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12 août 2014 2 12 /08 /août /2014 23:00

Manuel Torras Sais

1915-1936

 

Manuel vit le jour le 12 février 1915 à Malón (Saragosse, Espagne).

Il entra au collège des Clarétains de Barbastro et fut ensuite envoyé à Cervera, Vic, Solsona, de nouveau à Cervera et Barbastro.

 

Voir ici la notice Clarétains martyrs à Barbastro

 

Peu avant de mourir, il signa une lettre commune écrite par les Martyrs clarétains à la Congrégation, ajoutant ces mots : Vive Jésus-Christ Roi !

Il reçut la palme du martyre à Barbastro le 13 août 1936, le plus jeune de la communauté, à vingt-et-un ans et six mois.

Il fut béatifié en 1992.

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12 août 2014 2 12 /08 /août /2014 23:00

Manuel Buil Lalueza

1914-1936

 

Manuel vit le jour le 31 août 1914 à Abizanda (Huesca, Espagne).

Il entra comme Frère convers chez les Clarétains et fit le noviciat à Vic. 

Il fut ensuite envoyé à Cervera et Barbastro.

 

Voir ici la notice Clarétains martyrs à Barbastro

 

Peu avant de mourir, il signa une lettre commune écrite par les Martyrs clarétains à la Congrégation, ajoutant ces mots : Vive la Barbastro catholique !

Il reçut la palme du martyre à Barbastro le 13 août 1936, un des plus jeunes de la communauté, à dix-huit jours de ses vingt-deux ans.

Il fut béatifié en 1992.

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11 août 2014 1 11 /08 /août /2014 23:32

Melchora Adoración Cortés Bueno

1894-1936

 

Elle vit le jour le 4 janvier 1894 à Sos del Rey Católico (Saragosse) et reçut au baptême le nom d’un des trois Rois mages. C’était la cinquième fille du pasteur Jerónimo et de Eusebia.

Après ses études chez les Filles de la Charité (de Saint-Vincent-de-Paul), elle-même membre des Filles de Marie, elle entra au noviciat de Sangüesa (Navarre), en 1914.

Elle fut envoyée à Grenade, Aleixar, et fit la consécration en 1919. 

Puis elle fut à Corella, à Vitoria (1933), où elle dut elle-même être opérée d’un rein : elle profita de sa convalescence pour préparer le diplôme officiel d’infirmière à Salamanque ; mais avant de le passer, elle fut appelée au collège de Leganés (Madrid), en septembre 1934 ou 1935.

Elle se montra capable d’organiser et de diriger, entièrement dévouée aux élèves, et remplie d’espérance. Elle organisa une chorale, une troupe de théâtre, des colonies d’été, des pèlerinages, des groupes de catéchèse, des cours de peinture. 

Quand le gouvernement interdit les crucifix dans les salles, elle en demanda quelques centaines de petite taille, pour les distribuer à chacun des malades.

On trouvera des détails sur les derniers moments de cette communauté dans la notice de María Asunción Mayoral Peña.

Melchora fut martyrisée le 12 août 1936 et béatifiée en 2013.

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11 août 2014 1 11 /08 /août /2014 23:31

María Severina Días Pardo Gauna

1895-1936

 

Elle vit le jour le 23 octobre 1895 à Vitoria (Espagne), de Luis et Peregrina.

D’abord élève des Carmélites, elle étudia la musique et connut les Filles de la Charité (de Saint-Vincent-de-Paul) par son père, qui était membre d’une Conférence de Saint-Vincent-de-Paul.

Avant d’être Religieuse, elle s’occupa de sa mère gravement malade. Elle acheva ses études de piano et de magistère, fit un pèlerinage à Lourdes, et en revint encore plus convaincue de se consacrer.

Entrée chez les Filles de la Charité à Madrid, en 1917, elle fut professeur de musique. Elle travailla à Pamplona, Mendigorria.

Après sa profession (1922), elle fut envoyée à Valsameda, Ségovie.

Dès le début, elle voulait être sainte, et le fut vraiment par sa vie intérieure, sa douceur, sa confiance en Dieu, et par le martyre.

Son dernier poste fut le collège de Leganés (Madrid), où se trouvait aussi la Sœur Melchora Adoración, avec laquelle elle fut très amie.

Comme toutes les autres, elle refusa de rentrer chez ses parents en 1936, pour demeurer dans sa communauté et près des malades.

On trouvera des détails sur les derniers moments de cette communauté dans la notice de María Asunción Mayoral Peña.

María Severina fut martyrisée le 12 août 1936 et béatifiée en 2013.

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11 août 2014 1 11 /08 /août /2014 23:00

Miguel Domingo Cendra

1909-1936

 

Miguel vit le jour le 1er mars 1909 à Caseres (Tarragona, Espagne).

En 1928, il demanda à être admis au noviciat des Salésiens.

Après les trois années de pédagogie à Mataró, où sa vivacité et son discernement firent l’admiration, il fut envoyé faire la théologie à Madrid, en 1934.

Après que la maison de Sarriá dut être évacuée, il se dirigea vers son pays natal, mais fut arrêté à Arenys de Lladó et assassiné à Prat de Compte (Tarragona), le 12 août 1936.

Miguel Domingo Cendra fut béatifié en 2001.

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11 août 2014 1 11 /08 /août /2014 23:00

Micae Nguyễn Huy My

1804-1838

 

Micae (Michel) Nguyễn Huy My vit le jour vers 1804 à Kẻ Vĩnh (Hanoi, Vietnam).

Ce laïc appartenait au vicariat du Tonkin occidental.

Il aida le prêtre Giacôbê Đỗ Mai Năm en dissimulant chez lui les objets du culte, et tous deux furent dénoncés par des domestiques de Antôn, l’hôte du prêtre et beau-père de Micae.

La sentence fut confirmée par édit royal le 11 août. 

Micae fut décapité avec le père Giacôbê et Antôn à Bảy Mẫu (Hanoi) le 12 août 1838.

Pour bien montrer le but que se proposait le roi, le mandarin proclama à l’aide d’un porte-voix, au moment du supplice : 

Venez tous assister à l’exécution des disciples de Jésus, si quelqu’un ose encore suivre cette religion, qu’il sache bien que le roi lui fera couper la tête comme à ces condamnés.

Micae Nguyễn Huy My fut béatifié en 1900, et canonisé en 1988, cent-cinquante ans après sa mort.

 

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11 août 2014 1 11 /08 /août /2014 23:00

Manuel Basulto Jiménez

1869-1936

 

Ce fils de meunier naquit le 17 mai 1869 à Adanero (Ávila, Espagne) et fut ordonné prêtre en 1892.

Il passa la licence de droit à Valladolid et fut nommé chanoine honoraire à León et Madrid.

En 1909, il fut nommé évêque à Lugo.

En 1916, il reçut la charge de sénateur.

En 1919, il fut transféré au siège de Jaén.

Sa devise épiscopale était : Qui s’appuie sur Dieu, ne manque de rien.

Au début de la guerre civile de 1936, le gouverneur de Jaén conseilla maintes fois à l’évêque d’aller se réfugier à Ávila, où il aurait été en sécurité, mais le prélat préféra à chaque fois demeurer près de ses fidèles et partager leur sort.

Le 2 août 1936, il fut arrêté dans sa résidence épiscopale, en même temps que sa sœur Teresa et son mari Mariano, ainsi que le doyen de la cathédrale, le vicaire général. Les miliciens fouillèrent pour trouver des armes (?) et mirent la main sur des bons de trésor, qui devaient garantir l’entretien du clergé et des couvents. On obligea l’évêque à s’installer à la cave.

Le Front populaire délibéra sur la détention de l’évêque : il serait enfermé dans la cathédrale elle-même. L’évêque demanda à consommer le Saint-Sacrement, ce qu’on lui refusa.

Le lendemain, la radio annonça que Mgr Basulto avait été arrêté au moment où il cherchait à fuir, avec neuf millions de pesetas en poche.

La cathédrale était remplie de «prisonniers», plusieurs centaines, peut-être même plus de mille. On en fit deux groupes qui partirent les 11 et 12 août.

Mgr Basulto fit partie du groupe du 12 août 1936 : durant la nuit du 11 au 12, on les fit monter dans le train (le train de la mort) en direction de Alcalá de Henares (Madrid). Le train fut cependant bloqué à Vallecas (près de Madrid) et laissé à la merci de la foule en furie. Non loin de la colline Santa Catalina (Madrid), à l’endroit qu’on appelait le puits de Tonton Raymond, on fit passer les victimes par vingt-cinq sur un petit sentier en pente, où ils furent abattus par un jet croisé de mitrailleuses.

D’après deux témoins qui survécurent, l’évêque tomba à genoux en criant : Seigneur, pardonne mes péchés et pardonne à mes assassins.

Teresa, la sœur de l’évêque, était la seule femme du convoi ; elle fut abattue par une femme de la milice qui lui tira à bout portant.

Une foule de badauds, estimée à deux mille personnes, assistait à l’horrible spectacle et se précipita sur les cadavres pour les dépouiller ou les profaner.

Mgr Basulto Jiménez fut béatifié en 2013.

 

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11 août 2014 1 11 /08 /août /2014 23:00

Manuel Borrás Ferré

1880-1936

 

Il naquit le 9 septembre 1880 à La Canonja (Tarragona, Espagne) et fut baptisé trois jours après. Son père était pharmacien.

Il fréquenta le séminaire de Tarragona et reçut le sacerdoce en 1903.

A peine ordonné prêtre, il fut nommé notaire à la Curie épiscopale et membre du Tribunal métropolite. On le fit aussi chanoine de la cathédrale.

En 1910, il fut confesseur au séminaire et, en 1914, secrétaire privé puis vicaire général de l’évêque de Solsona.

En 1934, il fut nommé évêque auxiliaire de Tarragona.

A Tarragona, il développa surtout l’Adoration nocturne, la solennité de la Fête-Dieu, et porta toute son attention à la liturgie de la cathédrale. Il développa l’Action Catholique.

Il semble qu’on n’ait jamais rien eu à lui reprocher depuis l’enfance. Il célébrait la Sainte Messe avec une piété rare. Prudent, avisé, bon administrateur, courageux dans l’épreuve.

Lors de la révolution de 1936, il s’offrit spontanément pour protéger le cardinal-évêque de Tarragona. Quand on leur proposa des vêtements civils, il répondit : S’ils veulent nous tuer, qu’ils sachent qu’ils tuent Monsieur le Cardinal et son Evêque auxiliaire.

Le 21 juillet, on leur dit de quitter les lieux pour aller en un lieu de leur choix. Le Cardinal pensa au monastère de Poblet. Ils y furent confinés.

Le 23 juillet, une voiture de Barcelone s’arrêta et ses occupants appelèrent le Cardinal, qui partit avec eux, accompagné de son secrétaire particulier. Mgr Borrás voulut l’accompagner, mais le Cardinal lui dit de regagner Poblet et de faire ce qu’il pouvait pour les fidèles du diocèse.

Le gouvernement de Barcelone fut prévenu et dépêcha un député pour aller reprendre le Cardinal et l’évêque. Les deux voitures se croisèrent près de Montblanc : apparemment, la démarche du député fut sans résultat.

Mgr Borrás fut alors la proie des miliciens. On prétendit le «mettre en sûreté», dans une cachette plus sûre, mais le «protecteur» de l’évêque avertit le Comité d’Espluga, qui dépêcha une voiture dans les minutes suivantes. On le conduisit à la prison de Montblanc, avec l’interdiction de communiquer avec le Cardinal.

Dans cette prison, on prépara au matin du 24 une cellule pour le Cardinal et son secrétaire, et une autre le soir pour Mgr Borrás. Le 25, on fit sortir le Cardinal, qui demanda à partir avec l’évêque. On le lui refusa ; il partit pour Barcelone et, de là, gagna l’Italie.

Mgr Borrás passa les jours suivants dans la prière, avec les autres prêtres arrêtés comme lui ; ils priaient le bréviaire, le chapelet. L’évêque les encourageait. Il pardonnait à leurs bourreaux et répétait : Les pauvres, ils ne savent pas ce qu’ils font. Que Dieu soit béni ! Nous allons gagner le ciel !

L’après-midi du 12 août, il fut dans la cour de la prison avec les autres prêtres. Il les bénit et leur dit : Adieu ! Au ciel !

Il sortit de la prison calmement, en souriant. On le fit monter dans une camionnette et on le mit sur un sac de paille. On lui avait dit qu’on le conduisait au tribunal de Tarragona, mais on partit en direction de Valls, et l’on s’arrêta quelques kilomètres plus loin, avant le Coll de Lilla. Là, on le fit descendre, on lui fit faire quelques pas et on l’abattit, tandis que l’évêque bénissait ses bourreaux.

Ces derniers arrosèrent le corps du prélat avec de l’essence et y mirent le feu. Des habitants de Montblanc virent encore le cadavre brûler un peu plus tard. Depuis on n’a pas pu retrouver les restes de Mgr Borrás.

 

Il mourut en martyr le 12 août 1936, et fut béatifié en 2013.

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10 août 2014 7 10 /08 /août /2014 23:00

Marcos Leyún Goñi

1897-1936

 

Marcos vit le jour le 7 octobre 1897 à Sansoáin (Navarre, Espagne), troisième des six enfants de Juan et Petra ; il fut confirmé en 1904.

La maman était particulièrement pieuse, communiait chaque jour et savait par cœur les prières qui se disaient lorsque le prêtre administrait le Sacrement des Malades ou le Viatique. Chaque jour, on priait le chapelet en famille.

Quand elle fut veuve, elle conduisit elle-même son Marcos chez les Frères Maristes à Arceniega, en 1912.

Jusque là, Marcos s’était montré particulièrement serviable : il le resta toute sa vie. C’était un électricien et un tailleur très habile. On le verra installer l’électricité dans la maison de Villafranca.

En 1913, il passa à Las Avellanas, où il professa avec le nom de Emiliano José (1914) ; il fit la profession solennelle dans cette même maison, en 1919.

Il passa par divers centres : Mataró (1916), Igualada (1926), Barcelone (1927), Mataró (1930), Girona (1934), Sabadell (1935), Las Avellanas (1936).

Le 26 juillet 1936, la maison dut être évacuée et abandonnée, et il se réfugia chez des familles de Vilanova.

Le 9 août, il se mit en marche avec deux confrères pour Huesca, en zone nationale, et, le 10 août, se présenta au Comité de Tamarite de Litera. Trompés et trahis, arrêtés, les trois Compagnons furent assassinés à Saganta (Huesca)) le 11 août 1936.

Ils ont été béatifiés en 2013.

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10 août 2014 7 10 /08 /août /2014 23:00

Manuel Llop Plana

1896-1936

 

Manuel vit le jour le 1er janvier 1896 à La Mata de Morella (Castellón, Espagne), benjamin des quatre enfants de Gabriel et Joaquina.

Il entra chez les Frères Maristes à Vic en 1908, passa à Las Avellanas, où il professa avec le nom de Adrián (1912). Il fit la profession solennelle à Burgos en 1917.

Il passa par diverses maisons : Alcoy (1912), Alicante (1915), Tolède (1917), Barcelone (1918), Sabadell (1920), Las Avellanas (1922), Girona (1923), Torelló (1923), Manzanares (1924).

La «spécialité» du Frère Adrián fut les enfants, qu’il savait tenir éveillés tandis qu’il leur parlait, tant ses paroles étaient captivantes. Humblement, il se considérait le dernier de la communauté et trouvait tout naturel de courir pour rendre service aux autres.

On ignore ce qu’il fit à partir de 1924 ; à une date que nous ignorons, il dut aller à Madrid, où l’attendait le martyre. Arrêté, il fut assassiné à Paracuellos de Jarama (Madrid) le 11 août 1936.

Il a été béatifié en 2013.

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