Nynia d’Ecosse
† 432
De cet évêque écossais assez peu connu, on s’en remettra utilement au jugement de s.Bède (v. 26 mai) :
Les Pictes du Sud avaient abandonné l’erreur de l’idolâtrie et reçu la foi en la vérité par la prédication de l’évêque Nynia, très révérend et très saint ; c’était un homme de la nation des Bretons, qui avait fait des études régulières à Rome sur la foi et les mystères de la vérité.
Son siège épiscopal, remarquable par une église dédiée à saint Martin évêque, où Nynia lui-même repose avec plusieurs saints, est maintenant aux mains des Angles. Ce lieu, contigu à la province de Bernicie, est appelé par le peuple ‘Ad candidam casam’ {Près de la Maison Blanche}, car il fit une église de pierre, ce qui est insolite chez les Bretons.
Il serait mort vers 432.
Le nom lui-même de Nynia a reçu une multitude de variantes : Nynia, Nyniga, Ringan, Lingan, Roman, Trinyon, Trinian, Triman, Truinnein, Truyons. En latin : Ninianus, bien sûr, mais aussi Nennius, Nemnius, Nemnivus. Il y aurait certainement des formes celtiques ou irlandaises. Ces nombreuses variantes peuvent attester la grande diffusion du culte envers s. Nynia.
Il existe aussi un Livre des Miracles de s.Nynia, dont apparemment on ne peut disposer du texte.
Le Martyrologe Romain mentionne saint Nynia d’Ecosse au 16 septembre.