José Blanco Salgado
1892-1936
José était né le 10 novembre 1892 à San Bortolomé de Ganade (Orense).
Il fut très tôt orphelin de père, et dut rester auprès de sa mère pour l’aider au moulin.
Une infirmité incurable l’empêcha d’accéder au sacerdoce, de sorte qu’il resta chez les Salésiens comme frère coadjuteur laïc.
Il entra comme aspirant à Écija, où il fut parmi les meilleurs élèves.
Il commença le noviciat en 1912 à San José del Valle, fit les vœux en 1914, noté pour ses excellentes qualités morales, mais aussi pour son tempérament parfois un peu brusque.
Il travailla dans la communauté de Málaga de 1915 à 1930, sauf quatre ans à Écija.
Il fut responsable de la maison de Morón, (1930-1933) puis de celle de San José del Valle pendant un an, et de nouveau à Morón à partir de 1934.
Là, il partagea en partie le sort du père José Limón, qu’on pourra lire par ailleurs.
Le dimanche 19 juillet à dix heures du matin, des miliciens vinrent fouiller la maison : José leur remit d’emblée un fusil (pour lequel ils avaient déjà accordé une licence, peut-être un fusil de chasse). Il y eut une fouille en règle. José préféra rester avec les prêtres, que de s’enfuir. Puis il suivit le directeur et don Rafael vers la prison, entre deux rangs de miliciens.
Le 20, ils furent libérés par la Garde Civile, mais ils étaient exposés à tous les dangers. José commença par se rallier aux Gardes et prit son arme, pensant devoir ainsi défendre les familles. Là-dessus, le directeur lui fit remarquer qu’il pouvait plutôt aller soigner les blessés : José posa son arme, et alla prêter ses services.
Le 21 juillet après-midi, il s’agenouilla aux pieds du prêtre pour recevoir l’absolution.
On les trompa en leur promettant la vie sauve. Ils sortirent, les mains en l’air, et alors les miliciens tirèrent de tous côtés. José tomba parmi les premiers.
Gravement blessé (il avait le poumon droit perforé), il se traîna et alla s’effondrer un peu plus loin devant un appartement dont on avait enfoncé la porte. C’est là qu’il dut expirer, après quelques heures d’agonie dans la solitude. On put observer la main-courante maculée du sang de ses mains.
On le retrouva et on l’enfouit dans une fosse commune.
Il fut béatifié avec Don José Limón, en 2007.
José Blanco Delgado
1892-1936
José était né le 10 novembre 1892 à San Bortolomé de Ganade (Orense).
Il fut très tôt orphelin de père, et dut rester auprès de sa mère pour l’aider au moulin.
Une infirmité incurable l’empêcha d’accéder au sacerdoce, de sorte qu’il resta chez les Salésiens comme frère coadjuteur laïc.
Il entra comme aspirant à Écija, où il fut parmi les meilleurs élèves.
Il commença le noviciat en 1912 à San José del Valle, fit les vœux en 1914, noté pour ses excellentes qualités morales, mais aussi pour son tempérament parfois un peu brusque.
Il travailla dans la communauté de Málaga de 1915 à 1930, sauf quatre ans à Écija.
Il fut responsable de la maison de Morón, (1930-1933) puis de celle de San José del Valle pendant un an, et de nouveau à Morón à partir de 1934.
Là, il partagea en partie le sort du père José Limón, qu’on pourra lire par ailleurs.
Le dimanche 19 juillet à dix heures du matin, des miliciens vinrent fouiller la maison : José leur remit d’emblée un fusil (pour lequel ils avaient déjà accordé une licence, peut-être un fusil de chasse). Il y eut une fouille en règle. José préféra rester avec les prêtres, que de s’enfuir. Puis il suivit le directeur et don Rafael vers la prison, entre deux rangs de miliciens.
Le 20, ils furent libérés par la Garde Civile, mais ils étaient exposés à tous les dangers. José commença par se rallier aux Gardes et prit son arme, pensant devoir ainsi défendre les familles. Là-dessus, le directeur lui fit remarquer qu’il pouvait plutôt aller soigner les blessés : José posa son arme, et alla prêter ses services.
Le 21 juillet après-midi, il s’agenouilla aux pieds du prêtre pour recevoir l’absolution.
On les trompa en leur promettant la vie sauve. Ils sortirent, les mains en l’air, et alors les miliciens tirèrent de tous côtés. José tomba parmi les premiers.
Gravement blessé (il avait le poumon droit perforé), il se traîna et alla s’effondrer un peu plus loin devant un appartement dont on avait enfoncé la porte. C’est là qu’il dut expirer, après quelques heures d’agonie dans la solitude. On put observer la main-courante maculée du sang de ses mains.
On le retrouva et on l’enfouit dans une fosse commune.
Il fut béatifié avec Don José Limón, en 2007.