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12 janvier 2014 7 12 /01 /janvier /2014 00:00

Paulus Anazawa Juzaburō

 ?-1629

 

Ce jeune garçon était né à une date non précisée à Yonezawa (Yamagata, Japon).

Paulus fut massacré en haine du Christ, avec son père Antonius Anazawa Han’emon à Okusanbara (Yonezawa), le 12 janvier 1629.

Le même jour furent massacrés également sa mère Crescentia Anazawa et ses jeunes frères Romanus Anazawa Matsujiro et Michaël Anazawa Osamu, à Nukayama (Yonezawa, Yamagata).

 

 

Voir la notice : Japonais Martyrs 1622-1639

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12 janvier 2014 7 12 /01 /janvier /2014 00:00

Paulus Nishihori Shikibu

 1598-1629

 

Ce laïc japonais marié était né vers 1598 à Yonezawa (Yamagata, Japon).

Paulus fut massacré en haine du Christ, à Okusanbara (Yonezawa), le 12 janvier 1629.

 

 

Voir la notice : Japonais Martyrs 1622-1639

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12 janvier 2014 7 12 /01 /janvier /2014 00:00

Pierre-François Jamet

1762-1845

 

Il naquit le 12 septembre 1762 à Frênes (Orne) de Pierre Jamet et Marie-Madeleine Busnot, de bons paysans aisés qui, de leurs neuf enfants, en eurent trois prêtres et une religieuse.

Après ses études secondaires, Pierre-François étudia la philosophie et la théologie à Caen, puis entra au séminaire des pères Eudistes en 1784.

Ordonné prêtre en 1787, il fut nommé en 1790 aumônier des Religieuses du Bon Sauveur.

Durant la Révolution, il continua son ministère dans la clandestinité et, après la tourmente, restaura l’institut des mêmes Religieuses, au point qu’elles l’appelèrent leur second fondateur.

En 1815, nouvelle expérience : il donna des leçons à deux jeunes filles sourdes ; à cette époque, ces handicapés étaient considérés comme malades mentaux, et laissés pour compte ; l’abbé Jamet, après avoir consulté à Paris les spécialistes de l’époque, mit peu à peu au point sa propre méthode originale pour l’enseignement des sourds, utilisant le langage des mains ; il présenta son travail à l’Académie des Sciences de Caen.

En 1816, il ouvrit une dépendance du Bon Sauveur pour les sourds-muets.

De 1822 à 1830, il sera en même temps recteur de l’université de Caen.

Pierre-François Jamet mourut le 12 janvier 1845, et fut béatifié en 1987.

 

 

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11 janvier 2014 6 11 /01 /janvier /2014 00:00

Ioannes Hattori Jingorō

1570-1609

Petrus Hattori

1604-1609

 

Ioannes était un laïc né vers 1570 à Muro (Nara, Japon).

Il était marié.

Son petit garçon, Petrus Hattori, était né vers 1604. Il avait donc environ cinq ans.

Ils furent tous deux martyrisés au cours cette longue vague de persécution, à Yatsushiro (Kumamoto), le 11 janvier 1609.

Ils furent béatifiés parmi cent quatre-vingt huit Compagnons, en 2008.

 

Voir la notice Japonais Martyrs 1603-1639

 
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7 janvier 2014 2 07 /01 /janvier /2014 00:00

Polyeucte

† 250

 

Le nom de ce martyr est assez connu dans le monde littéraire français, pour la tragédie que Pierre Corneille a écrite en 1641, et qui s’inspire directement de la Passio de saint Polyeucte.

Polyeucte était un officier romain, d’origine grecque, stationné à Mélitène (aujourd’hui Malatya en Turquie). Il avait épousé Pauline, la fille du gouverneur de la province, Félix, et pouvait déjà avoir quelques enfants. 

Quoiqu’encore païen, il écoutait amicalement ce que son compagnon Néarque lui disait sur le christianisme, quand fut publié l’édit impérial de la nouvelle persécution de Dèce. 

Une vision (ou une apparition) du Christ inspira à Polyeucte une ferme espérance de la gloire céleste, et un grand désir du baptême de sang.

Ayant lu l’édit de l’empereur, Polyeucte le déchira publiquement, puis alla briser les statues de douze dieux qu’on portait en procession. 

Ni les exhortations de Félix, ni celles de Pauline, ni celles des bourreaux éreintés de le frapper, ne purent ébranler Polyeucte. Il fut décapité.

La date historique de ce martyre semble avoir été établie au 7 janvier 250, comme le rappelle le Martyrologe romain (peut-être plutôt 259).

Dès le 4e siècle fut construite à Mélitène une basilique en l’honneur de saint Polyeucte.

A Constantinople prévalut l’opinion que saint Polyeucte punissait les parjures ; c’est sans doute sur la base de cette croyance que les premiers rois de France confirmaient leurs traités par le nom de Polyeucte et le prenaient, avec saint Hilaire et saint Martin, pour juge et vengeur de celui qui romprait l’accord.

Peut-on qualifier l’attitude de Polyeucte d’imprudente ? Lui était-il permis d’affronter publiquement les autorités ? C’est sans doute la vision qu’il eut, qui lui suggéra son ardeur à se déclarer croyant, avant même d’avoir été baptisé. Il reçut le baptême du sang, qui lui ouvrait le Ciel.

La tragédie de Corneille comporte quelques altérations par rapport à l’Histoire, mais certains vers sont à la hauteur du Martyr : 

Ainsi à Pauline :

 

 Je vous aime

 Beaucoup moins que mon Dieu, mais bien plus que moi-même.

 

 

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5 janvier 2014 7 05 /01 /janvier /2014 00:00

Pierre Tessier

1766-1794

 

Il naquit le 11 mai 1766 à La-Trinité-d’Angers (Maine-et-Loire).

 

Il fut guillotiné à Angers le 5 janvier 1794 et béatifié en 1984.

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5 janvier 2014 7 05 /01 /janvier /2014 00:00

Pietro Bonilli

1841-1935

 

Pietro naquit le 15 mars 1841 à San Lorenzo di Trevi (Perugia, Italie centrale), de Sabatino et Maria Allegretti. Cette dernière était d’extraction modeste, et Sabatino dut s’éloigner des siens pour vivre avec sa chère épouse, alors que ses parents, plutôt aisés, auraient pu l’aider davantage.

Quand Pietro eut neuf ans, encouragé par son curé, il s’enhardit à demander aux parents de pouvoir étudier, et pour ce faire, de partir «travailler» à Trevi pour gagner un peu d’argent et se payer des leçons. Les parents, stupéfaits, inquiets, le laissèrent tenter l’aventure. 

On ne sait au juste comment il s’y prit ; ce qui est sûr, est qu’il réussit à survivre. Puis il rencontra un bon et saint prêtre, don Ludovico Pieri, qui le prit sous sa protection.

Don Pieri le fit entrer au collège Lucarini, puis au séminaire de Spolète.

Il n’était encore que sous-diacre, quand l’évêque lui confia déjà la charge pastorale de Cannaiola di Trevi, un patelin complètement isolé et perdu au fin-fond du diocèse, marécageux et insalubre.

Devant le manque de prêtres, le saint garçon, qui n’avait que vingt-deux ans, fut ordonné prêtre en 1863, avec dispense du Saint-Siège pour l’âge. Il devait rester pendant trente-quatre ans dans sa petite paroisse.

Il eut l’excellente idée de rédiger dans un cahier les événements importants de sa présence et de son apostolat. La paroisse était complètement à l’abandon, desservie seulement par des remplaçants qui ne pouvaient assurer que la messe dominicale et les sacrements, mais pas l’instruction. En outre, les ressources de la paroisse étaient très faibles, ce qui explique aussi pourquoi aucun autre prêtre ne s’y intéressait.

Pietro fut cependant bien accueilli. Il commença par bonifier les terrains de la paroisse. Puis il invita toute la population à contribuer à la restauration de l’église et il aménagea le cimetière. 

Ensuite il concentra ses efforts sur la dévotion à la Sainte Famille, pour servir de référence à tous les foyers de la paroisse. Il fonda une Compagnie des Gardes d’Honneur de la Sainte Famille et développa les exercices de piété, les fêtes, les processions, le culte au Saint protecteur local.

Puis il fonda la Pieuse Union de la Sainte Famille, en quatre sections selon l’âge et la condition des adhérents et s’appliqua à répandre la dévotion à la Sainte Famille ; il en écrivit un petit «règlement» qu’il soumit à l’approbation de l’archevêque, espérant que cette dévotion dépasserait même les frontières de l’Italie (ce qui arriva : c’est dans le sillage de cette dévotion que surgit la grande cathédrale de Barcelone, dédiée à la Sagra Familia).

Il se préoccupa de porter la Bonne Nouvelle auprès de tous, utilisant déjà les moyens que pouvait lui offrir l’imprimerie : ainsi sortit en 1880 L’apôtre de la Sainte Famille, imprimé d’abord à Foligno, puis à Trevi où il fit la grande folie d’acheter une imprimerie (1881), qu’il transporta ensuite à Cannaiola même (1884), utilisant pour le Bien ce moyen de l’imprimerie si souvent utilisé pour le Mal dans la société. Son imprimerie éditera des opuscules, des livres ; bientôt circulèrent des bibliothèques ambulantes.

En 1884, il fonda aussi un orphelinat, l’Orphelinat de Nazareth, qu’il organisa près de son imprimerie, pour donner un travail à cesEn 1884, il fonda aussi un orphelinat, l’Orphelinat de Nazareth, qu’il organisa près de son imprimerie, pour donner un travail à ces orphelins. Et un autre pour les orphelines en 1886, avec des leçons de couture, de broderie, de cuisine, de tissage.

On observera qu’à la même époque, une portugaise confiait un nouvel Institut à la Sainte Famille, pour la formation des petites filles (voir Rita Lopes de Almeida, au 6 janvier).

Don Pietro, en 1893, s’intéressant aux malheureuses petites filles sourdes et muettes, et aveugles, se les fit signaler par tous les maires des environs, leur demandant quelque contribution pour ériger une maison en vue de les accueillir : ainsi naquit un Abri pour les sourds-muettes, dont les résultats suscitèrent l’admiration même des spécialistes.

Une des plus grandes joies de toute sa vie fut qu'en 1893, le Vatican approuva la fête de la Sainte Famille, qui devait se célébrer au troisième dimanche après l'Epiphanie, et qui actuellement se célèbre le dimanche après Noël.

Ne réussissant pas à trouver un personnel adéquat, ni de congrégation religieuse disposée à l’aider pour toutes ces œuvres, en 1888, il fonda la congrégation des Sœurs de la Sainte Famille de Spolète. Des vocations arrivèrent, des maisons s’ouvrirent en Italie, en Sicile. L’archevêque donna son approbation en 1897, le Vatican en 1932.

Des personnalités furent enfin touchées par ses efforts, et l’aidèrent à prendre possession, en 1898, d’un ancien couvent à Spolète, où il put installer toute son œuvre, avec la typographie. 

Cette même année, il fut nommé chanoine de la cathédrale de Spolète, pour pouvoir rester sur place et gérer toute son œuvre. Il fallut quitter Cannaiola, après trente-quatre ans !

Mais il n’avait toujours que cinquante-sept ans ! Il fut pénitencier à la cathédrale, assailli par les pécheurs, puis administrateur et recteur du séminaire.

Quand l’archevêque fut nommé ailleurs, don Pietro fut pressenti comme Vicaire capitulaire (c’est-à-dire pour «remplacer» l’évêque en attendant la nomination officielle du nouveau), mais il refusa cette charge trop importante pour lui, pour s’occuper seulement de son œuvre.

En 1918, il reçut avec surprise le titre honorifique de Camérier du pape, ce qui lui permettait de porter le titre de Monseigneur. En 1930, il fut nommé Chevalier de la Couronne d’Italie, mais n’en voulut pas porter les insignes.

En 1929, à quatre-vingt huit ans, il dut subir une opération chirurgicale, qu’il supporta très bien.

Les dernières années de sa vie, il perdit peu à peu la vue, lui qui s’était tellement occupé des petits aveugles. Il continuait à recevoir, à confesser, à célébrer même, ayant assimilé par-cœur les textes de la liturgie.

Il s’éteignit enfin, nonagénaire, le 5 janvier 1935, a près soixante-douze ans de sacerdoce.

Don Pietro Bonilli a été béatifié en 1986.

 

Les Sœurs de la Sainte Famille sont présentes en République Démocratique du Congo, en Côte d’Ivoire.

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3 juillet 15 3 03 /07 /juillet /15 23:00

Pietro et Giovanni Becchetti

1340-1421 et 1350-1420

 

Pietro et Giovanni Becchetti étaient cousins, appartenant à un rameau italien de la famille anglaise de s.Thomas Becket (v. 29 décembre), installée à Fabriano (Italie).

 

Pietro était né en 1340. Entré dès l’adolescence chez les Augustins, il s’y distingua par la sainteté de sa vie.

Après ses études à Padoue et après avoir reçu le doctorat à Pérouse, il se mit à prêcher avec enthousiasme.

En 1388, il fut nommé Visiteur pour le couvent de Rimini ; en 1389, Lecteur pour celui de Tolentino, et en 1391 pour celui de Venise.

En 1393, il fit le pèlerinage à Jérusalem. A son retour, il construisit avec son cousin un oratoire dédié au Saint-Sépulcre. Ensuite, il «disparaît» des annales ; seule, une lettre du Père général adressée à lui en 1421, laisse supposer qu’il était probablement encore en vie.

Il serait mort cette même année 1421.

Un miracle retentissant se produisit devant son tombeau lorsqu’un homme, poursuivi par son ennemi et mortellement frappé, se releva avec seulement une blessure superficielle à la tête.

 

Giovanni était né en 1350.

Il entra lui aussi au monastère des Augustins de Fabriano, où il fut remarqué pour son goût de la prière, de l’étude de l’Ecriture et de la Théologie.

Il connaissait à fond Platon et Aristote et fut surnommé par ses Confrères Aristotélicien ou Platonicien. Il composa un traité où il essayait de concilier les idées de Platon avec l’Ecriture.

Bachelier en théologie, il enseigna à Rimini en 1385 et, la même année, fut envoyé à Oxford, dont il revint auréolé du titre de Maître en Théologie. Il y fut également professeur pendant deux années, combattant par les idées mais aussi par la prière, les idées controversées de Wiclef.

En 1391, il était directeur des études à Pérouse. Il le fut peut-être aussi à Bologne.

Il accompagna probablement aussi son cousin Pietro dans son pèlerinage à Jérusalem.

En 1420, il était recteur à Fabriano, mais les documents de la période postérieure à cette date ont disparu.

On croit qu’il mourut en 1420.

 

 

Proches par le sang, les deux cousins furent encore plus proches dans l’amour de Dieu et dans le sacerdoce. Une même urne contient leurs reliques à Fabriano. Quand on voulut reconnaître leurs corps, à l’ouverture de la tombe, des roses blanches apparurent sur la branche d’aubépine qu’on y avait déposée au 15e siècle ; on en déduisit que les épines de leurs mortifications avaient produit les roses célestes. Ils furent honorés ensemble d’un culte, approuvé en 1835.

Ces deux Bienheureux sont maintenant commémorés ensemble le 2 juillet au Martyrologe.

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