Menignos de Parion
† 250
Menignos exerçait le métier de foulon ou teinturier, dans sa ville de Parion (Mysie, Hellespont, auj. village de Kemer, Turquie NW).
C’était un homme chrétien, qui aimait rendre service et s’efforçait de soutenir ses frères en difficulté. Il savait s’exposer et ne craignait pas le martyre pour lui-même.
Mais il dépassa la mesure de la prudence, en déchirant les édits de Dèce qui proclamaient la persécution.
Arrêté, il fut battu de verges - l’expression signifiant qu’il eut tout le corps écorché par les fouets, dont les lanières de cuir étaient très coupantes, et de plus garnies de petits plombs.
Puis on lui coupa les doigts un à un ; enfin on le décapita. Ce pouvait être en 250.
Menignos fut peut-être trop audacieux, mais qu’avait-il à perdre quand il savait que tôt ou tard on l’aurait arrêté pour sa foi ?
Il est dit que son tombeau, près de Constantinople, attirait beaucoup de pèlerins.
Des érudits ont avancé que Menignos est devenu Benignos, et serait donc à identifier avec le premier évêque de Dijon, qu’on prétendait originaire de Grèce (v. 1er novembre).
Saint Menignos de Parium est commémoré le 15 mars dans le Martyrologe Romain.