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6 décembre 2015 7 06 /12 /décembre /2015 00:00

Obizio de Niardo

1150-1204

 

Obizio (ou aussi Obizzo) naquit à Niardo (Brescia, Italie N) vers 1150, peut-être un 4 février, fils du comte Graziadeo, gouverneur de la Valcamonica, qui le forma au métier des armes. 

Dans la parenté se trouvait un oncle qui avait fondé deux monastères.

Jeune, Obizio participa avec fougue aux guerres entre Brescia et Crémone. 

Il épousa la comtesse Inglissenda Porro, dont il eut quatre enfants : Iacopo, Berta, Margherita et Maffeo.

En 1191, il se trouva au milieu d’une échauffourée sur un pont qui, surchargé, s’écroula. Il resta au milieu des décombres pendant plusieurs heures, durant lesquelles il raconta qu’il avait eu une épouvantable vision de l’enfer.

Rentré chez lui, il confia à son épouse son désir de changer totalement de vie. Son épouse savait être compréhensive ; les enfants étaient assez grands : le père de famille pourrait quitter son foyer sans inquiétude pour leur avenir. Mais la séparation fut difficile. Les prières d’Obizio l’emportèrent et toute la famille accepta et même l’encouragea, au point que les deux derniers, Margherita et Maffeo devinrent religieux. Obizio, prudemment, commença par se donner aux bonnes œuvres, gardant le contact avec sa famille. Il fréquenta les sanctuaires dans tout le nord de l’Italie.

En 1197 enfin, il demanda l’hospitalité au monastère Santa Giulia de Brescia, servant les plus pauvres et accomplissant des miracles.

Il mourut six ans plus tard, le 6 décembre 1204.

En 1498 et en 1553, on remarqua qu’un liquide mystérieux jaillissait de son sépulcre, avec lequel on obtint des miracles.

Le culte de saint Obizio fut autorisé en 1600 et le Martyrologe le mentionne au 6 décembre.

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5 décembre 2015 6 05 /12 /décembre /2015 20:27

Olegario de Barcelone

1060-1137

 

Olegario naquit vers 1060 à Barcelone (Espagne) dans une famille illustre. Son père s’appelait aussi Olegario et servait à la cour du comte de Barcelone. Sa mère, Guilia, descendait d’une famille wisigothe.

A dix ans, l’enfant commença des études parmi les chanoines de la cathédrale. A trente ans, il fut ordonné prêtre et devint bientôt doyen du chapitre.

En 1094, il entra chez les Augustins de Besós, dont il devint le prieur deux ans plus tard, déjà remarqué pour sa prudence et son observance de la règle.

Recherchant plus de solitude, il entendit parler du couvent provençal de Saint-Ruf et le rejoignit. On l’y nomma abbé en 1110.

Mais Barcelone ne l’avait pas oublié et on l’appela à succéder à l’évêque défunt, en 1115. Olegario, informé à temps, se dépêcha de disparaître, mais on le retrouva ; persévérant dans son refus et répétant son indignité pour une telle charge, il reçut du pape l’ordre formel d’accepter ce choix. Olegario fut sacré évêque ; mais ce n’était pas fini.

Au siège de Barcelone s’ajouta aussi celui de Tarragona (1118), qui venait d’être reprise aux Sarrasins ; le pape, non seulement confirma ce choix, mais y ajouta encore l’évêché de Tortosa, dont une partie était encore aux mains des Sarrasins.

En 1119, Olegario participa au concile de Toulouse, puis prêcha au synode de Reims.

Olegario fit le voyage de Rome pour rencontrer le pape Gélase II. A peine revenu dans son «triple diocèse», il dut repartir pour participer à Rome au concile de Latran (1123) : on devait y traiter de questions de la Terre sainte, mais Olegario plaida en faveur de l’Espagne, qu’il fallait libérer aussi de la présence des Sarrasins. Il obtint en effet des subsides, et fut nommé légat papal en Espagne pour veiller au bon emploi de ces subsides. Il soutint ainsi les offensives de Tortosa et Lleida.

La paix étant pratiquement revenue, Olegario fit le pèlerinage en Terre sainte, passant par la Syrie et l’Egypte, puis débarquant en Provence où il visita son ancien couvent. 

Il participa au concile de Clermont, où il démontra l’illégitimité de l’antipape Anaclet : saint Bernard (v. 20 août), qui y était présent, et saint Bonaventure (v. 15 juillet) apprécièrent ses interventions. Olegario fut le seul évêque espagnol à se prononcer en faveur du pape légitime.

Rentré en Espagne, il joua le rôle de médiateur et rétablit la paix entre les rois Alfonso VII de Castille et Ramiro II d’Aragón.

Il fit reconstruire la ville de Tarragona, qui avait bien souffert des guerres ; il y fonda un hôpital. Il tint encore un synode peu avant de mourir.

Ayant prédit le jour de son décès, il mourut effectivement le 6 mars 1137 et son corps, incorrompu, se trouve dans la cathédrale de Barcelone ; Olegario est le patron de cette ville.

Les nombreux miracles qui se produisirent à son tombeau n’ont toujours pas abouti à une canonisation. Le culte en fut cependant approuvé en 1675. Le bienheureux Olegario est mentionné au 6 mars dans le Martyrologe.

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5 décembre 2015 6 05 /12 /décembre /2015 18:28

Cristoforo Macassoli

1415-1485

 

Cristoforo naquit vers 1415 dans la noble famille des Macassoli, à Milan.

A vingt ans, il entra dans la branche franciscaines des Observants.

On dit peu de choses sur lui. Ce fut un excellent prédicateur, un modèle de sainte vie, et un thaumaturge renommé.

Vers 1475, de concert avec l’ami Pacifico Ramati de Cerano (v. 4 juin), il fonda à Vigevano le couvent Notre-Dame des Grâces.

C’est dans ce couvent que Cristoforo mourut, le 5 mars 1485.

Témoignage du culte quasi immédiat qu’on lui rendit, est ce retable de l’église du couvent, daté 1503, où on le voit avec saint Bernard (v. 20 août), entourant la Sainte Vierge.

Le culte du bienheureux Cristoforo Macassoli de Milan fut confirmé en 1899.

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5 décembre 2015 6 05 /12 /décembre /2015 12:44

Humbert III de Savoie

1136-1189

 

Fils d’Amédée III de Savoie et de Mathilde de Vienne (ou Mahault d’Albon), Humbert naquit en 1136 au château d’Aveillane, le 1er avril ou le 1er août. C’était leur premier ou quatrième fils, selon les sources.

Amédée III participa à la croisade et mourut au retour, à Nicosie, quand Humbert n’avait que treize ans (1149). Il héritait des titres de comte de Maurienne, de seigneur du Bugey, d’Aoste et du Chablais, de marquis de Suse et d’Italie (Turin), et comte de Savoie de 1148 à  1189.

Le jeune Prince eut la sagesse de suivre les conseils du saint évêque de Lausanne, Amédée (v. 27 août), qui l’aida paternellement à gouverner autant qu’à se sanctifier.

Un de ses premiers soins fut de rendre à l’abbaye de Saint-Maurice les sommes que son père avait empruntées pour la croisade.

Il faisait une retraite dans l’abbaye de Hautecombe, lorsque le dauphin du Viennois vint assiéger la ville de Montmélian (1153). Sans perdre de temps, Humbert se mit à la tête de ses troupes, battit son agresseur, puis rentra à Hautecombe pour y remercier Dieu et terminer sa retraite spirituelle.

L’Etat avait besoin d’un successeur à Humbert. Il épousa en 1151 Faydive, sœur du comte de Toulouse, qui mourut en 1154 sans enfants ; il épousera en 1155 sa cousine Gertrude de Flandre, mais ce mariage fut déclaré nul en 1162, car l’épouse était infertile ; Humbert épousera en 1164 Clémence de Zähringen, fille du comte de Bourgogne, qui eut trois filles et mourut en 1167. La suite vaut d’être racontée avec des détails. 

Trois fois veuf, Humbert se détermina à prendre l’habit monastique à Hautecombe, pour se préparer au jugement de Dieu par les austères observances de la vie religieuse. Les barons savoisiens intervinrent à Hautecombe : Sire, que faites-vous ici ?… Mariez-vous, par Dieu !… Vous pouvez d’ailleurs aussi bien servir Dieu en étant marié et en gouvernant votre pays avec justice, qu’en chantant mille messes avec ces religieux !

Les moines soutenaient Humbert dans son refus ; les barons alors menacèrent de mettre le feu à l’abbaye. Leur crainte majeure était de tomber sous la domination de l’Angleterre. 

Humbert alors consentit à sortir du monastère. Il épousa Béatrice de Vienne, en 1177, et eut un fils, Thomas. En reconnaissance, il fit édifier un prieuré bénédictin, près du lac du Bourget.

Entre les deux dates de 1167 et 1177, Humbert eut maille à partir avec l’empereur germanique, Friedrich Barbarossa et se désolidarisa totalement de la politique de ce dernier, en se rapprochant des Plantagenêt, rois d’Angleterre, partisans eux-mêmes des guelfes, et donc ennemis des gibelins et de l’empereur. Ce dernier se vengera d’Humbert en dressant plusieurs évêques contre Humbert et en dévastant la ville de Suse (1174). De plus, Humbert ayant été momentanément excommunié par l’évêque de Belley, à cause du meurtre d’un clerc par un soldat d’Humbert, l’empereur en profita pour faire de cet évêque un prince d’Empire, maître absolu de toute la région de Belley. A partirt de 1187, le fils de Barbarossa continuera cette même politique agressive.

Dans ces circonstances, on ne voit pas comment Humbert aurait put rentrer à l’abbaye. Aussi bien, la renommée de sa sagesse, de sa probité et de ses autres vertus s’étendit bien au delà des bornes de ses états ; il reçut de nombreux témoignages de l’estime et de la confiance de ses contemporains.

Un document de 1149 révèle qu’il confirma les donations faites par son père aux Chartreux d’Arvières. Vers 1180, il fonda la chartreuse d’Aillon, enfin en 1188 l’abbaye de Ranverso, avec un hôpital.

Humbert III mourut à Chambéry, le 4 mars 1189, et fut enterré dans l’enceinte de Hautecombe.

Le culte du bienheureux Humbert III a été approuvé en 1836.

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5 décembre 2015 6 05 /12 /décembre /2015 12:43

Pietro Pappacarbone

1038-1123

 

Né en 1038 dans une illustre famille de Salerne (Italie S), Pietro était le neveu de saint Alferio (v. 12 avril), fondateur et premier abbé de la célèbre abbaye de La Cava, qui mourut en 1050.

Pietro entra à son tour dans ce monastère, et suivit l’enseignement du successeur de son oncle, saint Leone I (v. 12 juillet). 

Le jeune novice pratiqua tous les genres d’austérités des anciens pères du désert ; il y ajouta aussi de fréquents séjours dans un proche ermitage, où il passait toute la période du Carême avec seulement cinq pains qu’il emportait avec lui. Encore insatisfait, il obtint de l’abbé la permission de séjourner quelque temps à Cluny, dont il entendait dire tant de merveilles.

Il y fut reçu par saint Hugues (v. 29 avril), qui l’admit sans lui faire faire de noviciat car s’il n’avait pas une si grande ferveur, il n’aurait pas affronté les fatigues d’un long voyage pour venir jusqu’à nous, et ce seul fait constitue une excellente épreuve.

Cinq ans plus tard, entouré de l’estime de tous les moines clunisiens, il revint à La Cava où il retrouva son cher abbé.

Ces retrouvailles furent brèves, car en 1073, Pietro fut nommé évêque de Policastro, mais il démissionna de ce siège après deux années, estimant que la volonté de Dieu le rappelait au monastère. 

Enfin, l’abbé Leone jouissait à l’intérieur de l’abbaye de la présence de Pietro et, pour être sûr cette fois-ci de l’y garder longtemps, il fit valoir auprès des moines son âge et sa fatigue, et la nécessité d’élire un coadjuteur qui lui succéderait. Ainsi fut élu abbé Pietro.

Pietro n’avait pas oublié son séjour à Cluny. Il proposa aux moines de La Cava d’en adopter la règle. L’effort était plus difficile à accepter que l’abbé : beaucoup de moines se rebellèrent contre Pietro, entraînant dans leurs vues l’abbé Leone. Pietro se retira simplement avec quelques moines dans un autre monastère, mais il fut bientôt rappelé par les révoltés eux-mêmes, repentis de leur lâcheté.

Ainsi l’abbaye entra-t-elle dans la congrégation bénédictine, ce qui donna un prodigieux essor à cette branche italienne, où Pietro put donner l’habit à plus de trois mille religieux, dans de nombreuses abbayes du royaume de Naples, en Sicile et jusqu’à Rome : La Cava géra plus de trois cent cinquante monastères dans tout le sud du pays.

En 1092, il reçut le pape Urbain II (v. 29 juillet), qui lui remit, à lui et ses successeurs, les insignes épiscopaux. Pietro avait déjà été sacré évêque en 1073, mais ayant renoncé à cette charge (1075), il ne portait plus l’anneau pastoral ni la mitre et la crosse ; désormais, le pape les lui remettait, donnant à perpétuité aux abbés de La Cava le rang d’évêques.

Un jour que Pietro prolongeait sa contemplation, on le crut mort, mais il se «réveilla», et comprit qu’il devait remettre sa démission ; ainsi fut élu l’abbé Costabile (1118, v. 17 février).

Pietro mourut le 4 mars 1123 et son culte fut confirmé en 1893.

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5 décembre 2015 6 05 /12 /décembre /2015 00:03

Bartolomeo Fanti

1428-1495

 

Bartolomeo était natif de Mantoue (Italie N).

A dix-sept ans, il entra chez les Carmes.

Grand prédicateur, il fonda une confraternité de Notre-Dame du Mont-Carmel pour les fidèles, dont il fut l’aumônier pendant plus de trente ans.

Particulièrement attaché au Saint-Sacrement et à la Très Sainte Vierge, il en développa la dévotion, faisant brûler devant le Tabernacle et devant les images de Notre-Dame des lampes à huile.

Avec de l’huile recueillie de ces lampes, il aurait obtenu des guérisons.

Un de ses grands mérites fut d’avoir guidé dans le chemin de la sainteté Battista Spagnoli, qui devint le maître général des Carmes (v. 20 mars).

Bartolomeo mourut le 5 décembre 1495 et son corps est resté intact.

Son culte fut approuvé en 1909.

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5 décembre 2015 6 05 /12 /décembre /2015 00:02

Gérald de Braga

? -1109

 

Gérald naquit à Cahors (Lot) au 11e siècle, de parents nobles qui le placèrent encore enfant à l’abbaye bénédictine de Moissac.

Ce fut un excellent élève, qui apprit assidûment la musique, la grammaire, la littérature. Il devint bibliothécaire pendant de longues années, assurant des conférences spirituelles au chapitre, dirigeant le chant au chœur, et donnant des leçons à ceux qui en avaient besoin.

Il devint prieur à Toulouse, puis fut appelé par l’archevêque de Tolède comme maître de chapelle pour sa cathédrale, ce à quoi l’abbé de Moissac consentit sans difficulté.

Pendant ce temps, le diocèse de Braga (alors en Espagne, auj. Portugal) connaissait une crise, car l’archevêque de Tolède refusait d’y installer un évêque autre que lui-même ; mais quand les clercs de Braga lui proposèrent d’élire Gérald, il ne put s’y opposer, tant la renommée de celui-ci était déjà grande.

Gérald fut donc sacré évêque en 1095, et se mit courageusement au travail, pour relever son diocèse, réorganiser les domaines ecclésiastiques, instruire son clergé.

Il fit deux fois le voyage de Rome, en 1100 et 1103, et il fut nommé métropolite pour toute la région.

Il se préoccupa de faire admettre les rites liturgiques romains.

La tâche ne fut pas toujours facile et Gérald recourut parfois aux mesures fortes. Trois seigneurs osaient vivre effrontément dans l’inceste et furent pour cela excommuniés ; l’un se repentit, mais les deux autres se joignirent aux Maures encore présents et combattirent les Chrétiens ; l’un mourut au combat, l’autre termina ses jours misérablement au milieu des ennemis du Christ.

Il y eut des interventions plus pacifiques, mais non moins radicales. Un dignitaire ecclésiastique en déplacement sur sa mule fut poursuivi par deux intriguants (des moines, à ce qu’il paraît), à cheval ; il invoqua son évêque Gérald, et la mule hâta si bien le pas que les deux chevaux ne purent la rattrapper. Un noble, réprimandé par Gérald, proposa cette forme de «jugement» : l’un et l’autre prieraient le Christ et la Vierge que celui qui était dans son tort mourrait dans l’année ; ce fut le noble qui mourut.

Il y eut d’autres prodiges du vivant de l’évêque, et aussi après sa mort. 

Insouciant de sa santé, Gérald se préoccupait de visiter tout son diocèse et de célébrer la dédicace des nouvelles églises. Après celle de Bornos, il dut s’aliter. Il demanda à être posé sur la cendre. Son diacre eut la vision des anges qui préparaient la couronne de Gérald pour tel prochain jour. Le jour-dit, Gérald intima au Démon l’ordre de se retirer, bénit ses disciples, entendit la messe et communia, puis s’endormit dans le Seigneur, le 5 décembre 1109, comme l’avaient annoncé les anges.

Gérald fut très vite honoré comme Saint, ainsi que le mentionne le Martyrologe au 5 décembre.

De la cathédrale primitive, commencée en 1089, il ne reste aujourd’hui que le portail sud, de style roman. Le reste a été modifié ou ajouté, en style gothique et baroque.

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4 décembre 2015 5 04 /12 /décembre /2015 21:47

Giacobino Canepacio

1438-1508

 

Giacobino (ou Giacomino, Petit Jacques) était de Ailoche (Crevacuore, Biella, Piémont, Italie NW).

On le nomme aussi, comme dans le Martyrologe, de’ Canepacci.

Entré au couvent des Carmes de Verceil, il y fut frère convers, humble et caché, et y mena une vie tout édifiante, chargé de l’accueil ou de la quête dans les rues. Quand il lui restait un peu de temps, il visitait aussi les prisonniers.

Il eut le don des miracles.

Durant une épidémie de peste, il mourut, toujours à Verceil, le 3 mars 1508.

Il serait souvent apparu à Carlo Borromeo (v. 3 novembre) qui, en retour, aurait bien aimé en recevoir le saint corps pour le vénérer dans son diocèse, mais, lui dit-on, on ne retrouva pas cette précieuse relique.

Toutefois, sur les murs de l’ancienne chapelle des Carmes de Verceil, se lisait cette inscription : Hic jacet B. fr. Iacobinius de Crepatorio, où la lettre B laisse entendre que l’humble Frère était déjà vénéré comme Bienheureux.

Le culte du bienheureux Giacobino fut approuvé en 1845, et le Martyrologe le mentionne au 3 mars.

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4 décembre 2015 5 04 /12 /décembre /2015 21:47

Pietro Geremia de Palerme

1399-1452

 

Pietro Geremia était d’une famille aristocratique de Bologne, et naquit à Palerme (Sicile) le 10 août 1399.

Son père, juge à la Cour royale, exigea qu’il étudiât d’abord au couvent Saint-Dominique puis, à dix-huit ans, à Bologne.

Pietro Geremia passa brillamment ses examens, mais un événement lui fit renoncer au doctorat. En 1422, il eut la vision d’un parent défunt qui l’avertit sur la vanité des choses de ce monde. C’était en quelque sorte la situation du Mauvais riche et Lazare (Lc 16:31) qui se répétait.

Contre la volonté paternelle, Pietro Geremia décida alors d’entrer au couvent dominicain de Bologne, fit le noviciat à Fiesole et, en 1424, fut ordonné prêtre.

Sa prédication fut hautement encouragée par s. Vicente Ferrer (v. 5 avril).

En 1433, il fut envoyé en Sicile pour y soutenir le mouvement de l’observance ; il fut prieur à Palerme.

En 1439, il fut appelé à participer au concile de Florence, où devait être proclamée l’Union entre l’Orient et l’Occident ; Pietro Geremia y prit la parole pour expliquer aux Grecs l’erreur de leur position.

Puis il fut nommé visiteur pour tous les couvents de Sicile.

Les miracles se multipliaient aussi : un jour qu’il avait la voix très affaiblie, on l’entendit de très loin ; en 1444, sa prière arrêta l’avancée de la lave de l’Etna, qui menaçait Catane.

On lui attribue la fondation de plusieurs couvents, et l’Université de Catane, qu’il inaugura en 1445.

Toute sa vie, il souffrit de douleurs variées, surtout aux jambes, sans qu’on entendît jamais la moindre plainte sortir de sa bouche. Au contraire, s’il éprouvait quelque soulagement, il pensait que Dieu l’abandonnait.

Après avoir reçu les Sacrements de l’Eglise, il pria le psaume 120 (Levábo oculos meos in montes), qu’il acheva juste au dernier verset (Dóminus custódiet intróitum tuum et éxitum tuum : litt. Le Seigneur te gardera à l’entrée et à la sortie), quand il rendit son âme à Dieu, le 3 mars 1452.

Au moment de l’ensevelir, on remarqua qu’il portait une ceinture de fer aux reins, qu’on ne put lui retirer tant elle était serrée.

Le culte du bienheureux Pietro Geremia a été approuvé en 1784.

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4 décembre 2015 5 04 /12 /décembre /2015 21:46

Friedrich de Mariengaarde

1100-1175

 

Né vers 1100 à Hallum (Frise, Allemagne N), Friedrich fut très tôt orphelin de père et fut confié par sa pieuse mère, d’abord au curé de Hallum, qui lui enseigna le latin, puis à l’école de Münster.

Ordonné prêtre, il devint - sur leur demande - vicaire, puis curé de ses concitoyens de Hallum.

Un appel intérieur vers la vie cénobitique le travaillait. Il alla se soumettre à la règle de Prémontré à Marienweerd (Utrecht), puis revint à Hallum et fonda en 1163 dans les environs un nouveau monastère prémontré, qui prit le nom de Mariengaarde (Jardin de Marie), et dont il devint le premier abbé.

Au début, vivaient là des hommes et des femmes, puis les femmes formèrent leur communauté dans un autre monastère, Betlehem, l’actuel Bartlehiem

Le saint Abbé fut célèbre par ses miracles, et les deux monastères par la sainteté de leurs membres.

Pendant près d’un demi-siècle, Friedrich demeura curé de Hallum, où il avait célébré sa première Messe et où il célébra la dernière. Malade, il se retira dans le monastère, et y mourut le 3 mars 1175.

Ses nombreux miracles engendrèrent un pèlerinage fameux à l’église de Hallum, jusqu’en 1580, lorsque  la Réforme fit disparaître le monastère. 

Les reliques de Friedrich passèrent en Belgique et sont à Leffe depuis 1938.

Le bienheureux Friedrich, dont le culte fut approuvé en 1728, est mentionné au Martyrologe Romain le 3 mars.

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