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15 avril 2016 5 15 /04 /avril /2016 23:03

Fructuoso de Braga

590-665 

 

Fructuoso naquit vers 590, peut-être à Tolède, ou dans le Bierzo (Espagne NO), de parents appartenant à l’aristocratie. Son père était un militaire haut gradé.

Orphelin à l’adolescence, Fructuoso se tourna bien vite vers la vie contemplative ; Dieu permit qu’il fût à l’école de l’évêque de Palencia, qui lui enseigna l’Ecriture, la musique, et lui conféra la tonsure.

Après avoir distribué ses biens aux pauvres et affranchi ses esclaves, il se retira dans une vallée du Bierzo et vécut une vie d’ermite qui se transforma vite en vie cénobitique, à cause du grand nombre de disciples qui accoururent auprès de lui et formèrent ainsi le monastère de Compludo, ainsi que celui de Rupianense, puis encore celui de Saint-Félix-de-Visonia. 

La popularité de Fructuoso était telle que des familles entières se mettaient sous sa direction, hommes, femmes, jeunes, soldats et officiers, nobles et pauvres… Pourtant, la règle était sévère, exigeante, et prévoyait même des peines lourdes pour les «fautifs». L’affluence fut telle que toute la région fut appelée la thébaïde espagnole. Même le gouverneur exprima au roi sa crainte de ne pas pouvoir disposer d’hommes en assez grand nombre pour lever une armée ou même seulement pour cultiver la terre !

Une jeune fille promise à un seigneur vint se mettre sous la protection de Fructuoso. Le seigneur fit tout son possible pour la rappeler, jusqu’à en appeler au juge royal, qui se borna à lui répondre : Laisse cette fille servir le Seigneur ; cherches-en une autre.

De là, Fructuoso alla fonder une vingtaine d’autres monastères jusqu’à Cadix et dans l’actuel Portugal. Ce fut au point que, ne trouvant plus d’espace pour en créer d’autres, il feignit de vouloir partir en pèlerinage à Jérusalem, pour en réalité se retirer dans une des solitudes de cette région. Ce fut le roi qui l’en empêcha : à l’embarquement, Fructuoso fut arrêté et conduit sous bonne garde à Tolède ; il ne sortit de sa «prison» que pour être nommé évêque de Dumio, ce qui lui valut de participer au 10e concile de Tolède (656).

Un canon de ce concile porte la mention de notre vénéré frère Fructuoso, évêque, qui montre quelle autorité il avait. Le même concile alla plus loin : Fructuoso fut nommé archevêque de Braga.

L’auteur de la Vita de Fructuoso parle beaucoup moins de l’action du nouvel archevêque, que de ses très nombreux miracles. On attribue à Fructuoso l’église dédiée au Saint-Sauveur à Montelius, actuellement dédiée à Saint Fructuoso.

Fructuoso mourut à Braga le 16 avril 665.

Son corps fut «volé» par l’évêque de Compostelle en 1102.

Saint Fructuoso de Braga est commémoré le 16 avril dans le Martyrologe Romain.

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14 avril 2016 4 14 /04 /avril /2016 23:01

Ortaire de Landelles

482-580 

 

Ortaire naquit en 482 à Desertum (auj. Le Dézert, Manche) dans une famille gallo-romaine chrétienne.

Dès l’enfance il s’adonna à la pénitence, aux mortifications, et à douze ans alla demander son admission à l’abbaye qui se trouvait près de l’actuel Beaumesnil.

Ses mortifications étaient étonnantes : il jeûnait longuement, ne mangeait que du pain d’orge, se désaltérait à une petite source (qui existe encore), portait cilice et simple bure.

Bien vite, ses hautes vertus le désignèrent pour fonder un autre monastère dans la forêt d’Andaine, qui devint l’ermitage du Bézier à Saint-Michel-des-Andaines. Il y aurait eu la visite de sainte Radegonde (v. 13 août) vers 555.

Cette mission achevée, il revint à Beaumesnil comme simple moine, et y vécut en ermite dans une grotte proche du monastère.

A la mort de l’abbé de Landelles, il fut choisi pour lui succéder, mais il ne semble pas qu’il ait exercé cette fonction, car il se retira dans une grotte à cent miles du monastère.

Malgré son effort d’effacement, on recourut à sa prière ; il avait le don de guérison, qui se vérifia sur une personne malade du genou, sur une lépreuse, par voie de conséquence sur les malades de rhumatisme et même les paralytiques…

C’est à lui qu’on doit la chapelle de la Sainte-Vierge dans le monastère de Landelles.

Se sentant décliner, à quatre-vingt dix-huit ans, il appela près de lui ses disciples et, après une dernière exhortation, rendit son âme à Dieu, le 15 avril 580.

On peut encore voir l’église du prieuré Saint-Ortaire à St-Michel-des-Andaines.

Saint Ortaire de Landelles est commémoré le 15 avril dans le Martyrologe Romain.

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14 avril 2016 4 14 /04 /avril /2016 23:01

Abundius de Rome

† 564

 

Ce saint homme rendait ses services avec autant d’empressement que d’humilité à Saint-Pierre-de-Rome, selon ce qu’en écrit le pape Grégoire Ier (le Grand, v. 12 avril).

Il eut une apparition de l’apôtre saint Pierre, lui annonçant la venue d’une jeune fille paralytique, qu’il devait relever de son infirmité.

Effectivement, peu après, se présenta à Abundius une jeune paralysée, qui lui demanda de la guérir. Obéissant à l’injonction de l’Apôtre, le sacristain de la basilique, comme le Christ dans l’évangile (Jn 5:8), ordonna à la malade de se lever, ce qu’elle fit.

Abundius mourut, toujours d’après les indication du même pape, le 15 avril 564.

La date erronée du 14 avril a été récemment corrigée au 15 avril dans le Martyrologe Romain.

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14 avril 2016 4 14 /04 /avril /2016 23:00

Paterne d’Avranches

480-563

 

Paterne naquit vers 480 à Poitiers, d’un éminent fonctionnaire de cette ville et de Iulitta. Très tôt orphelin de père, Paterne grandit grâce à sa mère dans la crainte de Dieu et, encore bien jeune, acquit une franche maturité d’adulte.

Vers 500, il entra au monastère bénédictin d’Ansion, où il devint un cellerier très apprécié de tous les moines pour sa sollicitude et son esprit d’organisation.

Voulant éviter ces éloges, Paterne prit le parti de s’éloigner, avec son confrère Scubilion. Ils voulurent se fixer sur une petite île de la côte normande en face de Coutances.

Ils tentèrent d’évangéliser les habitants d’un petit village, Sesciacum (auj. Scicy), mais n’ayant pas reçu de mission particulière pour cela, ils ne furent pas reçus par les villageois encore très adonnés au paganisme.

Des miracles cependant eurent lieu ; de son bâton, Paterne fit jaillir une source qui coule encore aujourd’hui.

Paterne reçut ensuite le diaconat, puis le sacerdoce. Cette fois-ci, son apostolat auprès de la population fut couronné de fruits, et il le prolongea jusqu’en Bretagne, établissant d’autres monastères et accomplissant encore d’autres miracles.

Le bruit en parvint au roi Childebert, qui l’invita à la cour. Ce fut l’époque de deux miracles particuliers ; l’un fut la guérison d’un enfant mourant, empoisonné par un serpent ; l’autre fut la guérison de l’intendant du roi, qui avait refusé de remettre à Paterne de la part du roi une grosse somme d’argent pour les pauvres : devenu aveugle, il ne guérit qu’après avoir reconnu sa faute et avoir remis cette somme à Paterne. Ces deux miracles expliquent la dévotion qu’on a envers s.Paterne pour la guérison des morsures de serpents et pour les maladies des yeux.

Revenu à Scicy, Paterne gouverna longtemps les religieux qui s’y trouvaient, puis fut appelé, vers 550, à gouverner le diocèse d’Avranches, dont il devint ainsi le sixième évêque.

Treize ans plus tard, vers 563, Paterne s’éteignit, un lundi de Pâques, le même jour d’ailleurs que son fidèle Scubilion. Ils sont inhumés à Saint-Pair-sur-Mer, localité qui a remplacé Scicy.

Il y a deux Paterne du même siècle, qui, autrefois, étaient mentionnés les 15 et 16 avril au Martyrologe, et que l’on confondait un peu. 

Tandis que s.Paterne de Vannes est maintenant mentionné au 21 mai, s.Paterne d’Avranches est commémoré le 15 avril dans le Martyrologe Romain.

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13 avril 2016 3 13 /04 /avril /2016 23:00

Lambertus de Lyon

† 688

 

Landebertus (Lantbertus) ou simplement Lambert naquit vers 625 à Quernes (act. Pas-de-Calais), d’un père qui, par ses entrées à la cour des rois mérovingiens, put l’y introduire à son tour.

Lambert conquit l’estime du roi et des grands, et Clotaire III lui destinait quelque haute fonction, mais le cœur du jeune homme s’était déjà donné à Dieu.

Combattant toutes les résistances des siens, il gagna l’abbaye de Fontenelle, où il succéda au fondateur Wandrille comme abbé (665).

Il fonda l’abbaye bénédictine de Donzère (675), sur une terre offerte par le roi Thierry III. De cette abbaye sortirent plusieurs personnages : Hermeland, Erembert (v. 25 mars et 14 mai)…

L’humilité de Lambert avait déjà bien souffert de son élection à l’abbatiat, mais ce n’était pas la fin de l’épreuve : on l’appela au siège épiscopal de Lyon en 678 pour être le trente-septième successeur de s.Pothin (v. 2 juin).

Ce furent dix années d’un fécond apostolat, dont on n’a pas retrouvé de compte-rendu, cette partie ayant été détruite (et les «sauvegardes» n’existant pas encore…).

Par quelques recoupements, on sait qu’il sacra Ansbert évêque de Rouen en 684 (v. 9 février).

Lambert mourut le 14 avril 688 et fut rapidement l’objet d’un culte.

Saint Lambert de Lyon est commémoré le 14 avril dans le Martyrologe Romain.

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13 avril 2016 3 13 /04 /avril /2016 23:00

Giovanni de Montemarano

† 1095

 

Le diocèse de Montemarano (Campanie, Italie S) fut érigé à la fin du 10e ou au début du 11e siècle. L’incendie de la cathédrale, vers 1500, détruisit les archives qui s’y trouvaient, de sorte qu’on a perdu des informations importantes concernant cette érection et la nomination de Giovanni comme évêque.

Giovanni fut un prêtre exemplaire, zélé, charitable envers les pauvres et ferme devant les exigences des grands. Aussi le choisit-on pour être évêque du nouveau diocèse, et il fut probablement le premier évêque de ce siège.

Le pape Grégoire VII (v. 25 mai) dut le convaincre d’accepter ce choix, et Giovanni fut consacré évêque à Benevento en 1084.

Un des rares faits que l’on connaisse de lui, montre bien sa détermination. Après une période de mauvaise récolte et d’incursions dévastatrices, les terres étaient devenues infertiles, aussi l’évêque, aidé de ses paysans, se mirent à défricher les bois des propriétés épiscopales, à détourner l’eau du fleuve Calore, qui irrigua les terres et permit la reprise des cultures.

Giovanni mourut le 14 avril 1095 et son culte fut reconnu en 1906.

Le petit diocèse de Montemarano a été réuni à celui de Nusco en 1818.

Saint Giovanni de Montemarano est commémoré le 14 avril dans le Martyrologe Romain.

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12 avril 2016 2 12 /04 /avril /2016 23:00

Caradoc de Galles

† 1124

 

On trouve plusieurs personnages plus ou moins légendaires du nom de Caradoc, mais on parle peu de celui-ci.

Il naquit à Brecknock (Pays de Galles).

Après des études littéraires, il se mit comme harpiste au service du roi.

Il lui arriva de perdre deux chiens de chasse auxquels le prince tenait beaucoup et celui-ci en conçut un grand déplaisir : il alla même jusqu’à menacer de mort le gardien malchanceux.

Caradoc, voyant quel bon marché ce roi faisait de la vie humaine, abandonna la cour, pour mener la vie monastique sous un abbé Teilo (Téliau), qui n’est pas le célèbre saint du 6e siècle (v. 9 février).

Il fut ensuite ermite dans la cellule de saint Kineth (ou Cenydd, v. 1er août ?). Il reçut la prêtrise à Menevia, vécut comme ermite dans l’île de Barry, où il eut beaucoup à souffrir lorsque cette île fut envahie par le roi d’Angleterre Henry Ier.

Il mourut le dimanche de Quasimodo (2e dimanche de Pâques), le 13 avril 1124.

Enterré dans l’église de Saint-David, le corps de Caradoc opéra des miracles. Une enquête fut demandée sur ces miracles, mais n’aboutit pas. Caradoc fut tout de même considéré comme «Saint».

Saint Caradoc est commémoré le 13 avril dans le Martyrologe Romain.

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12 avril 2016 2 12 /04 /avril /2016 23:00

Ide de Boulogne

1040-1113

 

Ide naquit en 1040, fille du fougueux Godefroy le Barbu, duc de Lorraine, et de Doda, qui descendaient eux-mêmes de Charlemagne.

En 1057, elle épousa Eustache II, comte de Boulogne, descendant de Charles le Chauve ; leurs trois fils furent Eustache III, Godefroy de Bouillon et Baudoin. Ide aurait eu révélation du sort futur de ses garçons : l’un roi, l’autre duc, le troisième comte. Quand Godefroy monta à l’assaut de Jérusalem, elle en eut révélation au moment-même à Boulogne.

Ide bénéficia des judicieux conseils de s.Anselme de Canterbury (v. 21 avril), alors abbé au Bec.

La jeune épouse voulut nourrir et élever elle-même ses enfants et semer dans leurs cœurs l’amour de Dieu, de l’Eglise et du Prochain. Elle mortifiait son corps sous les riches habits que sa condition l’obligeait de porter. Ses charités, proportionnées aux grands biens qu’elle possédait, se répandaient sur toutes sortes d’indigents. 

Son occupation préférée était de confectionner des ornements sacrés et des linges d’autel.

Elle et son mari, qui soutenait toutes les bonnes œuvres de cette pieuse épouse, contribuèrent à relever des sanctuaires endommagés, comme Notre-Dame de Boulogne.

Devenue veuve, Ide utilisa ses biens pour fonder des monastères, ou les enrichit de terrains ; elle leur remit des reliques que lui fit parvenir son fils, Godefroy de Bouillon, de Jérusalem.

Elle fit plusieurs miracles de son vivant, attestés officiellement, comme la guérison d’une femme hydropique et paralytique, d’une sourde-muette.   

Ide annonça les jour et heure de sa mort, qui survint le 13 avril 1113, et qui fut suivie d’autres miracles encore.

La bienheureuse Ide de Boulogne est commémorée le 13 avril dans le Martyrologe Romain.

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12 avril 2016 2 12 /04 /avril /2016 23:00

Hermenegildo d’Espagne

564-585

 

Hermenegildo naquit en 564 à Medina del Campo (ou à Séville), du roi Leovigildo et de Teodosia, qui eurent un autre fils, Recaredo.

Leovigildo était arien et transmit cette erreur à ses fils. Devenu veuf, il épousa Goswinde, l’épouse du roi d’Austrasie Sigebert ; ce dernier avait une fille de son premier mariage, Ingonde, qui fut fiancée à Hermenegildo.

Ingonde était profondément catholique. Le mariage d’Hermenegildo et Ingonde fut célébré en 579.

Mais Leovigildo persécuta les catholiques, encouragé en ce sens par l’irascible Goswinde. Si celle-ci se réjouissait de l’alliance entre l’Espagne et l’Austrasie, elle ne supportait pas la foi d’Ingonde. Elle en vint un jour à la dépouiller et à la précipiter dans l’eau.

Leovigildo, de son côté, était embarrassé. D’une part, il avait mis ses deux fils chacun à la tête d’une partie de ses états, pour les préparer à la succession, d’autre part il voulait gagner Hermenegildo et son épouse à la foi arienne : il les éloigna à Séville. Mais l’évêque de Séville, Leandro (v. 13 mars), sut convaincre les jeunes époux ; Hermenegildo, qui n’était pas encore baptisé, reçut le baptême chrétien.

L’affrontement entre le père arien et le fils catholique devenait inévitable, il dura de 581 à 584. Leovigildo marcha contre son fils avec son armée. Les hommes d’Hermenegildo se virent ou se crurent en mauvaise posture en face de cette armée, et l’abandonnèrent. Hermenegildo se réfugia dans une église de Cordoue. Leovigildo députa auprès d’Hermenegildo son autre fils, Recaredo. Le père et le fils se retrouvèrent et Leovigildo feignit la bienveillance. Mais peu après, il réduisit Hermenegildo à l’état d’esclave, et le fit exiler de Séville à Valencia. N’arrivant pas à convaincre Hermenegildo de renier le catholicisme, Leovigildo le fit enfermer dans une étroite prison à Tarragona, le chargea de fers ; la nuit de Pâques, il lui fit porter la communion par un évêque arien, qu’Hermenegildo refusa. Leovigildo alors le fit exécuter, le jour de Pâques, 13 avril 585.

L’épouse d’Hermenegildo réussit à fuir avec son bébé et se réfugia à Rome. Elle se rendait à Constantinople, mais mourut en Sicile (584). Le bébé, Atanagildo, fut confié, semble-t-il, à Goswinde.

Des témoins affirmèrent avoir vu des lumières éclatantes au lieu du martyre d’Hermenegildo. Leovigildo fut frappé de repentir, mais n’alla pas jusqu’à embrasser le catholicisme. Recaredo se convertit.

Le corps d’Hermenegildo est conservé à Séville, dont le jeune roi martyr est patron, en même temps qu’il l’est des convertis, de la monarchie espagnole, des Anciens Combattants.

Il fut canonisé en 1585, lors du millénaire de sa mort.

Saint Hermenegildo est commémoré le 13 avril dans le Martyrologe Romain.

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11 avril 2016 1 11 /04 /avril /2016 23:02

Erkembode de Sithiu

† 742

 

Erkembode venait d’Irlande.

Il avait, dit-on, deux compagnons, qui furent massacrés sur le sol français.

Il alla au monastère de Sithiu, où l’aurait reçut s.Bertin lui-même (v. 5 septembre), auquel il succéda. Ces détails sont peut-être inexacts, puisque Bertin mourut en 698 (ou 709). Il y eut apparemment un ou deux abbés entre Bertin et Erkembode.

En 722, c’est sur ce dernier que tomba le choix du clergé et de tout le peuple pour devenir l’évêque de Thérouanne, devenant le quatrième successeur de s.Omer (v. 1er novembre).

Désormais, Erkembode gouverna et l’abbaye et le diocèse, se faisant tout à tous, père des pauvres, consolateur des affligés, et aussi constructeur d’églises et de monastères, barrant la route aux vestiges du paganisme.

Ces longues marches à pied qu’il fit pour visiter son immense diocèse, furent peut-être la cause de la paralysie presque totale dont il souffrit les dernières années de sa vie.

Il mourut le 12 avril 742.

A son tombeau eurent lieu beaucoup de miracles ; on note en outre que, pour une fois, ces précieuses reliques ne furent pas profanées à la Révolution, grâce à la vigilance de la sacristine, qui les cacha et les restitua au clergé en 1804. 

Saint Erkembode est commémoré le 12 avril dans le Martyrologe Romain.

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