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10 octobre 2015 6 10 /10 /octobre /2015 23:00

Alessandro Sauli

1534-1592

 

L’apôtre de la Corse naquit le 15 février 1534 à Milan, de Domenico et Tomassina Spinula, des nobles originaires de Gênes, qui eurent trois fils et trois filles.

Adolescent, il fut nommé page de la cour de Charles-Quint ; mais Alessandro voulut entrer en 1551 chez les Barnabites : pour le mettre à l’épreuve, on le fit prêcher le Christ, avec une grande croix, sur la place centrale. Ce coup d’essai fut vraiment un succès et il fut admis.

En 1554, il fit les vœux solennels et devait être ordonné prêtre en 1556.

Durant cette période, lui qui avait le sommeil facile, il demanda à être chargé d’éveiller le couvent le matin (ce qu’on appelle excitator). Il obtint aussi d’être aide-sacristain, pour combattre son goût trop prononcé pour l’oraison contemplative, mais qui lui valut aussi les exigences parfois intempestives des célébrants.

Son premier poste après l’ordination fut à Pavie, où il enseigna plusieurs matières, dont il avait pris les diplômes, et devint doyen de la faculté de théologie. Il prêchait souvent, et pour éviter toute tentation de gloriole, allait servir au réfectoire ou aider à la vaisselle après son homélie. Il confessait beaucoup. Son zèle, dit-on, fut critiqué, mais on ne le trouva jamais en défaut sur la règle de la congrégation.

En 1567, il fut nommé supérieur général des Barnabites. Résidant à Milan, il fut mainte fois consulté par l’archevêque Carlo Borromeo (voir au 3 novembre). Le père Alessandro veillait à la qualité de l’office au chœur, cherchant la sobriété. Il était assidu auprès des malades et savait jouer avec les jeunes.

En 1570, il fut nommé évêque pour la Corse. Ce fut son grand apostolat. L’île avait connu vingt-huit mille homicides en trente ans ; l’ignorance des fidèles, et des prêtres aussi, était lamentable. Quand il y arriva, il ne trouva pas même deux chambres habitables.

Son siège officiel était Aleria, où il commença par réparer l’église. Les offices reprirent, l’assistance aussi. Alessandro Sauli paya de sa personne et de ses écus. Un séminaire se remplit bientôt.

L’évêque ne résida pas qu’à Aleria ; il se déplaça en d’autres localités, pour y organiser la vie chrétienne : Balania, Argagliola, Corte, Cervione. S’il s’absenta parfois pour rejoindre Rome, ce fut bref : une fois il y rencontra Filippo Neri (voir au 26 mai), en 1575 il gagna l’indulgence du Jubilé, mais tomba malade et y resta quatre mois ; à son retour, il célébra le Jubilé pieds nus, portant la croix, la corde au cou.

Un jour, il passait près d’un arbre où pendait un sac : dedans se trouvait un nourrisson, qu’il sauva ainsi de la mort et fit éduquer à ses frais.

Les résultats furent au rendez-vous. Peu à peu les Corses surent apaiser leurs querelles, ils remplirent les églises où Alessandro prêchait, ils se confessèrent. L’île retrouva, au moins pour un temps, la paix.

Mgr Sauli publia un petit Catéchisme, qui fut très apprécié par saint François de Sales. Il fit aussi des miracles : des malades furent guéris durant une épidémie en 1580, une pluie battante mit fin à une sécheresse…

Lui qui était très cultivé, appréciait d’enseigner comme un petit professeur à ses séminaristes.

Il fut enfin préconisé pour l’évêché de Pavie, en 1591, là où il avait eut sa première mission : son ancien élève devenu pape, Gregorio XIV, le lui commandait, il fallait obéir. Malgré sa santé assez ébranlée par les travaux en Corse, il assuma cette nouvelle mission avec courage - et toujours le même esprit de détachement. Quand on lui offrit des tapisseries pour sa chambre, il rétorqua : Il vaut mieux vêtir les pauvres que les murs. Il refusa humblement la pourpre cardinalice.

D’autres miracles se produisirent : une tempête apaisée, un orage de grêle écarté des vignes. Il eut des «distractions» qui ressemblaient à des extases et demanda à un prêtre de l’avertir où il en était de la Messe. Chaque jour il priait devant la croix, lisant un des récits de la Passion du Christ ; il dormait quatre à cinq heures, parfois moins, pour prier. Tous les soirs, dans sa maison épiscopale, on priait les Litanies de la Vierge.

En voyage dans le Piémont, il tomba malade à Calosso et mourut le 11 octobre 1592.

Il fut béatifié en 1741 et canonisé en 1904.

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9 octobre 2015 5 09 /10 /octobre /2015 23:00

Les sept Martyrs de Ceuta

1227

 

L’apostolat au Maroc tentait déjà saint François d’Assise (qui mourut le 4 octobre 1226). Les premiers Frères mineurs martyrs, au nombre de cinq, périrent à Marrakech en 1220 (v. 16 janvier).

Une nouvelle mission partit de Toscane avec à sa tête le provincial de Calabre, Daniele, originaire de Belvedere (Calabre). Avec lui se trouvaient cinq autres prêtres : Samuele, Angelo, Leone, Nicola de Sassoferrato et Ugolino ; il y avait en outre un convers, Domnu (ou Donolo), de Montalcino.

Ils passèrent par l’Espagne, puis gagnèrent en deux groupes Ceuta au Maroc. Là, ils commencèrent par prêcher parmi les marchands provenant de Pise, de Gênes ou de Marseille, dont ils apprirent que l’accès dans Ceuta était rigoureusement surveillé et interdit à toute propagande chrétienne.

Le deuxième groupe ayant accosté le 30 septembre 1227, ils trouvèrent à se loger dans un entrepôt du faubourg. Le samedi 2 octobre, ils se lavèrent les pieds mutuellement, comme au Jeudi saint ; Daniele se confessa et tous les autres se confessèrent à lui, puis il célébra la messe à laquelle tous reçurent de lui la communion ; puis ils se préparèrent à leur «mission» par la prière et des flagellations.

Le dimanche 3 octobre, la tête couverte de cendres, ils entrèrent dans Ceuta, proclamant le nom de Jésus, le seul mot peut-être qu’ils pouvaient prononcer de façon compréhensible par les habitants, dont ils ignoraient la langue totalement. Ils essayaient aussi de dire que Mahomet était un faux prophète, ce qu’on leur conseillerait aujourd’hui de ne jamais dire. Ils furent arrêtés et mis au cachot pendant huit jours.

Le dimanche suivant, ils comparaissent devant le roi, avec un interprète. Il leur est proposé de se convertir et d’avoir une vie de plaisir et sans soucis. Refus catégorique des Religieux. Daniele lance même un Vieux méchant  à l’un des deux bourreaux.

Leur mort étant décidée, tous les Compagnons se jettent aux pieds de Daniele en lui demandant sa bénédiction. Daniele leur dit encore quelques mots d’exhortation.

On les dépouille entièrement, on les expose sur la place, où ils montrent leur joie d’être bientôt couronnés. Ils sont décapités et leurs membres mis en morceaux. C’est le dimanche 10 octobre 1227.

Si leurs restes furent promenés par la ville, ils furent ensuite en grande partie récupérés par les marchands et rapportés en Europe ; plusieurs villes d’Espagne et d’Italie en revendiquent la possession.

Canonisés le 22 janvier 1516, ils sont commémorés au Martyrologe le 10 octobre.

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9 octobre 2015 5 09 /10 /octobre /2015 23:00

John Twenge de Bridlington

1320-1379

 

John vit le jour vers 1320 à Thwing (Bridlington, Yorkshire, Angleterre) dans une famille catholique qui plus tard hébergerait deux prêtres persécutés et contribuerait à l’établissement d’un institut marial à Bar Convent.

Il étudia à Oxford et entra chez les Chanoines réguliers de Saint-Augustin, au prieuré de Bridlington, où ses mérites le firent nommer maître des novices, prédicateur, sous-prieur et finalement prieur, deux fois élu (1356 et 1361).

Ce pieux moine transpirait et pleurait en célébrant la sainte Messe ; son émotion était quelquefois telle qu’il fallait le soutenir.

On lui attribua des miracles, dès son vivant, comme le changement de l’eau en vin. Cinq marins en danger de naufrage invoquèrent la Providence «au nom de John de Bridlington», lequel leur apparut alors et les sauva du danger des eaux ; après avoir accosté, ils vinrent remercier John en personne au monastère.

Après avoir sagement guidé le monastère pendant dix-neuf ans, il mourut le 10 octobre 1379.

De nombreux miracles aboutirent à sa canonisation en 1401. Ce fut le dernier Saint proclamé avant la Réforme anglicane. Le roi Henry V vint le remercier pour sa victoire à Azincourt (1415). C’est en vain qu’on supplia le roi Henry VIII d’épargner la magnifique châsse de saint John Twenge : elle fut détruite impitoyablement en 1537. Quand au monastère de Bridlington, il ne reste que la nef de l’église, restaurée au 19e siècle.

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8 octobre 2015 4 08 /10 /octobre /2015 23:04

Goswin d’Anchin

1082-1166

 

Il naquit vers 1082 à Douai (Nord) dans une famille noble.

Après ses premières études de philosophie, il fut envoyé à Paris, où il eut l’occasion de répondre publiquement (et victorieusement) à Abélard.

Après une brève activité d’enseignement et de retour à Douai, il fut chanoine à Saint-Amé, mais voulut s’orienter vers une vie plus austère. Entre temps, un maître de Paris lui envoya un texte de Priscien, récemment retrouvé, pour le traduire. 

Il entra vers 1115 au monastère bénédictin d’Anchin, avec son frère. Le noviciat ne fut pas facile pour Goswin, qui fut fort éprouvé physiquement et en même temps sans consolation dans la prière, mais la vertu de persévérance fut au rendez-vous. Goswin fit la profession, fut ordonné prêtre en 1118 et nommé professeur.

Bientôt après, l’abbé l’envoya à Soissons pour y amener une nécessaire réforme ; il y réussit si bien qu’au bout de peu temps il laissa là son frère comme prieur, et fut nommé à l’autre monastère de Soissons, Saint-Médard.

Le piquant de cette situation est que l’on confia à Goswin la garde d’Abélard, qui venait d’être condamné.

Goswin avait avec lui les œuvres de s. Grégoire le Grand (v. 3 septembre), qu’il admirait particulièrement. Or, durant une très grave maladie, Goswin eut une apparition du même s. Grégoire, qui lui tendit une potion mystérieuse à boire ; il guérit.

Il fut alors nommé prieur à Reims, et rappelé à Anchin, dans la même fonction, tandis que l’abbé était toujours le même, Alvise.

En 1131, Alvise fut nommé évêque à Cambrai-Arras, et Goswin lui succéda comme abbé. Il le resta plus de trente ans. Sous son abbatiat, les moines développèrent activement leur activité de copistes ; c’est ainsi que furent recopiés et enluminés les textes des Pères. Plusieurs moines devinrent à leur tour abbés en diverses abbayes du nord de la France.

Humble et effacé, Goswin ne parut jamais au dehors, si ce n’est au concile de Reims de 1148 : le pape le chargea alors de réformer l’abbaye de Compiègne. Il y partit presque précipitamment, n’emportant que deux pièces de monnaie : les premiers pauvres qu’il rencontra en bénéficièrent, et Dieu les lui multiplia durant tout le reste du chemin.

Fin septembre 1166, Goswin fut atteint de «fièvre quarte» ou malaria. Il s’éteignit le 9 octobre 1166. 

De l’abbaye d’Anchin, il ne reste rien. Et saint Goswin n’est pas mentionné au Martyrologe.

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8 octobre 2015 4 08 /10 /octobre /2015 23:03

Bernard de Rodez

1040-1110

 

Bernard naquit vers 1040 à Rodez (Aveyron).

Tout jeune il entra au monastère des chanoines réguliers de Saint-Amand-de-Coly (Dordogne). L’observance était médiocre et saint Gausbert (v. 27 mai), ne pouvant arriver à la modifier, alla fonder un nouveau monastère à Montsalvy, emmenant avec lui le jeune Bernard.

En 1079, Bernard succéda à Gausbert, et resta abbé pendant plus de trente ans jusqu’à sa mort ; les chanoines profitèrent du dynamisme du jeune abbé et le monastère connut une période de grande ascension spirituelle et culturelle.

Bernard mourut le 9 octobre 1110.

Si son culte semble avoir été purement local, le Martyrologe mentionne saint Bernard de Rodez au 9 octobre.

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8 octobre 2015 4 08 /10 /octobre /2015 23:00

Luis Bertrán i Eixarch

1526-1581

 

Luis Bertrán i Eixarch naquit le 1er janvier 1526 à Valencia (Espagne), aîné des neuf enfants de Juan Luis Bertrán et Ángela Eixarch, deuxième épouse de ce dernier après son veuvage.

Le papa, pacifique et droit, était un honorable notaire, qui travailla pour l’Inquisition.

L’enfant reçut au Baptême les noms de Juan Luis; mais ne porta habituellement que celui de Luis, par lequel il est connu. On signale qu’il fut baptisé dans la même église que saint Vicente Ferrer (v. 5 avril).

Pour lui faire passer ses caprices de bambin, ses parents l’emmenaient regarder les saintes images de l’église ou les statues dans les niches extérieures. Jeune encore, Luis porta l’habit clérical et assistait les malades à l’hôpital.

A la maison, il remuait un peu les draps de son lit pour faire croire qu’il y avait dormi, mais la domestique voyait bien que les draps restaient propres. Ses nuits se passaient dans la prière.

Les parents mirent quelque opposition à son entrée chez les Dominicains, alléguant sa mauvaise constitution ; Luis y entra à l’insu de ses parents, en 1544. Une vilaine calomnie arriva aussi au couvent pour l’en faire renvoyer, mais la supercherie fut éventée.

Luis fut ordonné prêtre en 1547 et envoyé à Llombay (Valencia). Huit jours après la mort de son père, Luis le vit délivré des peines du purgatoire, grâce aux mortifications qu’il s’était imposées.

Il fut deux fois nommé maître des novices, charge dans laquelle il montra toute sa clairvoyance ; il renvoyait un candidat incertain de sa vocation, prophétisait à d’autres leur prochain départ, l’un pour avoir prétendu avoir été favorisé de révélations, un autre pour être beaucoup trop scrupuleux. Mais il savait aussi les encourager, et souhaitait en faire des Religieux très instruits, gage de leur fidélité à l’Eglise.

Il fut nommé au couvent d’Albaida. Les miracles commencèrent (ou continuèrent) : il éteignit un incendie d’un signe de croix ; il «apprit» que la blanchisseuse du couvent était dans la gêne et glissa deux pièces dans le linge sale…

En 1560 il revint à Valencia, comme maître des novices. Il y eut à ce moment une razzia de pirates musulmans qui quittaient la côte espagnole ; Luis pria et obtint une tempête qui engloutit les voleurs, corps et biens.

Ayant reçu un «confrère» indien qui lui parla de la situation de l’Amérique latine (mais qui n’était qu’un manipulateur), il s’emballa pour la cause des Indiens et demanda à partir. Arrivé dans la Nouvelle Grenade (auj. Colombie), il prit la défense des Indios et des Noirs, dont il se fit comprendre miraculeusement, quoique ne parlant qu’espagnol.

En 1568, on le nomma prieur à Bogotá. Il s’en prit souvent à la cruauté des officiers espagnols et subit plusieurs fois des tentatives d’assassinat. Finalement, il demanda son retour à la patrie et redevint maître des novices, près de Valencia, puis à Valencia même.

A la Noël, il alla coucher dans une étable ; il multiplia un jour les sept morceaux de pain restants pour nourrir ses trente Religieux, et il en resta ; il développa la dévotion du rosaire.

En 1579, on lui conseilla d’aller boire à une fontaine au sud de Valencia, car il souffrait d’une terrible soif. Il fut vraiment soulagé et, en reconnaissance, bénit la fontaine qui, depuis, devint miraculeuse et s’appelle aujourd’hui Fuente de San Luis (Source de saint Louis).

Il eut l’occasion de correspondre avec sainte Teresa de Ávila, qu’il encouragea. Il se lia d’amitié profonde avec le franciscain Nicolás Factor (v. 23 décembre). L’évêque Juan de Ribera (v. 6 janvier) également l’avait en grande vénération et se fit un devoir de l’assister aux derniers moments.

Les merveilles qu’on vient de raconter ne sont qu’une infime partie de tous les miracles que put accomplir Luis ; à lui comme pour tant d’autres thaumaturges peut s’appliquer cette prophétie du Christ : Celui qui croit en moi fera, lui aussi, les œuvres que je fais. Il en fera même de plus grandes (Jn 14:12).

Il mourut, à Valence, le 9 octobre 1581.

Luis Bertrán i Eixarch a été béatifié en 1608 et canonisé en 1671.

Il a en outre été proclamé Patron de la Nouvelle Grenade : Colombie, Vénézuéla, Equateur et Panama.

Ses reliques se trouvaient encore à Valencia, dans l’église où il avait été baptisé, mais les ennemis de Dieu les brûlèrent en 1936.

Il existe un autre Luis Bertrán, également dominicain, et martyr au Japon (v. 29 juillet).

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7 octobre 2015 3 07 /10 /octobre /2015 23:00

Ugo Canefri

1148-1233

 

Ugo naquit à Castellazzo Bormida (Piémont, Italie NO), dans la famille des comtes Canefri.

Après avoir participé à la troisième croisade, il entra dans l’Ordre des Chevaliers de Jérusalem (qui devint l’Ordre de Malte).

On dit qu’à un peu plus de vingt ans il fut destiné à l’hôpital de Saint-Jean-de-Pré à Gênes ; mais on dit aussi qu’il en fut le chapelain. Il reste qu’après avoir noblement porté les armes, il enfila non moins noblement la blouse d’infirmier et fut ainsi au service des malades pendant plus d’un demi-siècle.

Un des miracles qui lui sont attribués fut qu’il fit jaillir de la pierre une fontaine d’eau pure pour pouvoir laver les vêtements des malades pauvres. Un jour qu’il recevait un ami à table, sa prière changea en vin l’eau du verre de son ami. Il serait aussi venu en aide à un navire en grand danger lors d’une forte tempête.

Discrètement il se mortifiait et portait un cilice.

Il mourut fort âgé le 8 octobre 1233, si les dates reçues sont exactes, et fut canonisé.

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6 octobre 2015 2 06 /10 /octobre /2015 23:02

Hadrianus Takahashi Mondo

1550-1613

Joanna Takahashi

? - 1613

 

Hadrianus, un samouraï, était un laïc du diocèse de Nagasaki (Japon). Son épouse s’appelait Joanna.

Tous deux nés à Arima (Hyogo), ces deux chrétiens étaient mariés et Hadrianus était catéchiste.

Ils faisaient partie de la Confrérie du Rosaire, et se dévouèrent pour répandre la foi chrétienne, encourager les fidèles, consolider les foyers.

Fidèles au Christ, ils furent condamnés à être brûlés vifs.

Ils furent martyrisés le 7 octobre 1613, Hadrianus avait alors environ soixante-trois ans ; on ne connaît pas l’âge de son épouse.

Ils ont été béatifiés parmi les cent quatre-vingt-huit Martyrs japonais, en 2008.

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6 octobre 2015 2 06 /10 /octobre /2015 23:00

Notre-Dame du Rosaire

 

Le dimanche 7 octobre 1571, la flotte chrétienne remportait sur les Turcs une grande victoire navale devant Lepanto (Lépante), entre les golfes de Corinthe et de Patras. La bataille avait été gagnée le premier dimanche du mois, jour où les confréries du rosaire faisaient dans Tome leur procession.

Pie V, un dominicain, voulut remercier la Vierge qui avait si magnifiquement répondu aux prières. Il ordonna en 1572 une fête d’actions de grâces qu’on célébrerait chaque année en l’honneur de Notre-Dame de la Victoire.

En 1573, la fête devint la fête du Rosaire.

En 1716, elle devint une solennité pour l’Eglise universelle et, en 1913, fut fixée au 7 octobre.

L’usage des chapelets semble remonter à des temps anciens, quand les religieux ou les fidèles voulaient prier cinquante, cent, cent-cinquante Pater. Ces Pater remplaçaient les psaumes pour ceux qui ne savaient pas lire, ou ne connaissaient pas le latin.

Peu à peu s’est développée la dévotion du psautier Notre-Dame, avec les cent-cinquante Ave. Les chapelets devenaient ainsi une couronne de roses pour la Mère de Dieu, ce qui aboutit au Rosaire.

Il semble que l’usage de la salutation angélique se soit répandu à partir du 12e siècle : alors, elle s’arrêtait à la première partie (jusqu’à fructus ventri tui, Iesus). On y ajoutait une génuflexion, comme fit l’Ange devant Marie. Le roi saint Louis (v. 20 août) priait chaque soir cinquante Ave lentement, avec une génuflexion à chacun.

Renvoyons ici nos amis lecteurs à la Lettre apostolique de s.Jean-Paul II, Rosarium Virginis Mariæ (2002).

Le mois d’octobre est traditionnellement consacré au Rosaire. Si la prière du chapelet nous semble monotone, essayons de dire, sans distraction, au moins un bel Ave Maria

Ou aussi, invoquons notre Mère :

Refuge des pécheurs, prie pour nous !

Secours des Chrétiens, prie pour nous !

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6 octobre 2015 2 06 /10 /octobre /2015 23:00

Martino Cid

† 1152

 

Martino était de la famille du héros immortalisé en France par Corneille.

Cid vient de l’arabe et signifie (mon) maître.

Il quitta la ville pour vivre dans une grotte, mais des disciples voulurent le suivre dans son nouveau genre de vie.

Lui-même fut ordonné prêtre et il fonda d’abord un oratoire, puis un hospice à Peleas (Zamora).

Ayant appris l’existence des moines cisterciens, il obtint de Clairvaux quatre de ces moines, qui s’appelaient Egée, Gérard, Pierre et Bernard (1137).

Leur monastère fut dédié à Notre-Dame de Belofonte (Bellefontaine). En 1152, il fut rattaché à la famille cistercienne.

C’est cette année-là que mourut Martino.

En 1232, le monastère fut transféré en un endroit plus propice, qui fut appelé Valparaiso (Vallée Paradis).

Au 18e siècle, le culte de Martino fut officiellement autorisé pour tout l’Ordre cistercien.

Bienheureux Martino Cid est commémoré le 7 octobre dans le Martyrologe Romain.

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