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22 septembre 2014 1 22 /09 /septembre /2014 23:00

Zacharie et Elisabeth

(Ier siècle)

 

Zacharie et son épouse Élisabeth, parents de Jean le Baptiste, sont des personnages bibliques de transition : ils appartiennent à la fois à l'Ancien et au Nouveau Testament. C'est par l'évangéliste Luc que nous les connaissons. Luc nous a rapporté la vision que le prêtre Zacharie eut dans la partie intérieure du temple appelée « le saint », où il offrait l'encens. Élisabeth était stérile, et un envoyé de Dieu, l'ange Gabriel, apparaît dans ce lieu au prêtre qui officiait, et il lui annonce la naissance d'un fils. Ce sera le futur Précurseur de Jésus-Christ. J'ai été envoyé pour te faire connaître cette bonne nouvelle, dit l’Ange (Lc 1:19). 

A la suite de cette vision, Zacharie était devenu muet, et sourd, semble-t-il. Il le restera jusqu'au moment où l'on circoncira l'enfant. Punition pour n'avoir pas eu assez foi en la parole de l'ange, comme celui-ci le laisse entendre. Mais n'y a-t-il pas aussi, comme il en sera plus tard pour Paul qui devint aveugle sur le chemin de Damas, une sorte de retrait des sens s'effaçant pour que Zacharie puisse plus facilement intérioriser le message reçu d'en Haut ? Lorsqu'il retrouvera l'usage de la parole, ce qui jaillira de son cœur plein, sera le cantique appelé Benedictus, car il bénit Dieu pour son intervention dans la vie de son peuple, où commence à se réaliser le plan du salut pour tous les hommes.

Quant à Élisabeth, son chant d'action de grâce et sa joie, elle les avait exprimés lorsqu'elle était encore enceinte, lors de la visite de Marie, sa cousine. En attendant son enfant, comme la Vierge Marie, comme Zacharie, elle avait médité dans son cœur les merveilles accomplies par le Très-Haut. On nous dit, en effet, qu'elle était restée cachée durant cinq mois (Lc 1:24). N'est-ce pas ainsi que l'on peut interpréter ce retrait?

Que sont devenus ensuite Zacharie et Élisabeth ? Ils disparaissent totalement des textes sacrés. La légende a pris le relais, mais au-delà de ce qu'elle peut nous raconter, c'est encore le récit évangélique qui nous parle le mieux d'eux ; Luc nous dit qu'ils étaient justes devant Dieu, et qu'ils suivaient irréprochablement tous les commandements du Seigneur (Lc 1:6).

Lors de l'Annonciation, Marie avait appris qu’Elisabeth était enceinte. Voici, lui avait dit l'envoyé de Dieu, que ta parente Élisabeth vient, elle aussi, de concevoir un fils dans sa vieillesse, et elle en est à son sixième mois, elle que l'on appelait la stérile (Lc 1:36). Aussitôt Marie se rend en hâte dans la ville où se trouvait la maison de Zacharie et de sa femme, parents du futur Jean-Baptiste.

L’annonciation à Marie est fêtée, comme on sait, le 25 mars, suivie de l’épisode de la visitation de Marie à Elisabeth (31 mai), de la naissance de Jean-Baptiste (24 juin), enfin de la naissance de Jésus à Noël. 

C’est lors de la visitation de Marie, qu’Elisabeth prononce ces mots prophétiques que nous répétons dans notre prière : Tu es bénie entre toutes les femmes, et Jésus, le fruit de ton sein, est béni (Lc 1:42). Le texte sqcré dit en grec et en latin, simplement : ton ventre. Le mot est peut-être un peu rude à nos oreilles, mais beaucoup moins que les "entrailles" que nous répétons pourtant à l'envi sans y prêter attention...

Par l’évangéliste Matthieu, on connaît l’épisode du massacre des petits enfants de moins de deux ans (Mt 2:16), Hérode cherchant par là à faire périr ce nouveau Roi qui vient le concurrencer. Normalement, Jean-Baptiste aurait dû périr dans ce massacre, mais nous lisons aussi qu’il demeura dans les solitudes jusqu’au jour où il se manifesta devant Israël (Lc 1:80). Ces quelques mots peuvent laisser supposer que les parents eurent le temps de mettre leur enfant en sécurité juste avant le passage des soldats.

Si l’Evangile ne nous apprend rien de plus sur Zacharie et Elisabeth, une tradition veut que Zacharie ait été abattu par ces soldats, parce qu’il ne voulait pas révéler où il avait caché son fils.

On n’a pas souvent donné le nom de Zacharie à des enfants, mais celui d’Elisabeth a été fréquemment repris, et transformé de mille façons : Elisa, Elise, Lisa, Lison, Isabel (en espagnol) et Isabelle, Isabeau, Isabey, Isabet, enfin Babet (ou Babette).

Les saints Zacharie et Elisabeth, autrefois mentionnés le 5 novembre, le sont actuellement au 23 septembre dans le Martyrologe, neuf mois avant la fête de la naissance de Jean-Baptiste.

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16 septembre 2014 2 16 /09 /septembre /2014 23:00

 

Zygmunt Sajna

1897-1940

 

Zygmund (Sigismond) naquit à Żurawlówce (Podlasie, Pologne) le 20 janvier 1897, de Franciszki et de Franciszka. Il a une sœur : Maria Zyta.

En 1909, la famille déménagea à Melnik.

Après son baccalauréat au lycée de Siedlce (1918), il fit ses études sacerdotales au séminaire de Varsovie et fut ordonné prêtre en 1924.

Il fut d’abord nommé vicaire à Jadów, puis à Babice.

Dès octobre 1924, il fréquenta l’Université Grégorienne de Rome pour des études de droit canonique, mais n’arriva qu’au grade du baccalauréat, car des problèmes cardio-pulmonaires l’obligèrent à revenir prématurément dans son pays.

En 1926, il fut donc nommé aumônier des Sœurs de l’Immaculée Conception à Szymanów.

En 1931, il dut recevoir un traitement particulier à Zakopane, puis, sa santé s’étant améliorée, il fut nommé successivement en plusieurs paroisses de Varsovie : Saint-Antoine-de-Padoue en 1931, Saint-Alexandre en 1932, Saint-Jean-Baptiste (1935), finalement le Mont-Calvaire (1938).

Au moment de l’invasion hitlérienne, il soutenait avec patriotisme le moral des Polonais et, pour ce motif, fut surveillé activement par les autorités allemandes. On lui imposa la résidence surveillée, lui interdisant d’aller officier à l’église.

Il aurait pu s’échapper, mais préféra rester au milieu de ses paroissiens. Finalement, il fut arrêté, gardé prisonnier dans la caserne, puis dans un refuge pour personnes âgées et malades.

En avril 1940 on l’emprisonna à Varsovie ; il réussit à conserver avec lui des ornements sacerdotaux, son bréviaire et le chapelet. Battu, torturé (il eut les dents enfoncées), sommé de renier sa foi, il ne céda jamais. 

Pendant tout le temps qu’il fut détenu, il réussit à se procurer en cachette des hosties qu’on lui apportait de l’extérieur ; autant qu’il le put, il confessa et donna la communion.

Le 17 septembre 1940, tout un groupe de deux-cents personnes, comprenant en majeure partie des gens de l’intelligentsia polonaise, fut abattu à Palmiry. Un témoin raconta qu’au dernier moment, l’abbé Zygmund donna l’absolution à tous ces co-détenus et leur adressa une dernière parole avant la mort. 

Il fut béatifié parmi cent-huit martyrs polonais, en 1999.

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16 septembre 2014 2 16 /09 /septembre /2014 23:00

 

 

Zygmunt Szczesny Felinski

1822-1895

 

Septième de onze enfants, Zygmunt (Simon) naquit le 1er novembre 1822, dans la noble famille de Gerard et Eva Wendorff à Wojutyn (Pologne, aujourd’hui Ukraine). Sa mère était écrivain.

De ses parents très chrétiens, Zygmunt apprendra l’amour de Dieu, le sacrifice pour la patrie, le respect de l’homme, valeurs qui le soutinrent dans l’épreuve, à la mort de son père en 1838, ou quand sa mère fut déportée en Sibérie pour avoir soutenu les paysans, ou aussi quand le gouvernement tsariste confisqua le patrimoine de la famille.

Il étudia les mathématiques à l’université de Moscou et, en 1847, partit à Paris où il étudia à la Sorbonne et au Collège de France.

Il se lia aux émigrés polonais et, en 1848, soutint l’insurrection de Poznan.

En 1851, il décida de devenir prêtre et rentra dans sa patrie au séminaire diocésain de Zytomierz (Jitomir), pour poursuivre ensuite ses études à l’Académie ecclésiastique catholique de Saint Petersbourg (Russie).

Il sera ordonné prêtre en 1855, à trente-trois ans.

Son activité pastorale commence parmi les pères dominicains de la paroisse Sainte Catherine à Saint Petersbourg, de 1855 à 1857, puis comme directeur spirituel des élèves de l’Académie ecclésiastique, enfin comme professeur de philosophie.

En 1856, il fonde le “Refuge pour les Pauvres” et, en 1857, la congrégation religieuses des Franciscaines de la Famille de Marie.

En 1862, il est nommé archevêque de Varsovie, capitale de la Pologne assiégée par les troupes tsaristes et où les évêques, par protestation, avaient ordonné la fermeture de toutes les églises. Le nouvel archevêque commençe par re-consacrer la cathédrale, profanée par les troupes russes, puis fait rouvrir toutes les églises.

Mgr Szczesny Felinski put gouverner son archidiocèse jusqu’en 1863, malgré l’hostilité de certains milieux, y compris du clergé, s’efforçant d’appliquer une vaste réforme religieuse et morale de la nation, tout en  s’efforçant de réduire au maximum l’impact gouvernemental sur les affaires intérieures de l’Eglise.

Ses travaux furent incessants : visites pastorales, réforme des études à l’Académie de Varsovie et dans les séminaires, élévation du niveau culturel du clergé, encouragement auprès du clergé pour une activité plus pastorale pour annoncer la Parole de Dieu, catéchiser, organiser de petites écoles primaires pour y diffuser de sains principes de vie morale dans la société.

Il appela les Franciscaines de la Famille de Marie, qu’il avait fondées à Saint Petersbourg, pour s’occuper à Varsovie des enfants abandonnés, et développa le culte au Saint Sacrement et envers Notre-Dame.

Courageusement, il écrivit au Tsar après l’insurrection de janvier 1863, le suppliant de mettre fin aux représailles du gouvernement russe. Plus tard, il s’éleva contre l’exécution de l’aumônier des insurgés, Agrypin Konarski, qui fut pendu le 12 juin 1863, ce qui lui valut, deux jours après, d’être déporté à Jaroslavl, sur la Volga au centre de la Russie, où on le laissa pendant vingt ans dans la plus grande pénurie.

Mais il ne restait pas inactif pour autant : sur place, il s’intéressa aux catholiques et en particulier aux prêtres déportés en Sibérie, fondant plusieurs œuvres de miséricorde. Il recueille des fonds pour la construction d’une église catholique à Jaroslavl.

Des négociations entre le Vatican et la Russie aboutirent à sa libération en 1883, mais pas à sa réintégration comme archevêque de Varsovie. Il fut alors nommé évêque titulaire de Tarse. 

Mgr Szczesny Felinski passa les douze dernières années de sa vie à moitié exilé à Dzwiniaczka (diocèse de Lviv) sous l’autorité autrichienne du moment.

Là encore il se donna infatigablement au bien spirituel des paysans polonais et ukrainiens, fondant la première école de l’endroit, un orphelinat, une église et un couvent pour ses Religieuses.

Il mourut à Cracovie, le 17 septembre 1895. Il n’avait plus que sa soutane et son bréviaire, mais il laissait tout son amour pour le peuple.

Il a été béatifié en 2002, et canonisé en 2009. 

Il sera inscrit au Martyrologe dans une prochaine édition.


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5 septembre 2014 5 05 /09 /septembre /2014 23:00

Zacharie, prophète

env. VIe -Ve siècles avant Jésus-Christ

 

Saint Zacharie est l’un des Douze “petits” Prophètes, ainsi appelés parce que leurs livres sont moins développés que les quatre “grands” Prophètes : Isaïe, Ezéchiel, Jérémie, Daniel.

Zacharie semble avoir appartenu au milieu des rapatriés de Babylone. 

Il était fils du prêtre Iddo. 

Des influences sacerdotales qui rappellent Ézéchiel sont sensibles dans son œuvre : le prêtre joue un grand rôle dans l’attente du Messie ; auprès du rejeton de David, Zacharie poste un lévite ; il tient à la pureté de la Terre Sainte : cette expression, qui nous est devenue familière malgré la douloureuse situation de la Terre de Jésus-Christ - est du prophète Zacharie. 

Zacharie est soucieux du primat du spirituel, du moral, comme les prophètes anciens.

Son livre, difficile et obscur par moments, comprend une sorte de journal, où la grande question d’actualité est la restauration du Temple de Jérusalem. Zorobabel est le maître de l’heure. Ce journal est illustré de huit visions dans la manière apocalyptique.

Une deuxième partie est nettement différente. Il n’y est pas question du Temple ou de Zorobabel, mais d’une théocratie directe, ou bien d’un roi futur, doux et pacifique, ce Roi qui entrera solennellement à Jérusalem, peu avant d’être mis en croix (Mt 21:4-5).

Saint Matthieu cite Zacharie en 26:31 et 27:9. Saint Jean (Jn 19:37) reprend à son tour Zacharie lors du coup de lance du centurion : Ils regarderont vers celui qu’on a transpercé (Za 12:10). Et la liturgie de la Semaine Sainte reprend le verset suivant : Ils feront sur lui la lamentation comme on la fait pour un fils unique et ils le pleureront comme on pleure un premier-né (Za 12:10b).

La liturgie de la fête du Christ-Roi s’inspire aussi de Zacharie :

Il proclamera la paix pour les nations. Sa domination ira de la mer à la mer et du Fleuve aux extrémités de la terre (Za 9:10).

La première partie du livre de Zacharie (1-8) est dans un style assez original, avec des oracles datés et attribués à Zacharie.

La deuxième partie présente d’autres oracles, sans dates, sur le pasteur, le troupeau, la Jérusalem renouvelée.

Saint Zacharie, prophète, est mentionné au Martyrologe romain le 6 septembre ; en Orient, au 8 février ou au 16 mai.

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19 août 2014 2 19 /08 /août /2014 21:08

Zeno de Vérone

 † 380

 

Zeno (que l’on traduit communément Zénon en français), serait né en Afrique du Nord et aurait étudié à Rome, avant de devenir évêque à Vérone.

Pasteur soucieux de la vérité et de la sainteté, il baptisa beaucoup de nouveaux catéchumènes, combattit énergiquement les vestiges de l’arianisme et du pélagianisme dans son diocèse, s’occupa de former des clercs dans la dignité nécessaire au service de l’autel, ainsi que des vierges.

On mentionne surtout la charité de l’évêque, qui inspira également aux diocésains des gestes édifiants de charité : les étrangers étaient accueillis, les malheureux n’avaient pas même à demander l’aumône, et après la défaite romaine d’Andrinople (378), beaucoup de prisonniers furent rachetés par eux, évitant ainsi soit une mort certaine soit des travaux pénibles.

Un autre détail de l’activité du saint Pasteur, fut qu’il intervint pour supprimer des célébrations funéraires les lamentations bruyantes et déplacées. 

On a conservé de saint Zeno une centaine de discours et homélies. 

Il mourut le 12 avril 380.

Une première église fut construite en son honneur à Vérone, dont on fit la dédicace un 8 décembre et qui fallit être inondée par l’Adige en crue : les eaux montèrent jusqu’aux fenêtres, mais ne pénétrèrent pas par les portes, pourtant ouvertes. Depuis, saint Zéno fut honoré comme le Patron de la ville de Vérone.

L’actuel sanctuaire a des portes ornées de vingt-quatre plaques de bronze représentant vingt scènes de l’Ancien et du Nouveau Testament, et quatre de la vie du saint Evêque.

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13 août 2014 3 13 /08 /août /2014 20:12

Zhou Wenmo Iacobus

1752-1801

 

Ce prêtre était né en 1752 à Suzhou (Jiangsu, Chine) et, en Corée, s’appela Chu Mun-Mo.

Il fut empalé à Saenamteo (Seoul) le 31 mai 1801, et fut béatifié en 2014.

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26 juillet 2014 6 26 /07 /juillet /2014 23:00

Zacarías Abadía Buesa

1913-1936

 

Né le 5 novembre 1913 à Almuniente (Huesca, Espagne), Zacarías entra chez les Salésiens en 1930.

Déjà présent à Sarriá, très intelligent, il montra des dispositions particulières pour la littérature.

A la fin de l’année scolaire 1936, il se destinait aux études de théologie, avec le désir de devenir prêtre et de partir pour les missions (où, peut-être, il aurait reçu le martyre…) 

Il reçut la palme du martyre à Barcelone, le 27 juillet 1936. Il n’avait pas vingt-trois ans.

Il fut béatifié en 2001.

 

 

 

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22 juillet 2014 2 22 /07 /juillet /2014 23:00

Zacarías Fernández Crespo

1917-1936

 

Voir aussi la notice : Passionistes de Daimiel

 

Zacarías naquit non loin de la localité de Corella où se trouve le novicat passioniste ; c’était le 24 mai 1917 à Cintruénigo (Navarre) ; il y reçut le Baptême le 30 mai suivant, la Confirmation l’année suivante, et la Première communion en 1924, grâce aux nouvelles dispositions du pape Pie X, qui préconisait la Première communion dès l’âge de sept ans.

Avec sa mère il allait fréquemment prier auprès de la Vierge du Villar, la sainte patronne du noviciat.

Il fit des études à Saragosse ; il revint chez lui l’été 1931, et sa famille lui suggérait de rester à Cintruénigo, à cause de l’atmosphère de plus en plus «chaude» qui agitait la société. Mais lui tenait à revenir à Saragosse : Comment mourir mieux que pour Jésus-Christ ? Il ne se faisait aucune illusion sur le sort qui pouvait l’attendre.

Après Saragosse, il vint faire le noviciat à Corella en 1934, et la profession, avec le nom de Zacarías du Très Saint Sacrement, avant de rejoindre le couvent de Daimiel en octobre 1935. Un mois plus tard, il écrivait aux siens : Je suis bien content et je ne regrette pas le pas que j’ai fait avec la profession... Faites-moi la charité de prier beaucoup pour moi, pour que je persévère, que je sois un bon religieux, et que je meure saintement dans la congrégation.

Après les élections de février 1936, il écrivit : Je suis prêt pour tout ce qu’il adviendra. S’ils nous tuent, nous irons plus vite au ciel, sans voir trop de sacrilèges. Pour l’heure, il ne serait pas si étonnant que quelque malintentionné nous tire dessus.

Après la tragique nuit d’expulsion du 21-22 juillet 1936, il se trouvait parmi ceux qui tombèrent à Manzanares (Ciudad Real) le 23 juillet. Il n’avait que dix-neuf ans.

Il fut, avec les autres Confrères, béatifié en 1989.

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8 juillet 2014 2 08 /07 /juillet /2014 23:00

Zhang Huailu

1843-1900

 

Nous savons, d’après notre Catéchisme, qu’une personne qui n’a pas encore reçu le sacrement du baptême, peut cependant en recevoir la grâce par le baptême de sang, c’est-à-dire par le martyre, si cette personne confesse le Nom du Christ.

C’est ce qui arriva à ce catéchiste chinois, Zhang Huailu, né à Zhukotian (Hengshui, Hebei, Chine) en 1843. Son nom peut aussi être orthographié en Chang Huai-lu ou aussi Tchang-Hoai-Lou.

Il n’était pas encore baptisé, et ne portait pas encore de prénom «latin», comme ce fut le cas des baptisés chinois.

Zhang Huailu fut martyrisé le 1er (ou peut-être le 9) juillet 1900, lors de la révolte des Boxers, au village de Zhang Hyaila (Jieshui, Hunan). Il n’eut que le temps de dire qu’il était chrétien et de faire son signe de croix.

Le Martyrologe mentionne son dies natalis au 1er juillet, puis aussi le 9 juillet, jour de la fête des Martyrs chinois. Ailleurs, le dies natalis est au 9 juillet.

 

Il fut béatifié en 1955, et canonisé en 2000.

 

(Consultez aussi la notice Chinois (Martyrs en 1900)


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29 juin 2014 7 29 /06 /juin /2014 23:00

Zynovij Kovalyk

1903-1941

 

Zynovij (Zénon) était né le 18 août 1903 à Ivakhiv (Ternopil, Ukraine), dans une famille de rite gréco-catholique.

Il entra chez les Rédemptoristes et émit les vœux en 1926. 

Il fit ses études de philosophie et de théologie en Belgique.

Ordonné prêtre en 1937, il exerça le saint ministère à Volyn.

Le jour où l’on fête l’Immaculée Conception dans le calendrier gréco-catholique, il était en train de prêcher dans son église, lorsqu’on vint l’arrêter, pour sa foi, le 20 décembre 1940.

Jeté en prison dans le couvent des Brigittines, réquisitionné par l’armée, il y subit les horribles et honteux mauvais traitements que les communistes réservaient aux prêtres, jusqu’à être crucifié contre le mur de la prison, à Bryhidky (Lviv).

Ce martyre eut lieu un certain jour de juin 1941.

Le Martyrologe l’a inscrit au 30 juin, depuis qu’il fut béatifié parmi les Martyrs d’Ukraine en 2001.

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