Fulgencio Martínez García
1911-1936
Il vit le jour le 14 août 1911 à Ribera de Molina (Murcia, Espagne), premier enfant de Fulgencio et Emérita, qui le firent baptiser le jour même, en le consacrant aussi à Notre-Dame de l’Assomption. Il fut confirmé et reçut la Première communion en 1919.
Dès l’âge de cinq ans, il affirma vouloir être prêtre. Déjà il avait un oncle prêtre.
Il entra au Petit séminaire de Murcia, et s’inscrivit dans le Tiers-Ordre franciscain.
En 1933, il fit le service militaire, une épreuve difficile en ces temps-là, à cause de l’ambiance antireligieuse très diffuse.
En 1935, Il fut ordonné prêtre.
Il fut nommé à la paroisse de La Paca, qui devait être son unique poste.
Le 18 juillet 1936, il fut arrêté parmi tant d’autres prêtres, et conduit à la prison de Lorca comme prisonnier politique.
Le 28 septembre suivant, il fut transféré à Murcia, où sa prison fut l’église San Juan.
Le vendredi 2 octobre, il passa en «jugement» et fut condamné à mort. L’accusation était qu’il aurait prononcé cette phrase : Le gouvernement des traîtres est tombé. En réalité, son crime était d’être prêtre.
Il écrivit un petit mot à ses parents, le 4 octobre, fête de saint François d’Assise : Ne soyez pas en peine à cause de ma mort, car je me sens très honoré de mourir pour la cause du Christ. Je vais vers la mort joyeux et content ; j’offre cette mort en réparation de mes péchés et pour que finisse bientôt le deuil qui met en sang l’Espagne. Que ce sang versé soit une semence de bons chrétiens pour la régénération spirituelle de la patrie.
Ce même 4 octobre 1936, on le conduisit au champ de tir de Espinardo (Murcia). Don Fulgencio refusa d’avoir les yeux bandés et cria juste avant de mourir : Vive le Christ Roi et vive l’Espagne catho… Il tomba sans achever sa phrase.
Le père Fulgencio fut béatifié en 2013.