Isidore De Loor
1881-1916
Isidore vit le jour le 18 avril 1881 à Vrasene (Saint-Nicolas, Belgique), dans une famille flamande de trois enfants.
Il se trouve qu'un saint Isidore, martyr à Cordoue, est fêté le 17 avril ; coïncidence ?
Isidore fréquenta l’école du village jusqu’à douze ans et travailla dans la ferme de son père. Il se montra particulièrement intéressé aux techniques modernes d’élevage.
C’était un garçon pieux ; sa vocation mûrissait dans son cœur. Parvenu à vingt-six ans, il voulut délibérément embrasser l’état religieux. Conseillé par un prêtre rédemptoriste, il demanda son admission chez les Passionnistes.
Il fut reçu au noviciat de Ere (Tournai) en 1907, y prit l’habit et le nom de Isidore de Saint-Joseph.
En 1908, il fit la profession comme Frère convers ; déjà le maître des novices, qui était très exigeant, voire même sévère, reconnaissait que Isidore était un modèle.
Isidore montra une bienveillance toute maternelle pour les Confrères, dans tous ses emplois : cuisinier, jardinier, portier.
Il était tellement oublieux de soi-même, tellement attaché à faire ce qu’on lui demandait, qu’on l’appela le Frère de la volonté de Dieu. Rien de le rebutait, malgré les épines qu’il reçevait parfois ; toute action même pénible lui donnait l’occasion de s’offrir et de s’unir à la Croix.
En 1911, une gangrène, qui évolua en cancer, obligea à lui retirer l’œil droit. Les douleurs allèrent en s’amplifiant. En 1916, le cancer fut généralisé.
Le 6 octobre 1916, dans le couvent de Courtrai, assis sur une chaise, la tête dans les mains, accablé de douleurs, il murmurait doucement les invocations qu’on répétait près de lui et s’éteignit, à l’âge de trente-cinq ans.
D’abondantes grâces ont été obtenues sur son tombeau à Courtrai.
Il fut béatifié en 1984.