Ioulianos d’Anazarbe
† 305
Ioulianos naquit vers la fin du 3e siècle à Anazarbe (Cilicie, auj. Ağaçli, Turquie CS).
Son père était sénateur, sa mère l’éleva dans la foi chrétienne.
A dix-huit ans, il fut traduit devant un tribunal pour sa foi. Il refusa énergiquement de sacrifier aux idoles et fut longuement torturé, avant d’être jeté en prison.
Sa mère vint lui rendre visite, et l’encouragea à demeurer fidèle et ferme dans la foi. Heureuse mère, qui ne mettait pas son affection avant la confiance en Dieu.
Pendant une année entière, on s’amusa à promener Ioulianos de ville en ville, accablé d’injures, d’insultes, de la part des païens comme des Juifs. Non seulement Ioulianos restait ferme dans sa foi, mais ces déplacements lui donnaient l’occasion de prêcher à la foule, et de gagner des âmes au Christ.
Finalement le préfet imagina une ultime horreur : il fit enfermer Ioulianos dans un sac, qu’il remplit de scorpions et de serpents vivants, et jeta le Martyr en mer.
Au bout de quelques jours, les flots rapportèrent sur le rivage le corps de Ioulianos.
C’était vers 305-311.
On l’aurait alors transféré à Antioche (de Syrie), où de très nombreux miracles se produisirent.
Saint Ioulianos d’Anazarbe est commémoré le 16 mars dans le Martyrologe Romain.