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27 octobre 2016 4 27 /10 /octobre /2016 06:53

Magnus d’Oderzo

580-670

 

Magnus serait né vers 580 à Altino, de famille noble.

Ermite et prêtre, il résista à l’hérésie arienne.

Vers 630, il fut le cinquième évêque d’Oderzo (Vénétie, Italie NE).

Quand la ville fut détruite (638), il se replia avec la population vers les îles proches de Venise et ainsi surgit la localité d’Eraclea, qui devint le siège épiscopal. On peut donc dire que Magnus fut le dernier évêque d’Oderzo.

Il y eut une nouvelle incursion destructrice vers 670 par le roi lombard Grimoaldus. C’est cette même année que mourut Magnus, nonagénaire.

Saint Magnus d’Oderzo, patron secondaire du patriarchat de Venise, est commémoré le 6 octobre dans le Martyrologe Romain, qui lui attribue la construction de huit églises à Venise.

 

 

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23 octobre 2016 7 23 /10 /octobre /2016 09:14

Meinulf de Boedekken

795-857

 

Meinulphus, ou Magenulphus, en allemand Meinulf ou Meinolf, naquit vers 795 dans une famille de la noblesse de Westphalie, et fut très jeune orphelin de père.

Il fut baptisé à quatre ans, et son parrain fut l’empereur Charlemagne lui-même.

Sa mère le confia à Charlemagne. C’est ainsi que Meinulf grandit et reçut son instruction à l’école cathédrale de Paderborn.

Ordonné diacre, il fut investi de la dignité d’archidiacre.

En 817, il participa au concile d’Aix-la-Chapelle, où l’on porta des lois sur les chanoines et les chanoinesses. 

En 836, il fit venir du Mans les reliques de s.Liboire et fonda le monastère de chanoinesses de Boeddekken, dédié à Marie, Mère de Dieu. 

L’endroit de la fondation se manifesta de façon très providentielle. Par trois fois, Meinulf observa un troupeau de biches à un endroit lumineux que lui signala un jeune berger. Quand il obtint de l’empereur la permission de construire le monastère en question, il trouva toujours au même endroit un grand cerf qui se leva et se «prosterna» devant Meinulf. Il portait dans ses bois une belle croix brillante. Meinulf eut alors la certitude que Dieu voulait établir là ce nouveau monastère.

Dès lors, il se dépensa à annoncer dans toute la région la Parole de Dieu.

Il mourut vers 857, toujours à Boedekken.

On signala de nombreux miracles à son tombeau.

Saint Meinulph de Boedekken est commémoré le 5 octobre dans le Martyrologe Romain.

 

 

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15 octobre 2016 6 15 /10 /octobre /2016 22:55

Manuel González García

1877-1940

 

L’humble charpentier qu’était Martín González Lara et son épouse Antonia, eurent cinq enfants, dont le quatrière naquit le 25 février 1877 à Séville : Manuel.

Un des rêves du petit garçon était d’être un jour de ceux qui chantaient et dansaient lors des solennités de la Fête-Dieu et de la Vierge Marie. Il devait bien y parvenir un jour, et peut-être pas de la façon dont il s’y attendait.

Sans rien dire à ses parents, il demanda à être admis au séminaire, mais, vu la pauvreté de la famille, il s’engagea en même temps comme domestique pour payer sa chambre au séminaire.

Il reçut l’ordination sacerdotale en 1901, des mains d’un saint Prélat, le cardinal Marcelo Spinola, futur bienheureux (voir au 19 janvier).

Sa première «expérience» fut une mission à Palomares del Río, où l’état du sanctuaire faillit le faire repartir chez lui, de tristesse. De là, au contraire, il conçut cet amour réparateur pour l’Eucharistie qui imprégna toute sa vie. 

En 1905, il fut curé à Huelva. Un de ses premiers soins fut de s’occuper des familles pauvres et des enfants ; il ouvrit des écoles. Il écrivit un petit manuel sur l’apostolat que peut exercer un prêtre en paroisse (Lo que puede un cura hoy). 

Puis il s’occupa d’un «pauvre abandonné» très particulier : le Saint Sacrement. Il fonda plusieurs associations de réparation et d’adoration envers l’Eucharistie, en réponse à l’amour du Christ pour nous dans l’Eucharistie, à l’exemple de Marie et de Jean qui sont présents au pied de la Croix : ce sera l’Union Eucharistique de Réparation, qui regroupera les Marie des Sanctuaires et Disciples de saint Jean, la Croisade eucharistique de Réparation pour les enfants.

Un petit journal qu’il éditait («Le Grain de Sable»), atteignit d’autres diocèses, jusqu’en Amérique. Ce succès poussa Manuel à demander au pape l’approbation de son œuvre. Pie X fut très intéressé par cet élan eucharistique, lui qui préconisait de donner la Première Communion aux petits enfants dès l’âge de sept ans, et donna bien volontiers cette approbation (1912). 

En 1916, Manuel fut nommé évêque auxiliaire de Málaga, et évêque résidentiel du même diocèse en 1920. Quand il prit possession de son diocèse, au lieu d’offrir un festin aux autorités, il reçut quelque trois mille enfants, qu’il servit lui-même, aidé de prêtres et de séminaristes.

Le jeune évêque (âgé de trente-sept ans) se rendit compte que son diocèse avait surtout besoin d’un séminaire digne de ce nom pour accueillir et former les futurs prêtres : c’est là que les jeunes peuvent recevoir la formation pédagogique, scientifique, pastorale, dont ils ont besoin. A ses prêtres, Mgr González enseigna le chemin de la sainteté : être une hostie en union avec l’Hostie consacrée.  Il poursuivit son effort par la fondation des Missionnaires Eucharistiques, pour les prêtres (1918), et des Religieuses Missionnaires Eucharistiques de Nazareth (1921).

La montée républicaine chercha à l’abattre : dès 1931 sa résidence épiscopale fut incendiée, il fut jeté à la rue. Pour ne pas exposer la vie de ceux qui l’abriteraient, il partit se réfugier à Gibraltar, puis à Madrid (1932), d’où il continua de diriger son diocèse de Málaga. En 1932 encore, il fonda les Missionnaires Auxiliaires Eucharistiques (1932).

En 1935, il fut nommé évêque à Palencia, où il restera jusqu’à sa mort. Sa plume resta active et il écrivit encore plusieurs ouvrages. Il fonda alors la Jeunesse Eucharistique Réparatrice (1939).

Sa santé se dégrada, mais ne lui enleva pas son doux sourire. S’il échappa au martyre en 1936, il resta totalement fidèle au Christ et à l’Eglise.

Il s’éteignit le 4 janvier 1940. Sur son tombeau (dans la cathédrale de Palencia) sont écrits des mots qu’il avait lui-même inspirés : Je demande à être enterré non loin d’un Tabernacle, pour qu’après ma mort mes os, comme ma langue et ma plume pendant ma vie, continuent toujours à dire à ceux qui passeront : C’est ici que se trouve Jésus ! Il est ici ! Ne le laissez pas tout seul !

Mgr Manuel González García a été béatifié en 2001, et canonisé en 2016. Le Martyrologe le commémore le 4 janvier.

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24 septembre 2016 6 24 /09 /septembre /2016 21:37

Marianus d’Evaux

6e siècle

 

Marianus serait né à Bourges.

Après avoir passé six années dans le monastère du Grand-Pressigny, il devint ermite dans la forêt de Combraille, se nourrissant exclusivement de fruits sauvages ou de miel qu’on lui apportait ou qu’il trouvait lui-même dans les forêts.

Beaucoup de gens venaient le visiter, mais un jour ils ne le trouvèreent pas. On l’aperçut enfin, gisant au pied d’un pommier, mort. On voyait les traces de ses pas et de ses genoux, là où il était venu se désaltérer une dernière fois dans la rivière.

On le porta au bourg d’Evaux, où se développa un culte important, à la suite de nombreux miracles opérés à la tombe de l’Ermite.

L’actuelle commune de Saint-Marien (Creuse) lui doit son appellation.

Saint Marianus d’Evaux est commémoré le 19 septembre dans le Martyrologe Romain.

 

 

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5 septembre 2016 1 05 /09 /septembre /2016 23:00

Magnus de Füßen

7e siècle

 

Il est difficile de situer exactement ce Personnage.

D’après une Vie à propos de laquelle les historiens expriment quelques doutes, les deux saints Colomban et Gall (v. 23 novembre et 16 octobre) s’arrêtèrent à Arbon (Suisse NE), où ils rencontrèrent Magnus, un clerc. Gall, malade, fut soigné par Magnus et fut abbé de la petite communaué qui se formait à Füßen (Bavière, Allemagne S).

Peu après la mort de Colomban à Bobbio, Magnus alla vénérer le tombeau du Fondateur et, de retour à Füßen, succéda à Gall.

C’est alors que Magnus fut chargé, par l’évêque d’Augsburg, Wichbert, d’évangéliser la région de l’Allgau. C’est là que les historiens achoppent, car cet évêque vivait plus d’un siècle après la mort de Colomban et Gall : Magnus aurait dû vivre au moins cent cinquante ans pour le rencontrer.

Le texte de la Vie, fut apparemment repris, corrigé et complété ; il y eut peut-être une erreur sur le nom de cet évêque. Ou alors, il y eut une confusion avec un certain Magnoald, qui vivait aussi au 7e siècle. 

Magnus aurait fait beaucoup de miracles, notamment avec son célèbre bâton, grâce auquel on luttait efficacement contre les insectes nuisibles aux cultures.

Magnus a été nommé Apôtre de l’Allgau.

Son culte est très ancien et remonte déjà au 9e siècle.

Saint Magnus de Füßen est commémoré le 6 septembre dans le Martyrologe Romain.

 

 

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28 août 2016 7 28 /08 /août /2016 23:00

Merry

† 700

 

Merry (latin Medericus) naquit au 7e siècle à Autun, de parents nobles.

Il y avait dans cette ville un monastère dédié, croit-on, à s.Martin (v. 11 novembre), où il entra fort jeune. Jeune d’âge, déjà mûr dans sa détermination, il grandit dans les vertus, fut ordonné prêtre et fut choisi pour succéder au défunt abbé.

Comme il arrive dans la vie de beaucoup de Saints, Merry se méfiait de la gloire humaine, des honneurs, et dut se combattre pour accepter la bénédiction abbatiale. Plus tard, quand les miracles commencèrent, malgré lui, à le rendre célèbre, il s’enfuit : seule la menace épiscopale d’excommunication le fit revenir sur ses pas.

C’est que Merry savait mettre en déroute le Démon. Un moine tourmenté par la tentation fut délivré quand Merry lui imposa sa propre tunique ; à un autre, il fit manger du pain bénit !

Devenu vieux, Merry fit valoir son grand âge pour faire accepter sa démission, et se hâta de partir pour Paris avec un disciple nommé Frodulphus (ou Frou, v. 22 avril ?). En route, il s’arrêta à Champeaux (Melun), où il fit tomber les liens de plusieurs prisonniers ; à Bonneuil, il obtint la libération de deux autres prisonniers ; enfin parvenu à Paris, il s’établit près de la chapelle Saint-Pierre-des-Bois, où il acheva sa vie en ermite.

Merry mourut un 29 août, vers 700.

On a pris l’habitude de l’invoquer contre les douleurs d’entrailles.

A partir du 9e siècle, la chapelle Saint-Pierre prit le nom de saint Merry, fut agrandie et devint paroisse. L’actuelle église, qui n’est pas dépourvue de beauté, est malheureusement un peu à l’abandon.

Saint Merry est commémoré le 29 août dans le Martyrologe Romain.

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24 août 2016 3 24 /08 /août /2016 23:00

Menas de Constantinople

† 552

 

Hormis sa naissance en Alexandrie d’Egypte, on ne connaît rien de l’existence de Menas jusqu’à sa présence à Constantinople.

Son nom se trouve sous les formes Mennas, Minas, Mina.

Dans cette capitale, il faisait partie du presbyterium et dirigeait l’hospice Saint-Sampson, qui recevait les pauvres et les nécessiteux.

En 536, le pape Agapitus arriva à Constantinople : le patriarche Anthime s’étant révélé de tendance monophysite (c’est-à-dire ne reconnaissant qu’une nature en la personne du Christ), il fut déposé et remplacé par Menas.

En 543, Menas obtint de l’empereur un édit contre les origenistes qui, exagérant les idées d’Origène, en arrivaient à des positions non orthodoxes. 

Malheureusement, quelques «théologiens» réussirent à troubler la situation et obtinrent la souscription de Menas à un document que Rome ne pouvait accepter. Menas fut excommunié ! Et il fit rayer le nom du pape sur les diptyques. Cette brouille ne dura heureusement que de janvier à juin 547, mais se renouvela en 551 : alors l’empereur comprit qu’il devait cesser d'imposer son influence, et Menas s’humilia en demandant pardon d’avoir traité avec des excommuniés.

Cette soumission ramena l’unité entre Rome et Constantinople, mais Menas n’y survécut pas beaucoup ; il s’éteignit le 25 août 552.

C’est durant le patriarcat de Menas que fut consacrée l’église Sainte-Sophie à Constantinople. 

Or, on signale un miracle éclatant qui se serait produit aussi durant le même patriarcat. Le fils d’un artisan juif alla participer à une Liturgie chrétienne et le dit à son père ; celui-ci, furieux, empoigna son garçon et le jeta dans le four chauffé à blanc, qui lui servait à souffler le verre. La maman chercha désespérément son enfant pendant trois jours, après quoi ce dernier put sortir spontanément du four, indemne de toute brûlure. Il raconta qu’une Dame merveilleuse était venue adoucir le feu et lui donner de l’eau et de la nourriture. Quand Menas l’apprit, il fit donner le baptême immédiatement à la maman et à son fils ; quant au papa, qui ne voulait rien savoir, il fut condamné à mort par l’empereur.

Saint Menas de Constantinople est commémoré le 25 août dans le Martyrologe Romain.

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12 août 2016 5 12 /08 /août /2016 23:00

Maximos le Confesseur

580-662

 

Maximos naquit en 580 à Constantinople, de famille fort illustre.

Vers 610, il devint secrétaire de l’empereur Héraclius, mais trois ans plus tard entra au monastère de Chrysopolis.

En 626, devant la menace des Perses, il passa en Egypte (ou à Carthage ?). 

L’Eglise orientale était agitée par la controverse du monophysisme, qui affirmait qu’il n’y avait plus qu’une nature dans la personne du Christ ; successivement, l’erreur avait abouti à celle du monothélisme, selon laquelle le Christ n’avait qu’une volonté. Maximos prit décisivement parti contre l’une et l’autre, et se trouva en opposition avec le patriarche de Constantinople, Pyrrhos. En 645, Maximos eut un débat public avec ce dernier, qui s’avoua vaincu et s’en vint à Rome exposer sa soumission à la doctrine. 

Il est intéressant de noter ici comment l’autorité romaine était vraiment incontestée, et comment on la considérait comme l’expression de la Vérité.

Maxime se montrait ainsi excellemment doué pour exposer une synthèse de l’unique Doctrine catholique. En 649, simple moine, il se trouvait à Rome mais sans participer au concile du Latran, où les prélats adoptèrent ses positions. 

En 653, il fut fait enlever avec le pape s.Martin (v. 13 avril) et conduit à Constantinople.

On a vu que le pape Martin mourut en 655, exilé au fond de la Crimée ; Maximos, pour sa part, subit plusieurs interrogatoires, plusieurs exils.

En 662, on le ramena à Constantinople pour un nouvel interrogatoire, au cours duquel on lui coupa la langue et la main droite. On le renvoya enfin à Schemaris (Lazique, actuelle Géorgie), où il mourut le 13 août 662.

On adjoignit à Maximos deux «compagnons», tous deux nommés Anastasios, l’un moine, l’autre apocrisiaire (envoyé) de Rome, dont il sera question les 22 juillet et 11 octobre.

Mutilé, Maximos n’est pas pour autant considéré comme martyr, puisqu’il n’est pas mort de ces atrocités. Il reste un glorieux Confesseur, qui sut témoigner de la Vérité jusqu’à la mort.

L’œuvre de Maximos est très important, comme le nom de son Auteur. Il y a des commentaires de l’Ecriture et des Pères, des ouvrages de théologie, d’ascétisme, de liturgie.

Citation de saint Maximos : Nous avons été sauvés par la volonté humaine d’une personne divine.

En 2016, on aurait récemment retrouvé les reliques de s.Maximos et de ses deux Compagnons sous l’autel de l’église du monastère de Saint-Maxime à Tsageri (Géorgie) ; on attend les résultats définitifs des analyses en cours.

Saint Maximos le Confesseur est commémoré le 13 août dans le Martyrologe Romain.

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7 août 2016 7 07 /08 /août /2016 23:00

Mummolus de Fleury-sur-Loire

† 663

 

Mummolus, qui est devenu en français Mommolin, nous serait pratiquement inconnu sans l’événement inattendu et spectaculaire du transfer des reliques de s.Benoît (v. 11 juillet).

Il fut donc le troisième abbé du monastère de Fleury-sur-Loire (Loiret), de 632 à 663.

Le fondateur de ce monastère bénédictin, s.Liébaut, était inscrit au Martyrologe le 8 août, mais n’y est pas resté dans la dernière édition.

Mummolus sachant que l’abbaye du Mont-Cassin, où se trouvaient les tombeaux de s.Benoît et de sainte Scholastique, avait été brûlée et saccagée par les Lombards en 589, décida d’y envoyer un moine pour en rapporter dans sa propre abbaye les restes des deux Fondateurs.

L’entreprise ne fut pas facile, mais réussit. Le moine chargé de cette mission s’appelait Aigulfus (v. 3 septembre) ; le voyage de retour fut miraculeusement rapide et facile (655 environ). 

Ensuite, l’histoire des reliques de s.Benoît et de sainte Scholastique comporte beaucoup d’épisodes : les reliques de sainte Scholastique arrivèrent chez les moines du Mans ; celles de s.Benoît furent déposées à Fleury, d’où furent distribuées beaucoup de parcelles de reliques : au Mont-Cassin quand l’abbaye fut relevée (752), à Pressy (887), à Montpellier (1364), au Bec (1725), en Russie (1736). Signalons que les moines du Mont Cassin ont été plutôt mécontents de ne pas pouvoir récupérer chez eux l’intégralité des reliques.

Mummolus mourut à Bordeaux, sans doute au cours d’un voyage, le 8 août 663.

Depuis l’arrivée des reliques des Fondateurs à Fleury, cette localité s’est appelée Saint-Benoît-sur-Loire.

Saint Mummolus de Fleury-sur-Loire est commémoré le 8 août dans le Martyrologe Romain.

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2 août 2016 2 02 /08 /août /2016 23:00

Martinus au Mont Massico

500-580

 

Né vers 500 dans la noblesse romaine, il s’appelait réellement Marcus ou Marzius. C’est le pape Grégoire le Grand (v. 12 mars) qui le nomma Martinus.

Il quitta sa famille et sa maison pour se retirer sur la montagne proche de Cassino, où s.Benoît fonda son fameux monastère (Montecassino, Montcassin). Martinus se dédiait à la prière et à la pénitence, et Benoît partagea quelque temps la même grotte. Mais Benoît prévoyait d’aller évangéliser la population, tandis que Martinus préférait la solitude totale. Ce n’était pas égoïsme de sa part : c’était une question de vocation.

Benoît fonda son monastère, tandis que Martinus émigra dans une très étroite grotte sur le Mont Massico, mais ils restèrent en relation. Martinus eut l’idée un jour de se lier une chaîne au pied et attacha l’autre extrémité à une grosse pierre ; il passa ainsi «prisonnier» plusieurs années. Benoît lui suggéra fraternellement de détacher cette chaîne, et de se «contenter», si l’on peut dire, d’être «enchaîné» à l’amour du Christ, ce que fit Martinus. 

Il continua de vivre dans la pénitence et la mortification, et reçut aussi le don des miracles, car la population, attirée par la sainteté de l’ermite, venait lui demander des prières, des bénédictions, et les malades étaient guéris.

Certains visiteurs ne voulaient plus repartir : une communauté se forma autour du nouvel Abbé.

Celui-ci mourut le 3 août 580. Mais son histoire ne s’arrête pas là.

Plusieurs fois, des évêques voisins tentèrent de «s’emparer» des saintes reliques de Martino, mais à chaque fois un événement météorologique ou tectonique les en empêcha. Lors de l’invasion des Sarrasins au 9e siècle, Martino apparut et galvanisa tellement les bons moines, que l’ennemi se retira honteusement en laissant à terre quelque deux mille victimes. Ce ne fut qu’en 1094 que l’évêque de Carinola, s.Bernardo (? v. 12 mars), grand dévot de Martinus, réussit dans l’entreprise : il transféra les restes de l’Ermite dans sa cathédrale toute nouvelle, et en fit le saint Patron de la ville.

Saint Martinus au Mont Massico est commémoré le 3 août dans le Martyrologe Romain.

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