Obizio de Niardo
1150-1204
Obizio (ou aussi Obizzo) naquit à Niardo (Brescia, Italie N) vers 1150, peut-être un 4 février, fils du comte Graziadeo, gouverneur de la Valcamonica, qui le forma au métier des armes.
Dans la parenté se trouvait un oncle qui avait fondé deux monastères.
Jeune, Obizio participa avec fougue aux guerres entre Brescia et Crémone.
Il épousa la comtesse Inglissenda Porro, dont il eut quatre enfants : Iacopo, Berta, Margherita et Maffeo.
En 1191, il se trouva au milieu d’une échauffourée sur un pont qui, surchargé, s’écroula. Il resta au milieu des décombres pendant plusieurs heures, durant lesquelles il raconta qu’il avait eu une épouvantable vision de l’enfer.
Rentré chez lui, il confia à son épouse son désir de changer totalement de vie. Son épouse savait être compréhensive ; les enfants étaient assez grands : le père de famille pourrait quitter son foyer sans inquiétude pour leur avenir. Mais la séparation fut difficile. Les prières d’Obizio l’emportèrent et toute la famille accepta et même l’encouragea, au point que les deux derniers, Margherita et Maffeo devinrent religieux. Obizio, prudemment, commença par se donner aux bonnes œuvres, gardant le contact avec sa famille. Il fréquenta les sanctuaires dans tout le nord de l’Italie.
En 1197 enfin, il demanda l’hospitalité au monastère Santa Giulia de Brescia, servant les plus pauvres et accomplissant des miracles.
Il mourut six ans plus tard, le 6 décembre 1204.
En 1498 et en 1553, on remarqua qu’un liquide mystérieux jaillissait de son sépulcre, avec lequel on obtint des miracles.
Le culte de saint Obizio fut autorisé en 1600 et le Martyrologe le mentionne au 6 décembre.