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23 août 2015 7 23 /08 /août /2015 23:00

 

 

Micaela Desmaisières López de Dicastillo y Olmeda

1809-1865

 

Le papa de Micaela avait épousé Bernarda López de Dicastillo y Olmeda, domestique de la reine Marie-Louise de Bourbon-Parme ; le frère de cette femme, lui-même ambassadeur d’Espagne, lui obtint le titre de vicomtesse de Jarbalán.

Micaela naquit le 1er janvier 1809 à Madrid, au moment de la guerre d’indépendance. Elle fit ses études chez les Ursulines de Pau. Orpheline de son père en 1822, elle revint à la maison.

Vouée aux œuvres de charité dès sa jeunesse, elle s’affaira auprès des victimes du choléra à Guadalajara en 1834 et prêta son concours auprès des Hospitaliers à Madrid.

En 1841, mourut sa mère ; elle fut demandée en mariage par le marquis de Villadarias, mais elle préféra la vie religieuse.

Elle fit bientôt la rencontre d’une pauvre prostituée et inaugura en 1845 pour ces femmes malheureuses un refuge à Madrid, qui aboutit à la fondation de la congrégation des Servantes adoratrices du Saint-Sacrement et de la Charité (1856), approuvée par le pape en 1860.

Elle prit alors le nom de María Micaela du Très Saint Sacrement.

Des établissements s’ouvrirent vite en d’autres villes d’Espagne : Saragosse, Valence, Barcelone, Burgos, Pinto, Santander et Guadalajara, ainsi qu’une deuxième maison à Madrid.

Mère Micaela fut aussi appelée pour être conseillère spirituelle de la reine Isabel II.

En 1865, nouvelle épidémie de choléra, à Valence. Elle s’y rendit, et fut atteinte par la contagion.

Elle mourut le 24 août 1865.

Béatifiée en 1925, elle a été canonisée en 1934.

 

 

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18 août 2015 2 18 /08 /août /2015 23:00

Marcus Takenoshita Shin’emon

?-1622

 

Marin japonais.

 

Voir la notice Ioachim Díaz Hirayama

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18 août 2015 2 18 /08 /août /2015 23:00

Michaël Díaz Hori

?-1622

 

Marin japonais.

 

Voir la notice Ioachim Díaz Hirayama

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16 août 2015 7 16 /08 /août /2015 23:00

Michaël Kurōbyōe

?-1633

 

On ne connaît pas la date de la naissance de Michaël ; on suppose qu’il était de Nagasaki ; c’était un laïc japonais, chrétien.

Il accompagnait le père Jacobus Kyushei Gorōbyōe Tomonaga qui, revenu de Manille, était rentré clandestinement au Japon, en 1632.

Au bout de trois mois d’activités, Michaël fut arrêté en juillet 1633 et torturé. Fortement affaibli par la souffrance, il finit malheureusement par révéler où se cachait le père Jacobus, qui fut arrêté à son tour.

Repenti, il persévéra dans la foi et suivi son maître jusqu’à la fin dans la prison, dans les propos, dans les tortures, dans la mort.

 Emprisonné à Omura, il répéta aux «juges» qu’il regrettait son attitude, qu’il ne voulait accepter aucune promesse et que son unique désir, comme pour le père Jacobus, était que tout son pays se convertît au Christianisme, l’unique vraie religion ; il fut condamné à mort pour sa fidélité au Christ.

Il fut conduit avec le père Jacobus à Nagasaki, où ce dernier lui pardonna encore une fois et lui donna l’absolution. 

Soumis lui aussi à la torture «de la fosse», le tsurushi, qu’il subit le 15 août, juste en la fête de l’Assomption de Marie, il agonisa ainsi pendant deux jours et expira le 17 août 1633.

Comme ce fut le cas pour le père Jacobus, le corps de Michaël fut brûlé, et les cendres jetées en mer.

Michaël fut béatifié en 1981 et canonisé en 1987.

Liturgiquement, il est fêté en même temps que Lorenzo Ruiz et d’autres Martyrs de cette persécution, le 28 septembre.

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15 août 2015 6 15 /08 /août /2015 23:00

María de Nagasaki

?-1627

 

On sait très peu de choses sur sa personne. Elle était probablement native de Nagasaki.

Elle était l’épouse de Tsuji Shōbyōe (alias Gaspar Vaz), qui avait reçu le père Francisco de Sainte-Marie pour célébrer la Messe.

Trahis et dénoncés, tous les présents furent arrêtés : outre le prêtre, il y avait quatorze laïcs, dont Maria et son époux.

En prison, on chercha à les faire apostasier, mais ils demeurèrent fermes dans la foi.

On les condamna à mort. Tsuji-Gaspar fut brûlé vif, son épouse María fut décapitée, le 16 août 1627 à Nagasaki.

Cette María (pour la distinguer d’autres, on l’appellera ici de Nagasaki) fait partie des deux-cent cinq Martyrs du Japon béatifiés en 1867.

(Dans le calendrier franciscain, ce groupe de quinze Martyrs se trouve au 27 août, jour où les mentionne le Martyrologe).

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15 août 2015 6 15 /08 /août /2015 23:00

Michaël Koga Kizayemon

?-1627

 

Michaël était né à Conga. Ses parents l’abandonnèrent et il fut adopté par un marchant espagnol, qui le confia au père franciscain Francisco de Rojas. A la suite de l’enseignement de ce dernier, Michaël demanda le Baptême et se fit inscrire dans le Tiers-Ordre franciscain.

Il vint s’installer à Nagasaki, chez Lucas Tsuji Kyūemon, et faisait le charpentier. Il construisit de très bonnes cachettes pour les missionnaires.

Il fut dénoncé, arrêté, interrogé, mais ne renia pas sa foi.

Il fut décapité, le 16 août 1627 à Nagasaki.

Il fait partie des deux-cent cinq Martyrs du Japon béatifiés en 1867.

(Dans le calendrier franciscain, ce groupe de quinze Martyrs se trouve au 27 août, jour où les mentionne le Martyrologe).

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15 août 2015 6 15 /08 /août /2015 23:00

Simon Kiyota Bokusai

1559-1620

Magdalena de Kiyota

?-1620

 

 

Simon était né à Kiyota en 1559.

Après avoir servi dans l’armée, il devint un catéchiste catholique zélé et ouvrit une école. 

Il épousa Magdalena, probablement née aussi à Kiyota, et tous deux firent partie de la Confraternité du Rosaire. 

Quand l’empereur en entendit parler, il ordonna de mettre Simon en prison.

Ayant refusé tout compromis, Simon fut condamné à la crucifixion, avec son épouse Magdalena et la petite famille qui se trouvait chez lui, Thomas Gengoro, Maria et Jacobus.

La veille du martyre, Simon confia une lettre à un Religieux, où il espérait jouir dans quelques heures du bonheur éternel (si ses péchés n’y mettaient pas d’obstacle).

Avant de partir de la prison, les cinq s’agenouillèrent devant le Crucifix. Parvenus au lieu du martyre, ils s’agenouillèrent devant les croix où ils allaient être accrochés.

Leur martyre eut lieu à Kokura (Fukuoka) le 16 août 1620 (ou peut-être un jour plus tard, entre le 17 et le 18 août).

Ils ont été béatifiés parmi deux-cent cinq Martyrs du Japon en 1867.

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15 août 2015 6 15 /08 /août /2015 23:00

Magdalena Kiyota

?-1627

 

Elle était probablement native de Nagasaki.

Parente du roi de Bungo, elle était devenue tertiaire dominicaine et, à la mort de son mari, fit la profession religieuse. Elle se dévoua à de nombreuses œuvres pieuses. Il y avait chez elle un petit oratoire, où les prêtres pouvaient célébrer la Messe discrètement.

Elle fut arrêtée avec le père Francisco de Sainte-Marie et tout un groupe de laïcs.

Tous furent condamnés à mort ; Magdalena fut décapitée, le 16 août 1627 à Nagasaki.

Elle fait partie des deux-cent cinq Martyrs du Japon béatifiés en 1867.

(Dans le calendrier franciscain, ce groupe de quinze Martyrs se trouve au 27 août, jour où les mentionne le Martyrologe).

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9 août 2015 7 09 /08 /août /2015 23:01

Malchus de Lismore

12e siècle

 

Malchus est un de ces nombreux personnages illustres de la vieille Irlande catholique, dont on connaît trop peu de détails historiques.

Il ne nous est connu que par un passage de s.Bernard (v. 20 août), qui en parle dans la Vie de saint Malachie : Malachie serait allé se former auprès de Malchus, un Irlandais qui avait vécu dans le monastère anglais de Winchester avant de devenir évêque à Lismore (sud de l’Irlande). 

Malchus était consulté de loin, et même de l’Ecosse, à cause de sa grande instruction et surtout de ses vertus et de ses miracles.

Malchus a pu être évêque dès 1113, après Macmic-Aeducan.

En 1127, il prit sous sa protection Cormac Mac Carthy, roi de Desmond, qui avait été détrôné, et le confia à la douce conduite de Malachie.

Il n’y a pas de raison grave à mettre en doute l’information de s. Bernard, mais le Martyrologe ne mentionne pas notre évêque.

Il l’était dans la précédente édition, au 10 août.

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4 août 2015 2 04 /08 /août /2015 23:00

Margherita de Cesolo

1325-1395

 

Cette «pierre précieuse» (margarita) nacquit en 1325 à Cesolo (San Severino, Marches, Italie CE), de pieux parents agriculteurs.

A quinze ans, tandis qu’elle gardait le troupeau, elle vit arriver un pauvre pèlerin qui lui demanda quelque chose à manger ; c’était en réalité le Christ. Elle lui donna son casse-croûte, et le «pèlerin» disparut. De retour à la maison, elle demanda quelque chose à manger à sa mère, qui n’avait plus rien à lui donner. Margherita alors suggéra à sa mère de regarder dans la mée : il s’y trouvait une quantité de pain suffisante pour nourrir toute la famille et les pauvres de l’endroit.

Plus tard, Margherita accepta d’épouser un brave garçon de Cesolo, et mit au monde une petite fille. Mais elle fut bientôt veuve et voulut consacrer sa vie au service des pauvres, à la prière et à la pénitence.

Pour être en communion intime avec la passion du Sauveur, elle s’imposait de grandes mortifications : le cilice, un lit de branchages, un oreiller de pierre ; elle marchait pieds-nus, ce qui lui valut le surnom de déchaussée.

La fin de sa vie fut marquée par une douloureuse et longue maladie, qu’elle supporta en totale soumission à la volonté de Dieu. Quand elle fut proche de la mort, sa fille lui demanda un «souvenir» : Margherita détacha alors de ses pieds la peau désormais toute desséchée et lui remit cette sorte de «sandales», qui portaient la marque des doigts de pieds. Puis elle rendit l’esprit, le 5 août 1395, jour où la commémore le Martyrologe.

Il semble que le culte fut très vite autorisé.

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