l'unité de l'Eglise, dit encore le même Jean-Paul II ; le but principal de sa vie et de la Congrégation qu'elle avait fondée, devint l'unité de l'Eglise, et spécialement là où la division se faisait sentir avec davantage d'acuité. Elle n'épargnait rien pourvu qu'elle pût contribuer au rapprochement entre catholiques et orthodoxes, pour que, disait-elle, tous nous nous aimions et que nous ne fassions qu'un.

En 1935, mère Bolesława Maria Lament décida de renoncer à la charge de Supérieure Générale pour de graves motifs de santé et, en accord avec la nouvelle Supérieure, elle se retira à Białystok ; là, malgré son âge et sa pénible maladie, elle s'employa encore à ouvrir des écoles, des asiles, un hospice pour dames seules et une cantine pour les chômeurs.

Durant la Seconde guerre mondiale, la congrégation s’adapta aux besoins des familles, hébergeant dans les couvents des sans-abris et des enfants, préparant clandestinement ceux-ci à la Première communion.

En 1941, Bolesława fut complètement paralysée : sa vie devint plus ascétique encore, tandis qu'elle communiquait de précieux conseils aux Consœurs. 

Elle mourut saintement à Białystok le 29 janvier 1946 à 84 ans ; sa dépouille fut transférée au couvent de Ratow, et ensevelie dans la crypte de l'église Saint-Antoine.

Le Congrégation des Sœurs Missionnaires de la Sainte Famille se répandit largement en Pologne, en Russie, en Zambie, en Libye, aux Etats-Unis, à Rome.

Bolesława Maria Lament a été proclamée bienheureuse en 1991.

 

 

 

 

 

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24 janvier 2014 5 24 /01 /janvier /2014 00:00

Bartłomiej Osypiuk

1843-1874

 

Laïc polonais, né le 3 septembre 1843 à Bohukały.

 

 

Voir la notice : Pratulin (Martyrs de) 1874


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20 janvier 2014 1 20 /01 /janvier /2014 00:00

Basile Moreau

1799-1873

 

Basile Moreau naquit en 1799 à Laigné-en-Belin, neuvième des quatorze enfants de parents cultivateurs. Après le collège, il entra au séminaire du Mans et fut ordonné prêtre en 1821, à l'âge de 22 ans. A Paris, il étudia la théologie chez les Sulpiciens puis, durant treize années, il enseignera au séminaire, successivement, la philosophie, le dogme et l'Écriture sainte.

En 1835, il organisa un groupe de prêtres auxiliaires pour prêcher des missions et, à la demande de son évêque, assura la direction de la communauté des Frères de Saint-Joseph. Pour les services intérieurs, de la communauté et du pensionnat, il engagea quelques femmes, les premières Sœurs. Il proposa à tous et à toutes les vœux de religion, qu'il prononcera lui même le 15 août 1840. L'association Sainte-Croix, du nom de la commune où elle est implantée, était née.

La petite congrégation connut une croissance rapide. En plus de l'esprit d'union et de collaboration mutuelle, Basile Moreau voulut donner aux prêtres, frères et sœurs de Sainte-Croix, une ferme confiance en la divine Providence. 

Mais en 1855 commença une douloureuse période pour le fondateur. Dissensions à l'intérieur de la congrégation, graves déboires financiers, accusations de mauvaise administration, l'amenèrent à offrir sa démission de supérieur général et il se retira, avec deux de ses Sœurs, dans une petite maison à côté de l'Institution de Sainte-Croix. 

Sans amertume ni haine, et pardonnant à tous, il passa ses dernières années à donner des prédications dans les paroisses du Mans et des environs. 

Il tomba malade en janvier 1873 et mourut vingt jours plus tard. 

Son zèle apostolique a pris les dimensions du monde : la congrégation de Sainte Croix, présente sur quatre continents, regroupe près de 4000 religieux. 

Basile Moreau a été béatifié au Mans le 15 septembre 2007. Il est inscrit au Martyrologe le 20 janvier.

 

 

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2 janvier 2014 4 02 /01 /janvier /2014 00:00

Baldomero Arribas Arnaiz

1877-1937

 

Né le 27 février 1877 à Santibañez de Esgueva (Burgos), Baldomero était le benjamin des trois enfants de Martín et María et reçut au baptême les noms de Baldomero, Román, Teófilo, Justo.

Les parents étaient de simples cultivateurs, et le papa avait aussi comme passe-temps la chasse et la pêche.

Après l’école communale, Baldomero entendit l’appel de Dieu et entra en 1890 au collège tenu par les Frères maristes à Canet de Mar (Barcelone).

Le 22 janvier 1892, à quinze ans, il entra au noviciat, fut vêtu et prit le nom de Narciso.

En 1894, à Girona, il eut le diplôme d’instituteur d’école élémentaire et, selon l’habitude de l’époque, émit un premier vœu d’obéissance.

A partir de 1895, il enseigna à Canet de Mar et Girona, où il fut même nommé directeur de l’école entre 1901 et 1903, puis ce fut une cascade de nominations et d’autant de déplacements : Palafrugell, Tarazona, Cartagena, Murcia, Malgrat de Mar, Calatayud, Cullera, de nouveau Girona, Igualada, Lleida, Toledo, Zaragoza, de nouveau Calatayud, enfin Cabezón de la Sal.

Il faut faire preuve d’une grande disponibilité de cœur, pour se laisser ainsi déplacer continuellement au gré des nécessités et des événements ; seize postes en quarante ans, représentent une moyenne de deux années et demie à chaque lieu, de quoi acquérir un détachement total de la terre et des hommes… Mais ce n’était pas fini. Baldomero-Narciso devait donner encore plus : il fut martyr.

A Cabezón, son dernier poste à partir de 1933, il montra tout son amour désintéressé pour les élèves, surtout les pauvres, au point d’être surnommé ami des pauvres, et qu’il reçut même une lettre anonyme de reproches pour cet «excès» de bonté.

Lors de la révolution de 1936, il fut arrêté avec ses Confrères de Cabezón et de Carrejo, le 30 septembre 1936.

Ils furent conduits à la prison de Santander. Le 1er janvier, Baldomero et trois autres Frères furent «appelés». On ne les revit plus. On suppose qu’ils furent, eux aussi, jetés à la mer depuis le phare. 

La date supposée de leur martyre, leur dies natalis, est au 2 janvier.

Ils ont été béatifiés en 2013.

 

 

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