Marina d’Antioche
† 300
Marina (devenue Margarita en Occident) était, disait-on, la fille d’un prêtre païen d’Antioche de Pisidie (auj. près de Yalvaç, Isparta, Turquie CW).
Quand elle se convertit au christianisme, son père la chassa. Elle alla garder les troupeaux chez son ancienne nourrice.
A quinze ans, elle fut convoitée par un préfet nommé Olybrius, mais elle refusa, proclamant sa foi chrétienne.
Le préfet lui fit subir toute une suite de tourments : prison, flagellation, écorchures avec les ongles de fer. Remise en prison, elle aurait chassé d’un signe de croix le Démon (ou peut-être une grave tentation).
A nouveau interrogée, on lui appliqua les torches ardentes, dont elle ne sentit rien, et on la jeta dans une cuve d’huile bouillante, dont elle sortit indemne (ce trait rappelle le martyre de s.Jean, v. 27 décembre).
Elle gagna alors au Christ une foule d’assistants par son ardente exhortation : tous furent décapités sur place, puis elle aussi à son tour.
On croit pouvoir placer ce martyre à la fin du 3e siècle.
Vu la longue résistance de Marina à tant de tourments, elle fut invoquée en maintes situations et fit partie des Quatorze Saints Auxiliaires, mais ce sont particulièrement les femmes enceintes qu’on lui recommanda.
Notons ici que c’est cette sainte Marguerite que ste Jehanne d’Arc remarqua parmi ses Voix, v. 30 mai).
Sainte Marina d’Antioche est commémorée le 20 juillet dans le Martyrologe Romain.