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9 novembre 2016 3 09 /11 /novembre /2016 19:37

Frideswide d’Oxford

650-727

 

Comme beaucoup de noms de ce pays, celui de Frideswide a connu quelques variantes : Frithuswith, Frideswith ; en France, Frevisse. Les récits de sa vie présentent aussi des variantes singulières.

Elle naquit vers 650, fille unique d’un roitelet du nord de la Tamise, nommé Didan de Eynsham, et de Safrida.

Pour cette princesse, Didan construisit un monastère à l’actuel emplacement d’Oxford (ou proche de là, à Thornbury). Elle en devint l’abbesse.

Le successeur de Didan s’était épris de Frideswide et chercha à l’attirer. Quand il s’approcha, non seulement Frideswide s’était échappée, mais l’homme fit une chute de cheval et se brisa le cou. Un récit précise que, fuyant le prétendant importun, Frideswide trouva un providentiel bateau qui l’emmena jusqu’à Bampton, tandis que le poursuivant devenait aveugle.

Revenue à son abbaye, Frideswide fit un jour jaillir une source d’eau, évitant ainsi aux moniales d’aller jusqu’à la Tamise pour en puiser. La source, miraculeuse, coule toujours, près de l’église Sainte-Marguerite de Binsey, un peu en amont d’Oxford. 

Frideswide resta abbesse de son monastère jusqu’à sa mort, qui arriva vers 727.

La Christ Church d’Oxford aurait été construite sur l’emplacement de l’abbaye de Frideswide, qui fut détruite en 1002.

Au 16e siècle, le calviniste James Calfhill voulut supprimer le culte qu’on rendait à Frideswide, en mélangeant ses reliques aux ossements d’une religieuse apostate, Catherine Dammartin, épouse d’un religieux italien défroqué, Pietro Martire Vermigli.

Sainte Frideswide d’Oxford, patronne de cette ville et de l’université, est commémorée le 19 octobre dans le Martyrologe Romain.

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9 novembre 2016 3 09 /11 /novembre /2016 00:26

Vanne de Verdun

† 529

 

Le nom latin de Vanne est Vito ou Vitonus.

Que s.Mesmin (v. 15 décembre ?) ait été son frère, reste un point d’interrogation.

Dans la liste épiscopale de Verdun, il occupe le huitième rang ; il aurait été évêque de ce diocèse entre 502 et 529 (ou entre 498 et 525, quatre ans plus tôt).

Du temps de son prédécesseur, Freminus, il y eut une révolte des habitants de Verdun, que Clovis vint assiéger. L’évêque mourut alors et un bon prêtre, Euspice, rencontra Clovis pour lui exprimer les excuses des Verdunois ; Clovis, touché, voulut faire d’Euspice le nouvel évêque de Verdun, mais celui-ci lui recommanda Vanne, son neveu. 

Les nombreux miracles de Vanne ont peut-être été amplifiés par quelques exagérations, mais le culte de s.Vanne est fort ancien. 

Saint Vanne de Verdun est commémoré le 9 novembre dans le Martyrologe Romain.

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8 novembre 2016 2 08 /11 /novembre /2016 21:00

Florentius d’Orange

† 525

 

Florentius serait le dix-neuvième évêque d’Orange, mais comme il y a beaucoup d’incertitudes concernant les premiers évêques, on dira, pour plus de vérité, que Florentius est le sixième évêque d’Orange historiquement attesté.

Il est certain qu’il siégea au moins à partir de 517.

On sait qu’en 509, la ville d’Orange fut assiégée et prise par les Ostrogoths et l’évêque fut déporté avec ses fidèles jusqu’à Fiorenzuola d’Arda (Plaisance, Italie NO) ; depuis, Florentius est resté le saint patron de cette localité. Il se pourrait que Fiorenzuola fût dérivé de Florentius (Fiorenzio en italien), d’autant plus que Fiorenzuola n’est pas du tout dans la région de Florence (Firenze).

Florentius fut délivré sur l’intervention (ou la médiation) de s.Césaire d’Arles (v. 27 août) auprès du roi Théodoric.

Si cette date de 509 est exacte, on pourrait anticiper d’une dizaine d’années l’épiscopat de Florentius, ce qui ne serait pas impossible, puisqu’on ne connaît pas exactement les dates de son prédécesseur.

Il fut présent à deux conciles : Epaone (517) et Arles (524).

Lors du concile d’Arles de 527, c’est son successeur qui signa, donc Florentius mourut entre 524 et 527.

Saint Florentius d’Orange est commémoré le 17 octobre dans le Martyrologe Romain.

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8 novembre 2016 2 08 /11 /novembre /2016 10:06

Iunianus, ermite

6e siècle

 

Voir la notice Amandus et Iunianus, ermites

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8 novembre 2016 2 08 /11 /novembre /2016 09:57

Amandus et Iunianus

6e siècle

 

Amandus, de noble famille étrangère, serait venu au confluent de la Vienne et de la Glane, sur un territoire du diocèse de Limoges, nommé alors Commodoliacum.

Cet ermite eut bientôt un disciple, Iunianus, qui vécut avec lui et l’assista jusqu’à la mort. Puis Iunianus occupa cette même cellule pendant quarante ans.

Sa prière obtint la guérison d’un jeune noble, nommé Rorice. Celui-ci était le petit-fils d’un autre Rorice qui, depuis, était devenu l’évêque de Limoges. Ce deuxième Rorice succéda au premier et c’est lui qui célébra les obsèques de Iunianus.

Tandis qu’Amandus fut presque oublié de la dévotion, Iunianus fut beaucoup plus connu et vénéré.

Una basilique s’éleva sur son tombeau, où fut aussi enterré Rorice.

Les saints Amandus et Iunianus sont commémorés le 16 octobre dans le Martyrologe Romain.

 

 

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8 novembre 2016 2 08 /11 /novembre /2016 09:56

Gall, moine

550-646

 

Gall était d’origine irlandaise et naquit vers 550.

Il entra au monastère de Bangor, dont l’abbé était s.Comgall (v. 10 mai) et fut ordonné prêtre.

Avec onze compagnons, il accompagna s.Colomban (v. 23 novembre) en Gaule.

Comme on l’a vu, ils s’établirent à Luxeuil (Haute-Saône), puis un groupe - dont Gall faisait partie, accompagna Colomban jusqu’à Bregenz, à l’est du lac de Constance. C’était en 610.

Vers 612, Colomban laissa ses disciples et partit jusqu’à Bobbio (Plaisance, Italie NO) ; il fonda le monastère où il devait mourir. C’est là que se situe cette étonnante situation concernant Gall. Celui-ci, malade, ne pouvait suivre Colomban dans son nouveau voyage. D’après la tradition, Colomban sembla s’en offenser et déclara Gall suspens : il ne devait plus célébrer la Messe tant que vivrait Colomban. Ce dernier mourut en 615, Gall resta donc suspens pendant trois années. Lorsqu’il apprit, par une révélation, que Colomban était mourant, il dépêcha un diacre auprès de Colomban, qui chargea ce diacre de transmettre l’absolution à Gall. Et Gall célébra alors la Messe pour le repos de l’âme de Colomban.

On raconte qu’une nuit où Gall avait besoin de bois pour alimenter un feu qu’il venait d’allumer, un ours vint lui en apporter.

Gall travailla à la conversion des gens de l’endroit ; le Diable lui-même se serait avoué vaincu par la prière de Gall, qui avait toujours le Nom de Dieu dans la bouche.

D’autres merveilles se produisirent, dont les détails ne sont pas connus.

Gall mourut quasi centenaire, le 16 octobre 646.

L’abbaye qui se développa sur le site illustré par Gall, devint la célébrissime abbaye Saint-Gall, dont la bibliothèque et l’école de chant grégorien sont mondialement connus.

Saint Gall est commémoré le 16 octobre dans le Martyrologe Romain.

 

 

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8 novembre 2016 2 08 /11 /novembre /2016 09:56

Mommelin de Noyon

† 686

 

Mummolenus venait de la Normandie.

Vers 614-620, il reçut sa formation au monastère de Luxeuil, où il eut comme confrères Omer, Bertin (v. 1er novembre et 5 septembre) et Ebertramme.

Clotaire II l’appela à la cour pour lui confier la garde du sceau royal, et c’est là qu’il connut s.Eloi (v. 1er décembre).

Quand Omer devint évêque de Thérouanne, Mommelin participa à l’œuvre pastorale de l’évêque, qui le nomma abbé de l’abbaye de Sithiu. 

Quand mourut Eloi (660), il lui succéda comme vingt-cinquième évêque de Noyon-Tournai.

On a plusieurs documents attestant l’activité de Mommelin. Ainsi en 663, il signe l’exemption totale de Sithiu de la juridiction épiscopale ; en 675, c’est en faveur de l’abbaye de Montier-en-Der. Que d’abbayes la France a abritées ! 

On raconte que Mommelin savait les deux langues parlées à Noyon et Tournai (le roman et le teuton), à moins qu’il ait eu le don des langues et se fît comprendre ainsi de tous ses diocésains. C’est peut-être aussi en vertu de ce don qu’on invoque Mommelin pour les enfants bègues ou muets.

L’épiscopat de Mommelin dura environ un quart de siècle.

Il mourut à Noyon le 16 octobre 685 ou 686.

Saint Mommelin de Noyon est commémoré le 16 octobre dans le Martyrologe Romain.

 

 

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8 novembre 2016 2 08 /11 /novembre /2016 09:55

Lull de Mayence

710-787

 

Lull était né vers 710 dans le Wessex (Angleterre) et reçut sa formation au monastère de Malmesbury, avant son pèlerinage à Rome.

Vers 730 il rejoignit son compatriote s.Boniface (v. 5 juin) en Germanie.

Boniface l’estimait particulièrement, l’appelant son filiolus, cher fils ; il lui conféra les ordres sacrés, le diaconat vers 745, la prêtrise vers 751, et en fit son chorévêque, on pourrait peut-être dire aujourd’hui vicaire épiscopal. 

Vers 753, Boniface le proposa pour l’épiscopat en ces termes : Les prêtres trouveront en lui un maître, les moines un docteur de la Règle, les peuples chrétiens un fidèle prédicateur et pasteur.

Après le martyre de Boniface (754), Lull devint donc évêque de Mayence.

Il signa au synode épiscopal d’Attigny (762), ainsi qu’au concile de Latran de 769, où fut condamné l’iconoclasme.

Il fonda les monastères de Hersfeld (769) et peut-être aussi celui de Bleidenstadt.

En 763, il y eut un petit incident entre Sturm, l’abbé de Fulda, et Lull : Fulda avait obtenu l’exemption de l’évêque, et Lull ne l’admettait pas facilement ; il y eut un froid, des frottements, auxquels mit fin Pépin le Bref en envoyant Sturm à l’abbaye de Jumièges pendant deux ans. Le conflit s’apaisa, mais Sturm l’avait mal digéré et, sur son lit de mort, reparla de Lull qui l’avait toujours attaqué. 

Ce ne fut pas le seul incident qu’on souleva contre Lull ; vers 775, le pape manda quelques prélats français pour enquêter sur la personne et la conduite de Lull. Il ne semble pas que Lull en ait été inquiété. Au contraire, le pape remit à Lull le pallium vers 781.

On a le bonheur d’avoir encore une correspondance assez importante de Lull, qui était en relation avec des autorités civiles ou religieuses.

Dans une lettre à Boniface, il écrit qu’il a mal aux yeux, à la tête et au ventre. A des évêques de Gaule, il raconte que lui est arrivé un prêtre étranger dont il ne veut absolument pas, car celui-ci est un menteur qui a volé des bœufs, des porcs, des vaches, des juments… Ailleurs, ce sont des échanges de manuscrits, de livres, de vêtements, etc.

Après plus de trente ans d’épiscopat, Lull s’éteignit en l’abbaye de Hersfeld, le 16 octobre 786 ou 787.

Saint Lull de Mayence est commémoré le 16 octobre dans le Martyrologe Romain.

 

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8 novembre 2016 2 08 /11 /novembre /2016 09:54

Gaudericus

9e siècle

 

Gaudericus (aussi Gualdericus ou Galdericus) était un pieux paysan de Viéville, localité du Languedoc devenue Saint-Gauderic (Aude).

Il y vivait avec ses deux frères.

On rapporte deux épisodes merveilleux. Lors d’un terrible orage, Gaudericus s’agenouilla sur le champ, qui resta absolument intact, tandis que la campagne alentour était dévastée. Une autre fois, Gaudericus s’agenouilla en plein milieu de la rivière pour prier, et les eaux l’entourèrent sans le mouiller.

Ces faits ont paru légendaires aux critiques. 

Moins légendaire, la mort de Gaudericus se situe vers 900.

Gaudericus fut invoqué pour la pluie ou le beau temps, selon la nécessité.

Saint Gaudericus est commémoré le 16 octobre dans le Martyrologe Romain.

 

 

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8 novembre 2016 2 08 /11 /novembre /2016 09:53

Bonita de Brioude

9e ou 11e siècle

 

Cette mystérieuse vierge est invoquée à Alvier (Brioude, Allier).

Elle aurait été une pieuse bergère, gardienne d’oies.

En allant prier sur le tombeau de s.Julien (v. 28 août), elle aurait aperçu des soldats Normands prêts à fondre sur Brioude, et donna l’alerte.

Elle aurait aussi arrêté une inondation de l’Allier.

Au 17e siècle, on fit une reconnaissance de ses reliques, qui révélèrent une très jeune fille aux vêtements simples, aux beaux cheveux tirant sur le blond.

Sainte Bonita de Brioude est commémorée le 16 octobre dans le Martyrologe Romain.

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