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3 décembre 2016 6 03 /12 /décembre /2016 20:12

Ioannis l’Aumônier d’Alexandrie

554-616

 

Ioannis (Jean) était cypriote : il naquit vers 554 à Amathonte, d’Epiphane qui était gouverneur de l’île, et d’Honesta, une mère qui portait fort bien son nom.

Ces pieux parents crurent bien faire de pousser leur fils à se marier, ce qu’il fit avec tout le respect qu’il devait à ses bons parents ; mais Dieu avait d’autres vues : l’épouse et les enfants de Ioannis moururent en peu de temps. 

Veuf, Ioannis montra une largesse inouïe envers tous les pauvres, au point que le bruit de ses libéralités se répandit dans tout l’Orient.

En 608, le clergé et le peuple demandèrent à avoir Ioannis pour patriarche d’Alexandrie.

Ioannis n’avait pas encore la préparation nécessaire pour une telle mission, mais il s’en acquitta avec intelligence et persévérance.

Il lui sembla opportun d’extirper sans attendre tous les foyers possibles d’erreurs, d’hérésies, et de vices. Il y avait sept églises en Alexandrie : il en fit construire une soixantaine d’autres.

Voici un exemple de sa vigilance et de son efficacité pastorale. Beaucoup de fidèles quittaient l’église après l’évangile ; Ioannis quitta l’autel et vint s’asseoir au milieu de ceux qui bavardaient sur la place, leur expliquant que le pasteur doit être au milieu de ses brebis et que s’ils voulaient bien rentrer dans l’église pour la célébration, il rentrerait avec eux. Cette «homélie» fut efficace.

Pour avoir plus de part à la perfection monastique, il fonda et dota copieusement deux monastères de religieux dans Alexandrie, dédiés à Notre-Dame et à s.Jean-Baptiste.

Mais c’est sa générosité qui le caractérisa et resta légendaire. Il se fit dresser la liste de tous ses seigneurs, c’est-à-dire des pauvres d’Alexandrie, et on lui en trouva sept mille cinq cents, auxquels il voulait donner l’aumône chaque jour, parfois même deux fois.

A quelqu’un qui le remerciait pour une aumône considérable, Ioannis répondit : Je n’ai pas encore répandu mon sang pour vous, ainsi que Jésus-Christ, mon maître et mon Dieu, me l’a recommandé.

La générosité de Ioannis se manifesta aussi dans le pardon des insultes. A un prêtre qui l’avait passablement calomnié, l’évêque préféra venir lui demander pardon avant de célébrer la Messe, selon l’enseignement du Christ (Mt 5:23) : Au moment de présenter ton offrande, si tu te rappelles que ton frère a quelque chose contre toi, laisse ton offrande et va te réconcilier avec lui. Le prêtre en fut si touché qu’il demanda lui-même pardon pour ses calomnies.

Il recherchait la conversion de ses fidèles : Prenons garde à la longanimité de Dieu, qui est sans limite. Combien de pécheurs sacrilèges viennent recevoir le Corps et le Sang du Christ sans qu’Il les châtie sur-le-champ ! 

Il existe d’autres exemples de la charité immense de Ioannis, trop longs à reprendre ici. 

Bien qu’il eût commencé de faire préparer son tombeau en Alexandrie, Dieu lui réserva une «bonne surprise» : le gouverneur l’ayant décidé à l’accompagner à Constantinople, Ioannis s’embarqua avec lui ; mais la tempête poussa le navire vers Rhodes et, la nuit, Ioannis eut une vision qui lui annonçait sa prochaine rencontre avec le Roi des rois. On aborda à Chypre, on rejoignit Amathonte, où le bon patriarche Ioannis rédigea son testament et s’éteignit, le 11 novembre 616 (ou 619), le jour où l’on commémorait (et commémore aujourd’hui encore) le très illustre soldat égyptien martyr, Mennas.

On aurait vu Ioannis la nuit même de son décès s’avancer vers l’église, suivi de tous ceux qu’il avait assistés, portant des palmes d’olivier en signe de triomphe.

Saint Ioannis l’Aumônier est commémoré le 11 novembre dans le Martyrologe Romain.

 

 

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3 décembre 2016 6 03 /12 /décembre /2016 20:11

Theodoros de Stoudios

759-826

 

Il y avait à Constantinople une famille très unie dans la foi. Photinos et Theoktisti avaient trois garçons (Theodoros, Iosephos, Euthymios) et une fille. Signalons aussi que le frère de Theoktisti (Platon, v. 4 avril) était higoumène du monastère Saccoudion sur le mont Olympe en Bithynie.

En 781, les deux époux décidèrent d’entrer chacun dans un monastère, avec leurs enfants. Theoktisti prit sa fille dans un monastère de Constantinople ; Photinos et ses trois fils entrèrent au mont Olympe, où se trouvait déjà l’oncle Platon.

De Iosephos, il est question le 15 juillet.

Theodoros se fit remarquer par sa ferveur, son ardeur au travail manuel, ses talents d’administrateur aussi.

En 794, Platon s’associa Theodoros comme higoumène et le fit ordonner prêtre par le patriarche Tarasios (v. 18 février).

Theodoros était sans compromis, et exigeant. Il fit par exemple éliminer du monastère toutes les bêtes femelles, ainsi que les serviteurs qui s’en occupaient.

En 795 survint l’épisode du divorce et du remariage de l’empereur Constantin VI. Les moines du Saccoudion s’élevèrent d’une seule voix contre cette attitude, ce qui valut à Platon, Theodoros et Iosephos une première arrestation l’année suivante ; ils furent enfermés au fort des Cathares, puis déportés à Thessalonique (797). En août de la même année, l’impératrice Ireni les fit rappeler.

En 798, menacés par les Arabes, les moines vinrent se réfugier au monastère de Stoudios à Constantinople. Les moines qui s’y trouvaient avaient été exilés puis rappelés au cours de la lutte iconoclaste ; en se joignant à eux, Platon, Theodoros et Iosephos donnèrent une forte impulsion au monastère, qui abrita jusqu’à sept cents moines.

Théodore y établit la Règle de s.Basile, mais avec des adaptations rendues nécessaires. Il fit reposer l’ordre dans la communauté sur l’autorité de l’higoumène, assisté d’un conseil ; le pénitentiel fut très détaillé, les divers officiers du monastère eurent des attributions soigneusement déterminées ; les moines eurent une prédilection pour la copie des livres, réformant l’écriture grecque.

En 802, le monastère protesta contre le choix de Nikephoros comme successeur de Tarasios : il était laïque et proposé par l’empereur. Ce dernier mit en prison Theodoros pendant plus de trois semaines. 

Peu après, on voulut ré-examiner la position du prêtre qui avait célébré le re-mariage de l’empereur Constantin VI ; les moines studites prirent le parti de la résistance passive : ils ne communiqueraient pas avec ce prêtre et se réservaient de s’exprimer ouvertement vis-à-vis de l’empereur et du patriarche quand l’occasion s’en présenterait.

En 808, Iosephos, évêque de Thessalonique depuis deux ans, dut rentrer au monastère de Stoudios. L’empereur, agacé par tous ces moines, fit occuper militairement le monastère, et mit en prison Platon, Theodoros et Iosephos. Puis il les relégua dans les îles des Princes, d’où Theodoros continua d’envoyer des lettres pour soutenir la résistance à l’empereur et au patriarche. Là-dessus, l’empereur fut battu et tué par les Bulgares (811) et son beau-frère Michel lui succéda. Michel adopta la position des moines studites, mais abdiqua dès 813. Alors le pouvoir passa à Léon l’Arménien, iconoclaste.

Theodoros ne se privait pas de rappeler hautement que l’empereur n’avait aucune compétence en matière religieuse. Quand le patriarche Nikephoros fut envoyé en exil (815), Theodoros assuma en quelque sorte la direction des iconophiles : il organisa une grande procession à l’intérieur du monastère, où chaque moine portait une icône. Theodoros fut arrêté, enfermé dans le fort de Metopa, transféré à Bonita (816), puis à Smyrne (819), dont l’évêque était malheureusement iconoclaste.

Theodoros entretint une abondante correspondance pour soutenir les moines tant byzantins que palestiniens, mais aussi avec le pape ; il espérait une intervention du l’empereur d’Occident, Louis le Pieux, qui cependant ne bougea pas. Theodoros portait aux décisions pontificales un intérêt exceptionnel, estimant que l’union avec le pape était la condition indispensable pour réaliser la catholicité de l’Eglise. 

Durant son exil, il eut la tristesse d’apprendre la défaillance de plusieurs évêques, d’higoumènes, de quelques-uns de ses moines, le martyre et la déportation de plusieurs autres. Lui-même reçut cent coups de nerf de bœuf le 23 février 819, sur un ordre exprès de l’empereur qui avait eu connaissance d’une de ses lettres.

A Noël de 820, Léon l’Arménien fut assassiné, remplacé par Michel le Bègue qui proclama une amnistie. Theodoros put quitter Smyrne, et gagna Crescentios sur le bord du golfe de Nicomédie. Il préparait une apologie du culte des images, mais l’empereur fit volte face. Il prétendit convoquer un nouveau concile à Constantinople, où Theodoros proposa un recours au pape. L’empereur refusa, et rappela l’interdiction des images dans la ville : Theodoros dut quitter la capitale et revenir à Crescentios.

En 821, Michel le Bègue prétendit remplacer le patriarche Nikephoros, toujours exilé, par un évêque iconoclaste. Nouvelle protestation des moines de Stoudios.

Infatigable, Theodoros continuait de soutenir le culte des images ; maintenant, il soutenait aussi Nikephoros. En 823, il rejoignit le monastère Saint-Tryphon (presqu’île d’Akritas), puis celui de l’île de Prinkipo (archipel des îles des Princes).

En 824, Michel envoya une délégation auprès de Louis le Pieux et obtint une sentence un peu mitigée, à la fois contre les excès des iconoclastes et contre ceux des iconophiles. Mais le pape ne voulut y souscrire.

On peut comprendre combien la santé de Theodoros pouvait désormais être passablement ébranlée après tant de remous politiques et de luttes théologiques. Affaibli par tant de captivités, de tortures, de tristesses et d’une maladie d’estomac, il revint au mont Olympe.

Les premiers jours de novembre 826, il dicta encore une catéchèse ; le 6, il participa à l’Office ; le 7, il fit ses adieux aux moines.

Le dimanche 11 novembre 826, il pria les psaumes du jour, communia et reçut l’Onction des Malades ; il invita les moines à chanter les psaumes des défunts, et rendit l’esprit.

La lutte iconoclaste n’était pas terminée. Mais en 843, le nouveau patriarche présida la fête de l’Orthodoxie et, en janvier 844, présida la translation des reliques de Theodoros et de son frère Iosephos.

Theodoros s’était montré intransigeant et fidèle ; on a pu lui reprocher parfois une certaine insolence vis-à-vis du patriarche, mais dans cette période si troublée, Dieu permit qu’une voix s’élevât pour rappeler la règle d’or de la foi. Theodoros fut un réformateur de la vie monastique, un fidèle défenseur du culte des saintes images et de la morale, et aussi un poète chrétien.

Saint Theodoros de Stoudios (ou Studite) est commémoré le 11 novembre dans le Martyrologe Romain.

 

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3 décembre 2016 6 03 /12 /décembre /2016 20:10

Basilio-Bartolomeo de Grottaferrata

980-1065

 

Basilio naquit vers 980 à Rossano (Calabre, Italie S) de famille noble originaire de Constantinople.

Baptisé avec le nom de Basilio, il est beaucoup mieux connu sous son nom religieux de Bartolomeo.

Il fut d’abord confié à sept ans, sur sa demande, aux moines du monastère de Caloveto.

Tout jeune encore, à douze ans, il alla à Vallelucio et se mit sous la direction de son compatriote, s.Nilo (v. 26 septembre), dont plus tard il écrivit la vie.

Passionné pour l’étude, il apprit plusieurs langues. 

En 994, il accompagna son maître à Serperi, avec Stefano, l’autre disciple fidèle de Nilo (v. 26 septembre), qui devait mourir peu après. En 1000, Nilo et Bartolomeo allèrent tous deux à Rome, implorer du pape une attitude miséricordieuse envers l’antipape Jean XVI, originaire lui aussi de Rossano ; mais on ne connaît pas le résultat de cette démarche. C’est durant ce déplacement que les deux auraient eu une apparition de Notre-Dame, leur demandant de construire là, à Grottaferrata, un nouveau monastère.

A Nilo succéda Paolo, puis Cirillo, Bartolomeo ayant refusé d’être élu abbé. Mais il fut contraint d’assumer la succession de Cirillo. Ce fut avant 1024, année de la consécration de l’église du monastère.

Il fit de son monastère un foyer de science et d’art, qui contrastait avec la pleine décadence où était tombée Rome à cette époque.

Bartolomeo contribua à l’écriture de manuscrits ; il rédigea des commentaires de l’Ecriture et composa des hymnes.

A cette époque où les familles aristocratiques rivales de Rome se disputaient l’honneur de mettre l’un des leurs sur le trône papal, Bartolomeo aurait tenu un rôle important pour une élection saine du successeur de Pierre ; mais on n’est pas certain de cette intervention, ni de son résultat.

On a dit aussi que Bartolomeo aurait conseillé d’abdiquer au malheureux Benoît IX, et qu’il l’aurait accueilli à Grottaferrata où il aurait eu la joie de le voir se convertir et mourir paisiblement peu avant lui ; le fait est douteux.

Quant il mourut, le 11 novembre 1065 (ou 1055), il fut aussitôt considéré comme saint à Grottaferrata, dont il devint le patron secondaire ; il fut introduit au martyrologe au 16e siècle.

Les reliques de Nilo et de Bartolomeo disparurent, croit-on, en 1300. La bibliothèque de l’abbaye est l’une des plus riches au monde en manuscrits : cinq cents en grec ancien et autant en latin, des centaines d’incunables et cinquante-mille livres imprimés.

Saint Bartolomeo est commémoré le 11 novembre dans le Martyrologe Romain.

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3 décembre 2016 6 03 /12 /décembre /2016 08:45

Birinus de Dorchester

600-649

 

Birinus naquit vers 600. Il n’était pas anglais, mais de souche franque.

Certains en ont fait un moine bénédictin de Saint-André à Rome.

En 634, il fut ordonné évêque par l’évêque de Gênes, Asterius, et envoyé par le pape Honorius au Wessex.

Son apostolat auprès des Saxons fut fructueux : le roi Cynegils le laissa prêcher dans cette région, avant de recevoir lui-même le baptême en 635, parrainé par le roi Oswald de Northumbrie (v. 5 août). Birinus n’a pas baptisé Oswald : celui-ci avait reçu le baptême en Irlande dans sa jeunesse.

En accord avec ces deux rois, Birinus établit son église à Dorchester : il en fut donc le premier évêque.

En 643, le successeur de Cynegils, Coenwalch, invita Birinus à fonder une église à Winchester.

Birinus aurait été également le fondateur des églises de Reading et Abingdon.

Vers 646, il dédia une église de Winchester à la Sainte-Trinité.

Il mourut le 3 décembre 649. 

Saint Birin de Dorchester est commémoré le 3 décembre dans le Martyrologe Romain.

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2 décembre 2016 5 02 /12 /décembre /2016 08:40

Baudolino d’Alessandria

712-744

 

Les dates ci-dessus sont en réalité celles du règne du roi lombard Liutprando, sous lequel vécut Baudolino.

Il était né à Foro (anc. Forum Fulvii, act. Villa del Foro, Piémont, Italie NO).

Ermite, il était connu pour ses dons de miracles et de prophétie.

C’est ainsi qu’un jour où un neveu du roi avait été blessé gravement durant une partie de chasse, le roi envoya auprès de Baudolino un émissaire, pour le prier de venir soigner le blessé. Quand l’émissaire arriva auprès de Baudolino, celui-ci répondit qu’il était au courant de l’accident mais qu’il ne pouvait plus rien faire parce que l’homme était déjà mort.

Baudolino mourut vers 740. Il n'avait apparemment qu'une trentaine d'années.

Quand la ville d’Alessandria fut fondée (1168), les habitants de Villa del Foro s’y installèrent, portant avec eux les reliques de Baudolino.

En 1174, lors du siège d’Alessandria par les Gibelins, Baudolino serait apparu sur les murailles de la ville, mettant en fuite les ennemis.

La popularité de Baudolino fut telle qu’on finit même par en faire un des évêques d’Alessandria, alors que ce diocèse ne fut érigé que quatre siècles après la vie de Baudolino. Il reste étrange que, malgré tout, le diocèse d’Alessandria compte parmi ses célestes protecteurs, s.Baudolino, évêque et ermite.

Saint Baudolino d’Alessandria est commémoré le 10 novembre dans le Martyrologe Romain.

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2 décembre 2016 5 02 /12 /décembre /2016 06:24

Sopatra de Constantinople

6e siècle

Voir la notice Eustolia et Sopatra de Constantinople

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2 décembre 2016 5 02 /12 /décembre /2016 06:23

Eustolia et Sopatra de Constantinople

6e siècle

 

Les deux vierges Eustolia et Sopatra ont sans doute bien existé et vécu à Constantinople.

Eustolia, une Romaine, pieuse, voulut gagner Constantinople dans l’espoir d’y mener une vie plus sainte. Arrivée à destination, elle commença à visiter les églises.

C’est durant ce saint pèlerinage qu’elle rencontra une certaine Sopatra, qu’on dit être fille de l’empereur Maurice († 602). Le maigre document sur lequel s’appuie cette affirmation est le seul document historique qui parle de cette fille de l’empereur. Maurice eut, certes, quatre filles, Anastasia, Theoktista, Cleopatra, Miriam ; faudrait-il entendre Sopatra sous le nom de Cleopatra ? ou Sopatra fut-il le deuxième prénom de l’une d’elles ?

Sopatra, donc, choisit Eustolia pour être sa mère spirituelle ; elle abandonna, dit-on, le palais impérial et demanda à son père un terrain pour y construire un monastère avec une église.

D’autres jeunes filles se joignirent aux deux premières, apportant leur fortune personnelle, pour construire les bâtiments et secourir les pauvres qui frappaient à la porte.

Eustolia dirigea tout son monde pendant de longues années, et Sopatra lui succéda.

On ne sait où se trouvait au juste le monastère, sans doute sur le flanc de la cinquième colline, au-dessus du Phanar.

Les saintes Eustolia et Sopatra sont commémorées le 9 novembre dans le Martyrologe Romain.

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2 décembre 2016 5 02 /12 /décembre /2016 06:22

Georges de Lodève

† 884

 

Rapprocher cette notice de celle de Georges de Vabres, 19 février.

 

Georges aurait été originaire de la région de Rodez.

Il aurait été moine bénédictin à l’abbaye de Conques, puis à Vabres. Pour cette dernière fondation, il fut un élément de premier plan auprès de Raymond 1er , comte de Toulouse et de Rouergue. La fondation eut lieu en 861.

En 863, Georges (s’il s’agit bien du même personnage) fut appelé à occuper le siège épiscopal de Lodève ; il en était le dixième titulaire (connu). Son épiscopat dura vingt-et-un ans.

Il s’éteignit en 884.

A part le premier évêque de Lodève (Saint Flour, v. 1er juin), Georges est le seul évêque canonisé de tout le premier millénaire ; il y aura ensuite saint Fulcran († 1006, v. 13 février).

Le territoire du diocèse de Lodève a été absorbé par celui de Montpellier.

Saint Georges de Lodève est commémoré le 9 novembre dans le Martyrologe Romain.

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1 décembre 2016 4 01 /12 /décembre /2016 09:36

Baldus de Tours

† 552

 

Baldus (Baud) était le référendaire du roi Clotaire 1er : il était donc à la tête de la chancellerie royale et  avait la garde du sceau royal.

Marié, il eut des enfants.

D’après son historien (s.Grégoire de Tours, son troisième successeur, v. 17 novembre), il échappa un jour à un naufrage, en recourant à l’intercession de s.Martin (v. 11 novembre).

En 546, peut-être veuf et, de toutes façons, libre des obligations paternelles envers ses enfants désormais adultes, il fut nommé seizième évêque de Tours.

Un de ses premiers actes fut de distribuer aux pauvres l’or ammassé par son prédécesseur ; Iniuriosus en effet (c’était son nom) avait laissé un trésor de vingt mille sous d’or, que Baud, en toute honnêteté, ne pouvait conserver chez lui, quand il y avait tant de misères à soulager.

Il fit construire une nouvelle paroisse au bourg de Neuillé et institua la mensa canonica : une cuisine qui préparait les repas que les clercs prenaient désormais ensemble.

Baud mourut un 7 novembre, vers 552.

On prit l’habitude de l’invoquer pour obtenir la pluie.

Saint Baldus de Tours est commémoré le 7 novembre dans le Martyrologe Romain.

 

 

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1 décembre 2016 4 01 /12 /décembre /2016 09:36

Congar 

6e siècle

 

Il est bien difficile de savoir de qui l’on parle à propos de saint Congar.

Qu’il ait existé, ne fait aucun doute. Mais on a du mal de s’y retrouver en lisant les textes, si différents, qui en parlent, au point qu’on a supposé avoir affaire avec (au moins) quatre Saints du même nom. Voici un petit condensé de ce qu’on peut retenir.

Congar (Kongar, Congard, Gyngar en gallois) aurait été un fils de roi ou même d’un empereur de Constantinople, qui, fuyant les honneurs de la cour, serait venu pratiquer la vie érémitique en Grande-Bretagne.

Il aurait ensuite fondé un monastère en Irlande, Bangor, ou plusieurs monastères, dans le Devonshire.

Il aurait reçu l’Onction des Malades des mains de s.Fiacre (v. 30 août, à moins qu’il s’agisse d’un homonyme) et serait mort après de douloureuses souffrances, à Bangor (vers 600).

Saint Congar est commémoré le 7 novembre dans le Martyrologe Romain. Il n’est donc pas exact d’affirmer qu’il est non reconnu officiellement par l’Eglise catholique romaine.

 

 

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