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9 juillet 2016 6 09 /07 /juillet /2016 23:00

Amalberge de Gand

8e siècle

 

Il y a deux Saintes de ce nom, quasi contemporaines, toutes deux originaires de Belgique et toutes deux commémorées le 10 juillet.

Sainte Amalberge de Maubeuge n’est pas mentionnée dans l’actuel Martyrologe Romain.

Celle qui nous occupe ici, qu’on a appelée Amalberge de Gand, naquit dans les Ardennes,  dans la villa Rodingi (Rodin), d’une famille de grands propriétaires terriens.

Elle aurait été demandée en mariage par quelque grand personnage qui, fermement éconduit, lui aurait démis l’épaule (on avancerait le nom de Charles Martel).

Sur les conseils de s.Willibrord (v. 7 novembre), elle rejoignit sainte Landrade à Bilsen (v. 8 juillet).

Cependant, poursuivie par le prétendant ci-dessus, elle dut fuir à Materen puis à Tamise, où elle mourut peu après.

Sainte Amalberge de Gand est commémorée le 10 juillet dans le Martyrologe Romain.

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7 juillet 2016 4 07 /07 /juillet /2016 23:00

Kilian de Würzburg

640-689

 

Kilian était d’origine irlandaise et naquit vers 640 à Mullagh (Cavan, Irlande).

Suivant les régions, son nom devint Cilian ou Kulhn.

Il se fit remarquer dès sa jeunesse par sa piété et son amour de l’étude ; il embrassa la vie monastique puis, animé d’un zèle missionnaire - assez fréquent alors chez les Irlandais - traversa la Gaule pour venir annoncer l’Evangile en Germanie.

Il était entouré de quelques compagnons, dont on cite parfois deux noms : Kolonat et Totnan.

On ne sait préciser quand et où Kilian fut sacré évêque - s’il le fut réellement -, avant de quitter l’Irlande, ou en chemin à travers l’Angleterre et la Gaule, ou une fois arrivé à Würzburg.

Mais avant de commencer son apostolat, il fit le pèlerinage à Rome et obtint la bénédiction du pape Conon (vers 686). Cette rencontre est également contestée par des historiens.

De retour en Allemagne, Kilian obtint la conversion du prince de Würzburg, Gozbert, qui répudia sa femme illégitime. 

Cette dernière résolut de se venger et, profitant d’une absence de Gosbert, fit assassiner Kilian, avec Coloman et Totnan, qu’on enterra avec leurs vases sacrés, leurs ornements et leur Bible.

Au retour de Gosbert, cette femme prétendit que les missionnaires avaient quitté la région ; elle en perdit la raison ; un des meurtriers devint fou furieux, un autre se suicida. L’autre malheur fut que Gosbert retourna à l’idolâtrie.

C’était vers 689.

L’œuvre de Kilian avait préparé celle de s.Boniface (v. 5 juin). 

Il devint le patron du diocèse de Würzburg, des villes de Heilbronn et Kostheim et de nombreuses églises de l’Alsace à l’Autriche. Les vignerons l’invoquent en Franconie ; il est patron des moutons à Kissingen ; l’eau d’un puits de Neumünster (où se trouvent actuellement les reliques) ainsi que celle d’une fontaine de Heilbronn sont réputées pour guérir les maladies d’yeux ; invoqué contre le rhumatisme et la goutte, Kilian l’est aussi par les jeunes femmes qui veulent devenir mères.

Saint Kilian est commémoré le 8 juillet dans le Martyrologe Romain, qui oublie Kolonat et Totnan.

 
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7 juillet 2016 4 07 /07 /juillet /2016 23:00

Landrade de Bilsen

† 680

 

Landrade était nièce de s.Arnoul de Metz (v. 18 juillet) et de Pépin le Bref ; elle était la fille unique de pieux parents qui vivaient en Belgique : Anchise et Begge.

Quand ceux-ci lui parlèrent de mariage, elle leur répondit avec une telle assurance qu’elle préférait l’Epoux du Ciel, qu’ils faillirent eux-mêmes entrer en religion.

Landrade se retira dans sa petite chambre, abandonna ses beaux habits mondains et se couvrit d’un cilice ; elle résolut de ne plus prendre que du pain et de l’eau et coucha désormais sur la terre nue.

Bientôt, elle quitta définitivement la maison paternelle et se retira dans la forêt, où elle se fit une petite chemière ; sa nourriture consista alors en miel sauvage et en racines ; elle n’avait sur son cilice qu’une chemise de laine grossière, marchait pieds-nus, et se flagellait d’importance avec des ronces.

En contrepartie, Dieu lui faisait entendre les chœurs célestes et le Christ lui fit la grâce des épousailles mystiques.

Elle s’enhardit alors à construire une église, que l’archevêque Lambert de Maastricht (v. 17 septembre) vint consacrer ; par la suite un grand nombre de femmes vinrent se mettre sous sa direction et Landrade devint ainsi abbesse.

Elle laissa l’exemple de toutes les vertus et beaucoup de moniales l’imitèrent dans les voies de la sainteté, comme sainte Amalberge (v. 10 juillet) ; Landrade montra une grande bienveillance envers les pauvres, mais aussi envers les malades : elle guérit des aveugles, des boîteux.

Les derniers temps de son existence, elle fut frappée d’une grave maladie, qui la consummait chaque jour plus, mais ne l’empêcha jamais de diminuer ses austérités et sa piété. Elle fit venir s.Lambert qui l’assista à ses derniers moments et elle mourut vers 680.

Sainte Landrade de Bilsen est commémorée le 8 juillet dans le Martyrologe Romain.

 

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7 juillet 2016 4 07 /07 /juillet /2016 23:00

Disibode 

619-700

 

Cet Irlandais commença par attirer des âmes de son pays dans la voie de la sainteté.

Vers 652, il vint en missionnaire en Germanie. Sa grande douceur et sa simplicité conquirent les cœurs, même les plus endurcis.

On a donné à Disibode le titre d’évêque, la tradition faisant de lui un chorévêque.

Il fonda un monastère au confluent des deux rivières Nahe et Glan (actuel diocèse de Spire). Il y introduisit la règle de s.Benoît (v. 11 juillet). 

L’endroit de sa fondation s’appelle le Disibodenberg, et doit beaucoup plus sa célébrité à sainte Hildegard de Bingen (v. 17 septembre) qu’à Disibode, car elle fut abbesse non loin de là.

C’est elle qui nous dit qu’en à peine une douzaine d’années, le monastère compta une cinquantaine de moines.

Disibode gouverna ce monastère pendant une trentaine d’années.

Le monastère de Disibode connut une période florissante au 12e siècle, mais fut abandonné au 18e siècle et servit de carrière. Il n’en reste que des ruines qui peuvent laisser imaginer l’ampleur des bâtiments.

Saint Disibode est commémoré le 8 juillet dans le Martyrologe Romain.

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6 juillet 2016 3 06 /07 /juillet /2016 23:02

Willibald d’Eichstätt

701-790

 

Willibald naquit vers 701 dans le Wessex (Angleterre), de s.Richard (v. 7 février) et Wuna, de saints parents qui eurent aussi Winibald et Walburga (v. 18 décembre et 25 février).

Il est probable aussi qu’il était le neveu de s.Boniface (v. 5 juin) par sa mère.

A trois ans, Willibald fut très gravement malade et les parents le portèrent au pied de la croix de la place publique et promirent à Dieu de le lui offrir s’il guérissait. C’est ainsi qu’il le confièrent à une abbaye, où il fit toutes ses études.

Au terme de celles-ci, lui et son frère accompagnèrent leur père qui voulait faire le pèlerinage à Rome. Mais s.Richard mourut à Lucques, où ses fils l’enterrèrent (722).

A Rome, les deux frères prirent l’habit monastique puis, tandis que Winibald demeurait dans la Ville éternelle, Willibald poursuivait son pèlerinage jusqu’aux Lieux saints avec quelques autres compagnons.

Il y eut un incident en Turquie : les Sarrasins les prirent pour des espions et les gardèrent en prison : ce fut un Espagnol qui avait ses entrées à la cour, qui intervint pour obtenir leur libération.

Willibald resta plusieurs années en Palestine, visitant et priant à tous les endroits qui avaient été marqués par le passage de Notre-Seigneur. Certains prétendent qu’il fut le premier Anglais à visiter les Lieux saints.

Au retour, la petite compagnie s’arrêta encore deux années à Constantinople et parvint à Rome vers 729.

De là, Willibald, par fidélité au vœu de ses parents trente ans plus tôt, gagna le Mont-Cassin. Il y édifia toute la communauté par sa soumission totale à la règle bénédictine et fut successivement sacristain, doyen, portier.

Après une dizaine d’années, Willibald fut chargé d’accompagner à Rome un prêtre espagnol et c’est à cette occasion que sa vie prit un cours tout-à-fait imprévu. A Rome en effet, s.Boniface demanda au pape l’autorisation d’emmener Willibald pour ses missions en Germanie : Willibald reçut de Boniface le sacerdoce en 740, puis la consécration épiscopale pour le siège d’Eichstätt. La douceur d’âme de Willibald lui attira l’estime unanime. 

De son épiscopat, on sait que Willibald participa en 742 au concile de Germanie, en 765 à celui d’Attignies.

Son frère Winibald le rejoignit et ils fondèrent en 752 le monastère bénédictin de Heidenheim. A la mort de Winibald, Willibald fit transférer les restes de son frère à Eichstätt (775).

Willibald mourut le 7 juillet, vers 787-790.

Il fut canonisé en 938.

Saint Willibald d’Eichstätt est commémoré le 7 juillet dans le Martyrologe Romain.

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6 juillet 2016 3 06 /07 /juillet /2016 23:01

Hedde de Dorchester

† 705

 

Hedde (Heddi, Hedda) était d’origine anglo-saxonne, mais on ne connaît rien de lui avant son épiscopat.

Il fut moine puis abbé, on ne sait dans quel monastère, et eut le mérite d’amener à la foi Ceadwalla, fils et successeur du roi Cynegils.

En 676, il fut appelé à succéder à Leuthere sur le siège de Dorchester. C’est Theodore de Canterbury qui le consacra à Londres.

En 686, il transféra son siège de Dorchester à Winchester, et y fit amener les reliques de s.Birin, fondateur du diocèse (v. 3 décembre).

On lui attribue un rôle important dans les lois édictées par le roi Ina en 693 ; ce sont les plus anciens monuments législatifs anglo-saxons. S.Bede (v. 25 mai) affirme qu’il gouverna son diocèse beaucoup plus avec ses vertus innées et son amour, que par son savoir. 

Il mourut en 705. De nombreux miracles se produisirent sur son tombeau.

Saint Hedde de Dorchester est commémoré le 7 juillet dans le Martyrologe Romain.

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6 juillet 2016 3 06 /07 /juillet /2016 23:00

Máel Ruain de Tamlacht

† 792

 

On est vraiment mal informé sur ce grand personnage.

Il a pu être formé au monastère Céli Dé de Saint-Rúadán de Lothra (Tipperary).

Il fonda ensuite le monastère de Tamlacht (ou Tallaght), qui se trouve près de Dublin, dans la fin du huitième siècle, sur un terrain que lui aurait donné le roi de Leinster, Cellach mac Dúnchada, en 774.

De nombreux disciples se joignirent à lui, soit vivant dans le monastère lui-même, soit rattachés à celui-ci et vivant en d’autres petites communautés des environs.

La règle était exigeante : les moines priaient le psautier intégral chaque jour ; la nuit, deux moines restaient dans l’église pour poursuivre le chant, relayés par deux autres un peu plus tard, de sorte que l’église retentissait du chant des moines sans interruption. En outre, pour éviter la distraction, on ne devait pas s’intéresser aux nouvelles extérieures, ni faire de pèlerinages hors de l’Irlande.

On devait souvent prier les bras en croix ; ou bien rester dans l’eau jusqu’à la ceinture, pendant qu’un autre moine flagellait son confrère ; jamais de vin, et jamais de musique.

Les moines ne rencontraient leur confesseur qu’une fois par an.

Si des couples voulaient vivre dans la proximité du monastère, ils devaient vivre dans une grande austérité, et observer la chasteté quatre jours par semaine.

Máel eut peut-être rang d’abbé mitré, car après sa mort on parle de lui comme abbé et évêque

On le dit attaché à la digne célébration de la liturgie, à honorer les Saints ; un Martyrologe qui remonte à son époque fut très probablement rédigé par lui et son plus célèbre disciple, Óengus (v. 11 mars).

Máel Ruain mourut pacifiquement en 792.

Saint Máel Ruain de Tamlacht est commémoré le 7 juillet dans le Martyrologe Romain.

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6 juillet 2016 3 06 /07 /juillet /2016 23:00

Ædilburge de Faremoutiers

† 695

 

Ædilburge (Aubierge) était l’une des filles du roi Anna d’Est-Anglie et de Hereswyde ; ses sœurs s’appelaient Sexburge, Ediltrude (v. 23 juin), Wilburge, et leur frère Ærconwald (v. 30 avril).

Voulant se consacrer et ne trouvant pas de monastère à son goût exigeant, elle vint au Gaule et se fixa à Eboriacum, devenu Faremoutiers, où l’on pratiquait la règle de s.Colomban (v. 23 novembre). Sa demi-sœur (ou sa nièce) Sethride l’accompagnait.

Cette dernière d’ailleurs succéda bientôt à l’abbesse Burgondofare.

Ædilburge succéda à son tour à Sethride.

C’est elle qui entreprit la construction d’une église dédiée à tous les saints Apôtres.

Quand elle mourut, le 7 juillet 695, on l’y enterra. Sept ans plus tard, on retrouva le corps non corrompu.

Sainte Ædilburge de Faremoutiers est commémorée le 7 juillet dans le Martyrologe Romain.

 

 

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5 juillet 2016 2 05 /07 /juillet /2016 23:00

Juste de Condat

6e siècle

 

De ce saint Iustus, on ne peut être certain que de son existence historique, car il est mentionné par les plus anciens manuscrits du monastère de Saint-Condat, l’actuelle Saint-Claude (Jura).

Juste aurait accompli des miracles, dont le récit s’est perdu.

Un des manuscrits en question se trouve à la bibliothèque de Besançon, c’est le Martyrologe et Nécrologe du Jura.

Le même document mentionne qu’au 9e siècle, le domaine de Salaise fut donné par le comte Othon à l’abbaye de Condat et qu’en contrepartie, l’abbé Agilmar lui remit des reliques de s.Juste.

Saint Juste de Condat est commémoré le 6 juillet dans le Martyrologe Romain.

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5 juillet 2016 2 05 /07 /juillet /2016 23:00

Moninne de Killeavy

435-517

 

Beaucoup d’incertitudes enveloppent la vie des Saints d’Irlande. Concernant notre Moninne, on a pensé soit qu’elle avait d’autres noms comme Darerca, Blinne, Modwenna, soit qu’on l’avait confondue avec d’autres Saintes portant ces noms. C’est pourquoi les détails qui suivent peuvent être pris au conditionnel.

Moninne vit le jour vers 435 à Donaghmore (County Down, Irlande), du roi Machta, et de la princesse royale Comwi.

Elle aurait été baptisée par s.Patrice lui-même (v. 17 mars) et élevée par ste Brigit de Kildare (v. 1er février).

Moninne aurait fondé plusieurs couvents en Ecosse et en Angleterre.

Elle aurait aussi fondé le monastère de Faughart. De ce monastère, les religieuses furent réveillées une nuit par le bruit que faisaient plus bas les villageois durant une noce. Elles décidèrent alors de se transporter ailleurs.

Elles allèrent d’abord sur l’île de Begerin, auprès de s.Ibar (un oncle de Moninne, v. 23 avril ?), puis retournèrent à Faughart avant de se fixer définitivement à Killeavy. Elles étaient huit, et dépassèrent les cent cinquante. Parmi elles se trouvait une jeune veuve avec son petit enfant, qui serait devenu l’évêque Luger.

Moninne mourut vers 517.

Sainte Moninne de Killeavy est commémorée le 6 juillet dans le Martyrologe Romain.

 

 

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