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5 juillet 2016 2 05 /07 /juillet /2016 23:00

Goar d’Oberwesel

† 575

 

De Goar on suppose qu’il était originaire d’Aquitaine.

Devenu prêtre, il fut avide de solitude et alla se retirer entre les actuelles Bingen et Koblenz, près d’Oberwesel.

Mais comme sa sainteté ne pouvait pas «briller sous le lampadaire» (cf. Mt 5:15), les habitants découvrirent cette lumière et Goar devint très connu. L’évêque de Trêves lui permit de prêcher, particulièrement parmi les pêcheurs du Rhin. Il fonda un hospice et une chapelle.

De mauvaises langues, comme il en existe toujours pour semer la zizanie, crurent bon de dénoncer l’ermite à l’évêque ; mais un prodige, par la bouche d’un petit garçon de trois ans, aurait manifesté l’innocence de Goar.

Le roi Sigebert le fit venir à Metz et, convaincu de la haute vertu de Goar, lui proposa d’être évêque à Trèves. Goar, trop dérangé par cette perspective, en devint malade et mourut.

Saint Goar d’Oberwesel est commémoré le 6 juillet dans le Martyrologe Romain.

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4 juillet 2016 1 04 /07 /juillet /2016 23:00

Martha d’Antioche

6e siècle

 

Martha était originaire d’Antioche de Syrie. 

Elle épousa par obéissance un certain Ioannis d’Edesse et fut la mère de Siméon Stylite le Jeune (v. 24 mai).

Très dévote de s.Jean-Baptiste (v. 24 juin), elle en reçut plusieurs révélations : il l’avait invitée à accepter le mariage, et il lui indiqua la nom qu’il fallait donner à son fils.

Martha eut la grâce d’accoucher sans douleur et, quarante jours après, elle offrit son nourrisson au sanctuaire du Précurseur.

C’était une femme toute donnée à Dieu, dans la prière et la contemplation, l’assistance aux pauvres, aux malades et aux convalescents. Pour les néophytes, elle cousait les vêtements de baptême ; elle allait enterrer les morts. Tout cela dans le silence, la discrétion et l’empressement.

Quand son garçon, à sept ans, choisit de s’isoler sur sa première colonne, Martha marchait en tête du cortège, radieuse d’avoir un tel fils.

Au terme de sa vie, Martha fut avertie par le Ciel du jour prochain de sa mort : elle vit des Anges avec des bougies qui la lui annonçaient pour l’année suivante.

Elle mourut un mercredi 5 juillet.

Non loin de la colonne de Siméon, on construisit une église - sur des plans révélés par Martha elle-même - et l’on y déposa son corps.

Sainte Martha d’Antioche est commémorée le 5 juillet dans le Martyrologe Romain.

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4 juillet 2016 1 04 /07 /juillet /2016 23:00

Tommaso de Terreti

910-1000

 

La famille de Tommaso vivait à Reggio Calabria (Italie S) et l’enfant naquit vers 910.

Encore jeune, il entra à l’abbaye de Marie-Mère-de-Dieu à Terreti, proche de Reggio Calabria, où son obéissance, sa régularité, son humilité, furent un exemple pour tous les moines ; il devint abbé.

Son enseignement n’était pas dans les discours et les traités : sa vie était un enseignement. Il se retirait souvent dans des grottes du voisinage, où il s’isolait parfois plusieurs jours.

Il mourut le 5 juillet de l’an 1000.

On a écrit de lui qu’il fut peut-être le plus éminent représentant de la vie ascétique au 10e siècle. Quant à l’abbaye de Terreti, elle fut plusieurs fois ébranlée par des tremblements de terre et il n’en reste que quelques vestiges.

Saint Tommaso de Terreti est commémoré le 5 juillet dans le Martyrologe Romain.

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3 juillet 2016 7 03 /07 /juillet /2016 23:00

Laurian de Vatan

† 544

 

Laurianus passe pour avoir vu le jour sur les bords du Danube, ce qui est un peu vague.

Devenu diacre à Milan, la persécution arienne l’aurait fait fuir à Séville, où il serait devenu évêque. Certaines listes épiscopales de cette ville indiquent effectivement un mystérieux Laureano, sans dates ni autres indications.

De Séville, Laurianus aurait été «poursuivi» (?) par les hérétiques jusqu’à la localité de Vatan (Indre), où ils l’auraient martyrisé vers 544.

Ses reliques, longuement conservées en ce lieu, y furent profanées et en grande partie brûlées par les Huguenots au 16e siècle.

Les historiens jugent les détails ci-dessus un peu invraisemblables.

Saint Laurian de Vatan est commémoré le 4 juillet dans le Martyrologe Romain, qui ne mentionne pas son épiscopat.

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3 juillet 2016 7 03 /07 /juillet /2016 23:00

Valentin de Griselles

519-547

 

Ce Valentin, bien différent de celui du 14 février, naquit en 519 à Latiscum, quelque part dans le pays lassois (Côte-d’Or), dans une famille de nobles gallo-romains.

Il grandit à la cour du roi Thibert 1er, le petit-fils de Clovis. Mais cette vie mondaine ne l’attirait pas, et il préférait aller prier dans les sanctuaires et secourir les pauvres.

En 539, les parents lui proposèrent d’épouser la fille d’un certain Palladius, de Troyes : Valentin demanda cinq ans de réflexion. En réalité, il ne voulait pas se marier.

Cinq ans plus tard, ni lui ni les parents n’avaient changé d’avis (et probablement la jeune fille non plus…). Aussi Valentin s’enfuit et se cacha dans un four à chaux. Ce furent les chiens de chasse du père, qui retrouvèrent la trace de Valentin : alors, les parents acceptèrent sa résolution et le laissèrent libre.

Valentin se retira sur une hauteur voisine et y fonda une petite église : cette «égliselle» aurait été l’origine de Griselles. 

En 540, Valentin fut ordonné prêtre.

On lui attribua plusieurs miracles : une multiplication miraculeuse de vin en présence du roi, la délivrance de deux condamnés, l’un pendu, l’autre enterré jusqu’au cou, et la punition de voleurs qui lui avaient pris son cheval.

C’est à Griselles que mourut Valentin vers 547 et qu’il fut enterré.

Saint Valentin de Griselles est commémoré le 4 juillet dans le Martyrologe Romain.

 

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3 juillet 2016 7 03 /07 /juillet /2016 23:00

Berthe de Blangy

685-725

 

Berthe naquit vers 685 dans la région de Thérouanne (Pas-de-Calais).

De son mariage naquirent deux filles : Gertrude et Deotila.

Veuve, Berthe fonda une abbaye à Blangy, où elle souhaitait se retirer, avec ses deux filles.

Berthe exerça quelque temps la charge d’abbesse, puis résolut de s’enfermer dans une petite cellule contiguë à l’église. L’évêque fut présent à cet événement.

Les deux filles succédèrent à leur mère dans la charge d’abbesse.

De sa cellule, Berthe pouvait voir l’autel. Deotila, devenue abbesse, invitait la communauté à venir écouter les sages enseignements de Berthe. 

Celle-ci mourut vers 725.

Plus tard, l’abbaye, reconstruite après le pillage en règle des Normands (895),  hébergea des bénédictins ; la Révolution les dispersa et vendit les bâtiments ; récemment, c’est l’Institut Notre-Dame-de-Vie qui s’y est installé : cet institut fut fondé par le père Marie-Eugène de l’Enfant-Jésus (v. 19 novembre).

Sainte Berthe de Blangy est commémorée le 4 juillet dans le Martyrologe Romain.

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2 juillet 2016 6 02 /07 /juillet /2016 23:00

Raymond Gayrard

1050-1118

 

Cette notice ne concerne pas Raimundo Guillermo de Barbastro (v. 21 juin), qui vivait au même moment que celui-ci.

Raymond vit le jour à Toulouse vers 1050.

Ses parents le mirent au service de l’église Saint-Sernin, où il devint chantre.

Il ne se sentait pas appelé à la cléricature. Quand il eut l’âge, il se maria.

Cette épouse fut bientôt ravie par Dieu et Raymond s’engagea à ne pas se remarier ; il voulait occuper ses ressources à faire du bien.

Discrètement, il aidait à droite et à gauche, distribuant des aumônes, des vêtements, allant trouver les plus pauvres qui avaient honte de leur pauvreté. Sa charité s’étendit spontanément aux Juifs, ce qui était très courageux à cette époque.

Finalement, il construisit un hospice pour y héberger treize pauvres, en l’honneur du Christ et de ses douze apôtres.

Il s’employa à construire deux ponts sur l’Hers, pour faciliter le franchissement de cette rivière souvent en crue.

On a dit plus haut qu’il fut au service de l’église Saint-Sernin. Or on envisagea l’érection d’une église plus grande, dont le chœur fut consacré dès 1096, mais dont l’achèvement tardait. Raymond prit les choses en main, conduisit les travaux, encouragea les ouvriers, résolvant les difficultés quotidiennes. On peut dire que le gros œuvre de cette église est le résultat de son travail.

Il demanda à être admis parmi les chanoines, qui en firent leur doyen, même s’il n’était pas prêtre. Il priait et chantait avec eux.

Quand il mourut, le 3 juillet 1118, l’église n’était pas totalement achevée ; les travaux avancèrent plus lentement et sans ce souci de la finition qu’avait montré Raymond. C’est ce qu’on peut remarquer en visitant la cathédrale Saint-Sernin de Toulouse.

On l’enterra, comme il le désirait, dans son hospice.

Beaucoup de miracles eurent lieu à son tombeau et le pape, en approuvant son culte (vers 1650), recommanda de l’invoquer contre les maladies.

Saint Raymond Gayrard est commémoré le 3 juillet dans le Martyrologe Romain.

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1 juillet 2016 5 01 /07 /juillet /2016 23:00

Swithun de Winchester

800-862

 

D’une famille noble du Wessex (Angleterre), Swithun naquit vers 800.

Ses études se firent au monastère de Winchester : grammaire, philosophie, Ecriture sainte.

Ordonné diacre, il fut le secrétaire de l’évêque Helmstan.

Une fois ordonné prêtre, il devint chapelain du roi Egbert et précepteur du fils de celui-ci, Æthelwulf.

Devenu roi en 839, Ethelwulf le prit comme conseiller pour les affaires ecclésiastiques.

En 852, Swithun fut choisi pour l’évêché de Winchester ; c’était le seizième évêque sur ce siège. Il se fit remarquer par sa charité et son amour des pauvres, avec lesquels il prenait ses repas plutôt qu’avec les riches lors de ses déplacements. Quand il voyageait, il marchait toujours à pied et de nuit pour éviter tout apparat. Il construisit et répara plusieurs églises : quand il se rendait à la dédicace de l’une d’elles, il y allait à jeun. Sa parole exhortait continuellement à se convertir profondément ou à éviter les occasions de pécher.

On raconte ce miracle de Swithun au passage d’un pont près de Winchester : des ouvriers malveillants avaient brisé les œufs qu’une vieille femme portait dans son filet ; Swithun par sa bénédiction rassembla les coquilles et restitua les œufs à la brave femme.

Les miracles, déjà remarquables de son vivant, continuèrent après sa mort.

Il mourut le 2 juilet, vers 862.

Swithun avait disposé d’être inhumé près du mur de la cathédrale, là où les passants fouleraient sa tombe et où l’eau de pluie s’y déverserait. 

La cathédrale prit ensuite le nom de s.Swithun, jusqu’à ce que l’hérétique Henri VIII la mît sous le vocable de la Sainte Trinité.

Saint Swithun est invoqué comme s.Médard (v. 8 juin) pour la météorologie : le temps de sa fête durera quarante jours.

Saint Swithun de Winchester est commémoré le 2 juillet dans le Martyrologe Romain.

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1 juillet 2016 5 01 /07 /juillet /2016 23:00

Lidano de Sezze

1026-1118

 

Lidano naquit vers 1026 à Civita d’Antino (L’Aquila, Latium, Italie C).

Ses pieux parents le confièrent très tôt au monastère bénédictin du Mont-Cassin, où il fit profession.

A la mort de ses parents, il vendit son héritage et demanda à son abbé la permission d’aller fonder un monastère dans les marais pontins.

Il fonda alors à Sezze un monastère bénédictin, dont il devint abbé. Les moines travaillèrent à l’assainissement des terres marécageuses.

Lidano mourut, très âgé, en 1118.

Le monastère fut détruit par les troupes de l’empereur Friedrich II. Les moines, et ce qui leur restait, furent transférés au monastère d’Anagni.

Avec s. Carlo (v. 6 janvier), Lidano est co-patron de la ville de Sezze.

Saint Lidano de Sezze est commémoré le 2 juillet dans le Martyrologe Romain.

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1 juillet 2016 5 01 /07 /juillet /2016 23:00

Monégonde de Chartres

6e siècle

 

Monegundis naquit à Chartres.

De son époux, elle eut deux petites filles, qui moururent, laissant la jeune mère dans une grande tristesse.

Les époux se séparèrent, et Monégonde se fit enfermer dans une petite cellule, par la fenêtre de laquelle une brave femme lui portait ses festins : une sorte de bouillie de farine d’orge dans de l’eau avec de la cendre. Quel régal ! Monégonde «tempérait» aussi cette gourmandise en espaçant ses repas par de longs jeûnes. Un jour, la femme qui lui apportait sa bouillie, l’oublia (ou s’absenta) : Monégonde resta cinq jours sans rien manger ni boire. Elle put tout de même recueillir un peu de neige sur le bord de sa fenêtre et y mélanger un petit reste de farine.

Bien sûr, Monégonde ne restait pas inconnue : on vint la voir, lui demander des prières, et elle obtint des guérisons. Le bruit qui s’en suivit l’effraya, elle partit pour Tours, près du tombeau de s.Martin (v. 11 novembre).

En chemin, elle s’arrêta à Evena (Avoine), lors de la fête de S.Médard (v. 8 juin) ; une jeune fille souffrant d’une horrible pustule vint la supplier (elle la connaissait donc…). Monégonde se prosterna, pria, se releva et fit le signe de la croix : la tumeur s’ouvrit et se vida.

Mais son mari pensa utile de la faire revenir à Chartres : ces «guérisons» pourraient rapporter quelque chose. Monégonde revint cependant à Tours et, avec quelques compagnes, fonda un petit monastère, qui deviendrait Saint-Pierre-le-Puellier.

Les repas de Monégonde restèrent ce qu’ils étaient auparavant, accompagnés aux jours de fêtes d’un peu de vin dans beaucoup d’eau. Le mobilier de sa propre cellule : une natte de joncs.

Mais Monégonde ne pouvait rester dans l’ombre, car les miracles la trahissaient. Tel souffre d’un mal de ventre : il guérit une heure après que Monégonde lui ait appliqué une feuille de vigne enduite de sa salive (cf. Jn 9:6) ; un autre est paralytique : Monégonde invoque Dieu à genoux, prend le malade par la main et le relève guéri ; une aveugle maintenant : elle lui impose la main sur les yeux, qui se rouvrent à la lumière !

Avant de mourir, elle laissa à ses compagnes une huile et du sel bénits par elle, pour guérir d’autres malades.

Une fois décédée et inhumée dans sa propre cellule, Monégonde poursuivit son œuvre et les miracles se multiplièrent. On ne donne pas de date précise pour sa mort.

Le petit monastère de Saint-Pierre-le-Puellier fut profané en 1562 par les Huguenots, qui détruisirent une partie des reliques.

Sainte Monégonde est commémorée le 2 juillet dans le Martyrologe Romain.

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