Ángel Ramos Velazquez
1876-1936
Ángel naquit le 9 mars 1876 à Séville.
A quinze ans, de retour d’un pèlerinage à Rome, il décida d’entrer dans la famille des Salésiens (fondés par saint Giovanni Bosco (1).
Il s’inscrivit alors chez les Salésiens du faubourg de Sarria (Barcelone), qui venaient de construire une école pour les élèves de classes populaires.
Mais Ángel ne s’orienta pas vers le sacerdoce. L’idéal salésien lui plaisait toutefois suffisamment, pour qu’il émît finalement les vœux religieux comme coadjuteur, en 1897. Les coadjuteurs salésiens sont comme le Tiers-ordre de cette congrégation. Ángel fut un confrère joyeux, pieux, oublieux de soi, humble et travailleur.
Le nouveau coadjuteur se donna alors à fond dans la vie culturelle et artistique de Barcelone. Lui-même peintre, il fut un apôtre ardent dans les milieux qu’il fréquentait, au théâtre et dans les cercles de peinture.
Lorsque la guerre civile éclata, il avait déjà soixante ans et vivait discrètement. Il se cacha en divers endroits, mais un ancien élève le repéra dans la rue et le dénonça.
Ángel lui demanda s’il lui avait fait quelque tort ; le jeune répondit que d’autres lui en avaient fait, et que lui, Ángel, paierait pour eux. Ángel répondit qu’il priait Dieu de pardonner à son délateur, comme lui aussi lui pardonnait.
Ce vaillant chrétien ensuite, disparut. C’était le 11 octobre 1936, jour qu’on a retenu pour son martyre (on trouve aussi le 13 octobre).
Il a été béatifié en 2001, avec d’autres Salésiens.
Il est mentionné le 11 octobre au Martyrologe romain.
1 Saint Giovanni Bosco est fêté le 31 janvier.
Ángel Ramos Velazquez
1876-1936
Ángel naquit le 9 mars 1876 à Séville.
A quinze ans, de retour d’un pèlerinage à Rome, il décida d’entrer dans la famille des Salésiens (fondés par saint Giovanni Bosco, voir au 31 janvier).
Il s’inscrivit alors chez les Salésiens du faubourg de Sarria (Barcelone), qui venaient de construire une école pour les élèves de classes populaires.
Mais Ángel ne s’orienta pas vers le sacerdoce. L’idéal salésien lui plaisait toutefois suffisamment, pour qu’il émît finalement les vœux religieux comme coadjuteur, en 1897. Les coadjuteurs salésiens sont comme le Tiers-ordre de cette congrégation. Ángel fut un confrère joyeux, pieux, oublieux de soi, humble et travailleur.
Le nouveau coadjuteur se donna alors à fond dans la vie culturelle et artistique de Barcelone. Lui-même peintre, il fut un apôtre ardent dans les milieux qu’il fréquentait, au théâtre et dans les cercles de peinture.
Lorsque la guerre civile éclata, il avait déjà soixante ans et vivait discrètement. Il se cacha en divers endroits, mais un ancien élève le repéra dans la rue et le dénonça.
Ángel lui demanda s’il lui avait fait quelque tort ; le jeune répondit que d’autres lui en avaient fait, et que lui, Ángel, paierait pour eux. Ángel répondit qu’il priait Dieu de pardonner à son délateur, comme lui aussi lui pardonnait.
Ce vaillant chrétien ensuite, disparut. C’était le 11 octobre 1936, jour qu’on a retenu pour son martyre (on trouve aussi le 13 octobre).
Il a été béatifié en 2001, avec d’autres Salésiens.
Il est mentionné le 11 octobre au Martyrologe romain.