Franciscus de Saint-Bonaventure
?-1622
Franciscus était un jeune chrétien japonais né à Tokyo, à une date inconnue.
Comme on l’a vu dans sa notice, le père Apolinar fut arrêté le 7 juillet 1617 et mis en prison à Ōmura, où il devait rester cinq longues années. Dieu permit que des gardiens fussent eux-mêmes chrétiens et permissent au père Apolinar d’avoir encore des contacts avec les chrétiens extérieurs à la prison. Cette situation était due au fait que le Gouverneur ayant dû s’absenter, son suppléant, un chrétien apostat re-converti, laissait les chrétiens venir assister à la messe, communier, se confesser ; en réalité, la prison du père Apolinar était un couvent, où l’on priait en communauté. Mais à son retour, le Gouverneur fit immédiatement mettre à mort son suppléant et transférer les prisonniers dans la nouvelle prison d’Ōmura, où se trouvaient le père Spinola et ses Compagnons.
Un des chrétiens qui venaient voir le père Apolinar, notre Franciscus, alla ni plus ni moins devant le Gouverneur pour lui reprocher sa cruauté. Le Gouverneur, en colère, le fit mettre en prison, où Apolinar le reçut comme Frère dans l’Ordre franciscain et lui donna le nom religieux de Franciscus de Saint-Bonaventure.
Début septembre 1622, certains prisonniers furent envoyés à Nagasaki pour être martyrisés, d’autres restèrent à Ōmura.
Le 12 septembre 1622, ces derniers au nombre de huit, furent conduits en-dehors de la ville pour y être brûlés vifs, selon la technique qu’on a signalée dans la notice des Japonais Martyrs (1617-1632). Mais ici, le feu fut allumé tout près des poteaux où étaient attachées les victimes, qui moururent en peu d’instants.
Six de ces huit Martyrs, dont Franciscus, furent béatifiés en 1867.
Franciscus de Saint-Bonaventure
?-1622
Franciscus était un jeune chrétien japonais né à Tokyo, à une date inconnue.
Comme on l’a vu dans sa notice, le père Apolinar fut arrêté le 7 juillet 1617 et mis en prison à Ōmura, où il devait rester cinq longues années. Dieu permit que des gardiens fussent eux-mêmes chrétiens et permissent au père Apolinar d’avoir encore des contacts avec les chrétiens extérieurs à la prison. Cette situation était due au fait que le Gouverneur ayant dû s’absenter, son suppléant, un chrétien apostat re-converti, laissait les chrétiens venir assister à la messe, communier, se confesser ; en réalité, la prison du père Apolinar était un couvent, où l’on priait en communauté. Mais à son retour, le Gouverneur fit immédiatement mettre à mort son suppléant et transférer les prisonniers dans la nouvelle prison d’Ōmura, où se trouvaient le père Spinola et ses Compagnons.
Un des chrétiens qui venaient voir le père Apolinar, notre Franciscus, alla ni plus ni moins devant le Gouverneur pour lui reprocher sa cruauté. Le Gouverneur, en colère, le fit mettre en prison, où Apolinar le reçut comme Frère dans l’Ordre franciscain et lui donna le nom religieux de Franciscus de Saint-Bonaventure.
Début septembre 1622, certains prisonniers furent envoyés à Nagasaki pour être martyrisés, d’autres restèrent à Ōmura.
Le 12 septembre 1622, ces derniers au nombre de huit, furent conduits en-dehors de la ville pour y être brûlés vifs, selon la technique qu’on a signalée dans la notice des Japonais Martyrs (1603-1639). Mais ici, le feu fut allumé tout près des poteaux où étaient attachées les victimes, qui moururent en peu d’instants.
Six de ces huit Martyrs, dont Franciscus, furent béatifiés en 1867.