Perfecto Del Río Páramo
1885-1936
Né le 18 avril 1882 à Pedrosa del Río Urbel (Burgos), Perfecto fréquenta très jeune la maison des Pères Vincentiens.
Il y commença le noviciat en 1898 et fit la profession comme Frère convers. Sa première destination fut à Valdemoro (Madrid).
En 1902, il fit partie d’une expédition missionnaire au Mexique. Il fut à Mérida, Culiacán, Tacubaya, Oaxaca, cuisinier apprécié de la communauté ; à côté de ses faitouts, il avait toujours une paire de pinces pour fabriquer des chapelets, son chat sur l’épaule, avec lequel il savait s’amuser.
On le disait «polisson», taquin, mais toujours correct.
Au Mexique, il connut déjà la période de la révolution. En 1915, il revint en Espagne et fut à Badajoz, Alcorisa, Ramales (1919) ; de retour à Alcorisa, il passa à Cadix (1934) : au lendemain des élections et de la proclamation de la République, la résidence des Pères vincentiens fut incendiée ; Perfecto vint alors à Madrid, où il connut la persécution pour la troisième fois.
Le 25 juillet, Perfecto et son cousin durent évacuer la maison madrilène de García de Paredes, et s’en vint chez son frère prêtre, don Cecilio, qui restait enfermé chez lui depuis que, le 19 juillet, il avait été contraint à fermer l’église. Ensemble ils priaient et se préparaient à mourir pour le Christ.
Le 7 août, des révolutionnaires vinrent inspecter la maison et emmenèrent les trois Religieux. On retrouva leurs cadavres le 11 août, abandonnés près des abattoirs de Madrid. Il semble toutefois qu’on ait retenu la date du 12 août.
Béatifié en 2017, Perfecto Del Río Páramo sera mentionné dans le Martyrologe Romain au 12 août.