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22 janvier 2014 3 22 /01 /janvier /2014 00:00

Timothée

† 97

 

Saint Timothée fut un des plus fidèles compagnons et disciples de saint Paul.

Né en Asie mineure, d’un père encore païen et d’Eunice, qui était juive, il reçut très probablement le baptême des mains de saint Paul, qui le fit également circoncire, contrairement à saint Tite, sans doute parce que ce rite devait ouvrir à Timothée les portes des synagogues juives.

Saint Timothée prêcha avec assiduité, malgré la douceur de son tempérament qui le rendait parfois plus timide. Il apporta à saint Paul maintes consolations dans les épreuves, l’ayant accompagné longuement dans ses courses apostoliques, à Ephèse, à Jérusalem, à Rome, toute l’Asie mineure, la Grèce.

Saint Paul l’établit évêque à Ephèse, où il rencontra peut-être et remplaça l’Apôtre saint Jean, exilé à Patmos.

Le même saint Paul écrivit deux Epîtres à saint Timothée.

Timothée mourut à la suite d’une émeute populaire, où il tenta en vain de dissuader la population de participer à une fête païenne. Il fut assommé à coups de massue et de pierres, et rendit son âme peu après, le 22 janvier 97, d’après la tradition la plus autorisée.

Il fut enseveli près d’Ephèse, ou près du tombeau de saint Jean. Plus tard, ses reliques arrivèrent à Constantinople.

 

Tandis que les Grecs vénèrent saint Timothée le 22 janvier, l’Eglise catholique le vénérait le 24 janvier, mais le fête actuellement en compagnie de saint Tite, l’autre disciple de saint Paul, le 26 janvier, au lendemain de la fête de la conversion du grand Apôtre.


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12 janvier 2014 7 12 /01 /janvier /2014 00:00

Thecla Kurogane

1611-1629

 

Cette jeune femme japonaise de dix-huit ans était née vers 1611 à Sado (Niigata, Japon).

Thecla fut massacrée en haine du Christ avec son époux Vincentius Kurogane Ichibiyōe et leiur fille Lucia Kurogane, à Okusanbara (Yonezawa), le 12 janvier 1629.

 

 

Voir la notice : Japonais Martyrs 1622-1639

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12 janvier 2014 7 12 /01 /janvier /2014 00:00

Timotheus Ōbasama Jirōbyōe

† 1629

 

Ce laïc japonais était né à une date imprécisée, à Yonezawa (Yamagata, Japon).

Il fut massacré pour sa fidélité au Christ à Okusanbara (Yonezawa), avec son épouse Lucia Ōbasama, le 12 janvier 1629.

 

 

Voir la notice : Japonais Martyrs 1622-1639

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12 janvier 2014 7 12 /01 /janvier /2014 00:00

Thecla Takahashi

 1616-1629

 

Cette jeune adolescente japonaise de treize ans était née vers 1616 à Yonezawa (Yamagata, Japon).

Thecla fut massacrée en haine du Christ avec son père Simon Takahashi Seizaemon, à Okusanbara (Yonezawa), le 12 janvier 1629.

 

 

Voir la notice : Japonais Martyrs 1622-1639

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11 janvier 2014 6 11 /01 /janvier /2014 00:00

Michaël Mitsuishi Hikoemon

1559-1609

Thomas Mitsuishi

1604-1609

 

Michaël était un laïc né vers 1559 à Yatsushiro (Kumamoto, Japon).

Son petit garçon, Thomas Mitsuishi, était né vers 1597. Il avait donc douze ans.

Ils furent tous deux martyrisés au cours cette longue vague de persécution, à Yatsushiro (Kumamoto), le 11 janvier 1609.

Ils furent béatifiés parmi cent quatre-vingt huit Compagnons, en 2008.

 

Voir la notice Japonais Martyrs 1603-1639

 
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4 janvier 2014 6 04 /01 /janvier /2014 00:00

Titus

1er siècle

 

Tite fut un disciple tout dévoué à son maître saint Paul, à qui il devait sans doute sa conversion au christianisme, sans passer par le rite de la circoncision désormais jugée obsolète par l’Apôtre Paul (cf. Gal 2:1-4).

Pour seconder l’apostolat de Paul, Tite fera plusieurs voyages, deux ou trois à Corinthe, en l’île de Crète où il organisera l’Eglise sur les conseils de Paul, puis en Dalmatie, avant de revenir en Crète où il mourut, vers 96.

Saint Paul écrivit une (brève) Lettre à Tite.

Saint Tite est vénéré comme le premier apôtre de la Dalmatie, là où naîtrait plus tard saint Jérôme.

Longtemps le corps de saint Tite fut conservé dans la cathédrale de Gortyne (centre-sud de  Crète), jusqu’en 823 lors de l’irruption des Sarrasins qui, comme ailleurs, ne laissèrent que des ruines. On ne retrouva que le chef de saint Tite, qui fut transporté à Venise.

Les Orthodoxes fêtent saint Tite le 25 août, tandis qu’il est actuellement fêté dans l’Eglise catholique, conjointement avec l’autre disciple de saint Paul, saint Timothée, le 26 janvier. 

Au Martyrologe, saint Tite était anciennement au 4 janvier, puis au 6 février depuis le 19e siècle, sans raison majeure pour l’une ou l’autre date. C’est pourquoi on l’a laissé ici au 4 janvier.

 

 

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2 janvier 2014 4 02 /01 /janvier /2014 00:00

Tesifonte Ortega Villamudrio

1912-1937

 

Né le 10 avril 1912 à Arlanzón (Burgos), Tesifonte était le fils de Bernardino et Valentina, qui le firent baptiser deux jours après. Ctésiphon est le nom d’un des premiers évangélisateurs d’Espagne, voir au 1er mai).

A sept ans, Tesifonte reçut la Première comunion, et la Confirmation à onze ans.

En 1924, ses parents le conduisirent pleins de joie au collège des Frères maristes de Arceniega. Le jeune garçon n’était pas encore prêt pour ces études et pour cette nouvelle ambiance ; il revint reprendre des forces chez lui et, bien remis, fut admis au noviciat de Las Avellanas en 1929.

En 1930, il reçut l’habit, et le nom de Néstor Eugenio. Il fit sa première profession en 1931.

Il fit ensuite des études de pédagogie, compléta sa formation, et fut envoyé d’abord au collège de Haro (1933).

Il enseigna ensuite à Saragosse (1935), puis arriva à Carrejo.

Ses élèves se rappelèrent toujours qu’il était proche d’eux, qu’il leur donnait le goût de l’étude, de la prière. Malgré sa timidité native, il était toujours prêt à se donner au-delà de ce qu’on exigeait de lui.

Les événements se précipitèrent et ne lui laissèrent pas le temps de faire la profession perpétuelle (qu’il fit dans son cœur).

Lors de la révolution de 1936, il fut arrêté avec ses Confrères de Cabezón et de Carrejo, le 30 septembre 1936.

Ils furent conduits à la prison de Santander. Le 1er janvier, Tesifonte et trois autres Frères furent «appelés». On ne les revit plus. On suppose qu’ils furent, eux aussi, jetés à la mer depuis le phare. 

La date supposée de leur martyre, leur dies natalis, est au 2 janvier.

Ils ont été béatifiés en 2013.

 

 

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2 janvier 2014 4 02 /01 /janvier /2014 00:00

Télesphore

125-136

 

Ce huitième pape de la chrétienté succédait en 125 à saint Sixte 1er.

Anachorète en Grèce, il vint faire partie du clergé romain.

Pape pendant onze années, il ordonna douze prêtres et huit diacres.

Il fit observer le jeûne durant les sept semaines précédant la fête de Pâques. Les Eglises d’Orient n’avaient pas de date unique pour la fête de Pâques, et Télesphore eut l’occasion de se montrer en excellents rapports avec les Eglises d’Asie Mineure.

Il est en revanche probablement impossible qu’il ait prescrit la messe de minuit de Noël, cette célébration semblant ne pas remonter avant le 4e siècle.

Télesphore fut témoin de la persécution d’Adrien, dont il fut lui-même victime, décapité le 2 janvier 138 (on parlait précédemment du 5 janvier).

Ses reliques sont maintenant dans la cathédrale d’Alatri (Frosinone, Italie).

 

Son successeur fut saint Hygin.

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5 août 2013 1 05 /08 /août /2013 23:00

 

La fête de la Transfiguration du Seigneur

 

Les trois évangiles «synoptiques» relatent l’événement de la Transfiguration de Jésus-Christ, en présence des Apôtres Pierre, Jacques et Jean.

Le récit se trouve en Matthieu (Mt 17), Marc (Mc 9) et Luc (Lc 9), et c’est sans doute le récit de Marc qui est le plus vivant, ayant été reçu de la bouche même de Pierre par son disciple Marc qui l’écoutait parler à Rome.

L’évangéliste donne ce détail, que les vêtements du Christ devinrent étincelants, d’une blancheur extrême, comme il n’est foulon sur terre qui puisse ainsi blanchir.

Le Christ apparaît sur le Mont Thabor comme un nouveau Moïse et un nouvel Elie, législateur et prophète de la Nouvelle Alliance.

La fête existait très tôt chez les Grecs, et passa en occident après le 8e siècle, dans quelques diocèses d’Espagne, de France et d’Italie. Elle fut placée exactement quarante jours avant la fête de la Croix (14 septembre) : de même que le Christ voulut montrer aux Apôtres la gloire qui devait faire suite à la passion, de même la fête de la Transfiguration précède ainsi celle de la Croix dans notre calendrier liturgique.

Le 6 août 1457, pour marquer une victoire remportée sur les Turcs par le roi Jean Hunyade et saint Jean de Capistran, le pape Calliste III étendit la fête à l’Eglise universelle.

Cette scène de la Transfiguration constitue désormais le quatrième des cinq nouveaux «Mystères lumineux» de notre Rosaire, depuis la publication de la Lettre Apostolique de Jean-Paul II en 2002 (Rosarium Virginis Mariæ, n.21).

Certains pourraient se demander quel rôle joue Marie dans cette Transfiguration, dont elle est absente totalement.

Que nous dit le Père, lors de la Transfiguration du Christ ? Ecoutez-Le (Mc 9:7). Que nous dit Marie, lors des noces de Cana ? Tout ce qu’il vous dira, faites-le (Jn 2:5). On peut vraiment affirmer que l’enseignement est le même, dans la bouche de Marie, que dans la voix du Père. Les Noces de Cana constituent, elles, le deuxième des «Mystères lumineux».

Rappelons pour finir que c’est en ce jour que mourut le pape Paul VI (1978).

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