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27 décembre 2017 3 27 /12 /décembre /2017 21:34

Theonas d’Alexandrie
† 300

En 282, Theonas fut investi de la charge épiscopale d’Alexandrie (Egypte), pour succéder à Maximos. Il était le seizième successeur de saint Marc (v. 25 avril).
Voici l’éloge qu’un synaxaire fait de lui :
Ce saint était instruit et religieux, plein de  bonté et de prévenance pour les gens. 
La première année de son patriarcat, il baptisa saint Botros (Pierre), qui fut patriarche après lui. La seizième année de son âge, il le consacra comme prêtre. Ajoutons ici que ce Botros était né à la suite d’une bénédiction que Theonas avait donnée à la maman, jusque-là stérile. 
A cette époque apparut en Alexandrie Sabellius l’Infidèle, qui prétendait que le Père, le Fils et le Saint-Esprit étaient une seule hypostase. Ce père l’excommunia et confondit sa doctrine. Une fois prêtre, Botros avait imposé le silence à Sabellius, et ce dernier en était tombé raide mort.
Dans sa bonté, (Theonas) bâtit une église en Alexandrie sous l’invocation de Notre-Dame, car les fidièles, jusqu’au temps de Théonas, priaient et célébraient les saints Mystères dans les maisons et les cavernes, en cachette des infidèles. Ce père ne cessa d’être bon pour eux, en convertit beaucoup et les baptisa.

C’est durant cet épiscopat que le prêtre Achillas devint célèbre en Alexandrie, et fut chargé de l’enseignement de la sainte foi ; il fit une œuvre philosophique très rare et à aucune autre inférieure ; sa conduite était digne de la discipline évangélique.
Theonas désigna Botros pour lui succéder et mourut en 300.
Le Martyrologe Romain mentionne saint Theonas d’Alexandrie au 28 décembre.

 

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27 décembre 2017 3 27 /12 /décembre /2017 21:33

Antonius de Hongrie
† 520

Antonius venait de Pannonie (act. Hongrie), comme s.Martin de Tours (v. 11 nov.).
Son père s’appelait Secundinus, et son oncle Constantius ; ce dernier fut évêque de Lorch.
A huit ans, Antonius fut orphelin de père et recueilli par l’évêque s.Severinus (v. 8 janvier) ; puis il fut à l’école de son oncle Constantius.
Devant l’invasion des barbares, Antonius vint se réfugier près du lac de Côme, auprès d’un prêtre nommé Marius, qui avait regroupé quelques moines. C’est là qu’il se rendit célèbre, malgré lui, en démasquant un intrus malfaiteur qui avait réussi à se faire admettre parmi les moines.
Antonius se retira plus loin encore, là où ses seuls voisins étaient des ours. L’un d’eux lui ayant saccagé son jardin, Antonius le rossa sévèrement.
Des disciples voulaient se mettre sous la conduite d’Antonius, mais il ne le voulait pas. Il se retira à l’abbaye de Lérins. Il était gentil avec les jeunes, grave avec les anciens, docte avec les savants, à la portée des simples.
Au bout de deux années de cette humble vie, il s’endormit dans le Seigneur, vers 520.
Le Martyrologe Romain mentionne saint Antonius de Hongrie au 28 décembre.

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27 décembre 2017 3 27 /12 /décembre /2017 12:08

Henri Grialou
1894-1967

Henri Grialou naquit le 2 décembre 1894 à Aubin (Aveyron), d’Auguste et Marie Miral, qui eurent deux garçons et trois filles. Le papa, un mineur, mourra à quarante-quatre ans, en 1904.
Après ses études à Suse (Italie), Henri fréquenta le Petit séminaire de Graves, le Grand séminaire de Rodez.
En 1913, il devança l’appel au service militaire, et se trouvait encore sous les drapeaux quand éclata la Guerre mondiale. Lieutenant dans le 122
e régiment d’infanterie, Henri combattit à Argonne, à Verdun ; il fut sur le Chemin des Dames. Il reçut plusieurs décorations, la Légion d’honneur et la Croix de guerre.
Démobilisé en 1919, il pouvait se préparer à recevoir les Ordres majeurs. Curieusement, un livre de s.Jean de la Croix (v. 14 décembre) à la fois lui parut insipide et l’attira à l’idéal du Carmel. C’est cette même année qu’il eut l’occasion de connaître trois jeunes femmes qui avaient ouvert à Marseille un cours d’abord réservé aux filles. Ces dames voulaient vivre intensément leur idéal de prière tout en maintenant leur activité professionnelle. Cette rencontre allait se montrer providentielle.
En 1922, après son ordination sacerdotale, Henri entra au Carmel de Fontainebleau, où il prit le nom de Marie-Eugène de l’Enfant-Jésus. Il fut ensuite à celui de Lille, puis supérieur à Tarascon (1927). Il fit largement connaître le message de sainte Thérèse de Lisieux, canonisée en 1925 (v. 1
er octobre), et de s.Jean de la Croix, proclamé Docteur de l’Eglise en 1926 (v. 14 décembre).
En 1932, les Dames enseignantes de Marseille se constituèrent en une Fraternité du Tiers-Ordre carmélitain : c’était l’origine du futur Institut Notre-Dame de Vie.
L’activité du père Marie-Eugène fut intense : prieur à Agen puis à Monaco, définiteur général de l’Ordre à Rome de 1937 à 1955.
De 1939 à 1946, il sera mobilisé dans l’armée. Au lendemain de la Guerre, il fut en même temps visiteur apostolique des carmels de France.
Au terme de sa présence à Rome, il fut prieur à Tarascon puis provincial pour toute la région Avignon-Aquitaine (1957-1960), tout en résidant de façon permanente à Notre-Dame de Vie (Venasque).
Cet institut fut reconnu de droit pontifical en 1962. En 1963, furent admis les membres masculins, qui constitueront la nouvelle branche sacerdotale et la branche laïque masculine.
En 1963, il fut à nouveau élu provincial, et devait le rester jusqu’à sa mort, qui advint le lundi de Pâques, 27 mars 1967.
De tous les articles et conférences du père Eugène-Marie, le plus célèbre est son livre Je veux voir Dieu, qui développe de façon très abordable la spiritualité de sainte Thérèse d’Avila (v. 15 octobre).
Le père Eugène-Marie de l’Enfant-Jésus fut béatifié en 2016.
Le miracle qui fut examiné pour cette béatification concernait un petit enfant né avec de gros kystes ; on l’opéra à onze jours, puis encore à deux semaines ; le cas était désespéré ; à un mois, l’enfant ne pesait qu’à peine plus de trois kilogrammes. La grand-tante de l’enfant commença une prière par l’intercession du père Eugène-Marie : subitement, s’arrêta ce dangereux écoulement de la plaie au canal thoracique, l’enfant prit du poids et, en trois jours, pouvait regagner la maison en parfaite santé.
Le p.Marie-Eugène de l’Enfant-Jésus sera commémoré le 27 mars dans le Martyrologe Romain.

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27 décembre 2017 3 27 /12 /décembre /2017 10:59

Fabiola de Rome
† 399

La gens Fabia était une des plus illustres de Rome.
Fabiola eut le malheur d’épouser un homme qui, en peu de temps, se montra si infidèle et si vicieux, qu’elle le renvoya. 
C’est qu’il arrive que les caractères se dissimulent et ne se révèlent qu’après le mariage. Dans une telle situation, aujourd’hui, l’Eglise examinerait avec attention les circonstances et pourrait déclarer nul un tel mariage, contracté sur une fraude : Fabiola ignorait les vrais sentiments de cet homme.
Mais elle était jeune encore, et accepta de se remarier. On ne peut le lui reprocher.
Ce second mari, cependant, mourut bientôt. Fabiola accepta alors son veuvage, et voulut «expier» le passé. 
Elle se mit au rang des pénitents ; elle s’humilia devant le clergé, les cheveux en désordre, comme si c’était elle qui avait péché par adultère, ayant comme partagé les fautes de son coupable mari.
Elle avait une fortune colossale : elle vendit tout ce qu’elle avait pour secourir les malades et les pauvres, en fondant le premier hôpital de Rome. Elle y portait elle-même des malheureux dont personne ne s’occupait et dont les plaies faisaient parfois horreur, au point que des pauvres en bonne santé enviaient les malades, nous dit s.Jérôme, qui la connut personnellement et dont nous tenons tous ces détails (v. 30 sept.).
Elle mit aussi ses deniers au service du clergé et des monastères.
En 394, elle rejoignit la communauté fondée par s.Jérôme à Bethléem, mais en repartit en 395, devant la menace des Huns envahissants. Elle revint à Rome.
Avec s.Pammachius (v. 30 août) elle fonda à Ostie un hospice pour recevoir les étrangers : on en parlait jusqu’en Bretagne et chez les Parthes !
Quand Fabiola mourut, en 399, ses funérailles furent un véritable triomphe. S.Jérôme écrivit d’elle qu’elle fut gloire pour les chrétiens, prodige pour les païens, deuil pour les pauvres, consolation pour les moines.
Le Martyrologe Romain mentionne sainte Fabiola de Rome au 27 décembre.

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25 décembre 2017 1 25 /12 /décembre /2017 22:46

Zenon de Maïouma
300-400

On a déjà amplement parlé de Zenon le 21 septembre, dans la notice concernant ses trois cousins, les martyrs Eusebios, Nestabios et Zenon.
Zenon et son frère Aiax étaient de Maïouma, le port de Gaza (Palestine) ; Aiax se retira dans un monastère avec deux de ses trois fils et fut plus tard évêque. 
Consacré à Dieu dès sa jeunesse, Zenon devint lui aussi évêque, à Maïouma, du temps de l’empereur Théodose, donc entre 380 et 395.
Seule la maladie pouvait lui faire manquer un office liturgique.
De sa formation monastique, il gardait le goût du travail manuel et tissait le lin : il gagnait ainsi sa vie et de quoi faire des aumônes. Il travailla de la sorte jusqu’à la fin de sa vie, lui, le doyen de l’épisopat.
L’historien Sozomène connut Zenon quand ce prélat était presque centenaire. Les dates proposées ci-dessus restent cependant conjecturales, puisqu’on ne sait pas exactement en quelle année Zenon naquit et mourut. Mais l’année 362, proposée dans le Martyrologe comme date de sa mort, est certainement une coquille : cette année-là, comme on l’a vu le 21 septembre lors du martyre de ses trois cousins, Zenon n’était pas encore évêque.
Le Martyrologe Romain mentionne saint Zenon de Maïouma au 26 décembre.

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25 décembre 2017 1 25 /12 /décembre /2017 22:46

Euthymios de Sardes
754-831

La jeunesse d’Euthymios n’est pas bien connue.
Il étudia dans Alexandrie d’Egypte et, revenu dans sa région natale, vécut dans un monastère, où il fut successivement ordonné diacre, puis prêtre.
Vers 787, il fut appelé à être l’évêque de Sardes : il n’avait que trente-trois ans. Le site archéologique de Sardes se trouve dans l’actuelle Turquie méridionale ; c’est à cette Eglise qu’est adressée une des sept lettres de Jean (v. Ap 3:1-6).
Cette même année-là, donc, Euthymios siégea parmi les pères du deuxième concile de Nicée, où fut condamné l’iconoclasme.
Sous l’impératrice Irène (†803), Euthymios accomplit en 798 une mission auprès du calife de Bagdad, Hâroun ar-Rachîd.
Sous Nicéphore 1er, Euthymios fut accusé d’avoir fait entrer dans la vie monastique une jeune fille convoitée par l’empereur (ou un fonctionnaire de celui-ci) ; l’affaire tourna mal et l’évêque fut exilé sur l’île de Pantellaria (entre Sicile et Tunisie), de 803 à 811.
Libéré à la mort de Nicéphore, Euthymios ne put retourner dans son diocèse. Il se retira dans un monastère de Bithynie, où des envoyés impériaux tentèrent, en 814, de le gagner à l’iconoclasme. Conduit à Constantinople, Euthymios réitéra sa position en face de l’empereur Léon l’Arménien et fut alors relégué sur l’île de Thasos (Thrace, Grèce N). 
En janvier 821, Euthymios fut rappelé à Constantinople ; il apparaissait alors comme le principal exposant de la doctrine orthodoxe sur le culte des saintes Images et, vers 826, fut à nouveau interné au cap Akritas (Grèce SW), pendant trois années, dans une prison obscure et infecte.
En 831, nouveau scandale politique qui relança les accusations contre Euthymios. Il fut interrogé par l’empereur en personne qui, exaspéré, frappa l’Evêque de quatre gifles, le fit dépouiller de ses vêtements et exiler sur un îlot de la mer de Marmara. Euthymios y retrouva Methodios, le futur patriarche de Constantinople.
En décembre 831, trois envoyés impériaux vinrent interroger à nouveau Euthymios, qui reçut cent-vingt coups de nerfs de bœuf. Euthymios survécut huit jours à ce traitement et mourut dans les bras de Methodios, le 26 décembre 831, âgé de soixante-dix-sept ans.
Son épiscopat avait duré quarante-quatre ans, mais il n’avait séjourné que seize ans dans son diocèse. Il se pourrait même que son successeur, Jean, eût été nommé avant 831, pour remplacer l’évêque exilé et emprisonné.
Le Martyrologe Romain mentionne saint Euthymios de Sardes au 26 décembre.

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24 décembre 2017 7 24 /12 /décembre /2017 22:15

Eugenia de Rome
?

Il est impossible d’avoir la lumière sur les extraordinaires péripéties de la vie d’Eugenia. On ne va ici avancer que ce qui fait justement difficulté dans sa Passio.
Elle aurait vécu entre 176 et 268, dates extrêmes des empereurs dont il est question, Commode et Gallien. Elle aurait pu mourir ainsi vers quatre-vingts ans, alors qu’on la présente de bout en bout comme une jeune fille charmante et jolie.
On lui donne pour père un certain Philippus qui, de préfet d’Egypte, devint ensuite évêque d’Alexandrie, alors qu’on ne connaît là-bas aucun préfet ni aucun patriarche de ce nom.
Eugenia aurait par hasard rencontré dans les environs d’Alexandrie un évêque Helenus (?) qui était entouré de dix mille hommes : difficile, et téméraire, en temps de persécution, d’oser organiser une telle procession ouvertement.
Eugenia, pour pouvoir entrer dans le «monastère» d’Alexandrie, se déguisa en homme, fut admise et fut même élu(e) abbé : mais il n’y avait pas de monastère en Alexandrie au troisième siècle. Surtout, on n’imagine pas qu’une jeune femme puisse si longtemps se faire passer pour un homme dans un «monastère» où l’on chante continuellement l’office divin.
Plus tard, elle se fit reconnaître à toute sa famille ; son père, converti, fut assassiné sur l’ordre du nouveau préfet ; elle revint à Rome avec sa mère et ses frères. Eugenia aurait alors réuni des vierges et le pape serait venu chaque samedi célébrer pour elles les Saints Mystères. Ce détail est suspect : en temps de persécution, on n’organise pas de cérémonies aux mêmes lieux et jours, pour déjouer les manœuvres des observateurs.
Suite à une trahison, Eugenia fut sommée par l’empereur de sacrifier aux dieux païens, fut conduite au temple de Diane (qui s’effondra à son arrivée), fut précipitée dans le Tibre une pierre au cou - mais la pierre éclata et Eugenia fut transportée assise sur les eaux du fleuve, on la jeta dans les fourneaux des thermes - qui s’éteignirent, on l’enferma huit jours sans nourriture dans un cachot obscur, où le Christ vint lui donner l’Eucharistie ; enfin, le jour de Noël, elle fut décapitée.
Il faut remarquer ici qu’au troisième siècle, on ne fêtait pas la Naissance du Christ au 25 décembre. La fête n’apparut qu’au siècle suivant.
Pour être complets, ajoutons que les saints Protus et Hyacinthus (v. 11 septembre) apparaissent aussi dans les étonnantes péripéties d’Eugenia.
Si l’on retire donc de la Passio d’Eugenia tous ces détails difficiles, il ne reste plus grand-chose à dire : Eugenia est une martyre romaine du deuxième ou du troisième siècle.
La belle église Sainte-Eugénie de Biarritz (Pyrénées Atlantiques), édifiée au début du vingtième siècle, reçut sa dédicace par référence à l’impératrice - d’origine espagnole - Eugenia de Montijo. 
Le Martyrologe Romain mentionne sainte Eugenia de Rome au 25 décembre.

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24 décembre 2017 7 24 /12 /décembre /2017 22:14

Basileus de Rome
† 258

Lire la notice Iovinus et Basileus de Rome

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24 décembre 2017 7 24 /12 /décembre /2017 22:13


Iovinus et Basileus de Rome
† 258

On croit généralement que Iovinus et Basileus furent martyrisés à Rome vers 258. 
Le Martyrologe Romain mentionne saints Iovinus et Basileus de Rome au 25 décembre.

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24 décembre 2017 7 24 /12 /décembre /2017 10:53

Teofilius Matulionis
1873-1962

Teofilius naquit le 22 juin 1873 à Kudoriškis (Lituanie), de parents paysans profondément catholiques. A cette époque, la Lituanie n’existait plus en tant que telle, elle faisait partie de l’empire russe depuis presque un siècle.
Rappelons sommairement ici qu’en février 1918, la Russie soviétique céda la Lituanie à l’empire allemand ; mais à la suite de la chute du Reich, la Lituanie fut la proie de la Pologne ; en 1939, le pays passa sous occupation soviétique ; en 1941, sous occupation nazie ; en 1944, à nouveau sous occupation soviétique ; la Lituanie est indépendante depuis le dislocation de l’Union soviétique (1991). 
Teofilius, donc, fit ses études secondaires à Davgavpils (actuelle Lettonie), puis fréquenta le séminaire et l’académie catholique de Saint-Petersbourg. 
En 1900 il fut ordonné prêtre.
Après différents postes, il fut vicaire à Saint-Petersbourg à partir de 1912.
L’année de la révolution bolchevique, 1917, les églises furent fermées ; en 1923, Teofilius fut arrêté à Moscou et condamné à trois ans de prison.
Libéré en 1925, il eut la charge de sept paroisses à Saint-Petersboourg.
En 1927, il fut ordonné clandestinement évêque, mais en 1929 il fut condamné à dix ans de travaux forcés aux îles Solovki, là où fut mise en place l’organisation du Goulag.
En 1933, eut lieu un échange de prisonniers et Mgr Matulionis put revenir à Kaunas ; il rencontra le pape Pie XI à Rome en 1934 et voyagea aux Etats-Unis pour visiter ses compatriotes exilés. De retour en Lituanie en 1936, il fut aumônier des Bénédictines de Kaunas et aumônier militaire. 
En 1943, il fut nommé évêque de Kaišiadorys. Cette ville fut bombardée en 1944 par l’Armée rouge ; en 1946, l’évêque fut à nouveau arrêté et condamné à sept ans de prison à Vladimir (Moscou).
En 1956, il fut libéré ; l’année suivante, il ordonna clandestinement son successeur, Vincentas Sladkevičius, mais l’événement fut découvert : Mgr Matulionis fut assigné à résidence à Šeduva, à plus de cent-quarante kilomètres de sa ville épiscopale.
Le 20 août 1962, il succomba à un empoisonnement commandité par les services secrets communistes.
Mgr Matulionis mourait à quatre-vingt-neuf ans : il en avait passé vingt en prison, et cinq en résidence surveillée.
Reconnu martyr, Mgr Teofilius Matulionis  fut béatifié en 2017.
Teofilius Matulionis sera commémoré le 20 août dans le Martyrologe Romain.

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  • : Le blog de samuelephrem
  • : Près de 9600 notices de Bienheureux et Saints. Ont été successivement illustrés : - Les personnages bibliques de l'ancien et du nouveau Testaments. - Tous les Saints et Bienheureux reconnus, depuis les débuts de l'Eglise jusqu'aux derniers récemment proclamés. En outre, des commentaires pour tous les dimanches et grandes fêtes (certains devant être très améliorés). Sur demande, nous pourrons vous faire parvenir en plusieurs fichiers pdf l'intégralité du Bréviaire romain latin, "LITURGIA HORARUM", qui vous permettront d'éviter beaucoup de renvois fastidieux, notamment pour les périodes de Noël et Pâques. Les textes sont maintenant mis à jour selon le nouveau texte de la Nova Vulgata (ed. 2005). Nous avons aussi le Lectionnaire latin pour toutes les fêtes du Sanctoral, sans renvois, également mis à jour selon le texte de la Nova Vulgata. Bienvenue à nos Lecteurs, à nos abonnés, avec lesquels nous entamerons volontiers des échanges. Bonne visite !
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