Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
20 juillet 2017 4 20 /07 /juillet /2017 10:29

Marina d’Antioche

† 300

 

Marina (devenue Margarita en Occident) était, disait-on, la fille d’un prêtre païen d’Antioche de Pisidie (auj. près de Yalvaç, Isparta, Turquie CW).

Quand elle se convertit au christianisme, son père la chassa. Elle alla garder les troupeaux chez son ancienne nourrice.

A quinze ans, elle fut convoitée par un préfet nommé Olybrius, mais elle refusa, proclamant sa foi chrétienne.

Le préfet lui fit subir toute une suite de tourments : prison, flagellation, écorchures avec les ongles de fer. Remise en prison, elle aurait chassé d’un signe de croix le Démon (ou peut-être une grave tentation).

A nouveau interrogée, on lui appliqua les torches ardentes, dont elle ne sentit rien, et on la jeta dans une cuve d’huile bouillante, dont elle sortit indemne (ce trait rappelle le martyre de s.Jean, v. 27 décembre).

Elle gagna alors au Christ une foule d’assistants par son ardente exhortation : tous furent décapités sur place, puis elle aussi à son tour.

On croit pouvoir placer ce martyre à la fin du 3e siècle.

Vu la longue résistance de Marina à tant de tourments, elle fut invoquée en maintes situations et fit partie des Quatorze Saints Auxiliaires, mais ce sont particulièrement les femmes enceintes qu’on lui recommanda.

Notons ici que c’est cette sainte Marguerite que ste Jehanne d’Arc remarqua parmi ses Voix, v. 30 mai). 

Sainte Marina d’Antioche est commémorée le 20 juillet dans le Martyrologe Romain.

 

 

Partager cet article
Repost0
20 juillet 2017 4 20 /07 /juillet /2017 10:29

Frumentius d’Ethiopie
4
e siècle

Frumentius était encore enfant à Tyr où vivait le philosophe Meropios, son précepteur et peut-être son oncle, ou un parent. Ce dernier l'emmena, lui et Ædesios, dans un voyage qu'il fit en Éthiopie. Les deux jeunes garçons étaient peut-être frères, en tout cas condisciples sous la férule de Meropios.
Le voyage achevé, Meropios s'embarqua pour revenir dans sa patrie. Le navire qui le portait avec ses neveux s'arrêta dans un certain port pour y faire les provisions nécessaires à l'équipage. Les barbares du pays pillèrent le navire, et passèrent au fil de l'épée tous ceux qui le montaient.
Les deux jeunes garçons étaient alors assis sur le rivage, sous un arbre, préparant leur leçon. Les barbares eurent pitié de leur innocence, de leur candeur et de leur beauté et les conduisirent à leur roi, Ella Amida. Le prince éthiopien s'intéressa à leur sort et prit un soin particulier de leur éducation ; il fit d’Ædesios son échanson, et de Frumentius son trésorier et son secrétaire d'État. Étant près de mourir, il leur donna la liberté ; mais la reine les pria de rester et de continuer à l'aider de leurs conseils jusqu'à ce que l'héritier du trône, Aïzan, fût en âge de régner.
Frumentius profita de son autorité pour disposer ce peuple à recevoir la connaissance de l'Évangile, et fit bâtir une église pour les réunions des nouveaux chrétiens. Quand le prince eut atteint sa majorité, Frumentius résigna entre ses mains l'administration du royaume et demanda la permission de retourner dans sa patrie.
Ædesios revint à Tyr, où il devint prêtre : c’est là qu’il rencontra l’historien Rufin, dont nous tenons tant de détails.
Arrivé à Alexandrie, Frumentius alla trouver saint Athanase (v. 3 mai), lui raconta son histoire, lui parla de la chrétienté naissante de l'Éthiopie, des bonnes dispositions de ses habitants, et le supplia d'envoyer un évêque et des prêtres pour travailler à la conversion du peuple entier. Le choix d’Athanase fut facile : plein de joie et d'admiration, il l'éleva promptement au sacerdoce et à l'épiscopat et l'envoya prêcher l'Évangile.
L'évêque fut accueilli avec bonté par le prince, qui se convertit et aida lui-même à éclairer la nation entière. Frumentius fit bâtir de nombreuses églises. Ses miracles ne contribuèrent pas peu au succès de sa mission.
Il eut à souffrir des menées des hérétiques ariens, qui cherchèrent à nuire à son apostolat ; mais il demeura toujours invincible champion de la foi de Nicée et eut l'honneur d'être appelé par le grand Athanase : Père du salut. Le saint évêque continua d'édifier l'Église d'Éthiopie par ses discours, ses vertus et ses miracles, jusqu'à sa mort, à l'âge d'environ cent ans.
Le synaxaire (ou martyrologe) éthiopien le nomme à son tour “Père Pacifique”, Abba Salama, parce qu’il a prêché la paix du Christ, et “Révélateur de la Lumière”.
Il se trouve actuellement au 20 juillet dans le Martyrologe Romain, jour où il est également fêté par les Éthiopiens.

 

 

 

Partager cet article
Repost0
20 juillet 2017 4 20 /07 /juillet /2017 10:28

Aurelius de Carthage

† 430

 

Aurelius appartenait au clergé de Carthage (act. Tunisie N). 

En 388, il y était diacre ; il fut ordonné évêque de Carthage vers 391. A cette époque, s.Augustin (v. 28 août) venait d’être ordonné prêtre. Une grande amitié lia les deux hommes.

Aurelius était un très saint homme, peut-être peu lettré, mais rempli de zèle pour la Vérité et exigeant pour la faire respecter.

Le siège épiscopal de Carthage était le plus important de l’Afrique (excepté Alexandrie et l’Egypte) : Aurelius était l’archevêque de quelque cinq cents évêques.

Contre le paganisme encore vivant, Aurelius supprima les fêtes mondaines en l’ «honneur» des martyrs et les transforma en veillées de prières et de chants. Il fit dresser sa chaire épiscopale à l’endroit même de la statue d’une déesse punique, qu’on appelait Cælestis.

Pour la prédication, il confia à ses meilleurs prêtres la charge d’enseigner la Parole, pour préparer plus aisément sa participation aux nombreux conciles régionaux.

Concernant la vie monastique, il pria s.Augustin (v. 400) d’écrire un ouvrage pour exposer les vrais devoirs des moines, et corriger ceux-ci d’une certaine paresse.

Contre le donatisme, il organisa dès 403 des conférences publiques, qui aboutirent en 411 à la condamnation de cette doctrine. S.Augustin y parla avec grande autorité.

Il y eut aussi le pélagianisme, qu’Aurelius poursuivit avec toute son énergie : ce travail lui coûta les dernières années de sa vie, mais aussi l’estime des papes. 

A Carthage se produisit un jour une révolte ; des vies humaines allaient être sacrifiées : Aurelius s’interposa, s’humilia devant le gouverneur pour sauver ces vies. Il eut gain de cause.

Il prit toujours la défense de s.Jean Chrysostome (v. 14 septembre), dans les tristes péripéties de ce dernier.

Durant le concile de Carthage de 419, présidé par Aurelius, fut rappelée l’antique loi du célibat sacerdotal : Ce qu’enseignèrent les apôtres, et ce que l’antiquité elle-même a observé, faisons en sorte, nous aussi, de nous y tenir. C’était mot pour mot la même expression qui avait été consignée lors du précédent concile de Carthage en 390.

Aurelius mourut apparemment le 20 juillet 430, au moment où apparaissaient en Afrique les Vandales, qui allaient tellement faire souffrir l’Eglise dans cette région.

Saint Aurelius de Carthage est commémoré le 20 juillet dans le Martyrologe Romain.

Partager cet article
Repost0
19 juillet 2017 3 19 /07 /juillet /2017 21:39

Tatianus de Meros

† 362

 

Se reporter à la notice Macedonius, Theodulos et Tatianus de Meros

Partager cet article
Repost0
19 juillet 2017 3 19 /07 /juillet /2017 21:39

Theodulos de Meros

† 362

 

Se reporter à la notice Macedonius, Theodulos et Tatianus de Meros

Partager cet article
Repost0
19 juillet 2017 3 19 /07 /juillet /2017 21:37

Macedonius, Theodulos et Tatianus de Meros

† 362

 

Meros était une ville de Phrygie (auj. Turquie CW).

En ou vers 362, un gouverneur nommé Almachius voulut restaurer un temple païen, selon le désir de l’empereur Julien l’Apostat.

De nuit, les trois Macedonius, Theodulos et Tatianus pénètrent dans l’édifice, abattent les statues des idoles et se retirent.

Le lendemain, Almachius arrête en représailles trois innocents et menace de les exécuter. Les trois «coupables» alors se dénoncent.

On tente de les convaincre d’apostasier ; refus. On les torture ; ils persévèrent dans la Foi. On les étend sur des grils incandescents et, peu avant d’expirer, demandent à être retournés, pour être bien cuits de chaque côté.

Les saints Macedonius, Theodulos et Tatianus de Meros sont commémorés le 19 juillet dans le Martyrologe Romain.

 

 

Partager cet article
Repost0
19 juillet 2017 3 19 /07 /juillet /2017 21:37

Dios de Constantinople

† 5e siècle

 

Dios était né à Antioche (sans doute celle de Pisidie, auj. près de Yalvaç, Isparta, Turquie CW), où il embrassa la vie monastique.

Il vint à Constantinople, où l’empereur Théodose lui donna un emplacement pour construire un nouveau monastère. Il en devint archimandrite.

Le patriarche Attikos, admirant ses saintes vertus, l’ordonna prêtre.

Dios fit tant de miracles que les Grecs le surnommèrent Thaumaturge.

Saint Dios de Constantinople est commémoré le 19 juillet dans le Martyrologe Romain.

Partager cet article
Repost0
18 juillet 2017 2 18 /07 /juillet /2017 21:14

Eugenius, compagnon de Symporosa à Rome

† 3e-4e siècles

 

Se reporter à la notice Symphorosa et sept Compagnons

Partager cet article
Repost0
18 juillet 2017 2 18 /07 /juillet /2017 21:13

Stacteus, compagnon de Symporosa à Rome

† 3e-4e siècles

 

Se reporter à la notice Symphorosa et sept Compagnons

Partager cet article
Repost0
18 juillet 2017 2 18 /07 /juillet /2017 21:12

Iustinus, compagnon de Symporosa à Rome

† 3e-4e siècles

 

Se reporter à la notice Symphorosa et sept Compagnons

Partager cet article
Repost0

Présentation

  • : Le blog de samuelephrem
  • : Près de 9600 notices de Bienheureux et Saints. Ont été successivement illustrés : - Les personnages bibliques de l'ancien et du nouveau Testaments. - Tous les Saints et Bienheureux reconnus, depuis les débuts de l'Eglise jusqu'aux derniers récemment proclamés. En outre, des commentaires pour tous les dimanches et grandes fêtes (certains devant être très améliorés). Sur demande, nous pourrons vous faire parvenir en plusieurs fichiers pdf l'intégralité du Bréviaire romain latin, "LITURGIA HORARUM", qui vous permettront d'éviter beaucoup de renvois fastidieux, notamment pour les périodes de Noël et Pâques. Les textes sont maintenant mis à jour selon le nouveau texte de la Nova Vulgata (ed. 2005). Nous avons aussi le Lectionnaire latin pour toutes les fêtes du Sanctoral, sans renvois, également mis à jour selon le texte de la Nova Vulgata. Bienvenue à nos Lecteurs, à nos abonnés, avec lesquels nous entamerons volontiers des échanges. Bonne visite !
  • Contact

Recherche

Liens