Macarios d’Antioche
† ?
Se reporter à la notice Timotheos, Diogenes, Macarios et Maximos d'Antioche
Macarios d’Antioche
† ?
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Diogenes d’Antioche
† ?
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Timotheos, Diogenes, Macarios et Maximos d’Antioche
† ?
Il s’agit là d’un groupe ancien de martyrs, dont on ne connaît que le nom et le lieu du martyre : Antioche de Syrie.
Encore cette dernière ville corrige maintenant l’ancienne mention de l’Afrique.
Saints Timotheos, Diogenes, Macarios et Maximos sont commémorés le 8 avril dans le Martyrologe Romain.
Dionysios de Corinthe
† 180
Dionysios occupa le siège épiscopal de Corinthe pendant le règne de Marc-Aurèle (161-180).
On ne connaît rien de sa vie, de son origine, de son activité pastorale, ni de sa mort, mais on a conservé de lui de nombreuses missives qu’il écrivit à différentes communautés : Lacédémone, Athènes, Nicomédie, Crète, Amastris, Pont, Romains.
Saint Dionysios de Corinthe est commémoré le 8 avril dans le Martyrologe Romain.
Dionysios d’Alexandrie
200-264
L’enfance de Dionysios n’est pas bien connue ; il naquit vers 200 dans une famille apparemment aisée, et païenne.
Il fit de bonnes études et prit l’habitude de lire beaucoup, surtout les auteurs anciens ; parmi ceux-ci, la grâce de Dieu lui fit découvrir les Epîtres de s.Paul, qui l’amenèrent à la conversion et au baptême.
Il se maria et eut un fils, Timotheos.
Il fréquenta les leçons d’Origène au Didascalée d’Alexandrie et fut lui-même directeur de l’école en 231.
En 247, il fut appelé au siège épiscopal d’Alexandrie et fut sacré évêque. Il devait alors vivre plus d’un quart de siècle au milieu d’agitations sociales et théologiques qui ne le laissèrent pas un instant en repos.
Dès 248, des émeutes éclatèrent dans la ville, à l’encontre des Chrétiens. Ce n’était pas encore une persécution à proprement parler, mais les agitations étaient sévères, les Chrétiens ou forcés à apostasier ou contraints à quitter leur maison. Aujourd’hui encore se répètent des cas semblables dans le monde, malheureusement.
La persécution se déclencha réellement en 250, sous l’empereur Dèce. Dionysios fut un des premiers à être concerné. Dans une lettre, il raconta comment la couronne du martyre lui échappa, bien contre son désir. L’histoire serait longue à raconter. Signalons-en un épisode : des paysans réussirent à mettre en fuite les soldats qui emmenaient Dionysios, mais lui, les prenant pour des brigands, leur affirma qu’il préférait être décapité, et eux, voulant absolument sauver leur évêque, l’emmenèrent, disons, manu militari, en le portant par les mains et les pieds, allèrent le mettre sur un âne, et le mirent en sûreté en Libye, où il attendit la fin de la persécution.
En 253, celle-ci reprit avec Valérien : qui refusait de sacrifier aux dieux serait frappé d’exil. Dionysios fut à nouveau déféré, interrogé, et condamné : il fut exilé à Képhro, puis Kollouthion en Libye. Ce n’était pas très éloigné d’Alexandrie, mais les habitants païens n’étaient pas très bienveillants envers ces Chrétiens qui les envahissaient ; cependant les Chrétiens finirent par créer une ambiance fraternelle qui conquit beaucoup de païens.
Même Dionysios finit par s’habituer à sa situation : des Chrétiens d’Alexandrie purent le rejoindre pour lui apporter des nouvelles de l’Eglise. Dionysios constatait que la persécution, loin d’affaiblir son troupeau, lui suscitait de nouvelles forces, malgré les confiscations et les exécutions qui ne manquèrent pas.
On ne sait pas comment Dionysios lui-même échappa au second édit de Valérien, ordonnant la mort de tout clerc qui aurait refusé de sacrifier aux dieux païens. Fut-il protégé par ses diocésains ? oublié ? Lui-même n’y a jamais répondu.
En 259 environ, il put reprendre son siège d’Alexandrie. Ce n’était pas pour se reposer.
Il y eut d’abord trois années d’agitations sociales, où la ville fut ravagée par une réelle guerre civile, puis par la peste. La paix et le calme revenus, Dionysios s’occupa de la doctrine millénariste et du débat sur la Sainte Trinité.
Dionysios était un homme de paix. Déjà lors de la première persécution, il accueillait les apostats repentis, alors qu’ailleurs les fameux lapsi étaient considérés comme séparés définitivement de l’Eglise. De même, Dionysios admettait la validité d’un baptême conféré par un hérétique, sans s’immiscer dans la controverse théologique : pourvu que la formule et le geste sacramentel fussent corrects. Ce qui lui importait, était la concorde dans l’Eglise.
Concernant le millénarisme, Dionysios eut une rencontre très fraternelle avec le chef de cette tendance, Corakion, qui finit par s’avouer convaincu et abandonna son erreur.
Concernant maintenant le dogme de la Sainte Trinité, les choses furent plus complexes. Au début, Dionysios s’opposa fermement à Sabellius, pour qui Père, Fils et Saint-Esprit n’étaient que des expressions successives de l’action de Dieu ; Dionysios en écrivit même au pape Xyste II (v. 6 août). Mais comme dans tout débat, il arrive qu’en redressant le timon, on donne un peu trop de l’autre côté : Dionysios sembla exagérer la distinction entre Père et Fils, allant presque dans le sens d’Arius qui affirmait que le Fils était une créature du Père.
Des gens s’inquiétèrent et prévinrent le pape Denys (v. 26 décembre) qui, condamnant certaines de ses expressions, invita Dionysios à s’expliquer mieux. Humblement, le vieux prélat écrivit un long ouvrage où il s’attachait fermement à la doctrine immuable sur la Sainte Trinité ; des théologiens avertis pouvaient encore lui signaler quelques imprécisions de langage, mais Dionysios ne devait jamais s’écarter de la Foi catholique.
En 264, Dionysios eut encore le temps et la force de condamner la doctrine de Paul de Samosate, mais dut renoncer à se rendre au concile qui devait se prononcer sur ce cas.
Dionysios mourut en 264 ou 265, chargé de mérites et d’années.
Saint Dionysios d’Alexandrie est commémoré le 8 avril dans le Martyrologe Romain. C’est la date où l’Eglise copte (égyptienne) le célèbre.
Amantius de Côme
410-448
Cas assez particulier, Amantius était d’origine anglaise. Il naquit en 410 à Canterbury.
Par sa mère, il aurait été neveu, sinon pas au moins parent de Théodose II et il eut une place importante dans l’administration.
On serait fort heureux de pouvoir suivre Amantius de sa terre natale à la ville de Côme : comment et pourquoi il vint à Rome, comment il fut choisi pour rejoindre Côme…
En 420, il devint évêque de Côme (Italie N), troisième des vingt-deux premiers évêques de cette ville, tous canonisés.
D’un voyage à Rome, il rapporta à Côme d’importantes reliques des apôtres Pierre et Paul, pour lesquelles il fit construire une nouvelle église, devenue ensuite cathédrale.
Son épiscopat dura vingt-huit ans, de 420 à 448 environ.
Saint Amantius de Côme est commémoré le 8 avril dans le Martyrologe Romain.
Ammon en Libye
† 304
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Serapion en Libye
† 304
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Irenæus en Libye
† 304
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Theodoros, Irenæus, Serapion et Ammon en Libye
† 304
Ces quatre Martyrs offrirent leur vie pour la foi en Libye.
Theodoros était évêque, mais on n’en connaît pas le siège.
Irenæus était diacre.
Serapion et Ammon étaient lecteurs.
Ils auraient été martyrisés au quatrième siècle ; il s’agirait donc de la persécution de Dioclétien (304).
Tous quatre sont commémorés le 7 avril dans le Martyrologe Romain.