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30 novembre 2015 1 30 /11 /novembre /2015 00:00

Galgano Guidotti

1148-1181

 

D’après la tradition, Galgano serait né vers 1150, longtemps désiré de ses nobles parents, Guidotto et Dionigia, qui habitaient à Chiusdino (Sienne, Italie C).

Cette période était infestée par des luttes entre seigneurs locaux, par des violences de toutes sortes, rivalités et autres désordres, parfois même immoraux.

Galgano connut ces aventures et eut une jeunesse assez agitée ; mais il fut favorisé par deux apparitions de l’archange Michel, qui lui fit voir comment il l’avait protégé jusque là et comment il lui proposait désormais de le suivre.

Durant cette vision, l’Archange lui fit traverser un grand pont au-dessus d’un fleuve, qui symbolisaient le changement radical de vie, et le conduisit sur le Monte Siepi, où l’attendaient les douze Apôtres.

Galgano alors, à la recherche d’une croix, planta en terre son épée, transforma son beau manteau en une simple tunique et s’établit là, dans la solitude, pratiquant la mortification et la pénitence avec le même zèle avec lequel il avait précédemment combattu contre les hommes.

Sa détermination vint même à bout des attaques du Démon, qui s’enfuit en hurlant.

Successivement, il serait allé en pèlerinage à Rome et, au retour, trouva son épée brisée ; sur l’invitation divine, il rapprocha les deux morceaux et l’épée se reconstitua.

Il fut divinement averti de sa mort prochaine, qui advint le 30 novembre 1181. Si les dates sont précises, Galgano avait trente-trois ans.

D’après la même tradition, Galgano aurait été canonisé dès 1185.

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28 novembre 2015 6 28 /11 /novembre /2015 19:26

Francisco de Paula Victor

1827-1905

 

Il naquit le 12 avril 1827 à Campanha (Minas Gerais, Brésil), fils d’une esclave nommée Lourença Maria de Jesus, qui le fit baptiser le 20 avril suivant. La patronne de cette maman était bonne, et se donna la peine d’aider Francisco : avec elle, le garçon apprit à lire et à écrire, à jouer du piano, à parler français.

En 1848, lors d’une visite de l’évêque de Mariana à Campanha, Francisco lui exprima son désir d’être prêtre. Sans hésiter, l’évêque le fit admettre au séminaire de Mariana, où cependant l’atmosphère n’était pas toujours vraiment évangélique : certains séminaristes (ou professeurs) considéraient parfois comme un inférieur, ce noir «fils d’esclave», qui plus est de père inconnu.  Mais l’humilité et la douceur de Francisco firent taire les mauvaises langues. Après les années régulières de philosophie et de théologie, en 1851, Francisco fut ordonné prêtre.

Son premier poste, pendant un an, fut sa propre ville natale. Puis, en 1852, il fut nommé curé à Três Pontas où il allait donner le meilleur de lui-même pendant cinquante-trois ans, jusqu’à sa mort.

Il voulut vraiment conduire toute sa paroisse au Christ, et par tous les moyens. Tout le monde l’aimait et recourait à lui, sans pouvoir empêcher non plus certaines critiques, qui ne manquent jamais dans la société humaine, à cause de la jalousie et de l’orgueil des hommes.

Francisco montra vraiment l’exemple des grandes vertus chrétiennes et sacerdotales de foi, d’espérance et surtout de charité envers tous ; ce fut un prêtre courageux et prudent à la fois, obéissant, chaste, humble.

Il ouvrit l’école de la Sainte Famille, d’où sortirent des «têtes», comme le futur évêque de Campanha et son coadjuteur (Mgr Ferrão et Mgr Rabello) et bien d’autres qui s’illustrèrent en divers secteurs de la société.

Francisco mourut à soixante-dix-huit ans, le 23 septembre 1905 à Três Pontas (Minas Gerais). Pendant les jours qui précédèrent les funérailles, tout le monde remarqua un délicat et fort parfum de roses, dont personne ne pouvait expliquer l’origine.

Les miracles suivirent cette lumineuse mort. Un des premiers miracles fut le suivant : quelques années après la mort du père Francisco, un couple de travailleurs vint demander aux prêtres de la paroisse de baptiser leur enfant ; les prêtres prétendaient cependant à une «taxe», que les parents ne pouvaient payer ; aussi allèrent-ils prier à l’église pour présenter à Dieu leur difficulté. Arriva alors un prêtre qui leur proposa de baptiser leur enfant, gratuitement. Après la cérémonie, les heureux parents racontèrent l’événement, sans savoir de quel prêtre il s’agissait ; quand on leur montra la photographie du père Francisco, ils reconnurent leur bienfaiteur.

Le père Francisco de Paula Victor a été béatifié en 2015.

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28 novembre 2015 6 28 /11 /novembre /2015 08:49

Ludwika Szczęsna

1863-1916

 

Elle naquit le 18 juillet 1863 à Cieszki (Lubowidz, Żuromin, Pologne), sixième des sept enfants de Anton et Franciszki Skorupska, qui la firent baptiser le 24 juillet suivant. 

Les parents n’étaient pas fortunés et durent plusieurs fois déménager, à la recherche d’un meilleur emploi. Ludwika ne put aller à l’école. Elle reçut son éducation à la maison jusqu’à douze ans, quand mourut la maman. Le papa se remaria avec Antonina Wieckowska, qui n’avait que cinq ans de plus que Ludwika.

A dix-sept ans, elle déclara franchement à son père, qui voulait la marier, qu’elle préférait se consacrer à Dieu. Elle quitta la maison et partit à Mława, où elle travailla comme couturière.

En 1864, l’autorité russe voulut supprimer tous les monastères de Pologne. Pour pallier à ce vide, un prêtre fonda beaucoup d’Associations pieuses, dont les membres laïcs vivaient dans le monde comme consacrés. Ce prêtre était le b. Honorat Koźmiński (v. 16 décembre).

En 1885, Ludwika en devint la fille spirituelle et fréquenta les Servantes de Jésus, une des fondations du père Honorat. C’était apparemment une boutique de tailleur, qui cachait un véritable noviciat.

Elle ouvrit alors un refuge pour femmes à Lublin. Découverte, elle dut se replier à Varsovie, puis à Cracovie.

En 1893, elle rencontra s. Józef Sebastian Pelczar (v. 28 mars), avec lequel elle fonda les Servantes du Sacré-Cœur de Jésus (1894), dont le but était de propager le Royaume de l’Amour du Sacré-Cœur. C’est alors qu’elle prit le nom de Klara en souvenir de sainte Chiara d’Assise (v. 11 août).

En 1903, on diagnostiqua à Klara un cancer, qui ne fut opéré qu’en 1910. Dans l’intervalle, elle visita la nouvelle maison ouverte en Alsace et fit le pèlerinage à Lourdes.

En 1907, elle fut élue Supérieure générale et ouvrit plus de trente maisons, au service des femmes et des malades ; les Religieuses assistèrent les jeunes mamans dans les crêches, les jeunes filles en leur enseignant la couture, les enfants au catéchisme ; l’œuvre intensifia beaucoup son activité au moment de la Première Guerre Mondiale.

C’est durant cette période que Klara mourut, le 7 février 1916, à Cracovie.

Elle fut béatifiée en 2015.

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28 novembre 2015 6 28 /11 /novembre /2015 07:41

Mercede Stefani

1891-1930

 

Elle  naquit le 22 août 1891 à Anfo (Brescia, Italie N), cinquième des douze enfants de Giovanni Stefani et Annunziata Massari, d’excellents parents catholiques qui la firent baptiser dès le lendemain avec les noms de Aurelia Jacoba Mercede.

La vivacité dont elle fit preuve dès l’enfance, la portait vers les autres pour, à sa façon, apostoliser ses camarades, visiter les malades, aider les vieillards, soulager les pauvres. A treize ans, elle dit à ses parents : Je me ferai missionnaire. Elle fut d’autant plus encouragée dans sa volonté, qu’elle eut l’occasion de rencontrer un bon missionnaire de passage à Anfo en 1905 ; mais elle était encore bien jeune !

Cependant, l’adolescente fut marquée par la mort imprévue de sa mère et dut assumer l’éducation de ses petits frères et sœurs. 

Le papa qui, par prudence, préférait garder sa fille à la maison pour lui laisser le temps de mûrir sa vocation, consentit finalement à la séparation, en 1911.

Mercede entra enfin à Turin chez les Sœurs Missionnaires de Notre-Dame de la Consolation (fondées par le bienheureux Giuseppe Allamano, v. 16 février). Elle reçut l’habit en 1912 et prit le nom de Irene.

En 1914, elle fit la profession solennelle, et fut envoyée au Kenya, où l’œuvre de l’évangélisation était à peine à ses débuts. Elle n’avait appris qu’une expression en dialecte kikuyu : Tokumye Yesu Kristo ! (Loué soit Jésus-Christ !). Elle arriva à Mombasa en janvier 1915.

De 1914 à 1920, elle fut dans ce qu’on osait appeler par euphémisme les «hôpitaux militaires», en Tanzanie : Voi, Kilwa Kivinje, Dar-es-Salaam, où l’on entassait toutes les victimes indirectes de la Première Guerre Mondiale, quasi abandonnés à eux-mêmes. Heureusement elle disposait de matériel médical, aussi s’empressa-t-elle auprès de chaque malade, soignant, pansant, consolant, encourageant, et profitant de cette intimité d’abord pour apprendre les dialectes, ensuite pour parler du Sauveur Jésus. Elle réussit aussi à adoucir les «médecins» peu consciencieux, les surveillants trop cruels, les musulmans incroyants. 

Il y avait beaucoup d’enfants en danger de mort ; grâce à elle, plusieurs milliers reçurent la grâce du Baptême chrétien.

De 1920 à 1930, elle fut dans un autre secteur, à Gikondi  (Mukurweini, Nyeri, Kenya), où elle eut une activité orientée vers l’enseignement. Là, elle sillonna les pistes et les villages, exhortant les gens à apprendre à lire et à écrire, à envoyer les enfants à l’école, au catéchisme (qu’elle organisait elle-même), sans oublier les malades qu’elle trouvait, assistant les jeunes mamans qui accouchaient, recueillant les enfants abandonnés.

Quand les gens rejoignaient les centres habités comme Mombasa ou Nairobi, elle leur écrivait, ou servait d’intermédiaire entre les uns et les autres, maintenant ainsi les liens familiaux.

En même temps, elle enseignait sa méthode aux jeunes Sœurs récemment arrivées.

Les indigènes la surnommèrent ainsi Nyaatha, femme-miséricorde.

Un de ses actes héroïques fut d’assister un pestiféré à l’article de la mort. Un matin, elle constata que le lit de ce dernier était vide : on l’avait abandonné sur la plage avec d’autres cadavres. Elle y courut et finit par le trouver, encore moribond : elle l’entoura, le réconforta et le baptisa. On lui demanda ensuite si elle n’avait pas éprouvé un peu de répugnance à se déplacer au milieu de tous ces cadavres décharnés et elle répondit : Pour dire la vérité, oui, mais je ne pensais qu’au salut de son âme. En réalité, elle prit elle-même la contagion. 

En septembre 1930, participant à une retraite, elle entendit le Christ lui dire : Le péché crucifie Jésus. Mieux vaut mourir mille fois que commettre un seul péché… Il faut tout oublier, se vider de soi-même. Sœur Irene s’offrit totalement.

Le 26 octobre, fête du Christ Roi, se manifestèrent les symptômes de la peste et elle s’éteignit le 31 octobre 1930 à Gikondi.

Irene a été béatifiée en 2015.

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28 novembre 2015 6 28 /11 /novembre /2015 05:00

1er dimanche de l’Avent - C

 

Voici que commence une nouvelle année liturgique, avec le premier dimanche de l’Avent. Dans le cycle triennal des lectures que nous propose l’Eglise, c’est la troisième année, l’année C, durant laquelle nous entendrons l’évangile selon saint Luc.

En signe d’ “attente” jusqu’à Noël, le prêtre revêt un ornement violet à la Messe, et l’on ne chante pas Gloire à Dieu, le chant des Anges que nous entonnerons à nouveau dans la nuit de Noël.

 

*       *       *

 

La prophétie d’aujourd’hui est du prophète Jérémie, qui vivait au sixième siècle avant la naissance de Jésus-Christ. Déjà deux siècles auparavant, le prophète Isaïe avait annoncé l’Emmanuel (Is 7:14). Ici la promesse concerne un Germe de justice

Immédiatement notre esprit se demande : pourquoi un germe seulement ? n’y avait-il pas de justice avant Jérémie ? 

Entendons bien le mot justice au sens biblique : la Justice biblique n’est pas une sentence de condamnation, mais un aspect fondamental de la Sainteté de Dieu. Un verset de psaume le chante très bien : De justice, ta main en est remplie (Ps 47:11b). 

Dieu est Saint, et tous ceux qui répondent à l’appel divin acceptent de se mettre sur le chemin de la Sainteté, de la Perfection. Ce sera l’appel que Jésus adressera dans le Sermon sur la Montagne : Heureux ceux qui ont faim et soif de la Justice, ils seront rassasiés (Mt 5:6) : Notre Seigneur n’anticipait-Il pas déjà l’Eucharistie, en proclamant cette béatitude ? En recevant le Corps et le Sang du Christ, c’est un germe de Justice que nous recevons en nous. Voilà donc ce germe de Vie Nouvelle qu’apportera le Sauveur.

La justice au sens biblique n’est pas autre chose que l’amour profond qu’on peut avoir pour Dieu, un amour total, inconditionné, qui de soi exclut le mal. Qui met toute son ardeur à renoncer au mal, fait de Jésus Le-Seigneur-notre-Justice, pour reprendre le texte.

 

*       *       *

 

Le psaume 24 qui vient ensuite reprend la même idée. La “route” du Seigneur est droite ; celui qui s’y engage ne perd pas de temps à s’égarer dans les petits chemins de traverse ; il chemine “droit” devant lui, pour rester dans la Justice, dans le Droit, dans la Vérité. De verset en verset, nous trouvons l’itinéraire de notre chemin vers la Sainteté : voies… route… dirige-moi… vérité… droit… bon… chemin… justice… humbles… amour… et pour finir : alliance.

Retenons particulièrement aujourd’hui l’humilité. Il faut de l’humilité pour se renoncer, accepter qu’on se trompe, qu’on s’est égaré, qu’il faut reprendre la bonne route. Dites à un conducteur : Tu t’es trompé de chemin ! Très difficilement il acceptera son erreur ; c’est pourtant tellement plus simple de se dire : Quel âne je suis !

 

*       *       *

 

L’amour a besoin de l’humilité, qui nous aide à garder le respect pour l’autre. Saint Paul y invite à nouveau les Thessaloniciens aujourd’hui. Il ne leur dit rien de nouveau, il le leur répète pour entretenir en eux cette flamme d’amour qui est toujours fragilisée par le quotidien. Que le Seigneur vous donne un amour de plus en plus intense. Et - de nouveau - qu’il vous établisse fermement dans une sainteté sans reproche

Les Chrétiens de Thessalonique étaient très fervents déjà, et Paul les aime beaucoup, mais il ne veut pas qu’ils s’assoupissent, il excite leur espérance, leur amour : Faites de nouveaux progrès, car il sait bien que la faiblesse humaine nous tente souvent et que nous retombons si facilement dans la médiocrité, dans la tiédeur ; chacun de nous en fait l’amère expérience chaque jour.

Nous ne serons jamais parfaits, Dieu le sait ; mais Dieu nous demande seulement de prendre sur nous, de tendre sans cesse vers cette perfection. Imaginons ici une petite comparaison.

Il y a deux fumeurs invétérés qui, disent-ils, veulent combattre ce vilain penchant. L’un fume un paquet de cigarettes chaque jour ; l’autre deux. Ce dernier arrive à diminuer de moitié sa consommation, et l’autre, jugeant qu’il en est au même stade, ne diminue pas ; aux yeux des hommes, ils consomment maintenant autant l’un que l’autre, mais aux yeux de Dieu l’un a fait un grand pas vers la perfection, l’autre n’a rien fait.

On pourrait faire le même raisonnement de deux élèves à l’école (et cette époque de premier trimestre en est une bonne occasion). Un élève qui par son travail passe de 8 à 10 de moyenne, même si ce n’est pas un résultat énorme, fait beaucoup plus devant Dieu que celui qui, réussissant plus facilement, se contente de son 12 ou même de son 15 sans chercher à faire mieux.

Chacun de nous a ainsi à travailler pour se rapprocher de la Sainteté. Ceux qui le font sont en paix, ils savent que la Miséricorde de Dieu est immense et ne craignent pas de s’avancer devant l’Eternité, comme Thérèse de l’Enfant Jésus qui murmurait : Je ne meurs pas, j’entre dans la vie. Ceux au contraire qui refusent ce chemin, n’auront que des angoisses quand sonnera “la fin”.

 

*       *       *

 

C’est ainsi qu’il faut interpréter l’évangile d’aujourd’hui. “Mourir de peur” n’est pas fait pour les fidèles, à qui Jésus dit d’ailleurs : Redressez-vous, relevez la tête ! 

N’oublions pas le triple avertissement de Jésus, qui nous met en garde contre la débauche, l’ivrognerie, les soucis de la vie. Pour les deux premiers, hélas, on ne connaît que trop les dégâts qu’ils provoquent dans les familles et dans tous les milieux… Mais comment éviter “les soucis de la vie”, qui nous tombent inéluctablement dessus, parfois même à des moments vraiment pas heureux ?

Cela dépendra de notre amour de Dieu et de notre confiance. Il y a une façon de recevoir ces soucis, qui les multiplie et les grossit, tandis que les recevoir avec humilité, avec patience, avec esprit de soumission à la volonté de Dieu, sans révolte, aide beaucoup à les dépasser, voire même à trouver des solutions viables auxquelles on ne pensait pas auparavant.

On pourra aussi se demander pourquoi l’Eglise nous rappelle la fin des temps, quand on évoque l’annonce de la naissance de Jésus-Christ. C’est que Jésus-Christ n’est pas simplement venu il y a vingt siècles pour les gens de cette époque ; il doit venir pour chacun de nous, maintenant, avec son message d’amour et son appel à la conversion profonde ; nous ne devons pas nous contenter de nous rappeler le passé, la naissance historique de Jésus-Christ, mais nous devons marcher à Sa rencontre : demain, après-demain, bientôt, nous comparaîtrons devant Lui.

Et surtout Il reviendra un jour pour établir définitivement son Royaume, ce Royaume d’Amour dont nous parlions dimanche dernier en la solennité du Christ-Roi.

 

*       *       *

 

En priant intensément la Prière de ce jour, nous allons voir que tout cela y est exprimé :

Donne à tes fidèles d’aller avec courage sur les chemins de la justice à la rencontre du Seigneur, pour qu’ils soient appelés, lors du jugement, à entrer en possession du Royaume des cieux.

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28 novembre 2015 6 28 /11 /novembre /2015 00:05

 

Petrus Sawaguchi Kuhyōe

1602-1630

 

On lira avec profit la notice Japonais Martyrs 1603-1639 ainsi que celle de Michaël Ichinose Sukezaemon

Petrus Sawaguchi Kuhyōe était né en 1602 à Ōshū (Iwate, Japon).

Laïc baptisé, il fut arrêté le 18 novembre 1629 avec le père Terrero de Ortega (v. 3 septembre).

Petrus reçut en prison l’habit du Tiers-Ordre augustinien.

Il reçut la grâce du martyre par la décapitation le 28 novembre 1630, et fut béatifié en 1867.

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28 novembre 2015 6 28 /11 /novembre /2015 00:04

 

Thomas Terai Kahyōe

1605-1630

 

On lira avec profit la notice Japonais Martyrs 1603-1639 ainsi que celle de Michaël Ichinose Sukezaemon

Thomas Terai Kahyōe était né en 1605 à Ikiriki (Japon).

Laïc baptisé, fidèle disciple du père Gutiérrez (v. 3 septembre) , qu’il rejoignit en prison vers novembre 1629.

Thomass reçut en prison l’habit du Tiers-Ordre augustinien.

Il reçut la grâce du martyre par la décapitation le 28 novembre 1630, et fut béatifié en 1867.

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28 novembre 2015 6 28 /11 /novembre /2015 00:01

 

Laurentius Kaida Hachizō

1602-1630

 

On lira avec profit la notice Japonais Martyrs 1603-1639 ainsi que celle de Michaël Ichinose Sukezaemon

Laurentius Kaida Hachizō était né en 1602 à Nagasaki (Japon).

Laïc baptisé, il fut arrêté avec le père Carvalho (v. 22 février), le 25 novembre 1629.

Laurentius reçut en prison l’habit du Tiers-Ordre augustinien.

Il devait recevoir la grâce du martyre par la décapitation le 28 novembre 1630, mais en réalité le coup fatal lui fendit le buste, de l’épaule gauche à la taille, comme l’étole d’un diacre.

Il fut béatifié en 1867.

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28 novembre 2015 6 28 /11 /novembre /2015 00:00

 

Mancius Yukimoto Ichizaemon

1602-1630

 

On lira avec profit la notice Japonais Martyrs 1603-1639 ainsi que celle de Michaël Ichinose Sukezaemon

Mancius était né en 1602 à Chikugo (Japon).

Laïc baptisé, il avait souvent accompagné le père Carvalho (v. 22 février) et, pour cela, été exilé de Nagasaki ; il vivait dans la solitude. Il fut cependant arrêté à la même époque que le père Gutiérrez (v. 3 septembre), vers novembre 1629.

Mancius reçut en prison l’habit de Convers augustinien.

Il reçut la grâce du martyre par la décapitation le 28 novembre 1630, et fut béatifié en 1867.

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28 novembre 2015 6 28 /11 /novembre /2015 00:00

Domenico Gangale

1393-1476

 

Domenico Gangale naquit vers 1393, un 1er septembre, à Monteprandone (Marches, Italie), de Antonio Gangale et Antonia Rossi, des gens assez pauvres.

Bientôt orphelin de père, Domenico commença à étudier à Offida sous la direction d’un oncle prêtre qui ensuite l’envoya étudier à Ascoli Piceno, puis Domenico fut reçu docteur en droit civil à Pérouse.

Il travailla à Florence comme notaire, à Bibbiena comme juge dans des affaires de sorcellerie.

Après avoir pensé devenir chartreux, il fut conquis par l’idéal de saint François d’Assise et, en 1416, il entra chez les Frères Mineurs d’Assise, prenant le nom de Giacomo (Jacques) au moment où il reçut l’habit que lui avait taillé un futur grand Saint, Bernardino de Sienne (v. 20 mai).

Après le noviciat à Assise, il étudia à Fiesole (Florence), où son professeur fut encore Bernardino de Sienne ; on comprend pourquoi il lui resta toujours très attaché et très reconnaissant.

Sa chère maman mourut en 1421. Il fut ordonné prêtre en 1422. Commença alors pour lui une activité de prédicateur qui le conduisit en Europe centrale et dans toute l’Italie.

L’Europe centrale l’occupa de 1432 à 1440. Il prêcha en Bosnie, en Hongrie et en Autriche, et fonda deux monastères en Bohême, trois en Hongrie et trois en Autriche. Il lutta pour faire observer au clergé le célibat. En 1438, il assista au concile de Ferrare, sur l’invitation du pape, qui l’envoya bien vite en Hongrie pour rétablir la paix entre Hongrois et Allemands. De l’Europe centrale, il fit aussi un voyage jusqu’en Scandinavie.

L’Italie l’occupa bien davantage, de 1440 à 1476. Pendant plus de trente ans, il parla tous les jours.

Après avoir prêché à Padoue, il demanda à partir en Orient, mais la maladie lui fit rebrousser chemin à Chypre. En 1443, il prêchait la croisade à Aquilée comme nonce apostolique. Le chapitre de Padoue lui fut particulièrement douloureux. Il eut le réconfort de revoir s.Giovanni de Capistrano et s.Bernardin de Sienne, quelques jours avant d’apprendre mystiquement la mort de ce dernier après l’avoir quitté. Puis ce furent les provinces de l’Ombrie et des Marches, un nouveau passage en Hongrie, Ascoli, Naples, L’Aquila…

Le pape, inquiet de sa santé, lui intima l’ordre de manger de la viande et des laitages même aux jours de jeûne et abstinence, car sa santé «était d’utilité publique». Giacomo en effet jeûnait chaque jour, faisait sept carêmes chaque année, s’imposait la discipline la nuit, et priait un rosaire entier le jour ; pendant près de vingt ans, il porta un cilice. Il supplia Notre-Dame de Lorette de le délivrer d’une cruelle tentation de la chair qui durait depuis trente années, et fut exaucé.

A la suite de saint Bernardin de Sienne, Jacques prêchait intensément la dévotion au Saint Nom de Jésus. A L’Aquila, il allégua quelque soixante miracles obtenus par l’invocation de ce Saint Nom, citant avec une mémoire impressionnante, les généalogies des personnes guéries jusqu’à cinq générations.

A sa descente de chaire, on le pressait tellement pour obtenir le Nom de Jésus écrit de sa main, qu’il aurait pu être étouffé par la foule si on ne l’avait pas tout de suite mis à l’abri à l’évêché.

Plusieurs fois, des hérétiques l’attaquèrent, l’empoisonnèrent, le firent mettre en prison. A Foligno, Giacomo condamna violemment les emprunts usuraires aux Juifs. Il créa des Monts de Piété pour soulager les débiteurs.

Il faut dire aussi que Giacomo réussit à apporter la paix entre les deux branches franciscaines des Osservants et des Conventuels.

Il eut le don des miracles, tellement qu’il pria - mais vainement - que ce don lui fût retiré. Son secrétaire et futur biographe attesta l’avoir vu libérer plus de trente possédés.

Signalons son obéissance : un jour qu’il levait son verre à table, lui arriva l’ordre papal de partir en Hongrie ; il partit sans boire.

En 1460, il refusa d’être nommé évêque de Milan, préférant continuer à prêcher.

Souffrant de beaucoup d’infirmités, il reçut six fois le sacrement des malades. Quand il se vit vraiment au bout de sa course, à Naples, il ne cessait d’invoquer Jésus et Marie.

Domenico Gangale, si connu comme Giacomo de la Marche, mourut le jeudi 28 novembre 1476 ; il fut béatifié en 1624, canonisé en 1726.

 
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