Jean-Louis Valentin Paquay
1828-1905
Jean-Louis naquit le 17 novembre 1828 à Tongres (Belgique), d’un père cultivateur et d’une mère de la bourgeoisie de Tongres. Les parents tenaient une auberge.
Après ses études à Tongres, Jean-Louis fut convaincu de sa vocation religieuse lors d’une mission prêchée par des pères Rédemptoristes.
En 1845, il entra au Petit séminaire de Saint-Trond, où il ne brilla pas par ses résultats scolaires, mais bien plutôt par sa profonde piété et ses vertus.
Il entra alors chez les Franciscains, fit le noviciat à Tielt (Gand) et, lors de sa profession, prit le nom de Valentin, sous lequel il est beaucoup plus connu.
Après la philosophie à Rekem, et la théologie à Saint-Trond, il fut ordonné prêtre en 1854, et nommé au couvent de Hasselt, où il restera pendant un demi-siècle.
Bientôt connu et estimé unanimement, il fut affectueusement surnommé Heilig Paterke (le saint petit père) : on appréciait ses homélies, ses visites aux malades et aux mourants ; son confessionnal fut assiégé, comme celui de Jean-Marie Vianney vers la même époque (voir au 4 août).
C’est durant ces longues heures passées à exercer le sacrement de la Miséricorde, que maints pénitents purent remarquer le don qu’avait le saint petit père pour lire dans les âmes.
Eprouvé par une gangrène sénile, le père Valentin s’éteignit le 1er janvier 1905.
Il fut béatifié en 2003.