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9 décembre 2018 7 09 /12 /décembre /2018 21:02

Christophe Lebreton

1950-1996

 

Il semble bien que l’orthographe Le Breton soit erronée.

Né le 11 octobre 1950 à Blois (Loir-et-Cher), Christophe Lebreton était le septième d’une fratrie de douze enfants, sept garçons et cinq filles.

Entré au Petit séminaire dès la sixième, il passa le baccalauréat en juin 1968, dans un climat de très grande instabilité politique et sociale en France.

Il n’entra pas au Grand séminaire, mais fit des études de Droit, abandonnant même toute pratique religieuse. Il éprouva même des sentiments d’amour envers une jeune fille, qui cependant ne lui répondit pas.

Mais ce n’était pas une rupture totale avec Dieu ; Christophe s’engagea dans les camps d’été d’Emmaüs, l’œuvre de l’Abbé Pierre. Et surtout, grâce à un prêtre de Tours - où Christophe était surveillant dans le Petit séminaire - il connut et aima les écrits du bienheureux Charles de Foucauld (v. 1er décembre). C’est ainsi que peu à peu, il prit conscience de sa vraie vocation : suivre Jésus et témoigner.

Il fit son service militaire au titre de la coopération en Algérie ; en Alger, il fit de l’enseignement auprès des enfants d’un quartier pauvre ;  il découvrit bientôt la communauté des pères Trappistes de Tibhirine ; désormais il restera très attaché à cette terre africaine.

En 1974, il commença le noviciat chez les Pères Trappistes de Tamié et l’achèvera à Tibhirine ; mais c’est à Tamié qu’il fera la profession en 1980.

Son Supérieur l’envoya alors faire une année d’apprentissage à Troyes, pour y apprendre le métier de menuisier ; puis il sera affecté à l’hôtellerie du monastère des Dombes. Jusques là, Christophe n’envisageait pas le sacerdoce ; il en prit conscience peu à peu et commença sa préparation.

C’est alors qu’il se porta volontaire pour rejoindre la communauté de Tibhirine, en 1987.

En 1990, il reçut le sacerdoce et sera bientôt nommé père-maître des novices et sous-prieur de la communauté. En même temps, il était chargé de la liturgie et du jardin, et c’est dans ce jardin qu’il développa son esprit de dialogue, avec les «frères musulmans» qui y travaillaient.

On a sur le frère Christophe un témoignage de première main sur ses sentiments et sa réflexion, dans son propre Journal ainsi que dans les Poèmes qu’il écrivit.

En décembre 1993, des Chrétiens croates furent assassinés à proximité du monastère de Tibhirine ; la nuit de Noël suivante, des islamistes armés - les moines les appelaient les frères de la montagne - s’introduisirent dans le monastère et échangèrent quelques paroles avec le Supérieur, puis s’en allèrent. Le frère Christophe s’était pendant ce temps réfugié avec un autre frère dans une cave. Cette expérience le fit réfléchir et l’aida à s’offrir totalement à Dieu, jusqu’au sacrifice s’il le fallait.

On sait que les sept membres de cette petite communauté furent enlevés dans la nuit du 26 au 27 mars 1996.

La suite des événements concernant les sept Religieux de Tibhirine, reste mal connue. On retrouva leurs corps décapités non loin de Médéa (Algérie), le 21 mai 1996.

Reconnus comme Martyrs et béatifiés en 2018, ils seront mentionnés au Martyrologe le 21 mai.

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27 novembre 2018 2 27 /11 /novembre /2018 21:05

Ciril Montaner Fabré
1873-1936

Né le 16 février 1873 à Vilanova i La Gertrú (Barcelone), il était le cinquième des sept enfants de Juan et Bernardina, trois garçons et quatre filles. Il fut baptisé le 23 février et confirmé en 1878.

Sa mère surtout lui prodigua sa première éducation chrétienne, puis l’école du village de La Secuita (Tarragona), où la famille s’installa bientôt ; il reçut la Première communion en 1884 et commença… à enseigner le catéchisme à ses camarades, à ceux du moins qui n’avaient pas l’habitude où la possibilité de fréquenter l’école. De retour à Vilanova i La Gertrú, il fréquenta l’école des Piaristes, passa le baccalauréat et entra au Grand séminaire de Barcelone, bénéficiant d’une bourse.

Ses études de philosophie au séminaire furent brillantes et il se mérita de nombreuses mentions Meritissimus ; peu à peu germa en lui le désir d’être plus largement missionnaire sans être enfermé dans une paroisse, et il se rapprocha des Clarétains ; il entra au noviciat de Cervera en 1895-1896. Bien sûr, il était plus âgé que les jeunes novices, mais il s’incorpora humblement dans les rangs et fit la profession en 1897.

Son enthousiasme était à son comble. Il fit remarquer que les initiales de son nom (CMF) correspondaient à celles de Cordis Mariæ Filius (Fils du Cœur de Marie). Il fit alors la théologie à Santo Domingo de la Calzada, où il fut en même temps responsable de le salle d’étude. Il reçut enfin l’ordination sacerdotale le 29 juin 1902 ; on pourra remarquer avec grand intérêt que, ce jour-là, l’évêque ordonna quarante-trois prêtres !

Le p.Ciril fut d’abord envoyé à Barbastro et, dès 1904, il fut envoyé aux missions de Guinée Espagnole, à Fernando Póo ; il devait y rester jusqu’en 1915, développant beaucoup d’activités au service de la population et ne ménageant pas ses forces. En 1911 seulement, il prit quelques «vacances» aux Canaries ; mais il ne put voir l’achèvement de la construction de la nouvelle cathédrale, car il dut revenir en Espagne : il était vraiment à bout de forces, mais récupéra vite à Barcelone.

Il continuait à suivre les missions, intervenant même auprès de la Reine pour des problèmes graves de le Guinée.

En 1916, il fut nommé supérieur de Calatayud, mais il était fatigué ; ses activités se réduisirent à des retraites et au confessionnal. Ensuite, il fut nommé supérieur en d’autres maisons : Gracia (Barcelone), Vic, Solsona, La Selva del Campo, de nouveau Gracia, jusqu’en 1936.

Le 18 juillet 1936, tandis que toute la communauté cherchait à se disperser et se réfugier chez des amis, le p.Ciril préféra conserver sa soutane et rester auprès des malades. Le 19, on l’arrêta et, après un court passage au commissariat, on le relâcha dans la rue. Le 20, il trouva refuge dans une famille d’amis, qui avaient déjà hébergés d’autres Religieux : le mari, Antonio Doménech, s’était converti de l’anarchisme et était maintenant un fervent chrétien. Le p.Ciril continua son travail sacerdotal, en consolant, en réconfortant, en confessant.

Jusqu’à la mi-novembre, il put célébrer la Messe, parfois même la chanter. Vers le 15, il offrit à Dieu et à Jésus-Sacrement sa vie, s’Il voulait bien l’accepter, pour l’Eglise et pour l’Espagne.

Le 25 novembre à trois heures du matin, de violents coups retentirent contre la porte. Comment les avait-on repérés ? Justement parce qu’ils avaient pris quelques précautions supplémentaires, cela sembla suspect et fut dénoncé au Comité. Le p.Ciril s’habilla rapidement, confia l’Euchariste à la maîtresse de maison - qui la cacha sous ses habits. Il y eut une perquisition en règle et les miliciens emmenèrent le Père et Antonio Doménech, annonçant : Juste quelques déclarations et ils reviennent.

On les emmena au centre Colón, où ils furent longement interrogés. Il était quatre heures du matin. Vers midi, le Père put revenir chercher son bréviaire, sous escorte ; la maîtrese de maison observa qu’il était très pâle et qu’il devait avoir beaucoup souffert. Et quand elle lui demanda où on l’emmenait, il leva les yeux au ciel, sans rien dire et remonta dans la voiture des miliciens. A dix-huit heures, on transféra le Père et Antonio à la prison San Elías - d’où l’on ne sortait jamais sinon pour être fusillé.

Le soir du 28 novembre 1936 (ou peut-être peu après minuit), on les fusilla tous deux au cimetière de Moncada.

Béatifié en 2017, Ciril Montaner Fabré sera mentionné dans le Martyrologe Romain au 28 novembre.

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10 novembre 2018 6 10 /11 /novembre /2018 11:25

Camila Díez Blanco

1889-1937

 

Elle naquit et fut baptisée le 14 septembre 1889 à Nidáguila (Burgos, Espagne), en la fête de la Sainte Croix, et fut confirmée en 1892. Son frère était Gregorio Díez Blanco.

Comme on l’a vu à propos de Gregorio, à partir de 1930 Camila vint vivre chez ce dernier à la mort de son épouse, pour s’occuper des enfants.

A partir de juillet 1936, quand éclata la guerre civile, Gregorio et Camila accueillirent courageusement chez eux trois Religieux de la congrégation de Saint-Pierre-aux-Liens, ainsi qu’un jeune laïc.

Au bout de sept mois, le 15 février 1937, on vint arrêter Gregorio avec sa sœur Camila, les trois Religieux présents et le jeune laïc Eliseo, pour les conduire d’abord en prison puis au lieu-dit La Rabassada, où ces six victimes furent fusillées et enterrées dans une fosse commune.

Camila reçut ainsi la palme du martyre à Barcelone, le 15 février 1937.

Camila Díez Blanco, béatifiée en 2018, sera commémorée au Martyrologe le 15 février.

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10 novembre 2018 6 10 /11 /novembre /2018 10:16

Cirilo Illera del Olmo

1883-1936

 

Il naquit le 29 mars 1883 à Las Quintanillas (Burgos, Espagne).

Pendant quelques années, il vécut auprès d’un de ses oncles, prêtre, qui sut l’orienter vers la vie religieuse ; c’est ainsi qu’il entra dans la congrégation de Saint-Pierre-aux-Liens, avec le nom de Teodoro.

Il fut ordonné prêtre en 1914.

Ses activités sacerdotales l’amenèrent à être éducateur et Supérieur local. En 1931, il eut la charge de Conseiller Général. En 1936, il était Supérieur à San Feliu.

Avec les autres membres de la communauté, il reçut la palme du martyre en la localité Pallejá (Barcelone), le 27 juillet 1936.

Cirilo Illera del Olmo, béatifié en 2018, sera commémoré au Martyrologe le 27 juillet.

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3 novembre 2018 6 03 /11 /novembre /2018 21:23

Clelia Merloni

1861-1930

 

La famille de Clelia était très en vue à Forlí (Romagna, Italie E). Son père, Gioacchino, épousa Teresa Brandelli, qui mit au monde Clelia le 10 mars 1861.

La petite famille dut déménager plusieurs fois en raison du travail de Gioacchino, ce qui engendrait sans cesse de nouvelles difficultés, auxquelles s’ajouta la mort prématurée de Teresa.

Clelia grandit cependant dans la recherche spirituelle et l’amour de Dieu ; elle frappa à diverses maisons religieuses, sans trouver celle qui convenait à son inspiration.

Elle avait trente-trois ans, lorsqu’elle eut un songe : la ville de Viareggio l’attendait. Clelia n’avait jamais été dans cette ville, située sur l’autre versant de l’Italie, à plus de deux-cents kilomètres d’une route qui n’était certainement pas l’autoroute moderne. Elle partit cependant, en avril 1894, confiante en la Providence, accompagnée de deux amies, Elisa Pederzini et Giuseppina D’Ingenheim.

A Viareggio, le père Serafino Bigongiari, des Frères Mineurs franciscains, les aida à s’installer et, un mois après leur arrivée, en mai 1894, les trois amies inaugurèrent l’Institut des Apôtres du Sacré-Cœur de Jésus. Ces Religieuses voulaient répandre l’idéal de sainte Marguerite-Marie Alacoque (v. 17 octobre) : faire connaître et aimer le Sacré-Cœur de Jésus.

Gioacchino Merloni soutint de ses propres deniers l’Œuvre naissante. Il y eut d’abord des maisons pour les orphelins, pour les personnes âgées ; bientôt, Clelia et ses compagnes enseignèrent aussi le catéchisme. Les vocations affluèrent, beaucoup de maisons s’ouvrirent.

Mais en 1899, à la mort de Gioacchino, des erreurs de gestion aboutirent à la fermeture de plusieurs maisons ; les Religieuses durent demander l’aumône et même quitter Viareggio. C’est alors qu’un saint évêque, Mgr Scalabrini (v. 1er juin), s’intéressa personnellement à la congrégation naissante, qu’il soutint fortement.

Celui-ci était évêque à Plaisance ; il accueillit les Apôtres du Sacré-Cœur, les aida à établir leur Règle. Il songeait à leur confier l’assistance aux émigrés italiens, mais mourut en 1905.

La Mère Clelia transféra alors la Maison Généralice à Alessandria, puis finalement à Rome en 1916.

Les Apôtres du Sacré-Cœur purent continuer leur apostolat, et ouvrirent d’autres maisons, aux Etats-Unis et au Brésil.

La maladie frappa durement Clelia, qui s’éteignit à Rome le 21 novembre 1930.

L’Institut fut approuvé en 1931. Il s’est aujourd’hui développé aussi en Suisse et en Argentine. Plus de quinze cents Religieuses, dans quelque deux-cents maisons, s’occupent de faire connaître l’amour du Cœur du Christ aux enfants, aux collégiens et aux lycéens, aux malades, aux vieillards, aux familles, aux «pauvres» de toute condition et de toute origine.

Clelia Merloni, béatifiée en 2018, sera commémorée au Martyrologe le 21 novembre.

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22 octobre 2018 1 22 /10 /octobre /2018 20:25

César Elexgaray Otazua
1904-1936

Né le 25 février 1904 à Busturia (Bilbao, Guipúzcoa), de Serapio et Francisca, il fut baptisé le jour-même.

Après le service militaire, il entra en 1932 au noviciat dans la Congrégation des Lazaristes (Vincentiens) à Hortaleza (Madrid) comme Frère convers ; il n’avait pas même achevé le noviciat qu’on avait besoin de lui comme cuisinier à Villafranca del Bierzo (où il fit la profession en 1934) puis à l’autre maison de Madrid, rue Lope de Vega.

Le 25 juillet 1936, il fut arrêté avec les autres membres de la communauté et désormais partagea le sort des deux prêtres et cinq frères de cette maison (v. plus haut José María Fernández Sánchez).

Martyrisé le 23 octobre 1936 au cimetière de Vallecas (Madrid) et béatifié en 2017, César Elexgaray Otazua sera mentionné dans le Martyrologe Romain au 23 octobre.

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22 octobre 2018 1 22 /10 /octobre /2018 20:24

Cristóbal González Carcedo
1913-1936

Né le 21 août 1913 à Lodoso (Burgos), de Bonifacio et Patricia, il entra dans la Congrégation des Lazaristes (Vincentiens) à Tardajos, puis Guadalajara.

Mais les études dépassaient ses possibilités intellectuelles, et il fit le noviciat des Frères à Hortaleza et la profession en 1931.

Après deux ans à Villafranca del Bierzo, il fut envoyé à la rue Lope de Vega de Madrid, où on le qualifiait de S.Louis de Gonzague (v. 20 juin). Il fut chargé de l’accueil.

Il partagea le sort des deux prêtres et cinq frères de cette maison (v. plus haut José María Fernández Sánchez).

Martyrisé le 23 octobre 1936 au cimetière de Vallecas (Madrid) et béatifié en 2017, Cristóbal González Carcedo sera mentionné dans le Martyrologe Romain au 23 octobre.

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18 octobre 2018 4 18 /10 /octobre /2018 23:13


Constantino Miguel Moncalvillo
1913-1936

Né le 12 avril 1913 à Quitanarraya (Burgos), Constantino était le sixième enfant d’Agustín et Cándida, qui le firent baptiser le 16 avril suivant et confirmer en 1920.

L’écolier fut exemplaire, et le maître montrait souvent aux autres son joli cahier de devoirs, bien présenté, propre et avec une belle écriture. Constantino était toujours le premier en classe. Serviable, il allait chercher l’eau au puits, assez loin. En plus, il avait une petite passion : il aimait bien attraper les crabes.

Il avait déjà un cousin chez les Clarétains d’Alagón ; une mission d’un autre prêtre clarétain dans son pays le décida à aller frapper chez eux. Il entra au postulat en 1927, passa à Cervera en 1929, à Vic pour le noviciat en 1931 et fit la profession en 1932.

Durant ses Humanités, il se montra particulièrement enthousiasmé pour les mathématiques. Après la philosophie à Solsona, il vint à Cervera en 1935 pour la théologie : il n’allait y faire qu’une année.

Comme on le raconte pour ses confrères, il dut quitter la maison de Cervera le 21 juillet 1936, rejoignit San Ramón, et deux jours plus tard Mas Claret. C’est là que se termina son voyage de vingt-trois ans sur terre.

Martyrisé le 19 octobre 1936 à Mas Claret et béatifié en 2017, Constantino Miguel Moncalvillo sera mentionné dans le Martyrologe Romain au 19 octobre.

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31 août 2018 5 31 /08 /août /2018 08:30

Carmen Elena Rendiles Martínez

1903-1977

 

Carmen naquit le 11 août 1903 à Caracas (Venezuela), au sein d’une famille nombreuse et profondément chrétienne. Les parents, Ramiro Antonio et Ana Antonia eurent sept enfants, dont Carmen était la troisième.

Elle reçut le baptême en septembre 1903, et la Confirmation en 1905 ; elle reçut la Première communion en 1911.

A cela s’ajoute ce trait important, tout-à-fait imprévu, que Carmen naquit sans le bras droit, une anomalie à laquelle il fallut remédier par une prothèse que Carmen porta toute sa vie.

Sa vocation religieuse s’épanouit dès l’âge de quinze ans. Ayant rencontré la Supérieure des Servantes de Jésus, en voyage au Venezuela, elle demanda à être admise. La paternité de cette congrégation remonte au bienheureux polonais Honorat de Biala (v. au 16 décembre, Florentyn Wacław Koźmiński).

Cette congrégation étant présente en France, Carmen fut envoyée dans la maison de Toulouse pour y recevoir sa formation ; elle reçut l’habit en 1927. Désormais elle s’appellera en religion María Carmen. Elle fit la première profession en 1929, la solennelle en 1932.

Revenue au Venezuela, elle deviendra maîtresse des novices ; en 1944, elle sera nommée Supérieure de la maison de Caracas. Sous son impulsion, les Servantes de Jésus se développèrent beaucoup dans le pays, au point qu’elles se constituèrent finalement en congrégation autonome : les Servantes de Jésus du Venezuela.

Carmen en fut nommée Supérieure, plusieurs fois réélue, de 1969 à 1977.

Très active, Carmen voyageait dans toutes les communautés, pour encourager les Religieuses. Elle-même donnait l’exemple en participant à toutes les tâches, sans jamais considérer son handicap comme une excuse pour moins travailler. A ce labeur quotidien, Carmen ajouta celui de l’enseignement du catéchisme aux enfants de Caracas.

Cette Religieuse infatigable laissait à sa mort une vingtaine de maisons et une centaine de Religieuses, au Venezuela et en Colombie.

Elle s’éteignit, vaincue par la grippe, le 9 mai 1977.

María Carmen Rendiles Martínez a été béatifiée en 2018 et sera commémorée le 9 mai au Martyrologe.

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31 août 2018 5 31 /08 /août /2018 08:22

Clara Fey

1815-1894

 

Clara naquit à Aix-la-Chapelle (Aachen, Allemagne) le 11 avril 1815, quatrième des cinq enfants des époux Ludwig et Katharina. On connaît le nom d’un de ses frères, Andreas, qui sera prêtre.

Ludwig, un riche industriel du textile, mourra d’un accident cardio-vasculaire en 1820.

Durant ses études, Clara fut fortement influencée par Luise Hensel, de même que certaines de ses camarades, comme Pauline von Malllinckrodt ou Franziska Schervier (v. 30 avril et 14 décembre). Clara se préoccupera très particulièrement de la condition des enfants de familles pauvres, des orphelins.

Vers 1835, Clara songea un moment à entrer chez les Carmélites, après avoir lu des pages de sainte Thérèse d’Avila (v. 15 octobre). Mais son directeur spirituel eut l’inspiration de lui faire lire alors des écrits de s.François de Sales, qui l’aidèrent à préciser son orientation.

Appuyée par son frère Andreas, entourée d’amis gagnés par sa parole et touchés par son exemple, Clara ouvrit en 1837 à Aix-la-Chapelle une école. C’était la première pierre d’une grande œuvre qui allait devenir, en 1844, la Congrégation du Pauvre Enfant-Jésus. Très vite de nombreux enfants purent ainsi recevoir une formation scolaire et un soutien social.

Dès 1848, la nouvelle congrégation fut approuvée par l’évêque de Cologne ; en 1868, le pape la reconnaissait comme institut de droit pontifical.

Les Religieuses porteraient désormais un habit noir - en signe de repentance - avec le scapulaire blanc comme chez les dominicains. Clara en sera la première Supérieure.

Très vite, les vocations se multiplièrent, jusqu’à atteindre six cents Religieuses, dans vingt-sept maisons de la Prusse. Mais le rigoureux Kulturkampf imprima un violent coup d’arrêt à cette expansion. Les Religieuses durent se replier à Simpelveld (Pays-Bas), et s’installèrent successivement en Angleterre, en Belgique et en France.

Lorsque les Sœurs purent revenir en Prusse, en 1887, Clara restera dans la maison de Simpelveld. C’est là qu’elle s’éteignit, le 8 mai 1894.

Clara a été béatifiée en 2018 et sera commémorée le 8 mai au Martyrologe.

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