Urbanus de Girba
5. siècle
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Urbanus de Girba
5. siècle
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Mansuetus d’Uruci
5. siècle
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Papinianus de Vite
5. siècle
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Evêques d’Afrique (Onze)
5. siècle
En juin 429, débarqua en Afrique l’arien Genséric et ses Vandales. Ce furent d’abord pillages et destructions, auxquels s’ajouta bientôt une persécution violente contre les Catholiques.
Des églises furent confisquées pour servir au culte des ariens. Des évêques furent torturés, par haine contre l’Eglise mais aussi pour leur extorquer, soi-disant, l’or et l’argent qu’ils cachaient.
Après Genséric, son fils Hunéric reprit la persécution. Après la conférence de février 484 à Carthage, les évêques catholiques furent contraints de rester sur place et de subir toute sorte de mauvais traitements. On leur présenta un parchemin qui contenait, disaient-ils, une formule qu’on leur demandait de signer. S’ils tenaient parole, ils seraient libres. Hortulanus rétorqua qu’ils n’étaient pas des bêtes, pour signer et jurer sans connaître les termes de la formule. On la leur montra : ils devaient s’engager à soutenir le fils d’Hunéric et à ne pas écrire de lettres pour l’étranger.
Certains évêques finirent par signer, mais furent quand même relégués dans des fermes pour avoir désobéi à l’Evangile qui interdit de jurer.
Ceux qui refusèrent de signer, furent exilés en Corse pour avoir refusé d’avoir pour roi le fils d’Hunéric.
On le voit, les évêques dont il va être question ne furent donc pas tous mis à mort, ni la même année. Certains moururent en exil. En voici onze, nommément cités par les auteurs. Les deux premiers furent exécutés en 430, les sept suivants furent exilés en 453, les deux derniers souffrirent sous Hunéric, en 484.
Papinianus, évêque de Vite, eut le corps grillé avec des lames de fer rougies au feu ; c’était au moment où la ville d’Hippone fut assiégée (son évêque était s.Augustin, v. 28 août).
Mansuetus, évêque d’Uruci, fut brûlé par le feu.
Urbanus, évêque de Girba.
Crescens, évêque de Byzacène ; il était primat de cent-vingt évêques.
Eustratius, évêque de Sufès.
Cresconius, évêque d’Oea.
Vicis, évêque de Sabrata.
Felix, évêque de Hadrumète.
Habetdeum, évêque de Teudala.
Hortulanus, évêque de Bennefa.
Florentianus, évêque de Midila.
On restera admiratif en voyant le nombre élevé d’évêques présents dans cette Afrique du Nord chrétienne, qui allait être quasi éliminée par les invasions islamiques.
Le Martyrologe Romain mentionne ces saints évêques au 28 novembre.
Facundus et Primitivus de Sahagún
† 300
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Facundus et Primitivus de Sahagún
† 300
Parler de Facundus de Sahagún est presque un anachronisme, car la ville de Sahagún a pris son nom de Facundus, qu’on nommait San Fagún.
Les deux Martyrs Facundus et Primitivus étaient originaires de León (Espagne NW).
Ils furent torturés puis décapités au bord de la rivière Cea.
Quand ils furent décapités, on vit sortir de leur cou du lait et du sang.
Le Martyrologe Romain mentionne saints Facundus et Primitivus de Sahagún au 27 novembre.
Laverius de Teggiano
† 312
Laverius (localement Laverio ou Laviero) naquit vers la fin du troisième siècle à Teggiano (Lucania, auj. Campania, Italie SW), de parents encore païens. Son père s’sappelait Achilleus, son frère Marianus.
Convaincu par l’Evangile, il se mit à parler de Jésus-Christ autour de lui. Il passa à Acerenza, où le préfet Agrippa l’arrêta et le somma de sacrifier aux dieux païens. Sur le refus de Laverius, on le tortura toute la nuit avec le chevalet, et Laverius continuait de «prêcher».
Agrippa l’envoya aux bêtes du cirque, qui se prosternèrent devant lui. La foule si mit à acclamer Dieu et ses anges.
Enfermé dans un cachot bien gardé, Laverius en fut délivré par un ange (comme ce fut le cas de s.Pierre, cf. Ac 5:19).
Laverius se dirigea à Grumentum (act. proche de Grumento Nova) ; c’était le 15 août 312 ; il se remit à prêcher et à baptiser. Agrippa le fit rechercher par trois-cents soldats. Quelqu’un leur indiqua la cachette de Laverius.
Il fut flagellé, mais il parlait encore de Jésus-Christ. On lui trancha la tête.
Les soldats virent alors son âme voler vers le ciel pour y recevoir la couronne du martyre. Ils revinrent à Acerenza, remplis de peur. Ce devait être le 27 novembre 312.
Saint Laverius est représenté en habits de soldat.
Le Martyrologe Romain mentionne saint Laverius de Teggiano au 27 novembre.
Valerianus d’Aquilée
† 388
Valerianus fut le neuvième à occuper le siège d’Aquilée. Ses prédécesseurs étaient évêques, lui fut le premier archevêque.
Son prédécesseur immédiat avait tenu une position indécise vis-à-vis de l’arianisme, tandis que Valerianus se mit décidément du côté de l’orthodoxie. Ainsi, au concile romain de 369, c’est lui qui siégea juste après le pape Damase.
En 381, Valerianus présida un synode en Aquilée, et il siégeait même avant s.Ambroise de Milan (v. 7 décembre).
S.Jérôme, s.Basile de Césarée firent les plus grands éloges de lui et de son diocèse. Dans la ville d’Aquilée, le clergé était organisé en communauté, à laquelle pouvaient aussi participer des laïcs, dans une ambiance de fraternité chrétienne.
Valerianus mourut vers 388, ou peu après, après une vingtaine d’années d’épiscopat.
Le Martyrologe Romain mentionne saint Valerianus d’Aquilée au 27 novembre.
Maximus de Riez
† 455
Fils de parents chrétiens, Maximus naquit à Decomecum (peut-être Châteauredon, Alpes Maritimes), qui se trouvait dans le diocèse de Riez.
Studieux, pieux, il entra à l’abbaye de Lérins, dont le fondateur, s.Honorat, vivait encore et fut son maître.
En 427, Honorat fut appelé à être évêque d’Arles : il nomma Maximus pour lui succéder à Lérins.
Pendant sept années, Maximus fut le Moïse de ses moines, les guidant par sa foi ferme et ses bonnes œuvres.
Il devait lutter contre le Tentateur. Un jeune moine qui l’avait suivi en cachette pour voir ce qu’il faisait ainsi la nuit dans la nature, fut terrorisé d’apercevoir le Diable près de Maximus et en eut une grave fièvre ; Maximus le guérit à son retour.
En 433, on voulut appeler Maximus à occuper le siège épiscopal de Fréjus, mais Maximus, averti à temps, alla se cacher dans la forêt pendant trois jours ; mal lui en prit : il se trouva juste à ce momet-là sous une pluie battante. Mais ce n’était que partie remise : on vint bientôt le chercher pour le siège de Riez. Il réussit encore à s’échapper, et sur le continent, mais on le retrouva quand même, et il dut se plier à la volonté de Dieu : il fut sacré évêque.
Désormais, il accomplit son devoir ; il participa aux conciles (Riez en 439, Orange en 441, Vaison en 442, Arles en 455), il fut co-signataire des lettres envoyées au pape Léon le Grand par les évêques du Midi en 450 et 451.
Maximus fit construire deux églises à Riez, en l’honneur de s.Pierre et de s.Alban.
On lui attribua beaucoup de miracles, des résurrections de morts, des guérisons d’aveugles et de boiteux ; il guérit en particulier un paysan dont le bœuf lui avait ouvert le ventre d’un coup de corne…
Maximus mourut le 27 novembre, en ou peu après 455, après vingt-deux ans d’épiscopat.
Son successeur, tant comme abbé à Lérins que comme évêque de Riez, fut s.Faustus (v. 28 septembre).
Le Martyrologe Romain mentionne saint Maximus de Riez au 27 novembre.
Siffridus de Carpentras
6. siècle
Siffridus (Siffrein) a pu naître vers 500.
Il serait arrivé de Campanie (Italie) avec son père, qui le conduisit au monastère de Lérins.
L’enfant étudia la grammaire, la rhétorique, la dialectique.
Quand il eut trente ans, il fut sacré évêque de Venasque par s.Césaire d’Arles († 542, v. 27 août). Venasque fit ensuite partie du diocèse de Carpentras.
Siffridus fut le cinquième évêque de Carpentras, approximativement entre 536 et 540. Comme tel, il construisit deux églises à Venasque, en l’honneur de Notre-Dame et de s.Jean-Baptiste. A Carpentras, il construisit une autre église, en l’honneur de s.Antoine, l’abbé (v. 17 janvier).
Vers la fin de sa vie, il se retira à Notre-Dame et secoura les pauvres avec une grande bonté.
Il mourut vers 540.
Le Martyrologe Romain mentionne saint Siffridus de Carpentras au 27 novembre.