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30 juin 2016 4 30 /06 /juin /2016 23:00

Golven de Saint-Pol-de-Léon

540-616

 

Golven (Goulven) serait né vers 540 à Plouider (Finistère), de parents immigrés bretons, Glaudan et Gologuenn.

Devenu orphelin, il fut recueilli paternellement par un propriétaire local, Godian. Golven grandit déjà dans la recherche de la sainteté, jeûnant au pain et à l’eau, étudiant, et prêchant l’Evangile. Déjà des miracles attestaient sa sainteté.

Golven se retira dans la solitude, avec son compagnon Maden. Les miracles continuèrent, au point que, à la recherche d’un homme digne et capable, on choisit Golven pour être évêque, en 602, dit-on. Mais il s’était absenté à Rome, pour tenter d’éviter ce choix ; là-dessus, on dit qu’il visita assidûment son diocèse, et qu’il fut même chargé plus tard de celui de Rennes.

Il y a un problème de datation et de vérité historique, car le diocèse de Saint-Pol-de-Léon ne recense un évêque Golven qu’au 10e siècle, tandis que celui de Rennes en a, peut-être, un entre 605 et 612 ; la question se pose aussi en ce qui concerne des relations amicales de Golven avec le comte Even, qui vivait aussi au 10e siècle. Y a-t-il eu deux personnages ?

Quelques années avant sa mort, Golven se retira, dit-on, à La Motte-Mérioul, en anachorète, pour s’adonner à la prière et se préparer à la mort. Il sut d’avance le jour de son décès : la maladie s’abattit sur lui et il rendit son âme à Dieu vers 616.

D’autres miracles advinrent sur sa tombe, à Rennes.

Saint Golven est commémoré le 1er juillet dans le Martyrologe Romain.

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30 juin 2016 4 30 /06 /juin /2016 23:00

   

 

Thierry du Mont d’Or

† 533

 

Thierry (Theodoricus) naquit à Auménancourt-le-Grand (Marne), d’un père nommé Macard et adonné au brigandage.

Il eut la grâce de ne pas suivre la voie que lui montrait son père et, quand celui-ci voulut le marier, Thierry exprima à son épouse le désir de conserver sa virginité ; il cherchait même à persuader celle-ci d’entrer dans quelque monastère, mais en vain.

Thierry fit ses adieux à cette épouse et s’en alla trouver à Reims s.Remi (v. 13 janvier). Sur le conseil de celui-ci, Thierry alla avec une certaine abbesse nommée Suzanne en-dehors de Reims pour y fonder un monastère, au Mont Or (Hor).

S.Remi ordonna prêtre Thierry, qui fut bientôt entouré de nombreux disciples. Parmi ceux-ci, vint Macard lui-même qui, touché par la grâce de la conversion, avait rejeté sa vie désordonnée et venait humblement se mettre sous la direction de son fils.

Un miracle retentissant se produisit bientôt. Le roi Thierry Ier était gravement malade d’un œil ; il fit venir Thierry, qui le guérit par une onction d’huile sainte. Le souvenir de ce bienfait fit naître l’habitude pour les rois, après leur sacre à Reims, d’aller manger à l’abbaye du Mont d’Or.

Thierry mourut en 533.

L’abbaye Saint-Thierry disparut en 1776.

Saint Thierry du Mont d’Or est commémoré le 1er juillet dans le Martyrologe Romain.

 

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30 juin 2016 4 30 /06 /juin /2016 23:00

Eparchius d’Angoulême

 504-581

 

Eparchius (devenu Cybard en français), naquit à Trémolat (Dordogne), de riches parents, Felix Oriolus et Principia.

A sept ans, il fut envoyé à Périgueux, chez son grand-père Felicissimus, qui s’occupa de son instruction et en fit un (bien jeune) chancelier.

Cybard n’avait que quinze ans et voulut absolument quitter le monde : il s’enfuit dans une abbaye - qui n’existe plus depuis longtemps - dont le nom de Sedaciacum peut faire penser à Seyssac.

L’abbé mit l’adolescent à l’épreuve, lui enjoignant de faire tous les travaux de la communauté : vigne, jardin, etc. Cybard obéissait en toute simplicité, mais ajoutait déjà des veilles, des jeûnes, et quelques miracles aussi, guérisons, délivrance de possédés. Bref, la population le vénérait déjà comme un Saint. Cybard s’enfuit.

Après un long périple, il finit par arriver à Angoulême, où l’évêque Aptone le reçut avec bienveillance et l’invita à s’arrêter là, ce que Cybard n’accepta qu’après en avoir reçu l’autorisation de son abbé. Aptone l’ordonna prêtre en 542 et l’accompagna dans la cellule qu’on lui avait préparée.

En passant devant la prison, Cybard obtint par sa prière l’ouverture des portes et la libération des prisonniers, qui vinrent se réfugier dans l’église.

Il apprit un jour qu’un voleur était condamné à la pendaison. Il se mit en prière : la potence s’écroula, les chaînes se brisèrent, et le condamné vint tout repentant auprès de Cybard.

Des disciples se joignirent à Cybard, qu’on a pour cela parfois honoré du titre d’abbé. Le plus étrange de sa «règle», était qu’on ne devait pas travailler pour la nourriture ; Cybard citait s.Jérôme : La foi n’a pas peur de la faim. Il priait, et les fidèles apportaient de quoi manger.

Lui même était d’une sobiété extrême, au point qu’on ne le voyait jamais boire ou manger.

Les miracles furent très fréquents du vivant de Cybard et des témoins oculaires les ont racontés. Ils continuèrent encore après la mort de Cybard.

Cette vie toute particulière aurait duré quarante-quatre ans. Cybard mourut dans la paix en 581.

Saint Eparchius d’Angoulême est commémoré le 1er juillet dans le Martyrologe Romain.

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30 juin 2016 4 30 /06 /juin /2016 23:00

Carilefus

† 590

 

Carilefus (ou Areleffus, dont on a fait Calais en français) vécut, dit-on, au 6e siècle.

Les historiens n’estiment pas beaucoup les rares documents qu’on a sur lui, les trouvant trop tardifs et probablement embellis. Mais admettons qu’ils peuvent provenir de souvenirs historiques réels.

Calais aurait été moine à l’abbaye de Menat (Puy-de-Dôme), séjourna ensuite à celle de Micy (Orléans), avant de se fixer dans le Maine, où il fonda un monastère sur l’Anille ; il s’y développa le bourg de Saint-Calais.

Calais mourut vers 590.

L’abbaye de Saint-Calais fut dès le siècle suivant considérée comme l’une des plus importantes et anciennes du Vencômois.

Les Vikings envahisseurs dévastèrent l’abbaye et le bourg au 9e siècle ; reconstruite et fortifiée, l’abbaye fut à nouveau prise d’assaut au 15e siècle et pillée, par deux fois, par les Anglais ; au 16elle fut incendiée par les Huguenots ; la Révolution y produisit à son tour ses dévastations et les bâtiments furent réquisitionnés par la ville.

Saint Calais est commémoré le 1er juillet dans le Martyrologe Romain.

 
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29 juin 2016 3 29 /06 /juin /2016 23:00

Bertrand du Mans

540-623

 

Bertrand est le nom habituel qu’on a donné à Bertichramnus (Bertrannus, Berthram).

Bertichramnus naquit vers 540 près de Rouen, où se trouvait une des très nombreuses possessions (on parle de soixante-quinze villæ) de ses riches parents, des gallo-romains apparentés à maints évêques de l’époque.

Bertichramnus fut d’abord reçu à la cour de Clotaire Ier et de son successeur Caribert.

En 567, il entra dans la cléricature à Tours, et reçut l’ordination sacerdotale à Paris des mains de s.Germain (v. 28 mai) ; il fut nommé archidiacre.

En 586, il fut nommé évêque au Mans. Son activité visa surtout à reconstituer le patrimoine de l’Eglise, dilapidé par son prédécesseur.

Vers 588, le roi l’envoya comme ambassadeur auprès des Bretons.

En 590, il participa à une commission chargée de rétablir la paix dans le monastère Sainte-Radegonde de Poitiers.

Par deux fois, cependant, il dut quitter son diocèse à cause des démêlés entre Clotaire et Brunehaut : c’est qu’il entendait rester fidèle au roi ; il fut donc absent une dizaine d’années entre 592 et 605. Clotaire lui manifesta sa reconnaissance par des donations et lui fit remettre le pallium.

En 595, Bertichramnus fonda une abbaye près du Mans, en restaura d’autres. L’église Sainte-Croix du Mans sera aussi son ouvrage.

Connaisseur du monde agricole, il s’appliqua aussi à améliorer la viticulture. Les Français ne savent probablement pas ce qu’ils lui doivent !

En 614, il y eut un important concile à Paris, auquel il participa.

Son testament de 616 est éloquent sur les immenses propriétés qu’il avait reçues en héritage et qu’il léguait à divers diocèses, à diverses familles et à ses proches.

Bertichramnus mourut vers 623, après quelque trente-sept ans d’épiscopat.

Saint Bertichramnus est commémoré le 30 juin dans le Martyrologe Romain.

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29 juin 2016 3 29 /06 /juin /2016 23:00

Ermentrude de Nonnberg

660-718

 

Ermentrude (Erentrude) était la nièce ou même la sœur de s.Rupert de Salzburg (v. 27 mars).

Elle aurait commencé sa vie religieuse à Worms, où elle s’occupait des malades et des malheureux et aurait même organisé une première communauté de religieuses. Elle montra aussi des dons particuliers de pédagogie envers les enfants.

Sa «devise» était le verset du psaume : Pour moi, approcher Dieu est mon bien ; j’ai placé dans le Seigneur mon refuge, afin de raconter toutes ses œuvres (Ps 72:28).

Quand fut fondée la nouvelle ville de Salzburg, Ermentrude répondit positivement à l’appel de Rupert pour mener la vie religieuse à Nonnberg avec quelques-unes de ses compagnes de Worms : ce fut - et reste une abbaye bénédictine florissante, fondée vers 714, dont la première abbesse fut justement Ermentrude.

Peu avant sa mort, Rupert informa Ermentrude de leur prochaine séparation. Par sa prière, Ermentrude obtint de mourir, sinon avant Rupert, du moins peu après.

Rupert étant mort le 27 mars 718, Ermentrude priait pour son âme ; Rupert lui apparut une nuit, l’invitant aux noces éternelles. Quelques jours après, Ermentrude tomba malade et alla rejoindre Rupert dans la Lumière éternelle, le 30 juin de la même année. 

Sainte Ermentrude de Nonnberg  est commémorée le 30 juin dans le Martyrologe Romain.

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29 juin 2016 3 29 /06 /juin /2016 23:00

László de Hongrie

1040-1095

 

László (Ladislas, quelquefois Lancelot) naquit vers 1040 en Pologne, car ses parents, Bela et Richezza,  s’y étaient réfugiés avec leurs trois fils pour échapper à la haine du successeur de s.István (v. 15 août).

Quand ils purent revenir en Hongrie (1048), il y eut bientôt de nouvelles rivalités entre cousins, qui ne firent la paix que par la médiation des évêques (1064). 

C’était une paix fragile : beaucoup de heurts intervinrent pendant encore plus de dix années. 

A cette époque, László aurait épousé sa première femme.

Finalement László accepta de porter la couronne à partir de 1077. On a dit qu’en 1081 on lui imposa une relique de la Sainte Couronne en signe de confirmation de son pouvoir royal.

En 1078, selon certains historiens, il aurait épousé (en secondes noces) Adélaïde de Souabe, dont la fille aînée devint impératrice de Byzance.

Il fut remarquable par sa bonté, sa justice, sa charité, se faisant le soutien des orphelins, des malheureux et de tous les affligés. Il prit des mesures sévères contre les auteurs de vols, détournements, blasphèmes : il n’était pas étrange à cette époque d’infliger quelque mutilation, de réduire à l’esclavage, ou même de condamner à mort. Ces mesures contribuèrent à décourager les malfaiteurs et à pacifier la vie sociale. 

Il passait du temps en prière ; il s’imposa des mortifications, comme le jeûne. On l’aurait vu une fois élevé de terre en extase. On lui attribua le miracle d’avoir sauvé son armée de la faim quand les vivres avaient manqué.

Car il prit les armes : il repoussa les Tartares, soumit les Cumans, les Bulgares, les Serbes ; il intervint auprès de sa sœur Hélène, reine de Croatie-Dalmatie, contre les assassins de son mari et, à la mort d’Hélène qui n’avait pas d’enfants, annexa pacifiquement cette région, y soutenant le christianisme et fondant l’évêché de Zagreb.

A la demande des croisés, il prit le commandement de la première croisade, mais il mourut juste avant de partir, à Nitra, dans une expédition contre les Bohêmes révoltés, le 30 juin 1095.

Il fut le roi de Hongrie le plus estimé de son peuple. On l’invoqua bien avant sa canonisation, qui eut lieu en 1192.

Saint László de Hongrie est commémoré le 30 juin dans le Martyrologe Romain.

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28 juin 2016 2 28 /06 /juin /2016 23:00

Hemma de Gurk

980-1045

 

Hemma (Emma) naquit à la fin du 10e siècle (on parle de 980, de 995 ou 1000), en Carinthie (Autriche S), peut-être (mais c’est contesté) à Peilenstein, de Engelbert et Tuta, nobles apparentés à l’empereur Heinrich II.

Elle épousa Wilhelm, comte de Friesach et margrave de Sanntal ; les époux formèrent un couple très uni, très assidu à la vie de l’Eglise et aux sacrements. Leur fortune était immense, car leurs possessions territoriales s’étendaient fort loin. Ils eurent un ou deux fils (là aussi demeure l’incertitude), Wilhelm et Hartwig.

Dieu permit que ces deux garçons, une fois grands, furent limogés par des mineurs révoltés, et que Wilhelm père mourût au retour d’un pèlerinage à Rome.

Ce fut vers 1015 ; la malheureuse veuve accepta l’épreuve avec grand courage. Elle qui était, disait-on, une des plus riches femmes de son temps, s’employa à fonder des monastères et une vingtaine d’églises. 

C’est à Hemma qu’on devait les monastères de Ennstal et surtout de Gurk, pour des dames de souche noble, qui n’avaient pas une règle spéciale mais vivaient fraternellement et pratiquaient la laus perennis, c’est-à-dire qu’elles se relayaient par équipes pour ne jamais interrompre le chant à l’église. Leur nombre le permettait : elles étaient déjà environ soixante-dix.

Hemma aurait aussi participé à la construction de la cathédrale de Gurk. C’est durant cette période qu’advint le miracle du juste salaire. Un des ouvriers se plaignant de ne pas être suffisamment bien payé, Hemma lui tendit sa caisse en le priant de prendre ce qu’il estimait juste ; l’homme constata avec surprise qu’il y avait dans la caisse la même somme qu’Hemma lui avait proposée.

L’influence d’Hemma s’exerça aussi sur les conditions économiques de toute la région, qui furent hautement améliorées. Partout on vanta sa Foi et son sens de la Justice.

Hemma s’éteignit à ce monde vers 1045.

En 1174, son corps fut inhumé dans la cathédrale de Gurk ; une reconnaissance des reliques se fit en 1287, ce qui fut considéré comme une béatification ; le procès pour sa canonisation s’enlisa plusieurs fois, mais le culte et la dévotion ne s’interrompirent jamais. En 1938, ce culte fut confirmé.

Sainte Hemma de Gurk  est commémorée le 29 juin dans le Martyrologe Romain.

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27 juin 2016 1 27 /06 /juin /2016 23:00

Heimerad de Souabe

970-1019

 

Heimerad (ou aussi Heimo) naquit vers 970 à Meßkirch (Souabe, Germanie SO) d’humbles parents cultivateurs.

Il fut peut-être ordonné prêtre, mais surtout il vagabonda en quête de Dieu. Il fit des pèlerinages dans toute la Germanie puis, vers 1000, se rendit à Rome et à Jérusalem.

Au retour, il tenta vainement son admission à l’abbaye de Hersfeld, à celle de Paderborn ; on le trouvait (et il était) vraiment trop original.

A Hersfeld, par exemple, en plein chapitre, il prétendit qu’il ne pouvait faire son salut dans l’abbaye et demanda à partir ; l’abbé avait plutôt envie de l’envoyer promener avec mépris, mais Heimerad protesta qu’on ne devait pas congédier ainsi le frère de l’Empereur (il entendait Jésus-Christ) ; l’abbé jugea opportun, avant de le laisser partir, de châtier cette prétention par une bonne flagellation.

Heimerad vint se réfugier chez une brave paysanne du voisinage ; comme elle se mettait à pleurer, il lui dit de pleurer sur ses péchés (cf. Lc 23:28). Il continua ses déplacements vers le centre du pays. De partout on le chassa.

Un prêtre lui abandonna une chapelle plus ou moins délabrée… mais la population se tourna vers Heimerad plutôt que vers le prêtre, qui vivait maritalement ; vexé, ce dernier chassa Heimerad.

L’impératrice Cunégonde, irritée de ce qu’Heimerad se proclamait frère de l’Empereur (voir plus haut), le fit fouetter.

L’évêque Meinwerk de Paderborn (v. 5 juin ?) se le fit amener et demanda à voir son missel : il fit brûler l’espèce de charpie que lui montra Heimerad, et fouetter son possesseur.

Outre toutes ces flagellations répétées, Heimerad accumula aussi les années et les infirmités. Il se fixa sur la montagne de Hasung ; il officia dans une chapelle dédiée à s.Michel et vécut là dans une grande pauvreté et dans la pénitence continuelle. On se moqua de cet original, qui cependant conquit patiemment l’estime de la population, et même eut à donner quelques conseils à des personnalités. Des miracles eurent lieu.

Il s’éteignit finalement, le 28 juin 1019.

Les miracles se produisirent encore après sa mort et un monastère fut édifié près de sa tombe.

Saint Heimerad de Souabe est commémoré le 28 juin dans le Martyrologe Romain.

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26 juin 2016 7 26 /06 /juin /2016 23:00

Jean de Chinon

6e siècle

 

Jean venait, dit-on, de Bretagne, même si certains le font venir de Grande-Bretagne. 

Il était prêtre, ce qui pourrait exclure sa nationalité anglaise, puisque c’est seulement sur la fin du 6e siècle que les premiers missionnaires débarquèrent sur l’île.

Venu à Chinon, Jean s’y construisit une cellule près de l’église et, comme tout solitaire pacifique, planta, cultiva ; il jouit bientôt de l’ombrage de magnifiques lauriers.

On dit traditionnellement que Jean reçut là la reine Radegonde, qui se rendait vers Poitiers pour y fonder un monastère.

Après la mort de Jean, qui reste non datée, le sacristain coupa un des lauriers, qui s’était desséché. Avec le bois, il se fit un petit tabouret, dont il usa pendant deux ans puis, pris de remords d’avoir coupé cet arbre planté par Jean, il enterra son tabouret à l’endroit de la plante : au printemps suivant, le tabouret devint un nouveau pied de laurier garni de feuilles.

Le fait est raconté par s.Grégoire de Tours (v. 17 novembre).

Saint Jean de Chinon est commémoré le 27 juin dans le Martyrologe Romain.

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