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11 mars 2024 1 11 /03 /mars /2024 00:00

11 MARS

 

III.

S Pionius, prêtre à Smyrne, martyr brûlé vif. 

?

Ss Héraclius, Zosime, Candide, Pipérion, et d’autres, martyrs à Carthage et/ou Alexandrie.

S Constantin, à Carthage.

Ss Gorgon et Firme, martyrs (à Antioche de Syrie ?).

IV.

Ss Trophimius et Thalus, deux frères martyrs à Laodicée par la lapidation, le chevalet, la croix.

VI.

Ss Vincent,  abbé à Léon, et Ramire, prieur, et leurs moines, martyrs des ariens.

S Constantin, roi en Cornouaille puis moine à Menevia, abbé à Govane, martyr.

VII.

S Sophronius, évêque à Jérusalem, témoin de la prise de la ville par les Arabes, auteur d’importants ouvrages dogmatiques, liturgiques et hagiographiques.

S Vigile, évêque à Sens et martyr.

VIII.

S Vindicianus, évêque à Arras et Cambrai.

S Benedetto, évêque à Milan.

IX.

S Óengus, dit Culdee, moine irlandais à Clonenagh, à Dysert Enos, à Tallagh, où il composa son fameux martyrologe ; son surnom lui vint de son application au “culte de Dieu”, par ses mortifications en particulier. 

S Eulogio, prêtre à Cordoue, martyrisé avant la vierge ste Léocritie (cf. 15 mars).

XI.

Bse Auria (Oria), religieuse à Suse, mystique.

?

S Pierre (XIII.?), militaire espagnol, ermite à Babuco, dont il est patron.

XVI.

B Giovanni Battista Righi de Fabriano, prêtre franciscain, solitaire près d'Ancone.

XVII.

B Thomas Atkinson, prêtre anglais martyr par pendaison à York, béatifié en 1987.

B John Kearney, franciscain martyr à Clone, béatifié en 1992.

XIX.

S Đaminh Cẩm, prêtre martyr au Tonkin, canonisé en 1988 et fêté le 24 novembre.

Ss Chŏng Ŭi-bae Marcus et U Se-yŏng Alexius, martyrs coréens, canonisés en 1984 et fêtés le 20 septembre.

XX.

Bx Frano Gjini, évêque, Pal Prennushi et Dedë Nikacj, prêtres franciscains, (*1886, 1881, 1900), martyrs albanais en 1948, béatifiés en 2016.

Pionius de Smyrne

† 250

 

Geminius Pionius était un prêtre à Smyrne.

Sa modestie et la probité de ses mœurs lui valaient même l’estime des païens.

La région fut affligée de diverses calamités, et Pionius lui-même souffrit la faim, mais sans perdre sa confiance en Dieu et sa paix.

Lors de la persécution de Dèce, Pionius sut par révélation qu’il allait être arrêté. En effet, le 23 février - anniversaire de la mort de s.Polycarpe, v. à ce jour - il fut arrêté au terme de la célébration des Saints Mystères. Avec lui on arrêta Sabina et Asclepiades.

Conduits au forum, ils subirent un premier interrogatoire, Pionius put s’adresser à la foule et déclara solennellement que les Chrétiens n’adorent pas les dieux païens ni ne vénèrent leurs statues d’or.

On les mit dans une prison obscure. Les Chrétiens vinrent leur apporter des vivres, mais Pionius les remercia avec cette explication : Je n’ai été à charge de personne jusqu’ici, pourquoi maintenant le deviendrais-je alors que je n’ai plus qu’à mourir ?

Il arriva alors que l’évêque de Smyrne lui-même vint à apostasier et à sacrifier aux dieux. On s’empressa d’inviter Pionius à l’imiter et on le porta à Ephèse, où cependant son attitude ferme répara largement le scandale causé par l’évêque apostat.

Interrogé une dernière fois, Pionius répéta sa fidélité au Christ ; il fut condamné au feu. Il marcha au supplice d’un pas ferme et rapide, retira lui-même ses vêtements, remercia Dieu de lui avoir conservé la pureté et la chasteté, s’étendit lui-même sur le poteau où on le cloua et dit : Je me hâte de dormir pour me réveiller plus tôt, répétant en quelque sorte notre Credo catholique : J’attends la résurrection des morts et la Vie du siècle qui va venir.

Les récits ne parlent pas des autres arrêtés, Sabina et Asclepiades, mais signalent qu’on fit mourir près de Pionius un prêtre hérétique nommé Metrodoros. Pionius pria silencieusement ; son visage s’illumina d’une grande joie, il ouvrit les yeux, dit tout haut Amen, et rendit l’esprit.

Arrêté le 23 février, Pionius mourut dans la première quinzaine de mars, en 250.

Saint Pionius de Smyrne est commémoré le 11 mars dans le Martyrologe Romain.

 

 

Trophimus et Thalus de Stratoniki

† 308

 

Trophimus et Thalus étaient deux frères, originaires de Stratoniki (Carie, act. Turquie SW).

On trouve aussi qu’ils étaient prêtres tous les deux.

Lors de la persécution de Dioclétien, ils furent arrêtés à Laodicée.

Ils subirent la lapidation, qui cependant ne leur fit aucun mal, car un invisible bouclier arrêtait les pierres qui déferlaient sur eux. Le préfet, assez impressionné du prodige, les relâcha.

On s’acharna cependant contre les Chrétiens. A nouveau dénoncés, les deux frères furent condamnés à être dévêtus, étendus sur le chevalet, et mis en pièces par les crocs du chevalet et les coups des lanières de fouets. Dieu leur donnait encore la force de prier et d’invectiver les païens, les invitant à se convertir.

Finalement le juge les fit mettre en croix.

Ce pouvait être en 308, approximativement.

Saints Trophimus et Thalus sont commémorés le 11 mars dans le Martyrologe Romain.

 

 

Constantin de Cornouaille

† 576

 

Bien des versions parlent de ce saint roi Constantin, avec des variantes importantes.

  1. Neveu du roi Arthur, qui lui remit sa couronne quand il se vit mortellement blessé.
  2. Roi de Cornouaille, il démissionna et se fit moine dans la «cellule de s. David». Puis il alla fonder un monastère dans une autre contrée.
  3. La tradition écossaise fait de Constantin le fils du roi Paternius ; il épousa la fille du roi de Bretagne ; à la mort de celle-ci, inconsolable, il remit son royaume à son fils et passa au monastère Saint-David de Menevia. Pendant sept ans, il s’occupa à transporter le grain du monastère au moulin et d’en rapporter la farine. Un jour, quelqu’un du moulin l’entendit réfléchir : Suis-je donc bien le roi Constantin de Cornouaille ? et le raconta à l’abbé du monastère. L’abbé le prépara au sacerdoce. Peu après, Constantin se rendit auprès de s.Columba (v. 9 juin), fut envoyé par l’évêque Kentigern (v. 13 janvier) prêcher dans le Galloway, fonda le monastère de Govane et mourut très âgé.
  4. Après avoir fondé un monastère à Govane, il souhaita recevoir la grâce du martyre. Parti prêcher avec un compagnon et arrivé à l’île de Kintyre, ils furent attaqués par des brigands ; le compagnon eut une main coupée, que Constantin guérit sur place, avant d’être lui-même sauvagement assassiné.
  5. Il existerait aussi un autre roi martyr du même nom, mais plus tard, au 9e siècle. Fils de Kenneth II, supplanté par son oncle Donald, revenu sur le siège royal, il mourut lors d’une bataille contre les envahisseurs danois, qui l’égorgèrent dans une grotte.

Il semble que la version 3 soit celle majoritairement adoptée, complétée de la version 4. Mais certains ont supposé que le Martyr fut seulement moine, à Rathane, et distinct d’un autre roi du même nom.

La mort de Constantin put avoir eu lieu entre 576 et 588, selon les versions.

Saint Constantin est commémoré le 11 mars dans le Martyrologe Romain.

 

 

Sophronius de Jérusalem

† 639

 

Saint Sophronius naquit à Damas et se rendit recommandable plus par sa piété que par ses connaissances. On ne dit rien de son enfance et de sa famille. On sait qu’il voyagea énormément, pour rencontrer d’autres moines, pour en recueillir les exemples.

Il rejoignit cependant un saint moine de Jérusalem, Moschus, avec lequel il se lia profondément d’amitié et voyagea beaucoup : Syrie, Arabie, Monts Sinaï et Raïthe… 

En Alexandrie, le patriarche Jean l’Aumônier (fêté maintenant le 11 novembre) les retint quelque temps, apprécia beaucoup les dons de Sophronius et le chargea, plutôt que de voyager de par le monde, de combattre l’erreur acéphale ou jacobite.

C’est sur ces entrefaites que la Palestine fut envahie par les Perses, qui emportèrent le saint Bois de la Croix avec le patriarche Zacharie, et l’on craignit beaucoup de les voir déferler aussi en Egypte. Il n’en fut rien.

Mais à la mort de Jean l’Aumônier, Sophronius et son ami se remirent en marche : Chypre, Samos, Rome, et auraient bien pu continuer encore longtemps, visitant tous les grands monastères de l’Occident , mais Moschus mourut à Rome, et Sophronius revint sur ses pas. Il portait avec lui la dépouille de son ami, ainsi que l’ouvrage que ce dernier avait rédigé à Rome, le Pré spirituel, où il consignait les exemples extraordinaires de pénitence, de pauvreté, d’humilité qu’ils remarquèrent chez les moines.

Ayant donc d’abord reporté les restes de son ami au monastère Saint-Théodose de Jérusalem, Sophronius s’en vint à Alexandrie. Là, il se dépensa beaucoup pour combattre l’hérésie du monothélisme.

Les Perses ayant fait la paix, Sophronius put revenir à Jérusalem, où il devait être choisi trois ans après pour être patriarche. En 630, il y ramena la Sainte Croix. Vers 634, il réunit un synode de tous les évêques de sa province où il maintint la doctrine orthodoxe et dont il envoya les actes au pape Honorius et au patriarche Sergius de Constantinople, qui avait toutefois déjà prévenu le pape contre Sophronius. Ce dernier prépara alors un ouvrage complet recueillant tous les témoignages de l’Ecriture et des Pères pour établir l’existence des deux volontés en Notre-Seigneur. Bien que cet ouvrage fondamental soit aujourd’hui perdu, il servit grandement à la condamnation définitive du monothélisme, lors du concile de Latran en 649.

Mais Sophronius ne devait pas voir ce Concile. Comme pasteur il poursuivit l’œuvre de son prédécesseur et veilla à rétablir la discipline et la liturgie ancienne, à réformer les mœurs, à veiller au maintien de la sainte doctrine.

En 636, il eut la douleur de voir Jérusalem retomber aux mains des Sarrasins et assista à de nouvelles calamités. Il s’exposa parfois jusqu’à la mort pour sauver son troupeau. Omar lui accordait la liberté de pratiquer la religion chrétienne, mais ne respecta pas vraiment ses engagements, poussant même le sacrilège à vouloir pénétrer dans le temple des juifs soi-disant pour y adorer le vrai Dieu, en réalité pour y proférer d’abominables blasphèmes. Sophronius déclara que c’était vraiment là l’abomination de la désolation.

Il tomba malade peu après et mourut le 11 mars 639.

On a de lui des discours et des sermons sur les fêtes, entre autre pour l’Exaltation de la Sainte Croix ; un Pénitentiel, les Actes de saint Cyr et saint Jean (31 janvier), une vie de sainte Marie l’Egyptienne ; d’autres traités aussi, dont une partie n’existe qu’en traduction latine.

 

 

Vindicianus de Cambrai

632-712

 

Vindicianus (Vindicien) naquit vers 632 à Bullecourt (Bapaume, Pas-de-Calais).

C’est «le grand saint Eloi», évêque de Noyon (v. 1er décembre), qui pourvut à sa formation.

Il reçut l’ordination sacerdotale, peut-être des mains de l’évêque d’Arras-Cambrai, Aubert (v. 13 décembre, à ne pas confondre avec l’homonyme d’Avranches, v. 10 septembre), qui le garda comme «vicaire général» et l’associa au gouvernement de ce vaste double diocèse, de sorte que Vindicianus en devint le successeur, en 669. Il n’avait pas quarante ans !

En réalité, Vindicianus était le deuxième évêque d’Arras, dont le premier avait été s.Vaast (v. 6 février, mort en 540). L’évêché d’Arras fut un certain temps administré par l’évêque de Cambrai.

Vindicianus poursuivit pieusement et activement l’œuvre d’Aubert. 

Un événement particulier marqua la translation du corps de la sainte martyre Maxellende (v.13 novembre), dont l’assassin avait été frappé de cécité. Celui-ci vint humblement vénérer les reliques et implorer son pardon : il recouvra instantanément la vue. En souvenir de l’épisode, Vindicianus fonda un monastère au lieu du martyre, à Caudry.

Vindicianus consacra plusieurs églises dans ses diocèses (église du monastère de Honnecourt, de Hasnon en 675) ; il signa une charte pour le monastère de Maroilles en 675, et acheva le monastère Saint-Vaast en 682.

En 681, il reçut des reliques du saint évêque martyr Léger d’Autun (v. 2 octobre), mais surtout il amena le responsable de ce martyre, Thierry III, à la pénitence et Thierry devint par la suite un grand bienfaiteur de l’abbaye Saint-Vaast. Vindicianus mit à la tête de cette abbaye un saint religieux nommé Hatta, de Blandinberg (Gand).

En 686 enfin, il consacra l’église du monastère d’Hamage et y fit la translation des reliques des saintes Eusebia et Gertrud (v. 16 mars et 16 novembre).

Tels sont les événements importants connus de ce long épiscopat de plus de quarante ans. Les dernières années de sa vie, Vindicianus se retirait volontiers dans l’un ou l’autre des monastères de ses diocèses. Il fut appelé jusqu’à une bourgade lointaine, Brosselles (auj. Bruxelles), où les forces lui manquèrent et où il mourut, le 11 mars 712 environ.

Son tombeau, d’abord à Saint-Vaast, fut le lieu de nombreux miracles. Les reliques de s.Vindicianus furent plusieurs fois l’objet soit de profanations par les Normands (qui assassinèrent les moines), soit de translations pour échapper aux guerres, et sont maintenant dans la cathédrale d’Arras.

Saint Vindicianus est commémoré le 11 mars dans le Martyrologe Romain.

Benedetto de Milan

† 725

 

On a longtemps relié ce personnage à la famille milanaise des Crespi.

Benedetto (Benoît) fut le quarante-et-unième évêque de Milan de 681 à 725 (ou de 685 à 732), succédant à s. Mansueto (v. 19 février) et précédant Teodoro II.

C’est lui qui fut chargé de prononcer l’éloge funèbre du roi anglo-saxon Cedwald, qui fut baptisé à Rome en 687 et mourut en 689.

On dit de Benedetto qu’il fut un vigoureux défenseur de ses droits épiscopaux.

Il mourut le 11 mars 725 ou 732, suivant les calculs des spécialistes.

Saint Benedetto est commémoré le 11 mars dans le Martyrologe Romain, qui retient la date de 725.

 

 

Óengus le Culdee

† 824

 

Óengus (Aengus) naquit vers le milieu du 8e siècle non loin de Clonenagh (Irlande).

Dans cette localité se trouvait déjà un célèbre monastère, fondé par s.Fintan (v. 17 février). Óengus y apprit les lettres ainsi que les psaumes, et s’initia à la vie religieuse. 

Très tôt, il fut remarqué pour son application à l’étude, mais aussi à la mortification ; son amour de Dieu était déjà arrivé à un tel degré d’élévation, qu’on le surnomma Culdee, qui «honore Dieu» ; cet appellatif fut plus tard repris pour d’autres ermites ou chanoines.

Óengus fut bientôt favorisé du don des miracles, mais plus il en faisait, plus il recherchait humblement l’effacement.

Il alla se construire une cabane en un endroit retiré, qui s’appela Dysert Enos : là, Óengus pouvait pratiquer ses mortifications personnelles sans être remarqué (croyait-il). Chaque jour, sa dévotion le poussait à faire quelque trois-cents génuflexions, en signe de pénitence et d’humilité ; chaque jour aussi il priait les cent-cinquante psaumes : un tiers dans sa cellule, un autre tiers sous un arbre, et le dernier tiers… attaché par le cou à un poteau et le corps à demi plongé dans un bassin d’eau froide.

Toute son attention était occupée par l’amour de Dieu, le désir de se sanctifier, de dominer les passions qui renaissent toujours, au point qu’on pouvait vraiment imaginer que cet être était un ange dans une forme humaine.

Se croyant, dans son innocence, suffisamment ignoré, il ne se rendit pas compte qu’on l’avait remarqué, qu’on avait parlé de lui. On l’aurait fait à moins ! Il voulut fuir cette célébrité et alla se présenter incognito au monastère de Tallagh (Dublin) et demanda à être admis comme simple domestique. On l’accepta et pendant sept années il se soumit à tous les genres de travaux qu’on lui imposa. Toute sa joie était de se mortifier autant qu’il le voulait ; une seule personne fut dans le secret : l’abbé, Maelruan, qui maintint le silence le plus absolu sur son disciple, et se lia avec lui d’une profonde amitié.

Ensemble, ils rédigèrent vers 790 le Martyrologe de Tallagh, grâce auquel nous connaissons des détails sur les Saints irlandais. Óengus lui-même rédigea de son côté le Félire Óengusso Céli Dé, ou Martyrologe d’Óengus, dans lequel l’auteur expose pour chaque jour de l’année quelques indications sur les vertus et les actes des Saints du jour, ce qu’essaie de faire notre blog depuis quelques années (mais en français).

A la mort de Maelruan, Óengus resta quelque temps à Tallagh, puis repartit pour Clonenagh, où l’on pense qu’il devint abbé, puis évêque (ou chorévêque, ayant la dignité et les pouvoirs épiscopaux, mais sans siège particulier).

Óengus se retirait encore dans son Dysert Enos : là, il donna la dernière main à son Félire et mourut le 11 mars 824.

Saint Óengus est commémoré le 11 mars dans le Martyrologe Romain.

 

 

Eulogio de Cordoue

† 859

 

Eulogio était d’une des premières familles de Cordoue, et fut confié dès sa jeunesse au monastère de Saint-Zoïle. Il fut passionné par l’étude de la Sainte Écriture.

Plus tard, il se mit sous la direction spirituelle d’un abbé nommé Espérendieu, homme aussi pieux que savant, qui gouvernait le monastère de Cutelar, près de Cordoue. C’est là qu’Eulogio connut Alvare avec qui il se lia d’une étroite amitié et qui fut plus tard son biographe, témoin oculaire des vertus et des actions d’Eulogio.

Au terme de cette formation, Eulogio apparut à tous comme un modèle d’humilité, de sagesse, de douceur et de charité, qui conquirent tous ceux qui le rencontrèrent. On lui confia quelque temps l’enseignement des lettres à Cordoue, puis il fut élevé au diaconat, et bientôt après au sacerdoce. 

Il se fit toujours remarquer comme modèle de continence, de piété, de mortification aussi ; il vécut dans le clergé comme un religieux, et parmi les moines en parfait ecclésiastique. Il rédigea des règles de vie commune puis voulut confronter son expérience avec les habitudes d’autres monastères de son pays.

De retour à Cordoue, il assista à cette brusque persécution, encore inexpliquée aujourd’hui, des Maures contre les Chrétiens. Abdérame régnait à Cordoue depuis vingt ans et fut secondé dans sa haine par un certain Récarède, évêque d’Andalousie, qui, par faiblesse ou par apostasie, lui livra les chrétiens de Cordoue avec leur évêque.

Tous ces chrétiens furent emprisonnés, et Eulogio avec eux : il employa le temps de sa détention à prier, à encourager ses frères. Notamment, il composa une exhortation au martyre pour deux vierges, nommées Flora et Maria, qui furent martyrisées l’année suivante, le 24 novembre.

Après ce martyre, Eulogio et ses compagnons furent remis en liberté. Eulogio en profita pour écrire le récit du martyre des deux jeunes vierges, mais aussi pour instruire les fidèles par ses prédications. Son zèle ne fut pas vain : lorsque Mohammed, le fils d’Abdéradame, poursuivit la persécution, beaucoup de chrétiens faibles furent fortifiés et restèrent fidèles au Christ. Eulogio recueillit ensuite les Actes de tous ces martyrs, et en composa un Memorial comprenant trois livres.

Vers la fin de 858, les suffrages unanimes proposèrent Eulogio comme successeur de l’archevêque de Tolède qui venait de mourir. Mais on n’eut pas le temps de le consacrer : Dieu le destinait à une autre gloire.

En effet, Eulogio prit alors sous sa protection une jeune fille récemment convertie au christianisme, Léocritie, en grand danger devant les menaces des siens. On sait en effet que les Musulmans ne permettent pas aux leurs de se convertir au Christianisme, sous peine de mort.

Eulogio cachait Léocritie, lui faisant changer de domicile constamment. Ils furent finalement découverts, arrêtés et jugés. Eulogio fut accusé d’avoir enlevé la jeune fille, de l’avoir soustraite à l’obéissance de ses parents, et Eulogio répondit calmement. Il en profita même pour proposer au juge, puis au roi, d’adhérer à la Vérité de Jésus-Christ. Il fut aussitôt condamné à la décapitation, précédée de la flagellation.

En chemin vers le supplice, Eulogio reçut un soufflet d’un eunuque ; sans se plaindre, il lui présenta l’autre joue, que l’autre frappa insolemment. A l’endroit du supplice, Eulogio s’agenouilla, pria, fit un grand signe de croix et fut alors décapité. C'était le samedi 11 mars 859.

Léocritie fut, elle, décapitée le 15 mars suivant.

Les fidèles de Cordoue rachetèrent au bourreau la tête d’Eulogio, qu’ils réunirent à son corps, et le placèrent dans l’église de Saint-Zoïle, d’où il fut plus tard transféré d’abord à Oviedo, puis à Camarasanta.

Le Martyrologe Romain mentionne Eulogio comme prêtre et martyr le 11 mars.

 

 

Giovanni Battista Righi 

1469-1539

 

Giovanni Battista vit le jour vers 1469 à Fabriano (Ancône, Marches, Italie CE), de noble famille, où ses parents lui inculquèrent les justes préceptes de la religion.

Enfant, puis adolescent, Giovanni Battista répondit à cet enseignement. Il aimait prier, secourir les pauvres matériellement et fraternellement.

Ayant été sensible à ce qu’il lut de saint Francesco d’Assise (v. 4 octobre), il entra chez les Frères mineurs de Forano.

Il faut être prudent en parlant de la «jeunesse» de Giovanni Battista. On a parfois affirmé qu’il fut ordonné prêtre à quinze ans, chose absolument impossible dans l’Eglise.

Dans un désir d’acquérir plus de perfection, il rejoignit un endroit solitaire à Massaccio, une grotte appelée La Romita. Il y pratiqua toutes sortes d’austérités, de pénitences, dans une prière soutenue et la lecture des Pères. On connut son humilité dans le mépris de soi-même, l’esprit de pauvreté, la promptitude dans l’obéissance, la patience au milieu des incommodités, l’innocence de vie.

Il enseignait les confrères, les gens qui venaient lui demander conseil.

Plus épuisé qu’âgé, il s’endormit dans le Seigneur à Cupramontana, le 11 mars 1539.

Longtemps après la sépulture, le corps fut exhumé : il était incorrompu et exhalait une odeur agréable.

Le culte du bienheureux Giovanni Battista Righi fut confirmé en 1903.

 

 

Thomas Atkinson

1545-1616

 

Thomas Atkinson était né vers 1545 en East Riding (Yorkshire, Angleterre).

On sait qu’il fut ordonné prêtre à Reims et regagna sa région en 1588.

Infatigable à visiter son troupeau de fidèles, et surtout les pauvres gens, il devint si connu qu’il ne pouvait plus se déplacer de jour. Il allait toujours à pied, jusqu’au moment où, s’étant cassé une jambe, il prit un cheval.

Vers l’âge de soixante-dix ans, il fut trahi, porté à York avec son  hôte, M.Vavasour, de Willitoft, ainsi que quelques membres de sa famille. On lui trouva des chapelets, et il fut condamné à mort.

Il subit le martyre le 11 mars 1616 avec une patience admirable, avec courage et constance, et tous les signes d’un grand bonheur.

Il fut béatifié en 1987.

 

John Kearney

1619-1653

 

Le nom gaélique de John Kearney est Seán Ó Cearnaigh.

Il naquit vers 1619 à Cashel (Tipperary, Irlande), de John et Elizabeth Creagh, qui moururent dans l’incendie de la cathédrale en 1647.

Entré chez les Frères Mineurs Franciscains Observants à Kilkenny, où il fit le noviciat, il fut ensuite envoyé à Louvain et fut ordonné prêtre à Bruxelles en 1642. 

Durant son voyage de retour en Irlande, le vaisseau fut reconnu : on l’arrêta, on le tortura, on le condamna à mort à Londres ; mais il réussit à s’échapper et à rejoindre d’abord Frankfurt , puis l’Irlande, par Calais (!). 

Il enseigna à Cashel et Waterford, et l’on apprécia beaucoup ses homélies.

En 1650, il devint Gardien (c’est-à-dire Supérieur) du couvent de Carrick-on-Suir (Tipperary).

Lors de la persécution au temps de Cromwell, sa tête fut mise à prix. Au printemps 1653, il fut arrêté, et jugé à Clonmel : on l’accusa d’avoir exercé son ministère sacerdotal, contrairement à la loi ; condamné à mort, il reçut le martyre à Glenn le 11 mars 1653.

Il fut béatifié en 1992.

Đaminh Cẩm

?-1859

 

Đaminh (Dominique) était né à Cẩm Chương (Bắc Ninh, Vietnam).

Devenu prêtre, il appartint à une fraternité sacerdotale dominicaine (Tiers Ordre ?).

Arrêté et torturé, sommé de piétiner la croix, il refusa.

Il reçut le martyre à Hưng Yên, le 11 mars 1859 : il eut la tête tranchée et fut coupé en morceaux.

Il a été canonisé en 1988.

 

 

Chŏng Ŭi-bae Marcus

(Jeong Eui-bae Mareuko)

1794-1866

 

Marcus était né en 1794 dans la province de Kyŏnggi, dans une famille noble qui méprisait les Catholiques.

Il acheva ses études officielles et se mit à enseigner aux enfants.

Il se maria, mais resta bientôt veuf, sans enfants.

En 1839, il eut l’occasion d’assister au martyre de Mgr Imbert et des pères Maubant et Chastan (v. 21 septembre). Lui qui pensait que la religion catholique était une hérésie, fut surpris de voir avec quelle joie les Martyrs allaient à la mort. Il se mit à lire des livres catholiques, et fut bientôt convaincu que devenir catholique à son tour l’aiderait à être un meilleur sujet.

Il vint à Seoul pour se faire baptiser.

Mgr Ferréol, qui arriva en Corée en 1845, en fit un catéchiste. Il accomplit désormais sa mission avec tant de fidélité jusqu’à sa mort, que Mgr Daveluy déclara que c’était un vrai saint, et Mgr Berneux dit qu’il aurait bien aimé se retrouver avec Marcus au Paradis (v. 7 et 30 mars).

Marcus savait s’occuper comme il fallait des Catholiques et des catéchumènes, visiter les malades et entourer les orphelins.

Il mena volontairement une vie de pauvreté, avec sa seconde épouse, P’i Catherina, et comme ils n’avaient pas d’enfants, il adopta un neveu, P’i Paulus, qui enseigna le coréen au père Ranfer de Bretenières, durant son séjour chez eux. Le même père de Bretenières fit souvent l’éloge de Marcus pour sa façon recueillie d’assister à la sainte Messe.

Marcus pratiqua sa religion très fidèlement, et sa volonté était solide. Il faisait l’unanimité dans l’estime et l’amour qu’on avait pour lui.

On savait qu’il préférait être martyrisé que de mourir chez lui. Quand la persécution éclata, il aida plusieurs amis à s’échapper, mais lui resta sur place. Quand il fut arrêté, le 25 février 1866, il en montra une joie immense. Il avait alors soixante-douze ans.

Après quelques jours de prison en compagnie des quatre missionnaires français (Mgr Berneux et les pères Ranfer de Bretenières, Dorie et Beaulieu), il subit de dures tortures et fut décapité à Saenamt’ŏ, le 11 mars 1866, le même jour, et sans doute au même moment que le jeune U Se-yŏng Alexius, qui fut arrêté en même temps que lui.

Chŏng Ŭi-bae Marcus a été béatifié parmi les cent-trois Martyrs coréens en 1968, canonisé avec eux en 1984, et avec eux aussi est fêté le 20 septembre.

 

 

U Se-yŏng Alexius

(U Se-yeong Alleksio)

1845-1866

 

Alexius était né en 1845 à Sŏhŭng (Hwanghae, Corée N), troisième enfant d’une riche famille noble.

Il reçut une éducation complète avec ses frères : très intelligent, il avait terminé ses études secondaires à seize ans.

A ce moment-là, le catéchiste Kim Ioannes lui parla de la religion catholique. Emballé, l’adolescent demanda à son père l’autorisation de recevoir le baptême, ce que son père lui refusa catégoriquement.

En secret, Alexius alla trouver Mgr Berneux dans un village éloigné, et l’évêque l’envoya vers le catéchiste Chŏng Marcus, pour recevoir l’instruction préliminaire au baptême.

En 1863, le jeune homme fut baptisé par Mgr Berneux lui-même, qui lui donna alors le nom de Alexius.

A son retour en famille, Alexius ne cacha pas sa foi, et fut très durement maltraité par les siens. Il supporta patiemment ces contradictions.

Puis il demanda à son père la permission de vivre séparément de la famille, ce que son père jugea en effet meilleur. Aussi Alexius s’en vint à Seoul, où il vécut chez Chŏng Marcus, priant avec ferveur pour la conversion de toute sa famille. Il s’occupa à traduire le catéchisme et fit imprimer les Douze Prières Fondamentales.

Peu à peu, le père d’Alexius, touché par la grâce, s’intéressa à cette Religion et voulut en savoir davantage. Alexius revint chez lui, et enseigna aux siens ce qu’il savait déjà de la religion catholique. Vingt personnes, de la famille d’Alexius et des voisins, furent conquis par sa parole et furent bientôt baptisés. Le fait devint suffisamment notoire dans la région, pour que toute la famille dût se déplacer à Nonjae (Pyŏngyang).

Au moment du Nouvel An lunaire 1866, Alexius vint offrir ses vœux à Marcus. A ce moment-là, la police attaqua le village et arrêta tous les Catholiques, y compris Alexius.

Le pauvre garçon n’eut pas la constance de proclamer sa foi (ou bien, selon une autre source, fut contraint d’apostasier) et fut relâché. Mais il s’en repentit immédiatement et commença à jeûner pour faire pénitence. Il brûla tout ce qu’il avait et vint demander pardon aux pieds de Mgr Berneux qui était en prison : il demanda pardon d’avoir renié Dieu à Pyŏngyang, d’avoir été de ceux qui battirent à mort le catéchiste Yu Chŏng-nyul Petrus et le traînèrent dans la rivière, le 17 février précédent.

Ayant reçu l’absolution, il fut à nouveau arrêté et soumis aux tortures, qu’il supporta cette fois-ci courageusement et sans renier sa foi. Jusqu’à la fin, ses bourreaux cherchèrent à le faire apostasier, mais n’y réussirent pas.

Alexius fut décapité à Saenamt’ŏ (Seoul), le 11 mars 1866 ; il n’avait pas vingt-deux ans. Le même jour, et peut-être au même moment, fut décapité aussi le catéchiste Chŏng Ŭi-bae Marcus.

Il fait partie des cent-trois Martyrs coréens, béatifiés en 1968, canonisés en 1984, et fêtés le 20 septembre.

 

 

 

Pal Prennushi

1881-1948

 

Pal Prennushi naquit le 2 octobre 1881 (ou 1882) à Shkodër (Albanie).

Après ses études classiques dans une école tenue par les Franciscains, il fréquenta l’université de Graz (Autriche).

Il entra chez les Frères Mineurs Conventuels où il prit le nom de Mati et fut ordonné prêtre en 1904.

En 1911, il participa à la reprise de la montagne Deçiq (Montenegro) sur les Yougoslaves, en y déployant le drapeau albanais. Arrêté par les Yougoslaves, il fut condamné à mort, puis grâcié par le roi de Montenegro ainsi que par le roi albanais Zog 1er.

Il fut curé à Bajza, Gomsiqe, Tiranë et Shkodër.

En 1943, il fut provincial pour son Ordre.

En 1946, il fut arrêté en Albanie, cette fois-ci par ses compatriotes, mais communistes, accusé de trahison envers la patrie, et abattu à Zalli i Kirit le 11 mars 1948.

Pal Prennushi fut béatifié en 2016, et inscrit au Martyrologe le 11 mars.

 

 

Frano Gjini

1886-1948

 

Frano Gjini naquit le 20 février 1886 à Shkodër (Albanie).

Après le collège Saint-François-Xavier tenu par les Jésuites, il étudia la philosophie et la théologie à Rome et fut ordonné prêtre en 1908.

Il exerça ses fonctions sacerdotales à Laç i Kurbinit, Vlora et Durrës.

En 1930 il fut nommé évêque de Durrës puis, en 1932, évêque-abbé de Mirdita.

En 1945, quand s’était déchaînée la persécution du régime communiste envers l’Eglise catholique, il fut nommé délégué apostolique pour l’Albanie, une charge qui jusqu’alors était confiée à un Italien.

En 1946, il fut nommé évêque de Lezhë.

Mgr Gjini fut arrêté le 18 novembre 1946, sous l’accusation de collaborer avec le Vatican et les Anglo-Américains ainsi que pour avoir favorisé l’introduction d’armes dans le couvent franciscain pour préparer un soulèvement contre le régime communiste (les armes avaient été placées préalablement par un traître).

Dans la cellule de la prison, se trouvaient plusieurs autres ecclésiastiques, mais Mgr Gjini reçut un traitement tout spécial : on expérimenta sur son corps toutes sortes de tortures, un martyre qui dépassa l’entendement humain.

Après seize mois d’ «enquête», et ayant inflexiblement refusé d’adhérer à une Eglise nationale séparée de Rome, Mgr Frano Gjini fut abattu, le 11 mars 1948.

Frano Gjini fut béatifié en 2016, et inscrit au Martyrologe le 11 mars.

 

 

Dedë Nikacj

1900-1948

 

Dedë (Dominique) Nikaj naquit le 19 juillet 1900 à Shkodër (Albanie), et fut orphelin à l’âge de cinq ans.

Recueilli par les Franciscains, il fit chez eux de bonnes études et demanda à être admis dans l’Ordre des Frères Mineurs Conventuels, où il prit le nom de Cyprian.

Il fut même envoyé à Lankowitz et à Graz (Autriche), puis à Rome et Pescia pour des études de théologie, et fut ordonné prêtre à Rome en 1924.

Il recouvra différents postes : Maître des clercs (1929), des novices (1932), provincial de son Ordre pour l’Albanie (1938), directeur du séminaire franciscain (1941), finalement gardien (supérieur) du couvent de Gjiudahol (quartier de Shkodër), depuis 1943.

En novembre 1946, Dedë fut arrêté par la police communiste d’Albanie, sous l’accusation d’avoir caché des armes derrière un autel de la chapelle. Mieux : comme par hasard, ce jour-là, la télévision yougoslave était présente dans l’église de Gjiudahol pour filmer en direct la «découverte», et ainsi accuser les Religieux.

En réalité, un traître au service de la police avait caché au préalable ces armes ; ce pauvre homme fut par ailleurs à son tour accusé de trahison et, durant son procès, hurla au micro que c’était lui qui avait caché les armes en question ; on le fusilla.

Le père Cyprian, en prison, fut torturé longuement ; quatre soldats prétendaient discuter avec lui de l’existence de Dieu, mais en vinrent bien vite aux tortures et aux coups ;  de retour dans sa cellule, Cyprian dit à son compagnon : Je vais bien, je vais très bien, j’ai donné mon témoignage… Je dois garder ma lampe allumée où qu’elle vienne à s’éteindre. Certainement, ce n’est pas facile de souffrir, mais la souffrance rend la victoire plus noble.

Condamné à mort le 28 décembre 1947, il fut fusillé, le 11 mars 1948, dans un fossé proche d’une vigne. Juste avant de mourir, Cyprian cria : Vive le Christ Roi ! Nous pardonnons à nos ennemis. L’Albanie ne meurt pas avec nous !

Dedë Nikaj fut béatifié en 2016, et inscrit au Martyrologe le 11 mars.

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