Anna Maria Redi
1747-1770
Anna Maria vit le jour le 15 juillet 1747 à Arezzo (Toscane, Italie), deuxième des treize enfants d’un père de famille noble, Ignazio.
Elle reçut le Baptême le 16 juillet.
Déjà durant l’enfance, elle posait souvent des questions comme : Qui est Dieu ? Durant les récréations, chez les Bénédictines de Florence où elle étudiait, elle réfléchissait : Pendant que nous nous amusons, Jésus pense à nous.
Elle reçut la Première communion en 1757.
Son plus grand confident fut son propre père, avec lequel elle eut une correspondance importante, mais qu’ils brûlèrent chacun de leur côté, d’un commun accord.
Elle s’imprégna du message que le Sacré-Cœur révéla à sainte Marguerite-Marie Alacoque (v. 16 octobre).
En 1764, elle entra au Carmel de Florence et prit le nom de Teresa Margherita du Sacré-Cœur de Jésus. Ce jour-là elle s’engagea à suspendre toute correspondance, même avec son cher papa. Tous deux se promirent en revanche de se retrouver chaque soir dans le cœur du Christ.
Elle grandit dans l’amour du Christ de façon extraordinaire, tout en restant dans une humble discrétion. Son amour et le don de soi étaient tels, que Pie XI la nomma la neige ardente.
Chargée de l’infirmerie, elle s’acquitta de sa mission avec empressement et jusqu’au dernier jour, en particulier avec une Consœur qui était devenue violente.
Le 6 mars 1770, elle ressentit brusquement des douleurs inhabituelles : on ne comprit pas tout de suite que c’était une gangrène. Malgré les souffrances, elle continua d’assister les malades. Le 7 mars 1770, elle mourut d’une gangrène généralisée.
Le corps de la Religieuse était déjà très déformé, mais quand on commença de le déplacer, tout l’aspect du visage et du corps changea : la couleur violacée disparut, le visage devint délicatement pâle, le corps désenfla, s’assouplit et exhalait même un parfum agréable. Ce phénomène fit retarder de quinze jours les obsèques.
Depuis, le corps de Teresa est resté non corrompu.
Teresa Margherita a été béatifiée en 1929 et canonisée en 1934.