Martyrs Japonais
1603-1639
L’arrestation des pères Pedro de Zúñiga et Ludovic Frarijn (martyrisés le 19 août 1622) avait mis en fureur l’empereur du Japon, obligé de constater que malgré la persécution les chrétiens étaient encore nombreux. Le gouverneur de Nagasaki, Gonrocou, accusé de négligence, craignait fort d’être disgracié. C’était un païen sans fanatisme, qui aurait volontiers entretenu avec les missionnaires des rapports amicaux s’il avait pu le faire sans dommage. Mais puisque l’empereur voulait du sang et qu’il fallait éviter de se prêter aux critiques de rivaux malveillants, il ne recula pas devant les mesures extrêmes. Pour montrer son énergie et terroriser les chrétiens, il ordonna d’exécuter tous les prêtres et fidèles arrêtés sur le territoire de Nagasaki. Les uns étaient détenus dans les prisons de cette ville, d’autres en liberté sous caution habitaient chez des amis, d’autres enfin subissaient une longue et dure captivité à Ōmoura. Aucune exécution de chrétiens au Japon ne compta plus de victimes, ce qui valut à la seule journée du 10 septembre 1622 le nom de Grand Martyre.
Dès 1618, dans la nuit du 13 décembre, des perquisitions eurent lieu dans plusieurs maisons suspectes, signalées par des traîtres. Chez le Portugais Domingos Jorge, on trouva deux jésuites, le père Carlo Spinola et le frère Ambrosio Fernandes, avec deux serviteurs ; et chez le Coréen Cosmas Takeya Sozaburō, deux dominicains, les pères Angelo Orsucci et Juan de Saint-Dominique, avec un catéchiste japonais, Thomas. Ils furent tous arrêtés et conduits à Gonrocou qui les interrogea brièvement et leur rappela les lois en vigueur ; il aurait bien voulu renvoyer les serviteurs japonais, mais ils affirmèrent avec tant d’insistance qu’ils connaissaient la qualité de religieux de leurs maîtres qu’il ordonna de les conduire à la prison d’Ōmoura avec les missionnaires. Domingos Jorge, Cosmas Takeya Sozaburō et ses voisins, saisis comme complices, furent gardés à Nagasaki.
Le 14 mai 1619, un traître indiqua la cachette du père Alonso De Mena Navarrete à Nagasaki et, le lendemain, un jeune homme mis à la torture révéla celle du père Francisco Moráles Sedeño dans la même ville. Ils furent arrêtés avec les chrétiens qui leur donnaient asile et envoyés à Ōmoura.
La détention à Ōmoura était très pénible. La prison, close de bambous espacés de deux doigts, ressemblait à une cage et, comme elle était placée en haut d’une colline, le vent, la neige, la pluie ou le soleil y entraient de toutes parts. Elle était si petite que, lorsque les prisonniers furent nombreux, ils ne pouvaient trouver la place de s’étendre la nuit. On leur distribuait un peu de riz, d’herbes amères et d’anchois salés, juste assez pour qu’ils ne mourussent pas de faim ; Gonrocou fut pris de pitié pour ces malheureux et leur attribua un peu d’argent qui fut détourné par l’intendant. Mais par bonheur les prêtres ne manquèrent jamais ni d’hosties, ni de vin, ni de cierges, ni des objets nécessaires pour célébrer la messe.
A la fin d’octobre 1620, un renégat révéla la cachette de deux franciscains espagnols, le père Pedro de Ávila et le frère Vicente Ramírez de Saint-Joseph, au village d’Ocozzou (Nagasaki). Avant de se laisser emmener, ils offrirent du vin de Castille aux policiers qui les conduisirent à Ōmoura.
Quatre catéchistes japonais, exilés aux Philippines en 1614 et rentrés en 1617, furent arrêtés vers la fin de cette année 1620 et enfermés eux aussi à Ōmoura. Ils avaient bien cru être condamnés plus tôt, car ils avaient proclamé leur qualité de chrétiens et leur volonté de continuer à prêcher. Avec quelques autres Japonais, ils mirent leur captivité à profit en demandant au père Spinola de les recevoir dans la Compagnie de Jésus ; avec l’autorisation du provincial, ils commencèrent leur noviciat qu’ils achevèrent par le martyre.
Il y eut encore d’autres arrestations, avant le 28 août 1621, où un nouveau décret aggrava la persécution, selon lequel tout hôte de religieux devait être brûlé vif et ses voisins mis à mort, mais qui ne fut pas appliqué à la lettre immédiatement. Certains de ces «voisins» furent «seulement» condamnés à couper du bois dans la forêt.
La terrible captivité à Ōmoura se prolongeait. Le 25 novembre 1621, le père Spinola et quelques autres furent amenés à Nagasaki pour une confrontation avec les pères Frarijn et de Zúñiga. La conclusion de cette affaire provoqua un sursaut de fureur antichrétienne dont furent victimes les prisonniers d’Ōmoura. Huit d’entre eux, pris dans cette ville, y furent gardés et devaient être exécutés le 12 septembre 1622, tandis que ceux qui avaient été pris à Nagasaki furent emmenés le 9, d’abord en bateau, puis à cheval, par quatre cents soldats. On fit halte pendant la nuit et le lendemain, sans passer par la ville, on les conduisit directement à la Sainte colline, lieu où avaient été crucifiés les martyrs du 5 février 1597 (Paul Miki et ses Compagnons, fêtés le 6 février).
Ils se confessèrent et haranguèrent l’immense foule venue assister à leur supplice, en attendant l’arrivée de leurs compagnons détenus à Nagasaki. C’étaient trente-trois Japonais, arrêtés pour avoir logé des prêtres ou pour complicité : épouses, enfants, voisins. Une audience solennelle n’eut d’autre résultat pratique que la vérification de leur identité : ils étaient tous chrétiens et le déclaraient hautement. Les juges cependant firent une distinction en condamnant au feu les religieux, les catéchistes et quelques laïques considérés comme plus coupables, les autres à la décapitation.
Les martyrs qui devaient subir la peine du feu furent attachés aux colonnes par des liens fragiles, avec l’espoir que l’excès de la douleur les ferait fuir. Le foyer avait été placé à quelque distance pour allonger leur supplice.
Quand les condamnés au feu eurent été attachés, ceux qui devaient être décapités furent introduits et exécutés aussitôt ; leurs têtes furent placées sur une table en face du bûcher. Ils étaient trente, entre catéchistes, veuves, épouses, jeunes et enfants, dont le plus petit avait deux ans, condamnés comme complices et solidaires de leurs voisins.
Le supplice du feu dura longtemps ; le père Spinola succomba le premier au bout d’une heure, mais le dernier, le père Pedro (Jacinto) Orfanell Prades, le plus robuste de tous, ne mourut qu’à minuit.
On remarquera que deux des «complices» ne furent pas béatifiés : Jacobus Chimba et Dominicus Tamba ; on raconte que le père Spinola les avait avertis dans la prison qu’ils seraient punis de Dieu pour avoir refusé d’obéir. Effrayés par le feu et ne pouvant supporter de telles douleurs, ils coururent demander aux juges la faveur d’être décapités ; Paulus Nagaïshi les suivit pour les encourager, mais il ne put les rejoindre et traversa le brasier une seconde fois pour revenir à sa colonne. Les bourreaux refusèrent de se prêter à la demande des deux pauvres catéchistes, les jetèrent dans les flammes et les y maintinrent avec des crocs. Cette horreur du feu ne peut nullement être assimilée à une apostasie.
Pendant trois jours les chrétiens vinrent vénérer les corps des martyrs puis, sur l’ordre du gouverneur, les corps, les images, les objets saisis chez les chrétiens furent brûlés et les cendres jetées à la mer.
Avant le Grand Martyre du 10 septembre 1622, il y eut donc déjà des exécutions entre 1603 et 1622, dont on a retenu cent vingt-neuf Martyrs, actuellement béatifiés.
Après le Grand Martyre, il y eut d’autres exécutions ; les martyrs béatifiés furent deux-cent douze.
Voici la liste purement nominale de ces trois-cent quarante-et-un Martyrs, qui furent béatifiés partie en 1867, partie en 2008, et commémorés au Martyrologe à leurs dies natalis respectifs. Il y aura progressivement une petite notice sur chacun d’eux. Ils sont ici rangés d’après la date de leur martyre, puis par ordre alphabétique.
Dans ces prochaines notices, on trouvera les parentés entre Martyrs de même nom de famille ; il s’agit en général de familles entières, parents et enfants, parfois très jeunes.
1603
8 décembre à Kumamoto :
Ioannes Minami Gorōzaemon
9 décembre à Yatsushiro (Kumamoto) :
Agnès Takeda
Ioanna Takeda
Ludovicus Minami
Magdalena Minami
Simon Takeda Gohyōe
1605
16 août à Hagi (Yamaguchi) :
Melchior Kumagai Motonao
19 août à Yamaguchi :
Damianus
26 août à Yatsushiro (Kumamoto) :
Ioachim Watanabe Jirōzaemon
17 novembre à Sendai (Kagoshima) :
Leo Saisho Shichiemon
1609
11 janvier à Yatsushiro (Kumamoto) :
Ioannes Hattori Jingorō
Michaël Mitsuishi Hikoemon
Petrus Hattori
Thomas Mitsuishi
14 novembre à Ikitsuki :
Gaspar Nishi Genka
Ioannes Nishi Mataishi
Ursula Nishi
1613
7 octobre à Arima (Hyōgo) :
Didacus Hayashida
Hadrianus Takahashi Mondo
Ioanna Takahashi
Leo Hayashida Sukeemon
Leo Takedomi Kant’emon
Magdalena Hayashida
Martha Hayashida
Paulus Takedomi Dan’emon
1614
5 juin à Shiki (Amakusa, Nagasaki) :
Adam Arakawa
1617
22 mai à Kōri (Ōmura, Nagasaki) :
João Baptista Machado de Távora
Pedro de l’Assomption
1er juin à Koguchi (Ōmura, Nagasaki) :
Alfonso Navarrete Benito
Hernando (ou Fernando) Ayala (de Saint-Joseph)
1er juin à Ōmura (Nagasaki) :
Leo Tanaka
1er octobre à Nagasaki :
Andreas Yoschida
Gaspar Ueda Hikojirō
1618
16 août à Kyoto :
Juan Santamarta
19 mars à Suzuta (Ōmura, Nagasaki) :
Juan Martínez Cid (de Saint-Dominique)
1619
6 octobre à Kyōto :
Agatha
Anna Kajiya
Antonius Dōmi
Benedictus
Catharina Hashimoto
Cosmas
Didacus Tsūzu
Emmanuel Kosaburō
Franciscus Shizaburo
Franciscus
Franciscus Hashimoto
Gabriel
Hieronimus Sōroku
Ioachim Ogawa
Ioannes Hashimoto Tahyōe
Ioannes Kyūsaku
Ioannes Sakurai
Leo Kyūsuke
Linus Rihyōe
Lucia
Lucia
Lucia
Ludovica Hashimoto
Ludovicus Matagorō
Magdalena
Magdalena
Mancius Kyūjirō
Maria
Maria
Maria
Maria
Maria
Maria Chūjō
Martha
Martha
Martha
Mencia
Monica
Monica
Monica
Petrus Hashimoto
Regina
Rufina
Sixtus
Thecla Hashimoto
Thomas Hashimoto
Thomas Ikegami
Thomas Kajiya Yoemon
Thomas Kian
Thomas Koshima Shinshirō
Thomas Tōemon
Ursula Sakurai
14 octobre à Kokura (Fukuoka) :
Didacus Kagayama Haito
15 octobre à Hiji (Ōita) :
Balthasar Kagayama Hanzaemon
Iacobus
18 novembre à Nishizaka (Nagasaki) :
Andreas Murayama Tokuan
Cosmas Takeya Sozaburō
Domingos Jorge
Ioannes Yoschida Shōun
Leonardus Kimura
27 novembre à Nagasaki :
Alexius Nakamura
Antonius Kimura
Bartholomæus Seki
Ioannes Iwanaga
Ioannes Motoyama
Leo Nakanishi
Matthias Kozasa
Matthias Nakano
Michaël Takeshita
Romanus Motoyama Myotarō (Matsuoka ou Miōta)
Thomas Koteda Kyūmi
1620
7 janvier à Suzuta (Ōmura, Nagasaki) :
Ambrosio Fernandes
27 mai à Nagasaki :
Matthias de Kazusagoko
17-18 août à Kokura (Fukuoka) :
Iacobus Bunzō
Magdalena
Maria
Simon Kiyota Bokusai
Thomas Gengorō
1622
10 août à Ikinoshima (Nagasaki) :
Augustinus Ōta
19 août à Nagasaki :
Antonius Yamada
Bartholomæus Mohyōe
Iacobus Matsuo Denji
Ioachim Díaz Hirayama
Ioannes Yagō
Ioannes Miyazaki Soemon
Ioannes Nagata Matashichi
Laurentius Ikegami Rokusuke
Leo Sukeemon
Ludovic Frarijn (alias Luis Flores)
Marcus Takenoschita Shin’emon
Michaël Díaz Hori
Paulus Sankichi
Pedro de Zúñiga
Thomas Koyanagi
10 septembre à Nishizaka (Nagasaki) : «Le Grand Martyre»
Agnes Takeya
Alexius Sanbashi Saburō
Alonso De Mena Navarrete
Antonius Hamanomachi, dit «Le Coréen»
Antonius Kyūni
Antonius Ono
Antonius Sanga
Apollonia
Bartholomæus Kawano Shichiemon
Carlo Spinola
Catharina
Clara
Clemens Ono
Damianus Tanda Yaichi
Dominica Ogata
Dominicus Nakano
Dominicus Yamada
Francisco Morales Sedeño
Gundisalvus Fusai Chōzō
Ignatius Jorge-Fernandes
Ioannes Chūgoku
Ioannes Hamanomachi
Ioannes Nagata Magoschichirō (Dominicus du Rosaire)
Isabel Fernandes
José Negro Maroto (de Saint-Hyacinthe Salvanés)
Lambert Trouvez (Richard de Sainte-Anne)
Leo Satsuma
Lucia de Freitas
Ludovicus Kawara Rokuemon
Magdalena
Maria
Maria de Kumamoto
Maria Murayama
Maria Yoshida
Marina (Maria) Tanaura
Michaël Satō Shunpō
Michaël Tanda
Michele Orsucci (Angelo de Saint-Vincent-Ferrer)
Paulus Nagaishi
Paulus Tanaka
Pedro d’Ávila
Pedro Orfanell Prades (Jacinto)
Petrus Hamanomachi
Petrus Nagaischi
Petrus Sanpō
Rufus Ishimoto
Sebastianus Kimura
Thecla
Thomas Akahoshi
Thomas du Rosaire
Thomas Shichirō
Vicente Ramírez de Saint-Joseph
11 septembre à Nishizaka (Nagasaki) :
Franciscus Takeya
Gaspar Koteda
Petrus Kawano
12 septembre à Ōmura (Nagasaki) :
Apolinar Franco García
Dominicus Magoschichi
Franciscus de Saint-Bonaventure
Mancius Shibata (de Saint-Thomas)
Paulus (ou Petrus ?) de Sainte Claire
Tomás de Zumárraga Lazcano (du Saint-Esprit)
15 septembre à Tabira (Nagasaki) :
Camillo Costanzo
2 octobre à Nagasaki :
Andreas Yakichi
Franciscus Yakichi
Lucia
Ludovicus Yakichi
1er novembre à Shimabara (Nagasaki) :
Clemens Kyūemon
Dionisius Fujishima Jubyōe
Petrus Onizuka Sadayū
Pietro Paolo Navarro
1623
4 décembre à Tokyo :
Francisco Gálvez Iranzo
Girolamo de Angelis
Ioannes Hara Mondo
Simon Enpō
1624
16 février à Hiroshima :
Franciscus Tōyama Jintarō
17 février à Hiroshima :
Matthias Shōbara Ichizaemon
22 février à Sendai (Miyagi) :
Diogo Carvalho
8 mars à Hiroshima :
Ioachim Kurōemon
25 août à Ōmura (Nagasaki) :
Ludovicus Sasada
Ludovicus Baba
Luis Cabrera Sotelo
Miguel Carvalho
Pedro Vázquez (de Sainte-Catherine)
15 novembre à Nagasaki :
Caius
1626
20 juin à Nagasaki :
Baltasar de Torrés Arias
Francisco Pacheco
Gaspar Sadamatsu
Giovanni Battista Zola
Ioannes Kisaku
Michaël Tōzō
Paulus Shinsuke
Petrus Rinsei
Vincentius Kaŭn
8 juillet à Shimabara :
Mancius Araki Kyūzaburō
12 juillet à Nagasaki :
Catharina
Ioannes Onizuka Naizen
Ioannes Tanaka
Ludovicus Onizuka
Matthias Araki Hyōzaemon
Monica
Petrus Araki Chobyōe
Susanna
1627
21 février à Shimabara :
Antonius Uchibori
Balthasar Uchibori
Ignatius Uchibori
28 février à Unzen (Nagasaki) :
Alexius Sugi Shōhachi
Damianus Ichiyata
Dionisius Saeki Zenka
Gaspar Kizaemon
Gaspar Nagai Sōhan
Ioannes Araki Kanshichi
Ioannes Heisaku
Ioannes Kisaki Kyūhachi
Leo Nakajima Sōkan
Ludovicus Saeki Kizō
Ludovicus Shinzaburō
Maria Mine
Paulus Nakajima
Paulus Uchibori Sakuemon
Thomas Kondō Hyōemon
Thomas Uzumi Shingoro
17 mai à Unzen (Nagasaki) :
Bartholomeus Baba Han’emon
Ioannes Matsutake Chōzaburō
Ioachim Mine Sukedayū
Ludovicus Furue Sukeemon
Ludovicus Hayashida Sōka
Magdalena Hayashida
Maria
Paulus Hayashida Mohyōe
Paulus Nishida Kyūhachi
Paulus Onizuka Magoemon
29 juillet à Ōmura :
Luis Exarch (Luis Bertrán)
Mancius de la Croix
Petrus de Sainte-Marie
1er août à Nagasaki :
Martinus Gómez Tōzaemon
16 août à Nagasaki :
Antonius de Saint-François
Bartolomé Díaz Laurel
Caius Akashi Jiemon
Francisca (Pinzokere)
Francisco de Sainte-Marie
Franciscus Kuhyōe
Leo (Franciscus) Kurōbyōe Nakamura
Lucas Tsuji Kyūemon
Ludovicus Matsuo Soyemon
Magdalena Kiyota
Maria
Michaël Koga Kizayemon
Thomas Satō Shin’emon (Ou Jinyemon)
Tsuji Shōbyōe (Gaspar Vaz)
7 septembre à Nagasaki :
Ioannes Maki Jizaemon
Ludovicus Maki Soetsu
Thomas Tsūji
1628
8 septembre à Nagasaki :
Antonio de Saint-Bonaventure
Antonius de Saint-Dominique
Dominicus de Saint-François
Dominicus Nihachi
Dominicus Tomachi
Francisco Castellet Vinale (Domingo)
Franciscus Nihachi
Ioannes Imamura
Ioannes Tomachi
Laurentius Yamada
Leo Aibara
Lucia Ludovica
Ludovicus Nihachi
Matthæus Alvarez Anjin
Michaël Tomachi
Michaël Yamada Kasahashi
Paulus Aibara Sandayū
Paulus Tomachi
Romanus Aibara
Thomas de Saint-Hyacinthe
Thomas Tomachi
10 septembre à Nagasaki :
Iacobus Hayashida
16 septembre à Nishizaka (Nagasaki) :
Dominicus Shobyōye
Michaël Himonoya
Paulus Himonoya
25 décembre à Unzen (Nagasaki) :
Michaël Nakashima Saburōemon
1629
12 janvier à Okusanbara (Yonezawa, Yamagata) :
Alexius Satō Seisuke
Andreas Yamamoto Shichiemon
Anna
Antonius Anazawa Han’emon
Antonius Banzai Orusu
Aurea Banzai
Dominica Amagasu
Elisabeth Satō
Ignatius Iida Soemon
Ioachim Saburōbyōe
Ioannes Arie Kiemon
Ioannes Banzai Kazue
Ioannes Gorōbyōe
Iulia Yoshino
Iusta Amagasu
Lucia Kurogane
Lucia Ōbasama
Lucia Satō
Ludovicus Amagasu Iemon
Ludovicus Jin’emon
Magdalena (ép. Shichizaemon et deux filles)
Mancius Yoshino Han’emon
Maria Itō
Marina Itō Chōbo
Martha
Matthias Itō Hikosuke
Michaël Amagasu Tayemon
N. Shichizaemon ?
Paulus
Paulus Anazawa Juzaburō
Paulus Nishihori Shikibu
Paulus Sanjūrō
Paulus Satō Matagorō
Petrus Arie Jinzō
Petrus Itō Yahyōe
Rufina Banzai
Simon Takahashi Seizaemon
Thecla Kurogane
Thecla Takahashi
Timotheus Ōbasama Jirōbyōe
Vincentius Kurogane Ichibiyōe
12 janvier à Nukayama (Yonezawa, Yamagata) :
Crescentia Anazawa
Lucia Iida
Magdalena Arie
Maria Yamamoto
Michaël Anazawa Osamu
Romanus Anazawa Matsujiro
Ursula Yamamoto
12 janvier à Hanazawa (Yonezawa, Yamagata) :
Alexis Choemon
Candidus «Bōzu»
Ignatius (mais à Okusanbara)
1630
28 octobre à Ōmura (Nagasaki) :
Ioannes Mukunō Chōzaburō
Laurentius Kaida Hachizō
Mancius Yukimoto Ichizaemon
Michaël Ichinose Sukezaemon
Petrus Sawaguchi Kuhyōe
Thomas Terai Kahyōe
1632
3 septembre à Nishizaka (Nagasaki) :
Antonius Ishida Kyūtaku
Bartolomé Gutiérrez Rodríguez
Francisco Terrero de Ortega Pérez (de Jésus)
Gabriel Tarazona Rodríguez (de Sainte-Madeleine)
Hieronymus Iyo (de la Croix)
Vicente Simões de Carvalho (de Saint-Antoine)
1633
28 juillet à Nishizaka (Nagasaki) :
Michaël Kusuriya
31 juillet à Nishizaka (Nagasaki) :
Nicolaus Fukunaga Keian
21 octobre à Nishizaka (Nagasaki) :
Iulianus Nakaura
1636
30 janvier à Kumamoto :
Ogasawara Yosaburō Gen’ya
Ogasawara Miya Luisa
Ogasawara Genpachi
Ogasawara Mari
Ogasawara Kuri
Ogasawara Sasaemon
Ogasawara Sayuemon
Ogasawara Shiro
Ogasawara Goro
Ogasawara Tsuchi
Ogasawara Gonnosuke
4 Domestiques (chez Ogasawara)
25 février à Ōsaka :
Didacus Yūki Ryōsetsu
1637
6 novembre à Nishizaka (Nagasaki) :
Thomas Ochia (Kintsuba) Jihyōe
1639
4 juillet à Tokyo :
Petrus Kibe Kasui