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14 juillet 2016 4 14 /07 /juillet /2016 23:05

Answer de Ratzeburg

1038-1066

 

Answer (Ansuerus) était né vers 1038 dans la région de Haithabu (Schleswig, act. Danemark) dans une grande et riche famille chrétienne.

A quinze ans, il eut un rêve qui le poussa à aller frapper à l’abbaye bénédictine Saint-Georges de Ratzeburg. Il y devint prêtre, et abbé.

En 1066, les Wendes s’abattirent sur la région et détruisirent l’abbaye. Ils emmenèrent l’abbé Answer et ses moines sur une montagne voisine près de Einhaus et les lapidèrent.

Il y avait là dix-huit moines, que l’Eglise considère martyrs.

Saint Answer de Ratzeburg et ses Compagnons sont commémorés le 15 juillet dans le Martyrologe Romain.

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14 juillet 2016 4 14 /07 /juillet /2016 23:03

Iosephos de Thessalonique

761-832

 

Le père de Iosephos, Photinus, était un haut fonctionnaire impérial ; son épouse, Theoctisti, était la sœur de s.Platon (v. 4 avril). 

C’est ce dernier qui, en 781, décida toute la famille à quitter le monde. Theoctisti et sa fille entrèrent dans un couvent de Constantinople ; Photinus, ses trois frères et ses trois fils, entrèrent au monastère de Saccoudion, qui se trouve en Bithynie au-delà du détroit du Bosphore. Les trois fils de Photinus s’appelaient Theodoros, Iosephos et Euthymios. Theodoros, surnommé Studite, est fêté le 11 novembre.

En 796, ayant contesté vivement le divorce et le remariage de l’empereur, Platon, Theodoros et Iosephos furent de ceux qui furent emprisonnés dans le fort de Cathares, flagellés et exilés à Thessalonique.

Mais comme l’archevêque de Thessalonique reçut avec grande bienveillance les moines exilés, l’empereur intervint encore : il les sépara, espérant les empêcher de communiquer entre eux.

En 797, une révolution de palais détrôna cet empereur et permit aux moines de revenir à Saccoudion.

En 799, fuyant les incursions barbares, ils vinrent s’installer au monastère de Stoudion à Constantinople. Tandis que Theodoros était nommé abbé, Iosephos composa des hymnes, ainsi que des poésies contre les iconoclastes.

En 806, la promotion d’un laïc (Nikephoros) au siège patriarcal suscita déjà quelques réactions des moines de Stoudion, encore plus lorsque l’empereur rappela le moine qui avait célébré le remariage de l’empereur précédent.

L’empereur essaya de manœuvrer habilement pour se concilier ces moines exigeants, en nommant Iosephos archevêque de Thessalonique. 

Tout en étant éloigné à Thessalonique, Iosephos restait moine de Stoudion ! En 808, quand l’empereur exigea des moines de se soumettre à ses décisions, Iosephos était avec eux pour résister. L’empereur le déposa. L’archevêque qu’il nomma à sa place fit flageller et expulser les moines. Un synode de 809 décida d’exiler Iosephos dans l’archipel des Princes.

En 811 cependant, mourut l’empereur et Iosephos revint à Thessalonique. 

En 814, la querelle iconoclaste reprit sous Léon l’Arménien, qui rappela Iosephus à Saccoudion, le convoqua à Constantinople, le bannit dans une île et le fit interner dans le fort d’Elpizon.

En 820, à la mort de Léon l’Arménien, Iosephus revint à Constantinople, mais dut plusieurs fois changer de résidence, à cause de l’agitation permanente. 

La dernière épreuve de Iosephus fut un nouveau bannissement dans un bourg perdu de la Thessalie, dans le plus grand dénuement. C’est là que Iosephus mourut, le 15 juillet 832, septuagénaire ; il désirait être moine, il fut contraint sans cesse de se déplacer, remarquable par sa fidélité, sa douceur, son humilité.

Les reliques de Iosephus et de Theodoros furent ramenées au monastère du Stoudion en 844.

Saint Iosephos de Thessalonique est commémoré le 15 juillet dans le Martyrologe Romain.

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14 juillet 2016 4 14 /07 /juillet /2016 23:03

Guntbertus d’Ansbach

† 795

 

Guntbertus (diversement prononcé ou orthographié Gumbertus, Kundpertus, Gumprecht), qu’on traduit Gumbert en allemand, Gombert en français, provenait probablement d’une famille noble de Germanie.

En 747 ou 748, il est connu comme évêque, sans doute chorévêque.

En 762, Pépin le Bref lui remet le monastère de Prüm, avec ses domaines et la liberté d’élection de l’abbé. Il a le titre d’abbé.

Il aurait fondé le monastère d’Ansbach, qu’il «offre» à Charlemagne, lequel en 786 accorde au monastère l’immunité et la liberté d’élection de l’abbé.

C’est apparemment en 794 que Gumbert fut désigné comme évêque de Würzburg.

Saint Guntbertus d’Ansbach est commémoré le 15 juillet dans le Martyrologe Romain.

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14 juillet 2016 4 14 /07 /juillet /2016 23:02

Plechelm d’Oldenzaal

† 715

 

Pleghelm était d’origine irlandaise (ou peut-être de la région anglaise de Northumbrie).

De son nom latin Plechelmus, on a fait aux Pays-Bas Plechelm.

Il connut s.Bede le Vénérable (v. 25 mai) au monastère de Lindisfarne ou à celui de Wearmouth. 

De là - ou bien après un pèlerinage à Rome - il fut envoyé comme missionnaire, d’abord en Northumbrie, puis en Germanie du nord, où il eut pour compagnons Wiro (v. 8 mai) et Otger.

C’est peut-être à Rome qu’il fut sacré évêque.

Il aurait fondé avec eux le monastère appelé Mont-Sainte-Odile (Sint-Odiliënberg, Roerdalen).

C’est là qu’il serait mort, vers 715 ou 730.

Il fut canonisé vers 950, et c’est en effet peu après qu’une basilique prit son nom à Oldenzaal.

Saint Plechelm d’Oldenzaal est commémoré le 15 juillet dans le Martyrologe Romain.

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13 juillet 2016 3 13 /07 /juillet /2016 23:00

Madelgaire de Soignies

607-677

 

Madelgaire de Famars naquit vers 607 au château de Sotteville (Strépy, Hainaut, Belgique), de Mauger et Onuguerra. Ce Mauger était un des plus puissants seigneurs d’Austrasie.

Le fils de ce seigneur fréquenta donc la cour de Dagobert 1er puis celle de Sigebert III, et fut chargé de plusieurs missions en Irlande, dont il revint accompagné par plusieurs missionnaires, de grands Saints : Feuillien, Ultan, Fursy, Eloquius, Adalgis (v. 31 octobre, 4 septembre, 16 janvier, 3 décembre, 2 juin).

On pourra insérer ici une thèse d’un chanoine d’Irlande, historien de son métier, qui prétendit que Madelgaire était en réalité d’origine irlandaise, et s’appelait Mael Ceadar ; il aurait reçu du roi le titre de comte en remerciement de services qu’il lui avait rendus.

En 636, il épousa Waudru (Waldetrude) de Lommois (v. 9 avril ?) et ils eurent quatre enfants, Landry (futur évêque de Meaux), Dentelin (mort vers sept ans), Aldetrude et Madelberte (futures abbesses à Meubeuge, après leur tante, Aldegonde, v. 30 janvier) ; ces quatre enfants sont au Martyrologe les 17 avril, 16 mars, 25 février, 7 septembre.

En 643, Madelgaire fonda un monastère à Hautmont.

De 646 à 656, il sera gouverneur du Hainaut. 

Les deux époux en vinrent à vouloir se séparer d’un commun accord pour se consacrer entièrement à Dieu. Waudru fonda le monastère de Mons. 

Madelgaire, en 656, fut tonsuré par l’évêque de Cambrai (s.Aubert, v. 13 décembre) ; dans le monastère de Hautmont, il prit le nom de Vincent (le Vainqueur), parce qu’il avait «vaincu» le monde.

En 670, il préféra se retirer davantage et vint mener la vie érémitique à Soignies, où il fonda un nouveau monastère ; lui qui cherchait la solitude et l’oubli, dut accepter d’en être l’abbé, jusqu’à sa mort, le 14 juillet 677 ; c’est son fils Landry qui lui succédera.

Ce monastère de Soignies donnera naissance à la ville de Soignies.

Saint Vincent de Soignies est commémoré le 14 juillet dans le Martyrologe Romain.

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13 juillet 2016 3 13 /07 /juillet /2016 23:00

Marchelm

† 775

 

Marchelm (Marcellin) était originaire d’Angleterre et fut un de ces nombreux missionnaires de la Germanie, à la suite de s.Willibrord (v. 7 novembre), dont il fut le disciple dès l’enfance.

Certains avancent qu’il avait été emmené à Rome comme esclave et que c’est là que l’avait racheté s.Grégoire d’Utrecht (v. 25 août).

Ordonné prêtre par le même Grégoire, il fut envoyé dans la région d’Over-Yssel avec s.Lebuinus (v. 12 novembre).

Vers 772, il bâtit une église à Wulpe.

Il mourut à un âge très avancé à Oldensee, vers 775, la même année que Grégoire d’Utrecht.

Saint Marchelm est commémoré le 14 juillet dans le Martyrologe Romain.

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12 juillet 2016 2 12 /07 /juillet /2016 23:00

Turiau de Dol

† 749

 

Turiau - ou Thuriau, Thuriaf, Thurian, Thuriave, Thivisien - naquit vers la fin du 7e siècle, de parents nobles et riches, dit-on, non loin du monastère de Lanvollon.

Devenu gardien de troupeaux, il se fit enseigner l’alphabet par un prêtre, puis la grammaire et le latin. Doté d’une voix magnifique, il chantait les louanges de Dieu. L’évêque de Dol, Thiarmail (Armael), le remarqua, l’adopta et, à Dol, lui enseigna les sciences sacrées. Enfin, il l’ordonna prêtre, le destinant à lui succéder un jour.

Là-dessus, on annonça à Turiau qu’un seigneur avait pillé et incendié tout un monastère : Turiau alla trouver le seigneur qui, touché par la douce autorité de Turiau, demanda pardon et accepta humblement les sept années de pénitence qu’on lui imposait.

Turiau ressuscita la fille unique d’un autre seigneur du pays.

Il fut le neuvième évêque de Dol-de-Bretagne ; ayant accédé à ce siège épiscopal vers 733, il l’occupa jusqu’en 749 et mourut le 13 juillet, à un âge très avancé.  

Saint Turiau de Dol est commémoré le 13 juillet dans le Martyrologe Romain.

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12 juillet 2016 2 12 /07 /juillet /2016 23:00

Eugenius de Carthage

† 505

 

L’élection d’Eugenius au siège épiscopal de Carthage arriva dans les douleurs. Il y avait plus de vingt ans, en 481, que les fidèles n’avaient plus d’évêque, par décision du roi vandale Hunéric, arien. Mais comme l’épouse de ce dernier était parente de l’empereur de Constantinople, celui-ci fit pression sur le gouvernement africain pour autoriser enfin cette élection.

Eugenius, qu’on ne connaît pas avant cette date, se montra un évêque plein de douceur autant que de zèle, de sorte que les fidèles le reçurent avec grande joie.

Cette joie cependant provoqua par contraste la jalousie du clergé arien, qui à son tour exerça mille vexations envers l’évêque : on interdit à Eugenius d’exercer sa charge et de prêcher. Plus douloureuse encore fut cette décision d’interdire aux fidèles de porter les cheveux longs à la vandale : des officiers attendaient et scalpaient littéralement les fidèles à l’entrée des églises ; il y eut même des morts. Puis on exila environ cinq mille catholiques dans le sud du pays, des vierges furent l’objet de tortures, de brûlures.

L’empereur de Constantinople encore une fois intervint. En 484, le roi Genséric convoqua un «concile». Sur les quelque cinq cents évêques catholiques qui se présentèrent, dix seulement furent admis par le «patriarche» arien qui, quoique familier de la langue romaine, prétendit ne rien comprendre au latin et fit condamner la doctrine catholique. Les Vandales traitaient d’homoousiens les catholiques, en souvenir de la condamnation d’Arius à Nicée (325), qui refusait ce terme théologique. 

Une cinquantaine d’évêques catholiques furent exilés en Corse, condamnés à couper du bois. Les autres furent éloignés au sud du pays, dans le désert. Eugenius fut de ceux-là. A cet éloignement de son diocèse, s’ajouta une douloureuse paralysie, dont le geôlier (arien) profita pour lui faire boire du vinaigre, le pauvre évêque étant dans l’impossibilité de se défendre.

A Hunéric succéda Gunthamund, qui mitigea un peu les mesures de son prédécesseur. Eugenius put réintégrer son siège épiscopal et, en 494, faire rappeler les autres évêques.

Malheureusement, en 495, le nouveau roi, Transamund, reprit la persécution. Condamné à mort, mais exilé, Eugenius fut envoyé près de la ville d’Albi, où il construisit un monastère.

C’est donc en Gaule, près d’Albi, que mourut Eugenius, le 13 juillet 505. S’il ne subit pas le martyre, il se montra un glorieux Confesseur de la Foi.

Saint Eugenius de Carthage est commémoré le 13 juillet dans le Martyrologe Romain.

 

 

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11 juillet 2016 1 11 /07 /juillet /2016 23:01

Leone I de La Cava

† 1079

 

Leone était natif de Lucques.

Il y montra son amour pour Notre Dame et sa grande compassion pour les pauvres et les malheureux. Peu argenté, il allait vendre des fagots à Salerno pour secourir ensuite les pauvres.

Moine à La Cava, il fut désigné par le Fondateur (s.Alferio, v. 12 avril) comme successeur en 1050. 

Il connut un pénible incident, lorsqu’un intrus fit irruption dans le monastère et le chassa. Mais l’homme se ravisa bientôt et quitta vite les lieux.

Leone reçut dans l’abbaye bénédictine le jeune Pietro Pappacarbone (v. 4 mars), neveu de s.Alferio.

Il put agrandir les possessions de l’abbaye grâce à ses bonnes relations avec le prince Gisulfo. Il construisit les églises Saint-Nicolas et Saint-Léon, avec un monastère attenant, à San Nicola della Palma et à Molina.

Des miracles eurent lieu par la prière de Leone.

Vieux et malade, il s’adjoignit un doyen en la personne de Pietro (v. ci-dessus), qui devait lui succéder. Il mourut le 12 juillet 1079, continua à faire des miracles, et son culte fut confirmé en 1893.

Saint Leone I de La Cava est commémoré le 12 juillet dans le Martyrologe Romain.

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11 juillet 2016 1 11 /07 /juillet /2016 23:00

Viventiolus de Lyon

450-523

 

Viventiolus fut moine à Condat (devenu plus tard Saint-Claude). Il y fut écolâtre (professeur).

Vers 510, il fut de passage à Lyon et connut s.Avit (v. 5 février). Leur amitié fit que, lors de la vacance du siège de Lyon, Avit proposa d’élire Viventiolus.

En 514 donc, il devint le vingt-quatrième évêque de Lyon.

Les dix années d’épiscopat de Viventiolus connurent deux conciles à Lyon (516 et 518), l’important concile d’Epaone (517), où fut excommunié un fonctionnaire royal nommé Stephanus, qui avait épousé sa belle-sœur Palladia : cette mesure disciplinaire ne les excluait pas de l’Eglise, mais les autorisait à participer à la liturgie de la parole.

Viventiolus était un très saint homme, dont le souvenir se conserva très tôt dans les martyrologes anciens.

Il mourut le 12 juillet 523.

Saint Viventiolus de Lyon est commémoré le 12 juillet dans le Martyrologe Romain.

 

 

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